- Accueil
- Archives Eucharisties
- ANNÉE 2016
- MARS 2016
- Eucharistie du Mercredi 16 Mars 2016 : Mercredi de la 5ème semaine de Carême.
Eucharistie du Mercredi 16 Mars 2016 : Mercredi de la 5ème semaine de Carême.
Eucharistie du Mercredi 16 Mars 2016 : Mercredi de la 5ème semaine de Carême.
Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
Fête de Saint Héribert, Archevêque de Cologne (? 1021).
Fête du Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914).
Fête de Saint Christodule (1002-1100).
Fête de Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (? v. 680).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 3,14-20.91-92.95… Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,31-42.
Commentaire de Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Givanildo dos SANTOS Ferreira (Brasilia, Brésil) et de l’Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 16 Mars 2016 : Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de Brébeuf.
Mercredi 16 Mars 2016 : Fête de Saint Héribert, Archevêque de Cologne (? 1021).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Héribert, Archevêque de Cologne.
Mercredi 16 Mars 2016 : Fête du Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero.
Mercredi 16 Mars 2016 : Fête de Saint Christodule (1002-1100).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Christodule.
Mercredi 16 Mars 2016 : Fête de Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (? v. 680).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Eusébie, Abbesse.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Daniel 3,14-20.91-92.95.
Le roi Nabucodonosor leur parla ainsi : « Est-il vrai, Sidrac, Misac et Abdénago, que vous refusez de servir mes dieux et d’adorer la statue d’or que j’ai fait ériger ?
Êtes-vous prêts, maintenant, à vous prosterner pour adorer la statue que j’ai faite, quand vous entendrez le son du cor, de la flûte, de la cithare, de la harpe, de la lyre, de la cornemuse et de toutes les sortes d’instruments ? Si vous n’adorez pas cette statue, vous serez immédiatement jetés dans la fournaise de feu ardent ; et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
Sidrac, Misac et Abdénago dirent au roi Nabucodonosor : « Ce n’est pas à nous de te répondre.
Si notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer, il nous délivrera de la fournaise de feu ardent et de ta main, ô roi.
Et même s’il ne le fait pas, sois-en bien sûr, ô roi : nous ne servirons pas tes dieux, nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as érigée. »
Alors Nabucodonosor fut rempli de fureur contre Sidrac, Misac et Abdénago, et son visage s’altéra. Il ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’à l’ordinaire.
Puis il ordonna aux plus vigoureux de ses soldats de ligoter Sidrac, Misac et Abdénago et de les jeter dans la fournaise de feu ardent.
Le roi Nabucodonosor les entendit chanter. Stupéfait, il se leva précipitamment et dit à ses conseillers : « Nous avons bien jeté trois hommes, ligotés, au milieu du feu ? » Ils répondirent : « Assurément, ô roi. »
Il reprit : « Eh bien moi, je vois quatre hommes qui se promènent librement au milieu du feu, ils sont parfaitement indemnes, et le quatrième ressemble à un être divin. »
Et Nabucodonosor s’écria : « Béni soit le Dieu de Sidrac, Misac et Abdénago, qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs ! Ils ont mis leur confiance en lui, et ils ont désobéi à l’ordre du roi ; ils ont livré leur corps plutôt que de servir et d’adorer un autre dieu que leur Dieu.
Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56.
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :
à toi, louange et gloire éternellement !
Béni soit le nom très saint de ta gloire :
à toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :
à toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu sur le trône de ton règne :
à toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :
à toi, louange et gloire éternellement !
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :
à toi, louange et gloire éternellement !
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel,
à toi, louange et gloire éternellement !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,31-42.
En ce temps-là, Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché.
L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours.
Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres.
Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.
Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait.
Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. »
Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »
Commentaire du jour.
Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque.
Homélie sur le Baptême, 6-7, PL 13, 1093-94 (trad. bréviaire 19e samedi alt.)
« Si c'est Le Fils qui vous rend libres, vous serez vraiment libres »
Frères, nous avons une nouvelle naissance par le Baptême... « Si nous avons mis notre espoir en ce monde seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes » (1Co 15,19). La vie en ce monde, comme vous le voyez, peut être aussi longue pour les animaux, les bêtes sauvages et les oiseaux que pour nous, ou même plus longue.
Mais ce qui est propre à l'homme, c'est ce que Le Christ nous a donné par son Esprit — la Vie sans fin — mais à condition de ne plus pécher...
« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la Vie éternelle dans Le Christ Jésus Notre Seigneur » (Rm 6,23).
Mes petits enfants, retenez avant tout ceci : autrefois les nations étaient livrées aux puissances des ténèbres ; maintenant nous avons été libérés, grâce à la victoire de Jésus Christ Notre Seigneur.
C'est lui qui nous a rachetés.... Il a délivré les enchaînés, et il a brisé nos liens, comme David l'avait dit : « Le Seigneur redresse les opprimés, le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles » (Ps 145,7).
