Eucharistie du Mardi 02 Février 2016 : L’Église Célèbre la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple.

Eucharistie du Mardi 02 Février 2016 : L’Église Célèbre la Fête de la Présentation du Seigneur au Temple.
Journée mondiale de la vie Consacrée (Fête des personnes Consacrées), clôturant l’année de la vie Consacrée.

Fête de Sainte Catherine de Ricci, Vierge, Mystique, Prieure des Dominicaines de Prato (1522-1590).
Fête de Sainte Jeanne de Lestonnac, Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (? 1640).
Fête de la Bienheureuse Maria Domenica Mantovani, Vierge, Co-Fondatrice de l'Institut des « Petites Sœurs de la Sainte-Famille » (1862-1934).
Fête du Vénérable François Libermann, Juif converti, Prêtre, Fondateur de la Société du Saint Cœur de Marie fusionnant ensuite avec la Congrégation du Saint-Esprit (1802? 1852).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Malachie 3,1-4… Psaume 24(23),7.8.9.10… Lettre aux Hébreux 2,14-18… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-40.
Commentaire du Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Autre commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Autre commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
SERMON DE SAINT SOPHRONE DE JÉRUSALEM POUR LA FÊTE DES LUMIÈRES : Recevoir la Lumière.
Autre commentaire de l’Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne).
Chant, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Presentation au templeMardi 02 Février 2016 : Fête de la Présentation du Seigneur au Temple. Journée mondiale de la vie Consacrée (Fête des personnes Consacrées).
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Fête de la Présentation du Seigneur au Temple.

Catalinadericci 2Mardi 02 Février 2016 : Fête de Sainte Catherine de Ricci, Vierge, Mystique, Prieure des Dominicaines de Prato (1522-1590).
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Sainte Catherine de Ricci.

Shapeimage 1 3Mardi 02 Février 2016 : Fête de Sainte Jeanne de Lestonnac, Fondatrice de la Compagnie de Marie Notre-Dame (? 1640).
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Sainte Jeanne de Lestonnac.

Mantovani 01 2Mardi 02 Février 2016 : Fête de la Bienheureuse Maria Domenica Mantovani, Vierge, Co-Fondatrice de l'Institut des « Petites Sœurs de la Sainte-Famille » (1862-1934).
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Bienheureuse Maria Domenica Mantovani.

Francois libermann 2Mardi 02 Février 2016 : Fête du Vénérable François Libermann, Juif converti, Prêtre, Fondateur de la Société du Saint Cœur de Marie fusionnant ensuite avec la Congrégation du Saint-Esprit (1802? 1852).
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Vénérable François Libermann.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Malachie 3,1-4.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez, le messager de l'Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent : ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice.
Alors, l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois.

 

Psaume 24(23),7.8.9.10.
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.

 

Lettre aux Hébreux 2,14-18.
Puisque les hommes ont tous une nature de chair et de sang, Jésus a voulu partager cette condition humaine : ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance celui qui possédait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le démon,
et il a rendu libres ceux qui, par crainte de la mort, passaient toute leur vie dans une situation d'esclaves.
Car ceux qu'il vient aider, ce ne sont pas les anges, ce sont les fils d'Abraham.
Il lui fallait donc devenir en tout semblable à ses frères, pour être, dans leurs relations avec Dieu, un grand prêtre miséricordieux et digne de confiance, capable d'enlever les péchés du peuple.
Ayant souffert jusqu'au bout l'épreuve de sa Passion, il peut porter secours à ceux qui subissent l'épreuve.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-40.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Sermon « Secrecy and Suddenness of Divine Visitations » PPS t. 2, n° 10

« Mes yeux ont vu ton Salut »

Aujourd'hui nous est rappelée l'action silencieuse de la Providence de Dieu. Elle accomplit tranquillement dans le cours du temps des événements prévus depuis longtemps ; en même temps, les visites du Seigneur demeurent soudaines et mystérieuses. Considérez ce qui se passe ici…

