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- Eucharistie du Samedi 16 Avril 2016 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Pascal.
Eucharistie du Samedi 16 Avril 2016 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Pascal.
Eucharistie du Samedi 16 Avril 2016 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Pascal.
Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 9,31-42... Psaume 116(115),12-13.14-15.16ac-17... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,60-69.
Commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 16 Avril 2016 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
À Nevers, en 1879, la naissance au Ciel de Sainte Bernadette Soubirous dont la mémoire est célébrée le 18 Février.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 18 Février, ou sur le lien suivant :
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard).
Samedi 16 Avril 2016 : Fête de Saint Benoît-Joseph Labre, Pèlerin, mendiant (1748-1783).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Benoît-Joseph Labre.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Actes des Apôtres 9,31-42.
L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.
Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays, se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod.
Il y trouva un homme du nom d’Énéas, alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé.
Pierre lui dit : « Énéas, Jésus Christ te guérit, lève-toi et fais ton lit toi-même. » Et aussitôt il se leva.
Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone purent le voir, et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur.
Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur, nommée Tabitha, ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle). Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait.
Or, il arriva en ces jours-là qu’elle tomba malade et qu’elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre haute.
Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. »
Pierre se mit en route avec eux. À son arrivée on le fit monter à la chambre haute. Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ; elles lui montraient les tuniques et les manteaux confectionnés par Dorcas quand celle-ci était avec elles.
Pierre mit tout le monde dehors ; il se mit à genoux et pria ; puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s’assit.
Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante.
La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa, et beaucoup crurent au Seigneur.
Psaume 116(115),12-13.14-15.16ac-17.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,60-69.
En ce temps-là, Jésus avait donné un enseignement dans la synagogue de Capharnaüm. Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !...
C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermon divers n°5, sur Habaquq ; PL 183,556 (trad. cf. bréviaire)
« Voulez-vous partir vous aussi ? »
Nous lisons dans l'Évangile que lorsque Le Seigneur s'est mis à prêcher et, sous le mystère de son corps donné en nourriture, à instruire ses disciples sur la nécessité de participer à ses souffrances, certains ont dit : « Cette parole est dure », et ont cessé de l'accompagner. Mais comme Jésus demandait à ses disciples si eux aussi voulaient le quitter, ils ont répondu : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle ».
De même, je vous le dis, frères, encore de nos jours pour certains les paroles de Jésus sont « esprit et vie », et ils marchent à sa suite.
Mais à d'autres elles paraissent dures, si bien qu'ils cherchent ailleurs une misérable consolation.
En effet « la Sagesse élève la voix sur les places » (Pr 1,20), et plus précisément sur « la route large et spacieuse qui conduit à la mort » (Mt 7,13), pour appeler ceux qui s'y sont engagés. « Quarante ans, dit un psaume, je me suis tenu proche de cette génération, et j'ai dit : ce peuple a toujours le cœur égaré » (94,10).
« Une fois Dieu a parlé » (Ps 61,12) : une fois, oui, parce que sa Parole est unique, sans interruption et perpétuelle.
Il invite les pécheurs à rentrer dans leur cœur, parce que c'est là qu'il habite, là qu'il parle... « Si aujourd'hui vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur » (Ps 94,8).
Et dans l'Évangile ce sont presque les mêmes paroles... : « Mes brebis entendent ma voix » (Jn 10,27)...
« Vous êtes son peuple, les brebis de son pâturage, si aujourd'hui vous écoutez sa voix. » (Ps 94,8)
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,21e.dimanche.du.temps.ordinaire,2519.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Nous continuons notre lecture du chapitre six de Saint Jean. Dans le passage qui est proposé à notre méditation, nous voyons les disciples scandalisés par la tournure que prennent les paroles de Jésus : « ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.’ »
Saint Jean ajoute : « Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu s’écrièrent : ‘Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter !’ ».
Jésus va alors mettre ceux qui le suivaient jusque là devant un choix radical : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
C’est alors que Pierre, au nom des autres disciples, se décide pour le Christ : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
Cette crise entre Jésus et ses disciples, les Évangiles synoptiques la situent au cœur de la confession de Pierre à Césarée où Jésus interroge : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous qui suis-je ? » (Cf. Mc 8, 27-33 ; Mt 16, 13-22 ; Lc 9, 18-22).
Cela nous aide à comprendre que l’enjeu du passage de Saint Jean que nous lisons ce jour n’est pas tant ce que dit Jésus mais ce qu’il est pour ses disciples, pour chacun de nous…
Car ce qui a choqué la plupart des disciples ce n’est pas que Jésus prétende donner sa chair à manger - au sens propre du terme –. On ne peut les soupçonner d’une interprétation littérale aussi grossièrement matérielle.
Ce qui les a heurtés c’est qu’il prétende être d’origine divine et se présente comme le don ultime et définitif de Dieu.
