Eucharistie du Jeudi 11 Février 2016 : Jeudi après les Cendres.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade.
Fête de Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero, Prêtre et martyr († 1937).
Fête de Saint Séverin, Abbé de Saint Maurice d'Agaune en Valais († 508).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 30,15-20… Psaume 1,1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,22-25.
Commentaire de Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Antienne, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 11 Février 2016 : Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade.
(Notre-Dame de Lourdes, en apparaissant à Sainte Bernadette du 11 Février au 16 Juillet 1858 et en se proclamant « Je suis l’Immaculée Conception » confirme la Fête de l’Immaculée Conception définie 3 ans plus tôt, le 08 Décembre 1854, par le Bienheureux Pape Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus, dogme de l’Église Catholique).
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Fête de Notre-Dame de Lourdes.
Jeudi 11 Février 2016 : Fête de Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero, Prêtre et martyr († 1937).
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Saint Pedro de Jésus Maldonado Lucero.
Jeudi 11 Février 2016 : Fête de Saint Séverin, Abbé de Saint Maurice d'Agaune en Valais († 508).
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Saint Séverin.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Deutéronome 30,15-20.
Moïse disait au peuple : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.
Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. »
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,22-25.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
Commentaire du jour.
Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
Commentaire de l'évangile de Jean ; CSCO 116, p. 171s (trad. Orval rev.)
Chemin de Croix, chemin de Gloire
« Voici venue l'heure où Le Fils de l'homme doit être glorifié » (Jn 12,23)… Après avoir annoncé sa glorification étonnante, qui semblait incompatible avec sa Passion, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt pas, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (v. 24).
« Que ma mort ne vous trouble donc pas. Le grain de blé est seul avant de tomber en terre, mais une fois tombé et mort, il germe pour une grande gloire et porte le double de fruits ; il déploie ses richesses devant tous et montre l'éclat de sa beauté.
Pensez qu'il en est de même de moi.
Maintenant je suis seul et sans gloire, méconnu dans la foule obscure des autres hommes. Mais lorsque j'aurai subi les souffrances de la Croix, je ressusciterai avec grande Gloire. Alors je porterai de nombreux fruits »…
Après ces prédictions à son propre sujet, Jésus exhorte ses disciples à l'imiter : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui cesse de s'y attacher en ce monde la gardera pour la Vie éternelle » (v. 25).
« Donc, non seulement ma Passion ne doit pas vous scandaliser…, mais vous devez être prêts vous aussi à subir les mêmes souffrances pour porter les mêmes fruits. »
Il dit ensuite très simplement : « Si quelqu'un me sert, qu'il me suive. » « Si quelqu'un veut être mon serviteur, qu'il montre par ses actes qu'il veut marcher à ma suite. »
« Là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera » (v. 26). « Celui qui prend part à mes souffrances aura également part à ma Gloire ; il sera avec Moi éternellement dans le monde à venir et il partagera ma Joie dans le Royaume des Cieux. Voilà comment Mon Père honorera ceux qui m'auront servi avec fidélité. »
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4475.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi la sauvera.
La liturgie de ce jour nous dévoile sans plus attendre l’horizon de ce temps de Carême : suivre Le Christ sur le chemin de sa Passion, afin d’avoir part à sa Résurrection.
Jésus ne nous cache pas les exigences de la route : « celui qui veut marcher à ma suite » devra « renoncer à lui-même et prendre sa croix chaque jour ».
Non seulement, Le Seigneur ne nous décharge pas de notre croix, mais il nous invite à la saisir résolument, malgré notre aversion spontanée.
Comme il ne pouvait pas supprimer la souffrance sans anéantir notre liberté, Dieu est venu la porter avec nous, afin que par ce mystère de solidarité elle devienne le lieu d’une plus grande intimité avec Lui.
Remarquons bien que Jésus ne fait pas directement allusion aux croix qui s’imposent à nous : maladie, handicap, revers de fortune, trahison de l’amour, perte d’un être cher, etc.
Il nous invite plutôt à avoir le courage de saisir une autre croix : celle qui consiste à « renoncer à nous-mêmes », c'est-à-dire à notre individualisme, avec son cortège d’égoïsme, d’indifférence, de replis sur soi, au détriment de la Charité.
L’enjeu est de taille : il s’agit ni plus ni moins de « sauver » sa vie ou de la « perdre ». Mais contrairement à ce que suggère l’esprit du monde, c’est en perdant notre vie, c'est-à-dire en la donnant sans compter à ceux qui la réclament, que nous la préservons ; et c’est en faisant tout pour « en profiter », que paradoxalement nous la perdons.
Car « seule la Charité subsistera » (1 Co 13, 8) ; ou pour le dire autrement : seuls les actes que nous aurons accomplis en synergie avec L’Esprit Saint, subsisteront dans le Royaume. « Amor meus, pondus meus » disait Saint Augustin : mon « poids » - ma valeur - devant Dieu sera à la mesure de l’Amour que j’aurai mis dans ma vie.
La première lecture nous mettait déjà solennellement devant l’option décisive : la vie et la mort sont à notre portée ; nous sommes les artisans de notre propre bonheur comme de notre malheur : à nous de choisir.
Dieu nous invite, nous exhorte, nous supplie de choisir la Vie, mais ne nous impose rien : nous sommes maîtres de notre destinée ; nous avons reçu en quelque sorte pouvoir sur nous-mêmes, et cette dignité a été traditionnellement interprété comme une participation à la seigneurie et à la royauté divines.
