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Eucharistie du Vendredi 22 Juillet 2016 : L’Église Célèbre la Fête de Sainte Marie-Madeleine.
Eucharistie du Vendredi 22 Juillet 2016 : L’Église Célèbre la Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
La Célébration Liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la Célébration des Apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.
Fête de Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle (? 668).
Fête de la Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement, vierge et Fondatrice (1904-1981).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Cantique des cantiques 3,1-4a… Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-2.11-18.
Commentaire de Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND SUR L'ÉVANGILE DE JEAN.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 22 Juillet 2016 : Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
La Célébration Liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la Célébration des Apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ.
Vendredi 22 Juillet 2016 : Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
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Fête de Sainte Marie-Madeleine.
Vendredi 22 Juillet 2016 : Fête de Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle (? 668).
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Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle.
Vendredi 22 Juillet 2016 : Fête de la Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement, vierge et Fondatrice (1904-1981).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Cantique des cantiques 3,1-4a.
Toute la nuit j'ai cherché celui que mon cœur aime. Étendue sur mon lit, je l'ai cherché, je ne l'ai pas trouvé !
Il faut que je me lève, que je parcoure la ville, ses rues et ses carrefours. Je veux chercher celui que mon cœur aime... Je l'ai cherché, je ne l'ai pas trouvé !
J'ai rencontré les gardes qui parcourent la ville : " Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? "
À peine les avais-je dépassés, j'ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l'ai saisi, je ne le lâcherai pas.
Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-2.11-18.
Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se penche vers l'intérieur, tout en larmes,
et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs.
Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »
Commentaire du jour.
Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
Traité de l'amour de Dieu, 5, 7 (français modernisé).
« Jésus lui dit alors : Marie ! Elle se tourne vers lui et lui dit… : Maître ! »
Celui qui aime vraiment n’a presque point de plaisir sinon en la chose aimée. Ainsi « toutes choses semblaient ordures » et boue au glorieux Saint Paul, en comparaison de Son Sauveur (Ph 3,8).
Et l’Épouse [du Cantique des cantiques] n’est toute que pour son bien-aimé : « Mon cher ami est tout à moi, et moi je suis tout à Lui… Avez-vous vu celui que mon âme aime ? » (2,16; 3,3)…
La glorieuse amante Magdeleine rencontra les anges au sépulcre, qui lui parlèrent sans doute angéliquement, c’est-à-dire bien suavement, voulant apaiser le tourment dans lequel elle était.
Mais au contraire, tout éplorée, elle ne sut prendre aucune complaisance ni en leur douce parole, ni en la splendeur de leurs habits, ni en la grâce toute Céleste de leur maintien, ni en la beauté tout aimable de leurs visages.
Mais, toute couverte de larmes, elle disait : « Ils ont enlevé Mon Seigneur, et je ne sais pas où ils me l’ont mis. »
Et se retournant, elle voit son doux Sauveur, mais en forme de jardinier, dont son cœur ne peut se contenter.
Car toute pleine de la mort de son Maître, elle ne veut point de fleurs, ni par conséquent de jardinier.
Elle a dans son cœur la Croix, les clous, les épines ; elle cherche son Crucifié. « Mon cher maître jardinier, dit-elle, si vous aviez peut-être planté mon bien-aimé Seigneur trépassé, comme un lys froissé et fané, entre vos fleurs, dites-le moi vite, et je l’emporterai. »
Mais dès qu’il l’appelle par son nom, toute fondue en plaisir, elle dit : « Dieu, Mon Maître ! »… Pour mieux magnifier ce souverain Bien-aimé, l’âme va « toujours cherchant sa face » (Ps 104,4), c’est-à-dire, avec une attention toujours plus soigneuse et ardente, elle cherche à remarquer toutes les particularités des beautés et perfections qui sont en Lui, faisant un progrès continuel en cette douce recherche des motifs qui puissent perpétuellement la presser de se plaire de plus en plus en l’incompréhensible Beauté qu’elle aime.