Ici, rien d'extraordinaire ni d'impressionnant. Nous savons ce que le monde pense des gens comme les parents de cet enfant, si pauvres, et ces deux vieillards : on les regarde sans intérêt et on passe.
Pourtant il s'agit là de la réalisation solennelle d'une prophétie ancienne et prodigieuse. L'enfant qu'on porte sur les bras, c'est le Sauveur du monde, l'héritier authentique, qui vient sous les traits d'un inconnu visiter sa propre maison.
L'Écriture avait dit : « Soudain il entrera dans son Temple, Le Seigneur que vous cherchez. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?... » (Ml 3,2), et voilà qu'il vient en prendre possession.
En plus, le vieillard qui prend l'enfant dans ses bras est comblé des dons de L'Esprit… : joie, action de grâce, espérance, mélangées mystérieusement de crainte, d'effroi et de douleur. Anne aussi…devient prophétesse, et ces témoins auxquels elle s'adresse sont l'authentique Israël qui attend avec Foi la rédemption du monde selon les promesses… : « La gloire à venir de ce Temple dépassera celle de l'ancien », avait annoncé un autre prophète (Ag 2,9).
La voilà, cette gloire : un petit enfant avec ses parents, deux vieillards et une assemblée sans nom et sans suite. « La venue du Royaume de Dieu ne vient pas de manière visible » (Lc 17,20).

Telle a toujours été la manière de Dieu en ses visites... : le silence, la soudaineté, la surprise au regard du monde, malgré des prédictions connues de tous, celles dont l'Église véritable saisit le sens et attend l'accomplissement... Il ne peut en être autrement.
Les avertissements de Dieu sont clairs, mais le monde continue sa course ; engagés dans leurs activités, les hommes ne savent pas discerner le sens de l'histoire...
À toute époque le monde reste profane et aveugle ; Dieu cache sa Providence, mais la réalise jour après jour.

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
1er Sermon pour la Purification, 2-3-3-5 ; SC 166 (trad. cf SC p. 311s-313s).

« Lumière pour éclairer les nations »

Qui, en tenant aujourd'hui un cierge allumé en sa main, ne se rappelle pas aussitôt ce vieillard qui en ce jour a reçu en ses bras Jésus, Verbe dans la chair, lumière dans la cire, et a témoigné qu'il était la lumière qui éclaire tous les peuples ?
Et le vieillard était lui-même flamme ardente qui éclaire, rendant témoignage à la lumière, lui qui, dans l'Esprit Saint dont il était rempli, est venu recevoir, ô Dieu, ton Amour au milieu de ton temple (Ps 47,10) et témoigner qu'il est l'Amour et la lumière de ton peuple...

Réjouis-toi, juste vieillard ; vois aujourd'hui ce que tu avais entrevu par avance : les ténèbres du monde sont dissipées, les nations marchent à sa lumière (Is 60,3).
La terre entière est remplie de la gloire (Is 6,3) de cette lumière que tu cachais autrefois dans ton cœur et qui aujourd'hui illumine tes yeux...
Embrasse, ô saint vieillard, la Sagesse de Dieu, et que ta jeunesse se renouvelle (Ps 102,5). Reçois sur ton cœur la Miséricorde de Dieu, et ta vieillesse connaîtra la douceur de la miséricorde. « Il reposera sur mon sein », dit l'Écriture (Ct 1,12).
Même quand je le rendrai à sa mère, il demeurera avec moi ; mon cœur sera enivré de sa miséricorde, plus encore le cœur de sa mère...
Je rends grâces et je me réjouis pour toi, pleine de grâce, tu as mis au monde la miséricorde que j'ai reçue ; le cierge que tu as préparé, je le tiens en mes mains...

Et vous frères, voyez le cierge qui brûle entre les mains de Syméon, allumez vos cierges en lui empruntant sa lumière...
Alors, non seulement vous porterez une lumière entre vos mains, mais vous serez vous-mêmes lumière. Lumière dans vos cœurs, lumière dans vos vies, lumière pour vous, lumière pour vos frères.

Je rends grâce avec toi et je partage ta joie, Pleine-de-grâce (Lc 1,28) : tu as mis au monde la Miséricorde que j’ai reçue.
C’est toi qui as préparé ce cierge que je reçois aujourd'hui dans les mains. C'est toi qui as fourni la cire à cette flamme..., lorsque tu as vêtu d'une chair immaculée le Verbe immaculé, toi sa mère immaculée.