N’allons pas croire que Le Seigneur nous demande des choses extraordinaires : nous risquerions d’en tirer orgueil - ou alors nous prendrions prétexte de notre impuissance pour ne pas nous engager à sa suite.
Son attente est bien plus simple : « Heureux est l’homme qui n’entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage de meurt » (Ps 1).
Ce que Dieu désire, c’est que nous demeurions fidèles dans les petites choses de la vie, les accomplissant de tout notre cœur pour l’Amour de son Nom et le service de nos frères, dans le détachement des fruits de nos actions, renonçant à toute ambition démesurée et à la vaine gloire.
Il est bon en ce début de Carême, de redire le « oui » de la Confiance, de l’Espérance et de l’Amour.
Notre Vie c’est Le Christ ; notre Bénédiction c’est Le Christ ; notre fécondité c’est Le Christ : « attachons-nous à Lui » sans partage ; et signifions l’authenticité de notre résolution en consentant joyeusement à l’effort quotidien de renoncement qui est demandé à tous ceux qui ont accepté de prendre leur croix à sa suite.
« Père Saint, tu ne nous demande rien d’autre que de “t’aimer, de marcher dans tes chemins, de garder tes Commandements” (1ère lect.) ; mais cela déjà est trop pour nous.
Tu sais combien nos cœurs sont instables, prompt à se détourner de toi, se laissant entraîner à se prosterner devant les idoles de ce monde.
Pourtant je veux en ce jour choisir la Vie en t’aimant, en écoutant ta voix, en m’attachant à toi.
Viens au secours de ma faiblesse, sois toi-même le garant de ma fidélité, je te le demande par “Jésus-Christ, le Témoin fidèle, le Premier-né d'entre les morts, le Prince des rois de la Terre. Lui qui nous aime et nous a lavés de nos péchés par son Sang, il a fait de nous une Royauté de Prêtres, pour Toi, Dieu Son Père ; à lui donc la Gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen” (Ap 1, 5-6). »
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour… Jour liturgique : 11 Février: La Vierge de Lourdes.
http://evangeli.net/evangile/jour/VI_0211a
Texte de l'Évangile (Jn Jn 2,1-11): Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: «Ils n'ont pas de vin». Jésus lui répond: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n'est pas encore venue». Sa mère dit aux serviteurs: «Faites tout ce qu'il vous dira».
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: «Remplissez d'eau les cuves». Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: «Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas». Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit: «Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant».
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
«Faites tout ce qu'il vous dira»
Aujourd'hui c'est la Fête de la Vierge de Lourdes. Dans l'Évangile, Jésus est le personnage principal mais il laisse à sa mère un rôle humble, comme à Lourdes avec tout ce qui s'y passe tous les jours.
Invité à des noces avec ses disciples, Jésus y fait son premier "signe". Marie se rend compte discrètement des besoins des nouveaux époux et prudemment elle le fait savoir à Jésus, intercédant pour eux "Ils n'ont pas de vin" (Jean 2,3).
Bien que la réponse ait semblé plutôt évasive, pour ne pas dire négative, Marie a tout de suite prévenu les serviteurs : "Faites ce qu'Il vous dira" (Jean 2,5).
Elle ne savait pas ce que ferait Jésus, mais elle devait penser : Quoi qu'Il fasse, Il fera ce qu'il y a de mieux ! Elle ne se trompait pas.
Nous en connaissons déjà le résultat : une grande abondance messianique du "meilleur vin" qui étonne le goûteur et renforce la Foi des disciples en Jésus.
Je voudrais souligner l'efficacité de la simple présence de Marie pendant les noces : avec sa sensibilité féminine, elle découvre ce qui manque et prudemment elle en fait part à son Fils. Voilà la tâche précieuse de Marie dans notre vie et au sein de l'Église.
Rappelons ici les paroles du Pape François sur le rôle de Marie et de la femme en général dans l'Église : "La femme est indispensable dans l'Église. Marie, une femme, est plus importante que les Évêques. Le genre féminin est nécessaire dans les endroits où l'on prend des décisions importantes".
Il y a beaucoup de carences dans l'Église, dans notre famille, dans notre vie personnelle que Marie découvre et montre à Jésus ; et son intercession est toujours efficace ! La femme est appelée à avoir une fonction équivalente.
Mais il est nécessaire d'inviter Jésus et Marie à participer à nos vies. Il est également nécessaire, surtout, de faire tout ce que Jésus nous dit.
Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Antienne de l’Office des Laudes.
Brillante aurore du Salut, Vierge Marie, tu donnes le jour au Soleil de Justice, l’astre d’en haut qui vient nous visiter.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Toi qui Aime les hommes, viens au secours de notre faiblesse quand nous célébrons la Mère de Dieu, La Vierge Immaculée : fais que par son intercession nous soyons guéris de nos péchés.
Parole de Dieu : (Is 61, 10)… (Office des Laudes).
Je tressaille de Joie dans Le Seigneur, mon âme exulte en Mon Dieu. Car il m’a enveloppée du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir les vêtements du Salut, comme une mariée met ses bijoux.
Parole de Dieu : (So3, 14-15b)… (Office de Tierce).
Pousse des cris de Joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d’allégresse, fille de Jérusalem ! Le roi d’Israël, Le Seigneur, est en toi.
Parole de Dieu : (Ga 4 4-5)… (Office des Vêpres).
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé Son Fils ; il est né d’une femme, il a été sujet de la Loi juive pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils.