Eucharistie du Mercredi 07 Décembre 2016 : Mercredi de la 2ème semaine de l’Avent.

Eucharistie du Mercredi 07 Décembre 2016 : Mercredi de la 2ème semaine de l’Avent.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Ambroise, Évêque de Milan et Docteur de l'Église († 397).

Fête de Sainte Fare, Abbesse au pays de Meaux († 657).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 40,25-31… Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
Commentaire de La Règle du Maître, règle Monastique du 6ème siècle.
LETTRE DE SAINT AMBROISE A CONSTANCE.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires du Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France) et de l’Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint ambroise 11Mercredi 07 Décembre 2016 : Fête de Saint Ambroise, Évêque de Milan et Docteur de l'Église († 397).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Ambroise, Évêque de Milan.

Champeaux 77 collegiale saint martin statue de sainte fareMercredi 07 Décembre 2016 : Fête de Sainte Fare, Abbesse au pays de Meaux († 657).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Fare, Abbesse.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 40,25-31.
À qui donc pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? dit le Dieu Saint.
Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l'armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance qu'il n'en manque pas une.
Pourquoi parles-tu ainsi, Jacob ? Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché à mon Dieu, le Seigneur néglige mon bon droit » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l'as pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, c'est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas. Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l'homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible.
Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s'effondrent,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer.

 

Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

 

Commentaire du jour.
La Règle du Maître, règle Monastique du 6ème siècle.
Invitatoire ; SC 105 (trad. SC p. 297s rev.)

« Venez à Moi, vous tous qui peinez »

Nous parcourions l'itinéraire de cette vie dans l'ignorance des bonnes actions et dans l'incertitude de l'épreuve qu'est la mort.
Notre voyage à travers le monde nous avait chargés d'un gros fardeau de négligence pécheresse...

Soudain, vers l'orient, nous avons aperçu une source d'eau vive que nous n'espérions pas. Tandis que nous nous hâtions vers elle, la voix de Dieu s'est fait entendre en nous criant : « Vous qui avez soif, venez à l'eau ! » (Is 55,1) Nous voyant approcher, chargés de lourds bagages, elle a repris : « Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous soulagerai ».
Et quand nous avons entendu cette voix pleine de bonté, nous avons jeté nos bagages a terre. Pressés par la soif, nous nous sommes étendus sur le sol pour puiser avidement à la source ; nous avons bu longuement, et nous nous sommes relevés renouvelés.

Après nous être remis debout, nous sommes restés là, tout stupéfiés, dans l'excès de notre joie. Nous regardions le joug que nous avions péniblement porté en chemin, et ces bagages qui nous avaient fatigué jusqu'à en mourir, ignorants que nous étions.

Tandis que nous étions absorbés dans nos considérations, de nouveau nous avons entendu la voix qui sortait de la source qui nous avait rendu la vie : « Chargez-vous de mon joug ; mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour vos âmes. Mon joug est aisé et mon fardeau léger ».
A ces mots nous nous sommes dit l'un à l'autre : « Ne revenons pas en arrière après avoir trouvé la vie grâce à une telle source...
Ne reprenons pas le bagage de nos péchés que nous avons jeté loin de nous en allant à la source baptismale...
Maintenant nous avons reçu la Sagesse de Dieu... Nous avons été invités au repos par la voix du Seigneur ».

 

LETTRE DE SAINT AMBROISE A CONSTANCE.

Ambroise à Constance, son frère dans l’épiscopat.

Tu as reçu la charge du Sacerdoce. Assis à la poupe du navire de l’Église, tu le gouvernes au milieu des flots.
Tiens la barre de la Foi, afin que les dures tempêtes de ce monde ne réussissent pas à te faire dévier.
La mer est grande et vaste, mais ne crains rien, car c’est Le Seigneur qui a établi le monde sur les mers et l’a fondé sur les fleuves.

Il n’est donc pas étonnant que, dans les remous du monde, l’Église du Seigneur demeure inébranlable, puisqu’elle est bâtie sur la pierre de l’Apôtre et qu’elle demeure sur sa Fondation infrangible, malgré les assauts de la mer en furie.
Les flots l’inondent sans pouvoir la secouer, et bien que les éléments de ce monde en s’entrechoquant fassent retentir souvent un grand vacarme, elle peut cependant offrir aux hommes en détressent un havre de salut parfaitement sûr.
Cependant, si elle est ballottée par la mer, elle court avec les fleuves ; tu comprends qu’il s’agit de ces grands fleuves dont il est dit : Les fleuves ont élevé leur voix. Ce sont en effet des fleuves qui couleront de son sein ; il s’agit de celui qui recevra la boisson donnée par Le Christ, et qui s’abreuvera de L’Esprit Saint.
Ce sont donc ces fleuves, lorsqu’ils débordent de la grâce de L’Esprit, qui élèvent leur voix.