Jésus a d’ailleurs bien compris que c’est ici que le bât blesse. Voilà pourquoi il insiste sur sa Divinité en se révélant comme celui qui vient accomplir la prophétie du Fils de l’Homme du prophète Daniel (Cf. Dn 3, 14) : « Cela vous heurte ? Et quand vous verrez Le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?... C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont Vie » (versets 61-63).
Jésus pointe bien le lieu de vérité de notre Foi dans notre manière de nous situer par rapport au mystère de sa personne.
Comme les disciples, nous sommes, nous aussi, invités à nous positionner. Jésus est-il pour nous Le Fils de Dieu ou bien un prédicateur comme tant d’autres ?
Est-ce que nous le considérons comme étant le seul capable de répondre à notre soif de bonheur parce que nous reconnaissons en lui la Parole Divine de Vie éternelle ?
Au fond, être Chrétien, n’est-ce pas se remettre chaque jour face à ces questions pour confesser à la suite de Saint Pierre : « A qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la Vie éternelle ! »
L’Évangile nous montre qu’une telle réponse ne peut résulter que d’un pur acte de Foi. En effet, suivre Jésus est bien plus que le fruit d’une sympathie humaine : sur le chemin à sa suite, arrive pour tous un moment où l’humain ne suffit plus et où il est nécessaire de choisir de rester fidèle uniquement par Foi.
Le passage de Saint Jean nous renvoie alors à la première lecture et à la scène du renouvellement de l’Alliance avec Dieu au terme de l’entrée en Terre Promise, juste avant que Josué ne meure après avoir accompli sa mission.
Le texte semble nous dire que ce qui compte le plus ce n’est pas d’avoir une terre où habiter mais de décider quel Dieu suivre et servir.
Pourquoi ? Parce que notre véritable patrie c’est Le Seigneur ! Il s’agit de nous décider pour Lui.
Entendons résonner pour nous ces paroles de Josué : « S’il ne vous plaît pas de servir Le Seigneur, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir ; les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate, ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. Moi et les miens, nous voulons servir Le Seigneur » (Cf. 1ère lecture).
Comme le peuple d’Israël, ce jour-là à Sichem, puissions-nous répondre de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre force : « Nous aussi, nous voulons servir Le Seigneur, car c’est Lui Notre Dieu ».
Mais comment ne pas être pris de vertige devant un tel choix ! Comment ne pas douter de notre capacité à tenir un tel engagement ! Comment ne pas remettre sans cesse à demain une telle décision !
C’est ici qu’il faut détourner notre regard de nous-mêmes pour le tourner vers Le Seigneur.
De même qu’il nous aimé le premier, il s’est engagé le premier en notre faveur et c’est dans son propre engagement à notre égard que nous trouverons la force de tenir le nôtre.
A l’assemblée de Sichem (Cf. 1ère lecture), Dieu vient de donner la Terre Promise. Elle est là, devant les yeux du peuple hébreu.
Ainsi, Dieu demande de se donner à Lui après avoir donné ce qu’il avait promis. Il invite à demeurer fidèle après avoir manifesté combien Lui s’est montré fidèle : « C'est Le Seigneur Notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d'Égypte, cette maison d'esclavage ; c'est Lui qui, sous nos yeux, a opéré tous ces grands prodiges et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés » (Cf. 1ère lecture).
Mais il y a encore bien plus. Notre Dieu nous dit que même s’il nous arrivait de nous montrer infidèle, lui resterait fidèle car il ne pourrait se renier Lui-même (Cf. 2 Tm 2, 13). Dès lors comment aurions-nous peur ?
A cela, ajoutons qu’en contemplant Notre Seigneur, en écoutant résonner au plus profond de nous ses paroles, nous éprouvons à quel point il serait impensable de se refuser à l’Alliance d’Amour qu’il nous propose.
Cela, c’est L’Esprit-Saint qui nous le fait pressentir, car là où est L’Esprit de Dieu, là est l’Amour et là est la vraie Liberté (2 Co 3, 17).
Et seul l’Amour, répandu en nos cœurs par L’Esprit (Rm 5, 5) nous rend libres de choisir de rester auprès de Notre Seigneur.
« Au terme de cet été, Seigneur tu nous demandes à chacun : ‘Veux-tu continuer à me suivre tout au long de cette année qui commence ?
Pour croire que ta vie ne dépend pas de tes seules forces mais de la grâce de Mon Esprit-Saint que je répands en toi… Pour continuer à chercher la communion avec Moi dans l’écoute de ma Parole et dans le Sacrement de l’Eucharistie…. Pour vivre au quotidien tes relations dans ta famille, à ton travail, à l’imitation de celle que j’entretiens avec chacun des membres de mon Église’ (Cf. 2ème lecture).