Et encore : « Tu as brisé mes chaînes, je t'offrirai le sacrifice de louange » (Ps 115,16). Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, rassemblés à l'appel du Seigneur par le Sacrement du Baptême..., libérés par le Sang du Christ et l'invocation de son Nom...
Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes Baptisés, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel.
Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts » (Ps 31,1).
Tenez fermement ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre joie, ne péchez plus. Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.
Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/27
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
Dans l’échange qui précédait, Jésus avait parlé de son union avec Le Père. L’échange s’était terminé par la mention que beaucoup crurent en lui.
C’est à eux que Jésus s’adresse, du moins au début. Pour être vraiment ses disciples, il faut qu’ils soient fidèles à sa parole: alors ils connaîtront la vérité et la vérité les rendra libres.
La liberté dont parle Jésus provient de la libération des péchés. Dans l’échange précédent, Jésus avait conclu en disant : Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés. Car si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés. (Jean 8,24)
En parlant d’une façon qui le relie à la Divinité (Je Suis), Jésus se donne comme le seul et unique Sauveur.
Les objections commencent: ils n’ont pas besoin de la liberté car ils n’ont jamais été esclaves. Ils sont des descendants d’Abraham. Ils oublient ce que le Baptiste disait à propos de la descendance automatique d’Abraham : Dieu peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham. (Matthieu 3,9)
Ce ne sont plus des disciples de Jésus qui parlent, mais bien des adversaires. Et ils sont dangereux.
Ils chercheront à le faire disparaître comme blasphémateur. Et Jésus souligne que leurs actions ne sont pas comme Abraham et qu’ainsi ce n’est pas Abraham qui est leur père.
Eux protestent: ils ne sont pas des enfants illégitimes.
Nous n’avons qu’un seul Père, qui est Dieu.
Jésus réplique: Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car Moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même: c’est Lui qui m’a envoyé.
Il est d’en haut, comme il l’a dit plus tôt. Il a été envoyé pour apporter la vraie Vie et la vraie Liberté. Il est le seul Sauveur.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie.de.careme,2732.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
La Vérité vous rendra libres.
« Notre père, c’est Abraham ». L’Évangile de ce jour est centré sur la filiation. La paternité d’Abraham est de l’ordre de la Foi et nécessite un engagement personnel.
Jésus révèle une condition nouvelle à cette filiation, la fidélité à sa Parole : « Si vous demeurez fidèles à ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres ».
En libérant l’homme intérieur de l’esclavage du péché, Jésus lui donne accès à la Vie filiale, dont sa Croix révèle le mystère.
Ceux qui reconnaissent la Vérité dans la Parole de Jésus seront libres. Être libre nécessite ainsi d’avoir choisi d’être disciple, d’avoir choisi la Vérité que Jésus révèle.
Mais ce verset va plus loin puisqu’il introduit une distinction au sein même du corps des disciples.
Ceux qui interrogent Jésus sont en effet de ceux qui croient en Lui : « Jésus disait à ces Juifs qui maintenant croyaient en Lui ».
Ainsi, parmi ceux qui croient en Jésus, il convient de distinguer ceux qui accèdent à la liberté. Finalement, la référence à Abraham accentue non pas la Foi mais les œuvres : « Si vous êtes les enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham ».
Ceux qui sont vraiment libres, ceux qui sont vraiment les disciples de Jésus, ne sont pas ceux qui cherchent à le tuer ; sur eux, dit Jésus : « ma Parole n’a pas de prise ».
Mais ceux qui voient dans la Parole de Jésus se dessiner le visage du Père des Cieux, entrent dans la liberté des fils de Dieu.
Cette liberté est celle qui affranchit du péché et qui permet d’aimer Jésus. Jésus reproche en effet aux Juifs : « si Dieu était Votre Père, vous m’aimeriez ».
La liberté que nous donne Jésus est liée à sa relation au Père, qui est Amour et Obéissance. Cette discussion avec les Juifs convertis nous enseigne donc qu’être Fils de Dieu n’est pas un héritage, un acquis capitalisable, ni même un statut, mais un mouvement d’Obéissance, un don de soi dans l’Amour, l’accomplissement de la Volonté du Père.
Seigneur Jésus, donne-nous de voir le visage du Père que tu nous révèles, introduis-nous dans la liberté des fils de Dieu, que nous sachions t’aimer comme tu l’attends de nous et accomplir dans toute notre vie la Volonté du Père.
Frère Dominique.
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_47
Abbé Givanildo dos SANTOS Ferreira (Brasilia, Brésil).
«Si Dieu était Votre Père, vous m'aimeriez»
Aujourd'hui Le Seigneur dirige des mots durs aux Juifs. Non à n'importe quel Juif, mais, précisément, à ceux qui ont embrassé la Foi : Jésus a dit "aux Juifs qu'ils avaient cru en Lui" (Jn 8,31). Sans doute, ce dialogue de Jésus reflète le commencement de ces difficultés causées par les Chrétiens judaïsants à la première heure de l'Église.