Allons, mes frères ! Voici que ce cierge brûle aujourd'hui entre les mains de Syméon. Venez prendre de la lumière, venez allumer vos cierges, je veux dire ces lampes que Le Seigneur veut vous voir tenir entre les mains (Lc 12,35) : « Approchez-vous de Lui et soyez illuminés » (Ps 33,6).
Ainsi, au lieu seulement de porter un flambeau, tu deviendras un flambeau, rayonnant au-dedans et au-dehors, pour toi et pour ton prochain...
Jésus, qui brille entre les mains de Syméon, allumera ta Foi, fera briller ton exemple, te suggérera la bonne parole, enflammera ta Prière, purifiera ton intention…

Et lorsque s’éteindra la lampe de cette vie, la lumière de la Vie qui ne peut pas s’éteindre se lèvera pour toi, en qui brûlent tant de lumières.
Ce sera pour toi « comme l’éclat du midi qui se lève au crépuscule » (Jb 11,17). Au moment où tu croyais t’éteindre, tu te « lèveras comme l’étoile du matin » (ibid.) et « tes ténèbres seront comme le milieu du jour » (Is 58,10).
Et pourtant « il n’y aura plus de soleil durant le jour et l’éclat de la lune ne t’éclairera plus ; mais Le Seigneur sera pour toi Lumière éternelle » (Is 60,19), car le flambeau de la nouvelle Jérusalem, c’est l’Agneau (Ap 21,23), à qui soient « Bénédiction et resplendissement dans les siècles des siècles ! Amen » (Ap 7,12 Vulg).

 

Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
3e Sermon pour la Présentation, §2.

« Les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur »

Offre ton fils, Vierge sainte, et présente au Seigneur le fruit béni de ton sein (Lc 1,42). Offre pour notre réconciliation à tous la victime sainte qui plaît à Dieu. Dieu acceptera sans aucun doute cette offrande nouvelle, cette victime de grand prix, dont il a dit lui-même : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon Amour » (Mt 3,17).

Mais cette offrande, frères, semble assez douce : elle est seulement présentée au Seigneur, rachetée par des colombes et remportée aussitôt.
Viendra le jour où ce Fils ne sera plus offert au Temple, ni dans les bras de Syméon, mais hors de la cité, dans les bras de la Croix.
Viendra le jour où il ne sera plus racheté par le sang d'une victime, mais où il rachètera les autres par son propre Sang... Ce sera le Sacrifice du soir.
Celui-ci est le sacrifice du matin : il est joyeux. Mais celui-là sera plus total, offert non au temps de la naissance mais dans la plénitude de l'âge.
À l'un et à l'autre peut s'appliquer ce qu'avait prédit le prophète : « Il s'est offert, parce que lui-même l'a voulu » (Is 53,7 Vulg).
Aujourd'hui en effet, il s'est offert non parce qu'il avait besoin de l'être, non parce qu'il était sujet de la Loi, mais parce que Lui-même l'a voulu. Et sur la Croix de même, il s'offrira non parce qu'il avait mérité la mort, non parce que ses ennemis avaient pouvoir sur lui, mais parce que Lui-même l'a voulu.

C'est donc « volontairement que je t'offrirai un Sacrifice », Seigneur (Ps 53,8), parce que c'est volontairement que tu t'es offert pour mon Salut...
Nous aussi, frères, offrons-lui ce que nous avons de meilleur, c'est à dire nous-mêmes. Lui, il s'est offert Lui-même, et toi, qui es-tu pour hésiter à t'offrir tout entier ?

 

SERMON DE SAINT SOPHRONE DE JÉRUSALEM POUR LA FÊTE DES LUMIÈRES

Recevoir la Lumière.

Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur, avançons vers Lui dans l'enthousiasme.
Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous sans exception y portent leurs lumières.

Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur Divine de celui qui vient, qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ; c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.

De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la véritable Lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ; de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous vers celui qui est vraiment la Lumière.

C'est évident : puisque la Lumière est venue dans le monde et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges, c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières, afin de signifier la Lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette Lumière nous donnera. Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~

Cette Lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient. Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.

Que nul d'entre nous ne demeure à l'écart de cette Lumière, comme un étranger ; que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.
Avançons tous dans la Lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre, avec le vieillard Syméon, accueillons cette Lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons une hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la Lumière, qui nous a envoyé la clarté véritable pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.

Le Salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples et qu'il a manifesté pour la Gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ; et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché, comme Syméon le fut des liens de la vie présente, en voyant Le Christ.

