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- Eucharistie du Mercredi 14 Décembre 2016 : Mercredi de la 3ème semaine de l’Avent.
Eucharistie du Mercredi 14 Décembre 2016 : Mercredi de la 3ème semaine de l’Avent.
Eucharistie du Mercredi 14 Décembre 2016 : Mercredi de la 3ème semaine de l’Avent.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Jean de la Croix, Carme, Docteur de l'Église (1542-1591).
L’Église fait mémoire (facultative) propre à l’Allemagne de la Fête de Sainte Odile (Odilia), Vierge, première Abbesse du Monastère d’Hohenbourg, Patronne de l'Alsace (662-720).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 45,6b-8.18.21b-25... Psaume 85(84),9ab-10.11-12.13-14... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,18b-23.
Commentaire de Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
LE CANTIQUE SPIRITUEL (1584) DE SAINT JEAN DE LA CROIX.
Autre commentaire de Frère Christophe-Marie, Prieur du Couvent de Paris, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Bernat GIMENO i Capín (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 14 Décembre 2016 : Fête de Saint Jean de la Croix, Carme, Docteur de l'Église.
Avec Sainte Thérèse d’Avila dont il est le Confesseur, ils vont entreprendre la réforme du Carmel, lui chez les hommes et elle chez les femmes (1542-1591).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de la Croix.
Mercredi 14 Décembre 2016 : Fête de Sainte Odile (Odilia), Vierge, première Abbesse du Monastère d’Hohenbourg, Patronne de l'Alsace (662-720).
(Mémoire facultative propre à l’Allemagne).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Odile.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 45,6b-8.18.21b-25.
« Je suis le Seigneur, il n’en est pas d’autre :
je façonne la lumière et je crée les ténèbres, je fais la paix et je crée le malheur. C’est moi, le Seigneur, qui fais tout cela.
Cieux, distillez d’en haut votre rosée, que, des nuages, pleuve la justice, que la terre s’ouvre, produise le salut, et qu’alors germe aussi la justice. Moi, le Seigneur, je crée tout cela. »
Ainsi parle le Seigneur, le Créateur des cieux, lui, le Dieu qui fit la terre et la façonna, lui qui l’affermit, qui l’a créée, non pas comme un lieu vide, mais qui l’a façonnée pour être habitée : « Je suis le Seigneur : il n’en est pas d’autre !
Exposez votre cas, présentez vos preuves, tenez conseil entre vous : qui donc l’a d’avance révélé et jadis annoncé ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Hors moi, pas de Dieu ; de Dieu juste et sauveur, pas d’autre que moi !
Tournez-vous vers moi : vous serez sauvés, tous les lointains de la terre ! Oui, je suis Dieu : il n’en est pas d’autre !
Je le jure par moi-même ! De ma bouche sort la justice, la parole irrévocable. Devant moi, tout genou fléchira, toute langue en fera le serment :
Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi – la justice et la force ! »
Jusqu’à lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s’enflammaient contre lui.
Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange, toute la descendance d’Israël.
Psaume 85(84),9ab-10.11-12.13-14.
J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.
Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,18b-23.
En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples
et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir.
Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
Commentaire du jour.
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Protreptique I, 4-7 (trad. SC 2, p. 38-39 rev)
« Les boiteux marchent »
« Nous étions autrefois des insensés, rebelles, égarés, esclaves de toutes sortes de plaisirs et de convoitises, vivant dans le mal et l'envie, odieux et nous haïssant les uns les autres, écrit l'apôtre Paul.
Mais lorsque Dieu Notre Sauveur a fait paraître sa Bonté et son Amour pour les hommes, il nous a sauvés... selon sa Miséricorde » (Tt 3,3-5).
Voyez la force du « chant nouveau » (Ps 149,1) du Verbe de Dieu : des pierres il a fait des hommes (Mt 3,9) ; ceux qui agissaient comme des bêtes sauvages, il les a transformés en hommes civilisés ; et ceux qui étaient morts, qui n'avaient pas part à la Vie vraie et réelle, quand ils ont entendu ce chant, ils sont redevenu vivants.
Il a tout ordonné avec mesure..., pour faire du monde entier une symphonie... Ce descendant du musicien David qui existait avant David, le Verbe de Dieu, délaissant la harpe et la cithare (Ps 57,9), instruments sans âme, régla par L'Esprit-Saint tout l'univers et tout particulièrement cet abrégé du monde qu'est l'homme, son corps et son âme.