Comme ils étaient des descendants d'Abraham selon la consanguinité, ces tels disciples de Jésus se considéraient comme supérieurs non seulement des foules qui vivaient loin de la Foi, mais aussi supérieurs à n'importe quel disciple non juif participant de la même Foi.
Ils disaient : "Nous sommes de la descendance d'Abraham" (Jn 8,33); "notre père est Abraham" (v.e 39); "nous avons seulement un père, Dieu" (v.e 41).
Bien que nous soyons disciples de Jésus, nous avons l'impression de ce que Jésus ne représentait rien pour ceux-ci, il n'augmentait rien, à celui qu'ils possédaient déjà.
Mais c'est là que la grande erreur de tous se trouve.
Les vrais enfants ne sont pas les descendants selon la consanguinité, mais les héritiers de la promesse, ou bien, ceux qui croient (cf. Émoussé 9,6-8).
Sans la Foi dans Jésus il n'est pas possible que quelqu'un atteint la promesse d'Abraham. Ainsi en étant, entre les disciples, "il n'y a pas de Juifs ou de Grecs il n'y a pas d'esclave ou libre; il n'y a pas d'homme ou de femme", parce que tous sont frères par le Baptême (cf. Gal 3,27-28).
Ne nous permettons pas de nous séduire par un orgueil spirituel. Les judaïsants se considéraient supérieurs aux autres Chrétiens. Il n'est pas nécessaire de parler, ici, des frères séparés.
Mais pensons à nous mêmes. Combien de fois quelques Catholiques se considèrent meilleurs que les autres Catholiques parce qu'ils suivent ce ou ce mouvement là, parce qu'ils observent cette ou cette discipline celle-là, parce que ils obéissent à ce ou à cet usage liturgique là.
Les uns, parce qu'ils sont riches; les autres, parce qu'ils ont plus étudié.
Les uns, parce qu'ils occupent des charges importantes; les autres, parce qu'ils viennent de familles nobles.
"Je voudrais que chacun sente la Joie d’être Chrétien… Dieu guide son Église, la soutient toujours aussi et surtout dans les moments difficiles" (Benoît XVI).
Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).
«Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres»
Aujourd'hui alors qu'il manque peu de jours pour entrer dans la Semaine Sainte, Le Seigneur nous demande de lutter pour vivre des choses très concrètes, petites mais parfois difficiles. Nous les expliquerons peu à peu, mais il s'agit essentiellement d'être fidèle à sa Parole. Qu'il est important de toujours rapporter notre Vie à l'Évangile!
Demandons-nous: que ferait Jésus dans la situation où je me trouve? Comment traiterait-il cette personne qui ne me revient pas?
Quelle serait sa réaction en cette circonstance? Selon Saint Paul, le Chrétien doit être “un autre Christ”: «Je vis, mais non pas moi, c'est Le Christ qui vit en moi» (Ga 2,20).
Le reflet du Seigneur dans ma vie quotidienne, comment est-il? Suis-je son miroir?
Le Seigneur nous garantit que si nous persévérons dans sa Parole, nous connaîtrons la Vérité et que la Vérité nous rendra libres (cf. Jn 8,32).
Dire la Vérité n'est pas toujours facile.
Que de fois nous échappent de petits mensonges, que de fois nous cachons quelque chose ou nous “faisons les sourds”!
Dieu, nous ne pouvons pas le tromper. Il nous voit, il nous contemple, il nous aime et nous suit pas à pas chaque jour.
Le huitième commandement nous enseigne que nous ne pouvons pas faire de faux témoignages, ni dire de mensonges, aussi petits soient-ils, même s'ils nous paraissent insignifiants.
Pas même de “pieux” mensonges. «Que votre ‘oui’ soit ‘oui’ et votre ‘non’, ‘non’» (Mt 5,37), nous dit Jésus ailleurs.
La liberté, cette tendance au bien, est très liée à la Vérité. Parfois, nous ne sommes pas suffisamment libres parce que dans notre vie il y a comme un double fond, nous ne sommes pas transparents.
Nous devons être clairs et nets. Le péché de mensonge nous rend esclave.
«Si Dieu était Votre Père, vous m'aimeriez» (Jn 8,42), dit Le Seigneur.
Comment se concrétise notre désir quotidien de connaître le Maître? Avec quelle dévotion lisons-nous l'Évangile, même si nous disposons de peu de temps?
Quelle empreinte laisse-t-il dans ma vie, dans ma journée? Pourrait-on dire, en me voyant, que je lis la Vie du Christ?
Hymne : Puisque Dieu nous a aimés
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu très bon, éclaire le cœur de tes fidèles qui se purifient dans la pénitence ; toi qui nous as donné le goût de te servir, ne reste pas sourd à notre prière.
Parole de Dieu : (Is 50, 5-7)… (Office des Laudes).
Le Seigneur Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours : c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Parole de Dieu : (Ep 4, 32 - 5,2)… (Office des Vêpres).
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l’Amour comme Le Christ nous a aimés et s’est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.
Ajouter un commentaire