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- Eucharistie du Dimanche 03 Avril 2016 : Deuxième Dimanche de Pâques. L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de la Divine Miséricorde.
Eucharistie du Dimanche 03 Avril 2016 : Deuxième Dimanche de Pâques. L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de la Divine Miséricorde.
Eucharistie du Dimanche 03 Avril 2016 : Deuxième Dimanche de Pâques. L’Église Célèbre la Solennité de la Fête de la Divine Miséricorde.
(La Fête de la Divine Miséricorde a la préséance sur le 2ème Dimanche de Pâques. Instaurée par le Pape Saint Jean-Paul II suite à la demande de Jésus à Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska).
Fête de Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford, Évêque de Chichester (1197-1253).
Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 5,12-16... Psaume 118(117),2-4.22-24.25-27a... Livre de l'Apocalypse 1,9-11a.12-13.17-19... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-31.
Commentaire du Bienheureux Paul VI, Pape de 1963-1978.
Commentaire de Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Hommage à la Divine Miséricorde.
HOMÉLIE DE SAINT AUGUSTIN AUX NOUVEAUX BAPTISÉS LE DEUXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES : Ceux qui sont renés dans Le Christ.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison, Parole de Dieu et Acte de Consécration à Jésus Miséricordieux.
Dimanche 03 Avril 2016 : Fête de la Divine Miséricorde.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de la Divine Miséricorde.
Dimanche 03 Avril 2016 : Fête de la Divine Miséricorde.
En approfondissement de cette Fête, très liée à la vie de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, car on y retrouve toutes les Révélations et demande de Jésus (Le Sacrement de Réconciliation, celui de la Communion, le Chapelet, la Neuvaine et les Prières de la Divine Miséricorde), je vous invite à la découvrir sur le lien suivant :
Lundi 05 Octobre 2015 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska (1905-1938).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » au 05 Octobre, ou sur le lien suivant :
Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska.
Dimanche 03 Avril 2016 : Fête de Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford, Évêque de Chichester (1197-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Richard de Chichester.
Dimanche 03 Avril 2016 : Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Louis Scrosoppi.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Actes des Apôtres 5,12-16.
À Jérusalem, par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
Psaume 118(117),2-4.22-24.25-27a.
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d'Aaron :
Éternel est son amour !
Qu'ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Livre de l'Apocalypse 1,9-11a.12-13.17-19.
Moi, Jean, votre frère, partageant avec vous la détresse, la royauté et la persévérance en Jésus, je me trouvai dans l’île de Patmos à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus.
Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, pareille au son d’une trompette.
Elle disait : « Ce que tu vois, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises : à Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée. »
Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait. M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or,
et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme, revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine ;
Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, mais il posa sur moi sa main droite, en disant : « Ne crains pas. Moi, je suis le Premier et le Dernier,
le Vivant : j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ; je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, ce qui va ensuite advenir. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-31.
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Commentaire du jour.
Bienheureux Paul VI, Pape de 1963-1978.
Exhortation apostolique « Gaudete in Domino » sur la joie chrétienne (trad. DC 1677 du 1/6/75)
« Les disciples furent remplis de joie en voyant Le Seigneur »
La Joie Pascale n'est pas seulement celle d'une transfiguration possible : elle est celle de la nouvelle présence du Christ ressuscité dispensant aux siens L'Esprit Saint pour qu'il demeure avec eux.
Ainsi L'Esprit Paraclet est donné à l'Église comme principe inépuisable de sa joie d'épouse du Christ glorifié...
L'Esprit qui procède du Père et du Fils, dont il est le vivant Amour mutuel, est donc communiqué désormais au peuple de l'Alliance nouvelle et à chaque âme disponible à son action intime.
Il fait de nous sa demeure : « doux hôte de l'âme » (Veni Sancte). Avec lui, le cœur de l'homme est habité par Le Père et Le Fils.
L'Esprit Saint y suscite une prière filiale qui jaillit du tréfonds de l'âme et s'exprime dans la louange, l'action de grâces, la réparation et la supplication.
Alors nous pouvons goûter la Joie proprement spirituelle, qui est un fruit de L'Esprit Saint (Ga 5,22)...