Il y a aussi un fleuve qui inonde les hommes de Dieu comme un torrent, un fleuve dont l’élan réjouit l’âme pacifique et tranquille.
Celui qui bénéficie de ce fleuve abondant, comme Pierre et Paul, élève la voix ; et de même que les Apôtres, par leur voix sonore, ont répandu jusqu’aux extrémités de la Terre la prédication évangélique, celui-là aussi se met à annoncer la Bonne Nouvelle du Seigneur Jésus.

Écoute donc la Parole du Christ, pour que ta voix se répande. ~ Recueille l’eau du Christ, celle qui loue Le Seigneur.
Rassemble l’eau qui vient d’horizon divers, et que répandent les nuées, symbole des prophètes.

Celui qui recueille l’eau des montagnes, qui attire à lui ou qui boit l’eau des sources, la répand lui aussi, comme une nuée.
Remplis donc de cette eau les profondeurs de ton esprit, pour que la terre s’en imprègne et soit irriguée par ses propres sources.

Donc celui qui lit et qui comprend beaucoup de choses se gorge d’eau et, une fois qu’il en est gorgé, il la déverse sur les autres ; c’est pourquoi l’Écriture dit : Si les nuées sont pleines de pluie, elles la déversent sur la terre.

Que tes discours soient donc abondants, qu’ils soient purs et transparents. Ainsi, dans ton enseignement moral, tu verseras dans les oreilles de tes auditeurs beaucoup de douceur, tu charmeras ton peuple par la grâce de tes paroles, et il te suivra volontiers là où tu le conduis.

Que tes paroles soient pleines de Sagesse. Salomon dit en effet : Les armes de l’intelligence, ce sont les lèvres du sage.
Et ailleurs : Que tes lèvres s’attachent à la science, c’est-à-dire : que le sens de tes discours soit évident, que leur signification soit claire, que ta parole et ton exposé n’aient pas besoin d’être appuyés par une affirmation extérieure, mais soient garantis par leur propres armes.
Que nulle parole privée de sens ne sorte de ta bouche pour se perdre dans le vide.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3896.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.

Spontanément, lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug nous comprenons cela en terme de poids et de charge qui nous aurions à porter.

« Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Jésus ne nous propose pas de venir à lui pour nous charger d’un fardeau supplémentaire.
Bien contraire. Il ajoute « et vous trouverez le repos ».
Il veut nous soulager du fardeau que nous portons déjà en nous permettant de venir nous reposer auprès de lui.

Pourtant Jésus continue par ces paroles : « Prenez sur vous mon joug… » Il faudrait savoir… Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui.
Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».

Que signifie alors prendre le joug de Jésus ? Si l’on y regarde de plus près, même si cela est pesant, il est clair qu’un joug n’est pas un fardeau à proprement parler.
En effet, le joug permet de tirer plus facilement un fardeau. Le joug aide en effet les bêtes attelées pour tirer leur charge.
C’est bien là son but.

Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que de nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau.
A cela, il faut rajouter que cet aide ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux.
Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
Car lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une qui marche légèrement en avant de l’autre.
C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.

Jésus s’est lié à nous sous le joug de son Humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver.
« Des hauteurs de son sanctuaire, Le Seigneur s’est penché ; du Ciel il a regardé la Terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir » (Cf. Psaume).
Tirer seul le fardeau de notre péché est plus difficile que de le tirer avec Jésus.

En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de la Foi, de la confiance en sa Miséricorde, de l'abandon de tout notre être entre ses mains.
C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu'il promet ; et la charge qui jusque là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c'est Lui qui la portera pour nous.

Un dernier point. Le joug de Jésus est celui de l’Humilité, nous le disions. Il s’agit pour nous de le partager en reconnaissant que nous ne pourrons nous sauver par nous-mêmes.
Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors Le Seigneur ne tire-t-il pas lui-même la charge, à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes du fardeau que nous tirons.

Parce que Jésus ne veut pas nous sauver sans nous. Son Amour et son respect pour nous va jusqu’à ce point.

« Seigneur fais-nous la grâce d’oser nous présenter devant toi pauvres, misérables, nus, mais riches de notre seule Foi et couverts de ta Justice, Toi en qui nous aurons mis toute notre Espérance »
Frère Élie

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_15
Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France).

«Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger»

Aujourd'hui, Jésus nous conduit au repos en Dieu. Dieu est certainement un Père exigeant, parce qu’Il nous aime et nous invite à tout lui donner, mais ce n’est pas un bourreau.
Quand Il exige quelque chose de nous, c’est pour nous faire grandir dans son Amour. L’unique commandement est d’aimer. On peut souffrir par Amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par Amour…

La docilité à Dieu libère et agrandit le cœur. C’est pourquoi Jésus, qui nous invite à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre croix et le suivre, nous dit: «Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» (Mt 11,30).
Même si, parfois, il nous coûte d’obéir à la volonté de Dieu, l’accomplir avec Amour finit par nous remplir de Joie: «Fais que je suive la trace de tes Commandements, car en eux je me complais» (Sal 119,35).

