Eucharistie du Mardi 09 Février 2016 : Mardi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (? 410).
L'Église fête : Au Liban : fête de saint Maron (Maroun), patron du Liban
Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre des Rois 8,22-23.27-30… Psaume 84(83),3.4.5.10.11abcd… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,1-13.
Commentaire de la Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 09 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Anna Katharina Emmerick « Mystique du Land de Münster » (1774-1824).
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Bienheureuse Anna Katharina Emmerick.
Mardi 09 Février 2016 : Fête de Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite, Patron du Liban (? 410).
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Saint Maron, Moine au Liban, Père de l'Église Maronite.
Mardi 09 Février 2016 : Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).
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Sainte Apolline.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Premier livre des Rois 8,22-23.27-30.
En ces jours-là, lors de la consécration du Temple, Salomon se plaça devant l’autel du Seigneur, en face de toute l’assemblée d’Israël ; il étendit les mains vers le ciel
et fit cette prière : « Seigneur, Dieu d’Israël, il n’y a pas de Dieu comme toi, ni là-haut dans les cieux, ni sur la terre ici-bas ; car tu gardes ton Alliance et ta fidélité envers tes serviteurs, quand ils marchent devant toi de tout leur cœur.
Est-ce que, vraiment, Dieu habiterait sur la terre ? Les cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent te contenir : encore moins cette Maison que j’ai bâtie !
Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur. Écoute, Seigneur mon Dieu, la prière et le cri qu’il lance aujourd’hui vers toi.
Que tes yeux soient ouverts nuit et jour sur cette Maison, sur ce lieu dont tu as dit : “C’est ici que sera mon nom.” Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu.
Écoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, lorsqu’ils prieront en ce lieu. Toi, dans les cieux où tu habites, écoute et pardonne.
Psaume 84(83),3.4.5.10.11abcd.
Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.
Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,1-13.
En ce temps-là, les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, se réunissent auprès de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire non lavées.
– Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, par attachement à la tradition des anciens ;
et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s’être aspergés d’eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d’autres pratiques : lavage de coupes, de carafes et de plats.
Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures. »
Jésus leur répondit : « Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi.
C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour établir votre tradition.
En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Mais vous, vous dites : Supposons qu’un homme déclare à son père ou à sa mère : “Les ressources qui m’auraient permis de t’aider sont korbane, c’est-à-dire don réservé à Dieu”,
alors vous ne l’autorisez plus à faire quoi que ce soit pour son père ou sa mère ;
vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »
Commentaire du jour.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d'une source)
« Son cœur est loin de moi »
Laisser l'Amour de Dieu prendre entière et absolue possession d'un cœur ; que cela devienne pour ce cœur comme une seconde nature ; que ce cœur ne laisse rien entrer en lui qui lui soit contraire ; qu'il s'applique continuellement à accroître cet Amour de Dieu en cherchant à lui plaire en tout et en ne lui refusant rien de ce qu'il demande ; qu'il accepte comme venant de la main de Dieu tout ce qui lui arrive.
La connaissance de Dieu produit l'Amour, et la connaissance de soi produit l'humilité. L'humilité n'est rien d'autre que la vérité.
« Qu'avons-nous que nous n'ayons reçu ? » demande Saint Paul (1Co 4,7). Si j'ai tout reçu, quel bien ai-je par moi-même ?
Si nous en sommes convaincus, nous ne relèverons jamais la tête avec orgueil. Si vous êtes humble, rien ne vous touchera, ni louange ni opprobre, car vous savez ce que vous êtes.
Si l'on vous blâme, vous n'en serez pas découragé.
Si l'on vous proclame saint, vous ne vous placerez pas sur un piédestal. La connaissance de nous-mêmes nous met à genoux.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4473.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le Commandement de Dieu pour établir votre tradition.
Le ton de la péricope de ce jour contraste singulièrement avec le sommaire précédent, qui nous présentait Jésus passant en faisant le bien, se livrant aux foules comme le Pain livré pour que le monde ait la Vie.
L’Évangéliste ne nous avait pas rapporté l’enseignement que Notre-Seigneur avait longuement prodigué à ceux qui l’avaient rejoint sur les bords du lac, et qui étaient « comme des brebis sans berger » (Mc 9, 36).
Mais cette fois, nous avons droit au discours qu’il tient à ceux qui précisément auraient dû être les bergers de ce troupeau, mais qui ont failli en raison de leur religiosité stérile.
Les rites préfiguratifs de « la tradition des anciens » n’ont jamais purifié, guéri ni sauvé personne.
Étonnante hypocrisie d’accuser Jésus de manger sans s’être purifié les mains, alors que celles-ci ne font que guérir, bénir, réconforter !
Certes ce sont les disciples qui sont directement mis en cause, mais il est clair que c’est le Maître qui est visé.
Deux univers religieux s’affrontent : l’ancien, avec ses multiples prescriptions rituelles et légales - destinées à garder une distance avec les non juifs ; et le monde nouveau instauré par Jésus, venu réconcilier tous les enfants de Dieu en une seule famille : « C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la paix, et créer en lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul corps, il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne il a tué la haine » (Ep 2, 14-16).
Refusant de reconnaître en Jésus le Messie venu accomplir les prescriptions rituelles préfiguratives, les scribes et les pharisiens restent dans leur logique dualiste du pur et de l’impur, du sacré et du profane. Dès lors que ce prétendu Rabbi ne respecte pas ces distinctions traditionnelles, il est forcément impur et ne peut être qu’un usurpateur qui trompe les foules.