Une telle Joie caractérise dès lors toutes les vertus chrétiennes. Les humbles joies humaines, qui sont dans nos vies comme les semences d'une réalité plus haute, sont transfigurées.
La Joie spirituelle, ici-bas, inclura toujours en quelque mesure la douloureuse épreuve de la femme en travail d'enfantement, et un certain abandon apparent, semblable à celui de l'orphelin : pleurs et lamentations, tandis que le monde fera étalage d'une satisfaction mauvaise.
Mais la tristesse des disciples, qui est selon Dieu et non selon le monde, sera promptement changée en une Joie spirituelle que personne ne pourra leur enlever (Jn 16, 20-22).
Commentaire du jour.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Sermon 84 (trad. coll. Pères dans la foi, n°96, p. 145 rev.)
« Mon Seigneur et Mon Dieu »
Thomas, ayant appris de ses compagnons qu’ils avaient vu Le Seigneur, a répondu : « Si je ne vois pas la marque des clous et ne mets ma main dans son côté, je ne croirai pas. »
Pourquoi Thomas réclame-t-il ainsi des signes de Foi ?… La puissance du diable est tombée, la prison de l’enfer a été ouverte, les chaînes des morts ont été brisées, les sépulcres de ceux qui ressuscitaient ont été renversés (Mt 27,52)…, la pierre du tombeau du Seigneur a été roulée, le linceul a été rejeté, et la mort s’est enfuie devant la gloire du Ressuscité…
Pourquoi toi seul, Thomas, exiges-tu si rigoureusement que les blessures te soient présentées à toi seul comme preuve de Foi ?...
Frères, c’est son Amour fervent qui a demandé cela… Car Thomas ne guérissait pas seulement le doute de son cœur, mais celui de tous les hommes.
Destiné à porter cette nouvelle aux nations, en messager consciencieux il cherchait sur quelles bases il fonderait la proclamation d’une vérité de Foi si importante…
Ce disciple a donc procuré aux autres le signe qu’il réclame à cause de son retard.
« Jésus vint, et il se tint au milieu d’eux, et leur montra ses mains et son côté. » De fait, puisqu’il était entré toutes portes closes et était considéré comme un esprit par ses disciples, il ne pouvait prouver à ceux qui doutaient qu’il était bien Lui-même que par les souffrances de son corps, les marques de ses blessures.
Il vient et il dit à Thomas : « Enfonce ton doigt et vois mes mains, et mets ta main dans mon côté, pour que ces blessures ouvertes à nouveau par toi répandent la Foi sur toute la terre, comme elles ont déjà versé l’Eau pour la purification et le Sang pour la rançon des hommes » (Jn 19,34).
« Thomas répondit : Mon Seigneur et Mon Dieu ! » Que viennent les hérétiques, qu’ils entendent, et comme l’a dit Le Seigneur, qu’ils ne soient pas incrédules, mais croyants.
Car, Thomas le proclame, voici que non seulement ce corps d’homme, mais les souffrances subies par ce corps manifestent que Le Christ est Dieu et Seigneur.
Et il est vraiment Dieu, lui qui vit après la mort, ressuscite de ses blessures et qui après avoir subi de tels supplices, vit et règne, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
http://www.hommage-a-la-misericorde-divine.com/
Hommage à la Miséricorde Divine
(Pour voir le site en entier, l'image, la Neuvaine, les Prières, la préparation à cette Fête, la Célébration, etc..., ouvrir les liens ci-dessus).
Occupant la première place parmi toutes les formes du culte de la Miséricorde Divine révélées à Soeur Faustine.
La Fête de la Miséricorde Divine doit être célébrée le premier dimanche après Pâques (le Dimanche dit "in albis"), conformément à
un vœu exprimé par le Seigneur Jésus à Sœur Faustine :
"Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde" (299).
La date du premier Dimanche après Pâques, choisie par le Christ Lui-même, a un sens théologique profond. Ce dimanche qui termine
l'octave de la Résurrection montre le rapport étroit qui existe entre le Mystère Pascal de la Rédemption et le Mystère de la
Miséricorde Divine.