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND SUR L'ÉVANGILE DE JEAN
Marie Madeleine, après être venue au tombeau sans y trouver le corps du Seigneur, crut qu'on l'avait enlevé et porta cette nouvelle aux disciples.
Une fois venus, ceux-ci constatèrent et ils crurent qu'il en était comme elle l'avait dit. L'Évangile note aussitôt : Après cela, les disciples rentrèrent chez eux. Puis il ajoute : Mais Marie restait là dehors, à pleurer.
À ce sujet, il faut mesurer avec quelle force l'Amour avait embrasé l'âme de cette femme qui ne s'éloignait pas du tombeau du Seigneur, même lorsque les disciples l'avaient quitté.
Elle recherchait celui qu'elle ne trouvait pas, elle pleurait en le cherchant, et, embrasée par le feu de son Amour, elle brûlait du désir de celui qu'elle croyait enlevé.
C'est pour cela qu'elle a été la seule à le voir, elle qui était restée pour le chercher, car l'efficacité d'une œuvre bonne tient à la persévérance, et la Vérité dit cette parole : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Elle a donc commencé par chercher, et elle n'a rien trouvé ; elle a persévéré dans sa recherche, et c'est pourquoi elle devait trouver ; ce qui s'est produit, c'est que ses désirs ont grandi à cause de son attente, et en grandissant ils ont pu saisir ce qu'ils avaient trouvé.
Car l'attente fait grandir les saints désirs.
Si l'attente les fait tomber, ce n'était pas de vrais désirs. C'est d'un tel Amour qu'ont brûlé tous ceux qui ont pu atteindre la vérité.
Aussi David dit-il : Mon âme a soif du Dieu vivant : quand pourrai-je parvenir devant la face de Dieu ?
Aussi l'Église dit-elle encore dans le Cantique des cantiques : Je suis blessée d'Amour. Et plus loin : Mon âme a défailli.
Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? On lui demande le motif de sa douleur, afin que son désir s'accroisse, et qu'en nommant celui qu'elle cherchait, elle rende plus ardent son Amour pour Lui.
Jésus lui dit : Marie. Après qu'il l'eut appelée par le mot banal de « femme », sans être reconnu, il l'appelle par son nom.
C'est comme s'il lui disait clairement : « Reconnais celui par qui tu es reconnue. Je ne te connais pas en général, comme les autres, je te connais d'une façon particulière. »
Appelée par son nom, Marie reconnaît donc son créateur et elle l'appelle aussitôt Rabboni, c'est-à-dire maître, parce que celui qu'elle cherchait extérieurement était celui-là même qui lui enseignait intérieurement à le chercher.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3901.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin
Comme la Bien-aimée du Cantique, Marie-Madeleine cherche « celui que son cœur aime » (1ère lect.) « alors qu’il fait encore sombre ».
Mais comment pourrait-elle le chercher si elle ne l’avait pas déjà trouvé ? Son désir témoigne de la présence et de l’action en elle de L’Esprit-Saint qui l’attire irrésistiblement vers Jésus.
Avec l’intuition sûre de l’Amour, elle se rend au rendez-vous de son Seigneur, mais il lui faut du temps pour reconnaître les signes de sa présence.
La mise en scène et les dialogues rapportés par Saint Jean sont d’une exquise délicatesse. Marie ne semble même pas s’étonner de voir deux personnages - identifiés à « des Anges vêtus de blanc » - dans l’espace réduit du tombeau.
A moins que le caractère saugrenu de cette situation soit une invitation explicite de l’évangéliste à nous élever à une lecture symbolique.
Le propitiatoire posé sur l’Arche de l’Alliance n’était-il pas flanqué lui aussi de deux Anges, « l’un à la tête, l’autre aux pieds » ?
Ce tombeau vide apparaît tout à coup comme le Temple de Dieu, le lieu où repose sa Gloire, où demeure sa présence.