Il joue de cet instrument aux mille voix pour célébrer Dieu, et il chante lui-même en accord avec cet instrument humain...
Le Seigneur, envoyant son souffle dans ce bel instrument qu'est l'homme (cf Gn 2,7), l'a fait à sa propre image ; mais il est lui aussi un instrument de Dieu, harmonieux, accordé et saint, Sagesse d'au-delà de ce monde et Parole d'en haut.
Que veut-il donc cet instrument, le Verbe de Dieu, le Seigneur, et son chant nouveau ? Ouvrir les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, conduire les estropiés ou les égarés à la justice, montrer Dieu aux hommes insensés, arrêter la corruption, vaincre la mort, réconcilier avec le Père des fils désobéissants...
Ce chant sauveur, ne croyez pas qu'il est nouveau comme un meuble ou une maison sont neufs, car il était « avant l'aurore » (Ps 109,3), et « au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1).
LE CANTIQUE SPIRITUEL (1584) DE SAINT JEAN DE LA CROIX.
Malgré tous les mystères et toutes les merveilles que les saints docteurs ont découverts ou que les saintes âmes ont pu contempler ici-bas, la plus grande partie en reste encore à dire et même à concevoir.
Ce qui est dans le Christ est inépuisable ! C’est comme une mine abondante remplie d’une infinité de filons avec des richesses sans nombre ; on a beau y puiser, on n’en voit jamais le terme ; bien plus, chaque repli renferme ici et là de nouveaux filons à richesses nouvelles ; ce qui faisait dire à saint Paul du Christ : Dans le Christ se trouvent cachés tous les trésors de la Sagesse et de la connaissance de Dieu.
Mais l’âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, comme nous l’avons dit, elle ne passe pas d’abord et n’entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ; il faut, de plus, qu’elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles, et qu’elle ne soit exercée longtemps dans la spiritualité ; ces faveurs sont en effet d’un ordre inférieur : ce sont des dispositions pour arriver aux cavernes élevées de la connaissance des mystères du Christ, la plus haute Sagesse à laquelle on puisse parvenir ici-bas.
Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir à la profondeur de la Sagesse et des richesses de Dieu sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières, l’âme y mettant sa joie et ses désirs (afin de comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur) !
L’âme qui désire vraiment la Sagesse désire aussi vraiment entrer plus avant dans les profondeurs de la Croix qui est le chemin de la Vie ; mais peu y entrent.
Tous veulent entrer dans les profondeurs de la Sagesse, des richesses et des délices de Dieu, mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par Le Fils de Dieu : on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit.
Autre commentaire de Frère Christophe-Marie, Prieur du Couvent de Paris, o.c.d. (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/Homelie-pour-St-Jean-de-la-Croix-14-decembre-2011.html
Homélie pour St Jean de la Croix - 14 Décembre 2011
Quel saint sommes-nous venus contempler ce matin où nous célébrons la Fête de Saint Jean de la Croix ? « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?… Alors qu’êtes vous allés voir ? » (Lc 7,24)
Que représente-t-il pour nous ? Un homme inaccessible ? Vous avez entendu la prière de collecte de cette Messe : « un renoncement total à lui-même, un extraordinaire Amour de la Passion ».
Autant Sainte Thérèse de Jésus nous apparait bien humaine, on la voit se recréer, se battre contre les différentes instances officielles de son temps qu’elles soient ecclésiales ou politiques et il y a aussi la profusion de ses extases et de ses visions qui nous la rend attachante, autant Saint Jean de la Croix peut nous apparaître inatteignable – nous avons d’ailleurs peu de données strictement personnelles, peu de lettres – un peu comme un surhomme qui a subi des épreuves, épreuves qui nous semblent bien trop gigantesques pour les modestes Carmes et Carmélites, laïcs que nous sommes ici dans cette chapelle. Lui si petit nous paraît bien trop grand !
Après Sainte Lucie hier qui nous indique la Lumière vers laquelle nous marchons, la Lumière prenant le pas sur les ténèbres - avant la réforme du calendrier grégorien, au XVIe siècle, la Fête tombait le jour du solstice d’hiver dans l’hémisphère nord - la lumière comme cette étoile qui va guider les mages et qui va s’arrêter sur la crèche de Bethléem pour nous faire découvrir la vraie Lumière qu’est Le Christ.
