Eucharistie du Mercredi 13 Avril 2016 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal.

Eucharistie du Mercredi 13 Avril 2016 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Pascal.

Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
Fête du Bienheureux Jacques de Certaldo, Religieux Camaldule (? 1292).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 8,1b-8... Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,35-40.
Commentaire de Saint François d'Assise (1182-1226), Fondateur des Frères Mineurs.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de Frère Gavan JENNINGS (Dublín, Irlande) et de l’Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Bienheureux rolando riviMercredi 13 Avril 2016 : Fête du Bienheureux Rolando Rivi, Jeune séminariste et martyr « Modèle de Foi pour les jeunes de 14 ans » (1931-1945).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Rolando Rivi.

92623Mercredi 13 Avril 2016 : Fête du Bienheureux Jacques de Certaldo, Religieux Camaldule (? 1292).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Jacques de Certaldo.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Actes des Apôtres 8,1b-8.
Le jour de la mort d’Étienne, éclata une violente persécution contre l’Église de Jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres.
Des hommes religieux ensevelirent Étienne et célébrèrent pour lui un grand deuil.
Quant à Saul, il ravageait l’Église, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison.
Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient.
C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ.
Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient.
Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
Et il y eut dans cette ville une grande joie.

 

Psaume 66(65),1-3a.4-5.6-7a.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !

Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu'il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,35-40.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

 

Commentaire du jour.
Saint François d'Assise (1182-1226), Fondateur des Frères Mineurs.
Lettre à tout l'Ordre (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, 1968, p. 127)

« Je ne suis pas descendu du Ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de Celui qui m'a envoyé »

Dieu tout-puissant, éternel, juste et bon, par nous-mêmes nous ne sommes que pauvreté.

Mais Toi, à cause de toi-même, donne-nous de faire ce que nous savons que tu veux, et de vouloir toujours ce qui te plaît.

Ainsi nous deviendrons capables, intérieurement purifiés, illuminés et embrasés par le feu du Saint Esprit, de suivre les traces de Ton Fils, Notre Seigneur Jésus Christ, et par ta seule grâce, de parvenir jusqu'à Toi, Très-Haut, qui, en Trinité parfaite et très simple Unité, vis et règnes et reçois toute Gloire, Dieu tout-puissant dans les siècles des siècles. Amen.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie.du.temps.pascal,2758.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Moi, je suis le Pain de la Vie. Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en Moi n’aura jamais soif.

« Moi, je suis le Pain de la Vie ». Jésus est le Pain de la Vie, il est la Vie se faisant Pain, Jésus est le Pain véritable et plus que nécessaire à la Vie.
« Celui qui vient à Moi n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en Moi n’aura plus jamais soif. »
Jésus communique le fruit de l’arbre de Vie et promet de rassasier et de désaltérer tout homme qui viendra à Lui, c’est-à-dire qui croira en Lui.

Ainsi, la Foi est la condition pour obtenir le Pain de Vie, pour accueillir le Don de Dieu. Jésus invite ainsi à passer du pain multiplié au don de la Vie éternelle, en reconnaissant le signe de l’intervention de Dieu.
« Tous ceux que Le Père me donne viendront à Moi ». Ceux que Le Père attire à Jésus sont touchés par le signe des pains.
Le Pain de Vie est le gage de la Vie éternelle, le Salut que Jésus opérera ultimement dans la Résurrection du dernier jour.

Ainsi, la dynamique de ce discours de Jésus est un appel croissant à croire en Lui dans la Foi que donne Le Père à ceux qu’il attire vers Jésus et qui permet de recevoir le Pain de Vie.
Jésus est en personne le Pain de Vie, il est le Pain vivant de la Vie de Dieu et communiquant la Vie de Dieu.
Tout le mystère du Pain de Vie tient à ce que Jésus, vivant de la Vie du Père, veut nous donner sa propre Vie de Fils en faisant de sa Chair notre nourriture, notre Pain.
Frère Dominique.

 

Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_23
Fr. Gavan JENNINGS (Dublín, Irlande).

«Celui qui vient à Moi, n'aura jamais faim»

Aujourd'hui nous voyons combien Dieu se préoccupe de notre faim et de notre soif. Comment pourrions-nous continuer à penser que Dieu est indifférent devant nos souffrances ?
Encore plus, trop fréquemment "nous refusons croire" au tendre Amour que Dieu a pour chacun de nous.
En se cachant Lui même dans l'Eucharistie, Dieu montre la distance incroyable qu'Il est disposé à parcourir pour rassasier notre soif et notre faim.