Ce n’est pas un divin impersonnel qui remplit le tombeau de sa nuée : les « Anges » s’adressent à Marie-Madeleine avec les paroles mêmes que le Ressuscité reprendra quelques instants plus tard.
Comme l’étymologie du terme Ange l’indique, ces Êtres de lumière sont les messagers, les porte-paroles de Dieu ; ils sont évoqués pour éviter de prononcer le Nom du Seigneur Lui-même.
Le fait qu’ils prononcent les paroles que reprendra Jésus, sous-entend que celui-ci partage désormais la Gloire du « Nom qui surpasse tous les noms » (Ph 2, 9).
Il est « Le Seigneur », celui devant qui toute créature au Ciel et sur la Terre fléchit les genoux, et dont toute langue proclame la Seigneurie universelle (cf. Ph 2, 10-11).
Marie n’en est pas encore là dans son cheminement ; pour le moment, elle cherche encore un cadavre.
Aveuglée par la tristesse, elle ne reconnaît pas la présence du Vivant au cœur du tombeau vide dont elle se détourne.
Mais le Ressuscité n’est plus lié à un lieu précis ; il n’est plus conditionné ni par l’espace ni par le temps : il est bien réellement présent partout où un cœur le désire ardemment.
Marie-Madeleine est littéralement enveloppée de toute part par sa présence qui se fait plus pressante : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Marie ne se trompe pas vraiment en prenant Jésus pour le jardinier : n’est-il pas le nouvel Adam que le Père a établi gardien de cette Terre où est planté l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, que sa Résurrection a transformé en Arbre de Vie ?
Il faut cependant un appel particulier, personnel de Notre-Seigneur pour la réveiller de sa torpeur et la faire entrer dans le monde nouveau inauguré par la Pâque de celui qu’elle cherche éperdument.
« Marie » : interpellation empreinte de douceur, mais aussi sans doute supplication de l’Amour mêlée d’étonnement : « comment se fait-il que tu ne me reconnaisses pas ? »
C’est en prononçant notre nom que Jésus se fait connaître, ce « nom nouveau gravé sur une pierre blanche, que personne ne connaît sauf celui qui la reçoit » (Ap 2, 17).
Se retournant une seconde fois, c’est au cœur même du tombeau vide devenu chambre nuptiale, que Marie cherche cette fois à retenir son Seigneur en confessant son Amour : « Rabbouni ».
Pourtant cette rencontre n’est que préfigurative : le temps des noces n’est pas encore venu.
Jésus « monte vers Son Père et Notre Père, vers Son Dieu et Notre Dieu » pour nous préparer une place dans sa demeure d’éternité.
En attendant le face à face, il nous faut comme Marie, et dans la Foi, poursuivre notre route et annoncer nous aussi : « J’ai vu Le Seigneur ressuscité au fond de mon cœur.
Il a pris autorité sur toutes mes morts et transformé mes tombeaux en sanctuaires de sa Gloire ; et voilà ce qu’il m’a dit : “Cherchez-moi de tout votre cœur ; je me laisse trouver par les âmes de désir” ».
« Seigneur arrache de ma poitrine mon cœur de pierre ; cœur lourd, opaque, indifférent, insensible.
Et donne-moi un cœur de chair qui “languit de toi comme une terre aride, sans eau” (Ps 62). Accorde-moi de pressentir ta force et ta gloire, afin de réaliser que ton Amour éternel vaut mieux que ma pauvre vie mortelle.
Je pourrai alors “lever les mains pour te bénir en invoquant ton Nom, m’attacher à Toi de toute mon âme, et crier de Joie à l’ombre de tes ailes” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_23
Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: ‘J'ai vu le Seigneur’
Aujourd'hui, nous célébrons la Fête de Sainte Marie-Madeleine. Il est propre à la jeunesse de s'émouvoir follement pour un film, au point de s'identifier personnellement avec le protagoniste.