J’aimerais raconter quelque chose.
Parfois, après une journée plutôt épuisante, quand je vais me coucher, je perçois une légère sensation intérieure qui me dit: —Pourquoi n’entres-tu pas un moment dans la chapelle pour me tenir compagnie?
Après quelques instants de surprise et de résistance, je finis par accepter et passer quelques moments avec Jésus.
Après, je vais dormir en paix et très content, et le jour suivant je ne me réveille pas plus fatigué que de coutume.

Mais d’autres fois, c’est le contraire qui m’arrive.
Devant un problème grave qui me préoccupe, je me dis: —Cette nuit, je prierai une heure dans la chapelle pour obtenir la solution.
Et lorsque je me dirige vers cette chapelle, une voix me dit au fond du cœur: —Sais-tu? Tu me ferais bien plus plaisir si tu allais te coucher immédiatement et me faisais confiance; je m’occupe de ton problème.
Et, me rappelant de mon heureuse condition de "serviteur inutile", je vais dormir en paix, abandonnant tout entre les mains du Seigneur…

Tout cela pour dire que la volonté de Dieu se trouve là où existe le plus grand Amour, mais pas forcément la plus grande souffrance…
Il y a plus d’Amour à se reposer grâce à la confiance, qu’à s’angoisser à cause de l’inquiétude!

 

Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos

Aujourd'hui s'achève le cycle des lectures de la férie qui ont pour protagoniste le prophète Isaïe.
Avec lui, nous nous sommes rendus compte que la venue du Messie a été annoncée prophétiquement.

Attendre le retour du Seigneur, son “adventus”, exige du croyant la claire résolution de ne pas faiblir, quoiqu'il advienne.
Car nous ne pouvons ignorer que l'attente ne sera pas toujours légère, et que l'on peut en venir à penser que, de fait, compte tenu de notre faiblesse, nous n'obtiendrons pas la persévérance d'une Vie Chrétienne tenace.
La tentation du découragement est toujours proche de ceux qui sont faibles par nature.

Nous pouvons aussi être trahis par l'oubli que le Royaume s'ouvre surtout un chemin par la volonté de Dieu, en dépit des résistances de ceux qui n'ont pas cette “détermination bien déterminée” de le chercher par-dessus tout, avec une priorité absolue.

Trop souvent nous nous plaignons de notre fatigue, comme si, tout compte fait, nous nous étions aperçu de la petitesse des résultats obtenus et que, sans pouvoir l'éviter, jaillisse de notre âme, à l'adresse du Seigneur, cette plainte plus ou moins explicite:
«Pourquoi ne nous as-tu pas suffisamment aidé? Ne vois-tu pas notre labeur?».
Et c'est là notre péché!
Nous convertissons Dieu en notre assistant, au lieu de comprendre que l'initiative vient toujours de Lui et que c'est Lui qui fournit le principal effort.

Isaïe, dans cette perspective eschatologique qui marque les premières semaines de l'Avent, nous rappelle que le pouvoir du Saint est aussi grand qu’irrésistible.

En Jésus-Christ nous trouvons l'accomplissement de ces paroles du prophète. «Venez à Moi (...) et je vous procurerai le repos» (Mt 11,28).
Dans le cœur aimant du Seigneur, nous trouvons tous le repos nécessaire et la force pour aller de l'avant et pouvoir ainsi l'attendre avec une charité rénovée, tandis que notre âme ne cesse de le Bénir et que notre mémoire se rappelle ses faveurs.

 

Hymne : La paix de Dieu n’est pas un cri

La paix de Dieu n’est pas un cri
Lancé des quatre vents de l’univers.
La paix, c’est Dieu risquant sa vie,
Enfant des hommes, la nuit de Noël.

L’amour de Dieu n’est pas un mot
Berçant nos rêves de vivre là-haut.
L’amour, c’est Dieu rené des eaux,
Nouvelle eau vive jaillie au désert.

Le jour de Dieu n’est pas un jour,
Instant d’histoire, moment sans retour.
Le jour de Dieu, c’est Dieu toujours,
Durée vivante, sans nuit, sans sommeil.

R/ Ô viens, ô viens, Emmanuel !
Ô viens sauver le monde !

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... (Propre à Saint Ambroise).
Seigneur, tu as fait de Saint Ambroise un Docteur de la Foi Catholique et un courageux successeur des Apôtres ; suscite en ton Église des hommes selon ton Cœur, capables de la gouverner avec force et Sagesse.

 

Parole de Dieu : (Is 7 14b-15)… (Office des Laudes).
Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu avec nous).
De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 29a-30)... (Office des Vêpres).
Ceux qu’il connaissait par avance, Dieu les a aussi destinés à être l’image de Son Fils. Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des Justes.

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