Nous aussi, en embrassant par la Foi Le Christ venu de Bethléem à notre rencontre, nous qui venions des nations païennes, nous sommes devenus le peuple de Dieu, car c'est Le Christ qui est le Salut de Dieu Le Père.
Nous avons vu de nos yeux Dieu qui s'est fait chair.
Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme, nous sommes appelés le nouvel Israël : et nous Célébrons sa venue par une Fête annuelle pour ne jamais risquer de l'oublier.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_03
Abbé Lluís RAVENTÓS i Artés (Tarragona, Espagne).

Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la Paix, selon ta Parole. Car mes yeux ont vu ton Salut

Aujourd'hui, en endurant le froid de l'hiver, Siméon attend l'arrivée du Messie. Il y a cinq cents ans déjà, quand a débuté la construction du Temple, il y a eu une grande pénurie, tellement grande que les constructeurs étaient totalement découragés.
C'est alors, qu'Aggée a prophétisé: «La splendeur future de ce Temple surpassera la première, et dans ce lieu, je vous ferai don de la Paix. Parole du Seigneur de l'univers» (Ag 2,9) et il ajouta «Je vais mettre en branle toutes les nations païennes, leurs trésors afflueront ici» (Ag 2,7).
Phrase qui peut s'interpréter de plusieurs manières «le plus précieux» dirons les uns, «le plus prisé» dira saint Jérémie.

A Siméon «l'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur» (Lc 2,26), et aujourd'hui «poussé par l'Esprit», il est monté au Temple. Il n'était pas Lévite, ni Scribe, ni Docteur de la loi, mais il était simplement «un homme juste qui attendait la Consolation d'Israël» (Lc 2,25). Mais l'Esprit souffle là où il veut (cf. Jn 3,8).

Maintenant il constate avec un certain étonnement qu'il n'y a pas eu de grands préparatifs d'accueil, pas de drapeaux, pas de guirlandes, ni d'écussons de quelque sorte nulle part.
Joseph et Marie traversent l'esplanade en portant l'Enfant dans leurs bras. «Portes, élevez vos linteaux; élevez-vous, portes antiques: que le Roi de gloire fasse son entrée» (Ps 24,7) chante le Psaume.

Siméon s'avance les bras ouverts pour saluer la Mère, il reçoit l'Enfant et Bénit Dieu en disant: «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la Paix, selon ta Parole.
Car mes yeux ont vu ton Salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples: Lumière pour éclairer les nations païennes, et Gloire d'Israël ton peuple» (Lc 2,29-32).

 

Chant.


R/ Croyons en la lumière
pour devenir fils de lumière.

Peuple de Dieu, temple vivant du Seigneur,
accueille ton Roi, le fils de la Vierge Marie.

Syméon plein de joie l'a reçu dans ses bras.
Aujourd'hui reconnais-le dans sa faiblesse
et rends grâce à Dieu.

 

Hymne : Nous te cherchions, Seigneur Jésus

Nous te cherchions, Seigneur Jésus,
Nous t'avons longtemps attendu,
Nous avions soif de ton visage :
O seul désir pour notre Foi
Qu'un long regard posé sur toi.

Comme une source en jaillissant
Remplirait la nuit de son chant,
Tu nous redis le nom du Père :
Révélation de cet Amour
Qui te possède au premier jour.

Ce qui commence là sans bruit
L'oblation du grain pour le fruit,
Qui parmi nous peut le comprendre ?
Voici le pain, voici le vin
Déjà remis entre nos mains.

Vers quelle joie nous conduis-tu,
Au-delà du Fils apparu,
Nuit de Noël et nuit de Pâques ?
Vers l'éternelle Eucharistie
Qui chante au sein du Dieu de vie.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, nous t'adressons cette humble Prière : puisque ton Fils unique, ayant revêtu notre chair, fut en ce jour présenté dans le Temple, fais que nous puissions aussi, avec une âme purifiée, nous présenter devant Toi.

 

Parole de Dieu : (Ml 3, 1)… (Office des Laudes).
Voici que j’envoie mon Messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple Le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit Le Seigneur de l’univers.

 

Parole de Dieu : (He 4, 15-16)… (Office des Vêpres).
Le grand Prêtre que nous avons n’est pas incapable de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché.
Avançons-nous donc avec pleine assurance vers Le Dieu Tout-Puissant qui fait grâce, pour obtenir Miséricorde et recevoir, en temps voulu, la Grâce de son secours.

Date de dernière mise à jour : 02/02/2016

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