Nous, les Chrétiens, devrions être jeunes à jamais en ce sens devant la vie de Jésus de Nazareth et savoir nous identifier avec cette grande femme de laquelle parle l'Évangile, Marie-Madeleine.
Elle suivi les chemins de Jésus, écouta sa Parole.
Le Christ sût correspondre et lui concéda le privilège historique d'être la première à qui fut communiqué le fait de la Résurrection.
L'évangéliste dit que d'abord, elle ne le reconnu pas, sinon qu'elle le confondu avec un paysan des lieux.
Mais lorsque Le Seigneur l’appela par son nom: «Marie», peut-être pour sa façon si spéciale de le prononcer, alors cette sainte femme ne douta ni un instant:
«Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: “Maître” dans la langue des Juifs» (Jn 20,16).
Après sa rencontre avec Jésus, elle fut la première à courir pour l'annoncer aux autres disciples: «Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu Le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit» (Jn 20,18).
Le Chrétien, qui dans son plan de vie quotidien, prend soin de sa relation avec Le Christ, dans l'Eucharistie fait un moment de Prière Contemplative et cultive la lecture assidue de l'Évangile de Jésus, aura aussi le privilège d'écouter l'appel personnel du Seigneur.
C'est le même Christ qui nous appelle personnellement par notre nom et qui nous encourage à suivre le chemin ferme de la sainteté.
«La Prière est la conversation et le dialogue avec Dieu: Contemplation pour ceux qui se distraient, sécurité des choses attendues, égalité de condition et d'honneur avec les anges, progrès et augmentation des biens, correction des péchés, remède des maux, fruit des biens présents, garantie des biens futurs» (Saint Grégoire de Nice).
Disons le au Seigneur: —Jésus, que mon amitié avec toi soit si forte et si profonde que, comme Marie-Madeleine, je sois capable de te reconnaître dans ma vie.
Hymne : Un nouveau matin se lève
Un nouveau matin se lève,
Premier jour de la semaine.
Regardez ma joie briller,
C'est Jésus qui se relève.
R/Alléluia, alléluia !
Tombeau vide et plus de gardes,
Seuls les anges me regardent,
Entonnez de nouveaux chants,
C'est Jésus qui nous fait vivre.
Le jardin est clair et calme,
Le Seigneur est là qui parle,
J'ai cru voir le jardinier,
C'est Jésus qui est lumière.
Il m'envoie vers vous, mes frères,
Lui déjà il nous précède,
Écoutez, mes compagnons,
C'est Jésus qui nous appelle.
Hymne : Mes larmes, nuit et jour
Mes larmes, nuit et jour,
Pourraient-elles effacer
La souillure
Qui marque mon passage ?
Non pas tes larmes,
Mais la tendresse qu'elles implorent
Et l'amour dont elles sont le gage.
La crainte qui m'étreint
De manquer à la vie
Saurait-elle
Changer mon cœur de pierre
Non pas ta crainte,
Mais le regard qui la fait naître
Et l'amour que, tremblante, elle espère.
Mon zèle pourrait-il
Réparer tout le mal
Qui jalonne
Ma route et ses méandres ?
Non pas ton zèle,
Mais le pardon qui l'émerveille
Et l'amour qui chaque jour l'engendre.
Ces mains n'ont-elles rien
Qu'un parfum à t'offrir
Pour te plaire,
Seigneur de ma louange ?
Tes mains sont vides,
Mais c'est leur chance et ton offrande :
M'accueillir, te donner en échange.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur Notre Dieu, c'est à Marie Madeleine que Ton Fils bien-aimé a confié la première annonce de la Joie pascale ; accorde-nous, à sa Prière et à son exemple, la grâce d'annoncer le Christ ressuscité et de le Contempler un jour dans ta Gloire.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Laudes).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c'est là pour vous l'adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Parole de Dieu : (Rm 8, 28-30)… (Office des Vêpres).
Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, Lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son Amour.
Ceux qu’il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l’image de Son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères.
Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa Gloire.
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