Aujourd’hui, c’est bienfaisant de pouvoir profiter de cette Fête de Saint Jean de la Croix pour découvrir ce paradoxe qui existe entre les ténèbres et la Lumière.
Ainsi, avec son poème de la Nuit Obscure et le commentaire qu’il y a associé – tout le symbolisme de la nuit – Saint Jean de la Croix nous permet de découvrir ce paradoxe et cette action déconcertante et triomphante de l’Amour dans la nuit.
Il faut bien comprendre cette image de la nuit et du rien, du « nada », chez Saint Jean de la Croix, c’est la découverte de la présence si profonde, si intime, si mystérieuse, que toute autre considération ne pourrait que nous en distraire, nous en détourner.
Si nous essayons de réfléchir, de corriger notre vie, de la guider, de la reprendre en main, nous allons immanquablement faire passer nos conceptions, nos idées toutes faites, alors qu’il faut se laisser guider par Dieu seul, par le mystère de Dieu.
Pour pouvoir accéder à ce que l’œil ne sait pas voir, à ce que l’oreille ne peut pas entendre, il faut se dépouiller de tous nos préjugés, de toutes nos idées préconçues, pour entrer au-delà dans le mystère.
Toute relation, et la relation avec Dieu en particulier, est une relation avec l’Autre, et nous ne pouvons le découvrir tel qu’il est, qu’en sortant de nous-mêmes, c’est pourquoi, l’âme est sortie sans être aperçue, et en faisant taire en nous ce qui est trop subjectif, afin de pouvoir percevoir ce murmure de la voix de Dieu.
Tel est le sens du rien, et de cette nuit dont parle Saint Jean de la Croix. Une nuit qui nous ouvre à la Lumière comme il le chantera ensuite avec éclat dans son Cantique Spirituel.
Alors que dans le poème de la Nuit, Saint Jean de la Croix chante le bonheur qu’il a eu de sortir dans l’obscurité, dans celui du Cantique, au tout début, dans les premières strophes, il se plaint alors du manque de lumière et de visions.
Plus loin, dans ce même Cantique Spirituel, pour traduire une expérience en soi ineffable, Saint Jean de la Croix use de figures, comparaisons qui laissent déborder les richesses de son union d’Amour avec Dieu, car tout se joue dans l’Amour, de Dieu pour l’âme et de l’âme pour Dieu.
Il faut se laisser porter par le jeu de la poésie, par le chant d’une âme qui vit cet Amour intensément.
On est submergé par le nombre des images, leur audace, surpris par la facilité avec laquelle on passe de l’une à l’autre, contrepoint de la profusion des textes de l’Écriture.
C’est une véritable symphonie qui montre toute la beauté de la rencontre entre l’âme et Dieu à l’image de Noël qui approche où Dieu vient rencontrer notre humanité.
En ce temps d’Avent, entre ombres et lumières, Saint Jean de la Croix vient réveiller nos sens, les faire vibrer tour à tour : les parfums, la nourriture, les embrassades, les yeux grands ouverts et les oreilles charmées et cela, malgré la nuit, bien que de nuit…
Puissions-nous au cours de cette Eucharistie éveiller notre cœur à sa présence, faire de notre cœur pendant ce temps d’Avent comme un tabernacle, une crèche pour accueillir celui qui vient naître pour nous, celui qui vient naître en nous. Amen.
Frère Christophe-Marie, Prieur du Couvent de Paris.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_24
Abbé Bernat GIMENO i Capín (Barcelona, Espagne).
«Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés,…»
Aujourd'hui, quand nous voyons que dans notre vie nous ne savons plus quoi espérer, quand nous nous décourageons parce que nous manquons de courage pour voir au-delà de nos défaillances quand nous sommes heureux car nous sommes fidèles à Jésus-Christ, et en même temps inquiets ou alanguis de ne pas savourer les fruits de notre mission apostolique, le Seigneur veut que nous posions la même question que Jean-Baptiste: «devons-nous en attendre un autre?» (Lc 7,20).