En effet, la liturgie même de la Fête loue Dieu riche en Miséricorde. Car la Passion, la mort et la Résurrection
du Christ sont la révélation éminente de l'Amour Miséricordieux de Dieu. L'oeuvre de la Rédemption porte ses fruits et s'opère dans
les sacrements de l'Eglise dont parle la liturgie de la Fête de la Miséricorde. Le Baptème, le sacrement de la réconciliation,
l'Eucharistie, sont des sources intarissables de la Miséricorde Divine vers lesquelles la Sainte Eglise conduit toutes les générations
sur toute la terre. C'est pourquoi la liturgie de ce dimanche est le point culminant d'adoration de Dieu dans le Mystère de la
Miséricorde.
La Fête de la Miséricorde doit être non seulement un jour où l'on honore Dieu dans ce Mystère, mais aussi un jour de grâces pour
tous et surtout pour les pauvres pécheurs. Le Seigneur Jésus a attaché à cette Fête de grandes promesses. La plus importante est
intimement liée à la Sainte Communion reçue ce jour-là (après une confession valide). Elle consiste à obtenir une rémission plénière des
fautes et des peines. Cette grâce égale uniquement celle que nous recevons au sacrement du Saint Baptême.
La grandeur de cette Fête réside aussi dans le fait suivant : tous, même ceux qui se sont convertis à l'occasion de cette Fête, peuvent
implorer et obtenir toutes les grâces, à condition que leurs demandes soient conformes à la volonté Divine.
HOMÉLIE DE SAINT AUGUSTIN AUX NOUVEAUX BAPTISÉS
LE DEUXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES
Ceux qui sont renés dans Le Christ.
C'est à vous que je m'adresse, enfants nouveau-nés, vous qui êtes des tout-petits dans Lle Christ, la nouvelle génération mise au monde par l'Église, le don du Père, la fécondité de la Mère, de tendres bourgeons, l'essaim tout nouveau, la fleur de notre fierté et le fruit de notre labeur, ma joie et ma couronne, vous qui tenez bon dans Le Seigneur.
Je vous adresse les paroles de l'Apôtre : Revêtez Jésus Christ et ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour satisfaire vos convoitises, afin de revêtir par votre vie ce que vous avez revêtu par le Sacrement.
Vous tous qui avez été Baptisés dans Le Christ, vous avez revêtu Le Christ. Il n'y a plus ni Juif ni païen, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme : tous, vous ne faites plus qu'un dans Le Christ Jésus.
Telle est la force du Sacrement : il est le Sacrement de la vie nouvelle, qui commence maintenant par le Pardon de tous les péchés passés, et qui trouvera son accomplissement dans la Résurrection des morts.
Car vous avez été mis au tombeau avec Le Christ par le Baptême dans sa mort ; de même que Le Christ est ressuscité des morts, ainsi devez-vous mener une vie nouvelle.
Vous vous conduisez maintenant par la Foi, aussi longtemps que, dans ce corps mortel, vous êtes en exil loin du Seigneur.
Mais vers celui vers qui vous tendez, vous avez un chemin sûr : Le Christ Lui-même est ce chemin, il a voulu le devenir en se faisant homme pour nous.
Car il a réservé une grande douceur pour ceux qui le craignent ; il a voulu la commencer et la parfaire pour ceux qui espèrent en Lui, du fait que nous recevrons en réalité ce que nous avons reçu maintenant en espérance.
C'est aujourd'hui l'octave de votre naissance ; aujourd'hui s'accomplit en vous le sceau de la Foi qui était conféré chez les anciens Pères avec la circoncision de la chair qu'on faisait huit jours après la naissance charnelle.
C'est pourquoi le Seigneur en ressuscitant a dépouillé la chair mortelle ; non pas qu'il ait surgi avec un autre corps, mais avec un corps qui ne doit plus mourir ; il a ainsi marqué de sa Résurrection le « jour du Seigneur ».
C'est le troisième jour après sa Passion, mais dans le compte des jours qui suivent le sabbat, c'est le huitième, en même temps que le premier.
C'est pourquoi vous-mêmes avez reçu le gage de L'Esprit, non pas encore dans sa réalité, mais dans une espérance déjà certaine, parce que vous possédez le Sacrement de cette réalité.