Puissions-nous avec Saint Pierre te redire : ‘ Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Toi seul as les paroles de la Vie éternelle !’ »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_26
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
«Tu as les paroles de la Vie éternelle»
Aujourd'hui nous venons de lire dans l'Évangile le discours de Jésus sur le Pain de Vie, Lui-même qui va se donner à nous comme nourriture pour nos âmes et pour notre Vie Chrétienne.
Et, comme il arrive souvent, nous avons pu observer deux réactions bien différentes, et même opposées, de la part de ceux qui l'écoutaient.
Pour certains, son langage est trop dur, incompréhensible pour leur mentalité fermée à la Parole salvifique et vivifiante du Seigneur, et Saint Jean ajoute —un peu tristement— «qu'à partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui» (Jn 6,66).
L'Évangéliste nous donne un indice pour comprendre l'attitude de ces personnes. Ils ne croyaient pas, et ils n'étaient guère disposés à accepter les enseignements de Jésus, trop souvent incompréhensibles pour eux.
De l'autre côté, nous voyons la réaction des Apôtres, représentée par Saint Pierre: «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la Vie éternelle, et nous croyons» (Jn 6,68-69).
Les douze ne sont pas plus malins que les autres; ni meilleurs; ni même plus experts dans les Écritures; mais ils sont certainement plus simples, plus confiants, plus ouverts à L’Esprit, plus dociles.
De temps en temps, dans les Évangiles, nous les surprenons à se tromper ou à avoir bien du mal à comprendre Jésus; à discuter de qui est le plus important d'entre eux; ou, même, à corriger leur Maître, lorsqu'il leur annonce sa Passion; mais nous les trouvons toujours à ses côté, fidèles. Leur secret: ils l'aimaient vraiment.
Saint Augustin l'exprime ainsi: «Ce ne sont pas les bonnes mœurs qui laissent leurs empreintes dans l'âme, mais les bons amours (...).
Voici en vérité l'Amour: obéir et croire à celui qu'on aime».
À la lumière de cet Évangile nous pouvons nous demander: où ai-je placé mon Amour? Quelle Foi et quelle Obéissance ai-je dans Mon Seigneur et dans ce que l'Église nous apprend?
Avec quelle docilité, quelle simplicité et quelle confiance est-ce que je vis les choses de Dieu?
Hymne : Il s'est levé d'entre les morts
Il s'est levé d'entre les morts,
Le Fils de Dieu, notre frère.
Il s'est levé libre et vainqueur ;
Il a saisi notre destin
Au cœur du sien
Pour le remplir de sa lumière.
Sur lui dans l'ombre sont passées
Les grandes eaux baptismales
De la douleur et de la mort ;
Et maintenant, du plus profond
De sa passion,
Monte sur nous l'aube pascale.
L'histoire unique est achevée :
Premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
Mais son exode humble et caché,
Le Fils aîné
Le recommence pour chaque homme.
Ne cherchons pas hors de nos vies
À retrouver son passage :
il nous rejoint sur nos sentiers ;
Mais au-delà de notre mort
C'est lui encor
Qui nous attend sur le rivage.
Hymne : Jésus, qui m'as brûlé le cœur
Jésus, qui m'as brûlé le cœur
Au carrefour des Écritures,
Ne permets pas que leur blessure
En moi se ferme :
Tourne mes sens à l'intérieur.
Force mes pas à l'aventure,
Pour que le feu de ton bonheur
À d'autres prenne !
La Table où tu voulus t'asseoir,
Pour la fraction qui te révèle,
Je la revois : elle étincelle
De toi, seul Maître !
Fais que je sorte dans le soir
Où trop des miens sont sans nouvelle,
Et par ton nom dans mon regard,
Fais-toi connaître !
Leurs yeux ne t'ont jamais trouvé,
Tu n'entres plus dans leur auberge,
Et chacun dit : " Où donc irai-je
Si Dieu me manque ? "
Mais ton printemps s'est réveillé
Dans mes sarments à bout de sève,
Pour que je sois cet étranger
Brûlant de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui renouvelle par le Baptême ceux qui croient en Toi, protège leur naissance dans Le Christ ; défends-les contre les assauts du mal pour qu'ils répondent fidèlement à ta Grâce.
Parole de Dieu : (Rm 14, 7-9)... (Office des Laudes).
Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour Le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour Le Seigneur.
Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur.
Car, si Le Christ a connu la mort, puis la Vie, c’est pour devenir Le Seigneur et des morts et des vivants.
Parole de Dieu : (1 P 2, 9-10)... (Office des Vêpres).
C’est vous qui êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ; vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable Lumière.
Car autrefois vous n’étiez pas son peuple, mais aujourd’hui vous êtes le peuple de Dieu. Vous étiez privés d’Amour, mais aujourd’hui Dieu vous a montré son Amour.
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