Malgré la forme interrogative, l’intervention des pharisiens n’est pas vraiment une question mais une accusation explicite et grave de désobéissance à la tradition.
Aussi Jésus argumente-t-il sa répartie en s’appuyant sur ce qui devrait être la source de la Tradition, à savoir les Écritures : « Le Seigneur dit : ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous laissez de côté le Commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes » (Is 29, 13).
Notre-Seigneur illustre et accentue sa critique par un exemple concret : il conteste que l’on puisse consacrer à Dieu des biens destinés à subvenir aux besoins de ses parents.
Comment pourrait-on honorer Dieu en désobéissant à sa volonté, explicitement formulée dans la Loi de Moïse (Dt 5, 16) ?
La matière de la transgression est dans ce cas bien plus importante que ce qui est reproché aux disciples, puisqu’il ne s’agit pas d’une observance traditionnelle mais d’un précepte de la Torah !
Si encore il s’agissait d’un cas exceptionnel ; mais « vous faites beaucoup de choses du même genre », ajoute douloureusement Notre-Seigneur à l’adresse de ses contradicteurs.
La conclusion s’impose : « Vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez ».
La progression est significative : « Vous laissez de côté le Commandement de Dieu… Vous rejetez bel et bien le Commandement de Dieu… Vous annulez la Parole de Dieu » que vous êtes sensés annoncer et interpréter afin que le peuple puisse en vivre.
La raison de la trahison de ce ministère est également explicitée de plus en plus clairement : « … pour vous attacher à la tradition des hommes ; … pour observer votre tradition ; … la tradition que vous transmettez ».
L’hypocrisie se double d’orgueil : les scribes et les pharisiens ont subtilement pris la place de Dieu en donnant plus de poids à leur tradition qu’à la Parole de celui qu’ils prétendent servir. Telle est l’accusation portée par Jésus contre les mauvais bergers, qui laissent le troupeau se disperser dans le désert des prescriptions stériles qui ne nourrissent pas l’âme.
« Seigneur ouvre mes yeux sur ma duplicité, sur mes compromissions avec l’esprit d’hypocrisie et d’orgueil.
Ne permets pas que je tombe dans le piège d’une religiosité sans âme, qui se réduirait à l’observance d’un ensemble de prescriptions par lesquelles je prétendrais me justifier devant toi.
Ne permets pas que de l’une ou l’autre manière j’“annule ta Parole” pour obéir à des préceptes humains qui flattent mon orgueil.
Donne-moi de revenir vers Toi de tout mon cœur et de t’honorer par toute ma vie et pas seulement de mes lèvres.
Envoie sur moi Ton Esprit Saint : qu’il arrache mes masques d’hypocrisie et me renouvelle dans la Foi, l’Espérance et la Charité, pour que je puisse “pratiquer la Justice, aimer la Miséricorde et marcher humblement avec Toi ” (Mi 6, 8) sur le chemin de la Vie ».
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_47
Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Rubí, Barcelona, Espagne).
«Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la Tradition des anciens?»
Aujourd'hui, nous contemplons comment certaines des vieilles traditions des maîtres de la Loi avaient manipulé le vrai sens du quatrième Commandement de la loi de Dieu.
Ces scribes enseignaient aux enfants, qu'ils agissaient pour le mieux en faisant des offrandes d'argent et des biens au Temple. Les enfants formés avec cette conscience erronée croyaient avoir respecté ainsi le quatrième Commandement, l'avoir même respecté au mieux. Mais, en fait, il s'agissait d'une tromperie.
«Vous rejetez bel et bien le Commandement de Dieu pour observer votre tradition» (Mc 7,9): Jésus est l'interprète par excellence de la Loi, de ce fait il explique le vrai sens du quatrième Commandement, défaisant l'erreur lamentable du fanatisme juif.
«En effet, Moïse a dit: ‘Honore ton père et ta mère’» (Mc 7,10): le quatrième Commandement rappelle aux enfants leurs responsabilités envers leurs parents. Dans la mesure de leurs capacités, ils doivent leur apporter une aide matérielle et morale durant leur vieillesse et pendant les périodes de maladie, d'isolement ou d'inquiétude. Jésus rappelle que cela doit se faire par gratitude.
Le respect envers nos parents (piété filiale) consiste en la gratitude qui leur est due pour le don de la vie et leurs efforts dans le travail afin que leurs enfants puissent grandir en âge, grâce et sagesse.
«Honore ton père de tout ton cœur, et n'oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi que c'est par eux que tu es venu au monde: et comment leur rendras-tu ce qu'ils t'ont donné?» (Sir 7,27-28).
Le Seigneur glorifie le père dans ses fils, et en eux il confirme l'autorité de la mère. Qui honore son père expie ses péchés, qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor (cf Sir 3,2-6).
Tout ceci et d'autres conseils illuminent clairement dans notre vie ce qui concerne nos relations avec nos parents.
Demandons au Seigneur la grâce de ne jamais manquer de l'amour que nous devons à nos parents et que nous sachions, par l'exemple, transmettre à nos proches cette douce "obligation".
Hymne : Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Notre Dieu, tu nous as envoyé Ton Fils Jésus : dans nos ténèbres, il a fait jaillir la Lumière de sa Vie ; qu’il nous réveille maintenant de tout sommeil, qu’il nous relève de toute mort.
Grâce à Lui, nous vivrons pour Toi et nous marcherons vers ton Royaume.
Toi qui règnes avec Lui et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.
Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.