C'est clair, Le Seigneur est “astucieux” et il veut profiter de nos incertitudes —qui sont d'ailleurs, tout à fait normales— pour que nous fassions un bilan de notre vie, que nous regardions nos défauts, nos efforts, nos maladies… et, ainsi, que nous réaffirmions notre Foi et multiplions “à l'infini” notre Espérance.
Le Seigneur n'a pas de limites quand il s'agit d'accomplir sa mission: «les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés…» (Lc 7,22).
Où est mon espérance? Où est ma joie? Car l'espérance est intimement liée à la joie intérieure.
Le Chrétien, doit, naturellement, vivre comme n'importe qui, mais avec le regard toujours fixé sur Le Christ, qui ne nous fait jamais défaut.
Un Chrétien ne peut pas vivre sa vie en marge de celle du Christ et de son Évangile. Fixons nos regards sur Celui qui peut tout, absolument tout, et ne limitons pas notre Espérance.
«En Lui tu trouveras même plus que tu ne demandes et que tu ne désires» (Saint Jean de la Croix).
La liturgie n'est pas un "jeu sacré", et l'Église nous offre ce temps de l'Avent afin que chaque Chrétien, uni au Christ, ranime la vertu de l'espérance dans sa vie.
Souvent nous la perdons car nous faisons trop confiance à nos propres forces et nous ne voulons pas reconnaître que nous sommes “malades” et que nous avons besoin de la main salvatrice du Seigneur.
Mais c'est ainsi, et comme Il nous connaît bien et qu'il sait que nous sommes tous faits de la même “pâte” il nous tend la main pour nous sauver.
—Merci Seigneur, de me sortir de la boue et de remplir mon cœur d'espérance.
Hymne : Es-tu celui qui doit venir
Es-tu celui qui doit venir
visiter nos prisons,
libérer nos mains,
éclairer nos visages
d’un bonheur sans déclin ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, notre semblable,
tu es le plus proche voisin,
l’Emmanuel dans nos prisons.
Es-tu celui qui doit venir
traverser notre nuit,
libérer nos yeux
et donner aux aveugles
un soleil sans déclin ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, notre lumière,
tu es notre unique matin,
l’Emmanuel dans notre nuit.
Es-tu celui qui doit venir
nous tracer le chemin,
libérer nos pas,
relancer notre marche
à ton rythme divin ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, guide fidèle,
tu es le témoin de nos pas,
l’Emmanuel sur nos chemins.
Es-tu celui qui doit venir
ébranler nos silences,
libérer nos voix,
accorder nos paroles
à ton Verbe divin ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Verbe et réponse,
tu es notre unique chanson,
l’Emmanuel dans nos silences.
Es-tu celui qui doit venir
féconder nos déserts,
libérer nos cœurs,
éveiller nos semences
par les eaux du Jourdain ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Source d’eau vive,
tu es le printemps pour le grain,
l’Emmanuel dans nos déserts.
Es-tu celui qui doit venir
et qui vient chaque jour
libérer nos vies,
ranimer notre souffle
au passage du tien ?
Tu es l’Autre que nous attendons,
Jésus, Sève du monde,
tu es le Vivant qui revient,
l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Hymne : Toute forme évanouie
Toute forme évanouie,
vers la seule Figure
tu guides notre vie,
Jean de la Croix,
à travers la nuit obscure
de la foi.
R/Sans autre lumière
que celle du cœur,
nous passerons la dernière
frontière
vers le Seigneur.
Aucun piège ne retient
ta vigilance extrême,
ni chair, ni monde, rien,
ni la beauté,
et tu vas jusqu'à, toi-même,
te quitter.
Sur la pente que ton pas
encore nous signale,
nous entendons ta voix
prier l'Epoux
de rompre l'ultime voile
entre vous.
Quand la parole se tait,
quand le silence explique,
au creux de ton secret
illuminé,
Il te rencontre, l'unique
Bien-Aimé.
Oraison du matin (Office des Laudes)…Propre à Saint Jean de la Croix.
Dieu qui inspira à ton Prêtre Saint Jean un extraordinaire Amour de la Croix et le renoncement total à lui-même, fais qu'en nous attachant à le suivre, nous parvenions à la Contemplation éternelle de ta Gloire.
Parole de Dieu : (Is 7 14b-15)... (Office des Laudes).
Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien.
Parole de Dieu : (1 Co 4, 5)... (Office des Vêpres).
Ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il fera paraître les intentions secrètes.
Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
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