Mais: de quelle "soif" et de quelle "faim" s’agit-il ? " En définitive, c'est la faim et la soif de la "Vie éternelle".
La faim et la soif physiques sont seulement un reflet pâle d'un désir profond que chaque homme a devant la Vie Divine que seulement Jésus-Christ peut nous atteindre. "C'est la volonté de Mon Père : que quiconque voit Le Fils et croit en Lui, ait la Vie éternelle" (Jn 6,39).
Et qu'est-ce que nous devons faire pour obtenir cette Vie éternelle si désirée ?
Un fait héroïque ou surhumain ? Non!, c'est quelque chose de beaucoup plus simple. Pour cela, Jésus dit : "Celui qui vient à Moi je ne le jetterai pas dehors" (Jn 6,37).
Nous devons seulement nous présenter à Lui, aller à Lui.

Ces mots de Christ nous stimulent à nous rapprocher de Lui chaque jour dans la Messe. C’est la chose la plus simple du monde!: simplement, assister à la Messe; prier et alors recevoir son Corps.
Quand nous le faisons, nous ne possédons pas seulement cette nouvelle Vie, mais de plus nous l'irradions sur les autres.
Dans une homélie de la Fête-Dieu, le Pape François, alors Cardinal Bergoglio a dit : "Ainsi comme il est joli après avoir communié, pensé à notre Vie comme à une Messe prolongée dans laquelle nous portons le fruit de la présence du Seigneur au monde de la famille, du quartier, de l'étude et du travail, aussi il nous fait du bien penser notre vie quotidienne comme préparation pour l'Eucharistie, dans laquelle Le Seigneur prend tout ce qui est à nous et il l'offre au Père".

 

Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne).

«La Volonté de Mon Père, c'est que tout homme qui voit Le Fils et croit en Lui obtienne la Vie éternelle»

Aujourd'hui Jésus se présente en tant que Pain de la Vie. A première vue, la définition qu'il donne de lui-même provoque curiosité et perplexité; mais lorsque nous y pensons bien, nous nous rendons compte qu'en ces paroles se manifeste le sens de sa Mission: sauver l'homme et lui donner la Vie.
«Or, la Volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour» (Jn 6,39).
Pour cette raison et pour perpétuer son action Rédemptrice et sa présence parmi nous, Jésus-Christ s'est fait pour nous aliment de la Vie.

Dieu rend possible que nous croyions en Jésus-Christ et que nous nous approchions de Lui: «Tous ceux que Le Père me donne viendront à Moi; et celui qui vient à Moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du Ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la Volonté de celui qui m'a envoyé» (Jn 6,37-38).
Approchons-nous, donc, avec Foi, de Celui qui a voulu être notre nourriture, notre Lumière et notre Vie, étant donné que “la Foi est le principe de la Vie authentique”, comme l’affirme Saint Ignace d'Antioche.

Jésus-Christ nous invite à le suivre, à nous alimenter de Lui, car c'est ce que signifie croire en Lui. À la fois, Il nous enseigne à réaliser la volonté du Père, tel qu'Il la réalise.
En enseignant aux disciples la prière des enfants de Dieu, le Notre Père, il fit suivre les deux pétitions suivantes: «Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour».
Ce pain ne fait pas seulement référence à l'aliment matériel, sinon à Lui-même, aliment de la Vie éternelle, avec qui nous devons demeurer unis jour après jour, avec la cohésion profonde du Saint-Esprit.

 

Hymne : Il s'est levé d'entre les morts

Il s'est levé d'entre les morts,
Le Fils de Dieu, notre frère.
Il s'est levé libre et vainqueur ;
Il a saisi notre destin
Au cœur du sien
Pour le remplir de sa lumière.

Sur lui dans l'ombre sont passées
Les grandes eaux baptismales
De la douleur et de la mort ;
Et maintenant, du plus profond
De sa passion,
Monte sur nous l'aube pascale.

L'histoire unique est achevée :
Premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
Mais son exode humble et caché,
Le Fils aîné
Le recommence pour chaque homme.

Ne cherchons pas hors de nos vies
À retrouver son passage :
il nous rejoint sur nos sentiers ;
Mais au-delà de notre mort
C'est lui encor
Qui nous attend sur le rivage.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Viens au secours de ta famille, Seigneur, sois généreux pour elle : tu lui as donné la grâce de la Foi, accorde-lui aussi une part dans la Résurrection de Ton Fils.

 

Parole de Dieu : (Rm 6, 8-11)... (Office des Laudes).
Si nous sommes passés par la mort avec Le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, Le Christ ne meurt plus ; sur Lui la mort n’a plus aucun pouvoir.
Car il est mort, et c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant.
De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (He 7, 24-27)... (Office des Vêpres).
Jésus, puisqu’il demeure éternellement, possède le Sacerdoce qui ne passe pas. C’est pourquoi il est en mesure de sauver d’une manière définitive ceux qui s’avancent vers Dieu grâce à Lui, car il vit pour toujours, afin d’intercéder en leur faveur. C’était bien le Grand-Prêtre qu’il nous fallait : Saint, sans tache, sans aucune faute ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les Cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands Prêtres, d’offrir chaque jour des Sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant Lui-même.

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