Ainsi donc, si vous êtes ressuscités avec Le Christ, recherchez les réalités d'en haut : c'est là qu'est Le Christ, assis à la droite de Dieu.
Le but de votre vie est en haut, et non pas sur la terre. En effet, vous êtes morts avec Le Christ, et votre vie reste cachée avec Lui en Dieu. Quand paraîtra Le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec Lui dans la Gloire.
Autre commentaire de ce jour.
http://www.carmel.asso.fr/2eme-Dimanche-de-Paques.html
La Foi est difficile ; elle l’a toujours été.
Elle l’était lors des apparitions du Ressuscité ; elle l’était même du vivant de Jésus sur terre, et même pour ceux qui étaient témoins de ses miracles et de ses guérisons.
Tous ces hommes et ces femmes qui ont vu un paralysé emporter son brancard, des estropiés marcher droit et des aveugles de naissance ouvrir les yeux sur un monde qu’ils ne connaissaient qu’avec les mains, tous sont rentrés chez eux en disant :
« nous avons vu aujourd’hui des choses extraordinaires ! » ; puis ils ont repris leur travail aux champs, à l’atelier, à la maison.
Il leur fallait passer sans transition des merveilles de Dieu à l’ordinaire de leur vie ; et même si le souvenir de Jésus les poursuivait, le quotidien était là nécessaire, accaparant.
Nous côtoyons, nous aussi, les merveilles de Dieu, spécialement lorsque nous recevons le Corps du Christ Ressuscité ou son Pardon, ou la Lumière de sa Parole.
Puis les choses à faire, les choses à dire, les choses à prévoir reprennent leur urgence ; des choses bien réelles, joyeuses, banales ou tristes, mais sur lesquelles, si peu que ce soit, nous avons prise.
C’est alors que Dieu, parfois, nous paraît lointain, insaisissable, même si pour rien au monde nous ne voudrions le perdre. C’est alors aussi que la voix de Jésus en nous s’estompe, même si un moment elle nous a touchés.
Les Fêtes Liturgiques se succèdent, les années passent, et une certaine pesanteur nous guette au niveau qui est pour nous le plus intime et le plus précieux, celui de notre relation à Dieu et à son Christ, une relation que nous voudrions confiante, intense, filiale, et que nous vivons, à certaines heures de notre vie, sous le signe de l’échec.
Il est bien vrai que nous portons une part de responsabilité lorsque Dieu, chez nous, devient l’étranger.
Mais il se peut aussi que nous soyons victimes d’une sorte d’illusion tenace concernant Dieu, le monde de Dieu, et l’espace de notre Foi.
Nous sommes toujours tentés de chercher Dieu ailleurs, très loin, dans l’impossible, alors que Dieu nous attend déjà, dans un monde bien à nous, juste à l’endroit où il nous a placés pour que nous portions du fruit.
Certes, quand le moment de la Gloire sera venu, Dieu nous prendra dans son monde à Lui ; mais pour l’heure, Il aime réaliser ses merveilles dans l’ordinaire de nos vies, et à ses yeux il n’y a pas de divorce entre le quotidien et l’éternel, pas de cloison entre l’amour qu’on lui dit et l’amour qu’on lui prouve, pas de retombée entre le moment de l’Eucharistie et la journée de service accomplie pour Le Christ et avec Lui.
N’épuisons pas nos forces à vouloir toucher les choses de Dieu, comme Thomas les plaies de Jésus, qui étaient déjà des plaies de Gloire.
N’attendons pas, pour dire oui à Dieu, d’être de plain-pied avec les choses de la Foi, car Dieu seul, s’il le veut, peut nous les rendre visibles.
Nous n’avons pas de mains pour saisir Dieu, pas de cœur pour l’enfermer, pas d’intelligence pour épuiser son mystère, et les yeux que nous avons ne sont pas capables de supporter sa Gloire.
Mais cela, Dieu le sait, et Jésus a transformé notre impuissance en Béatitude : « Bienheureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Si nous n’avons pas vu le visage du Christ sur terre, si nous n’avons même pas vu les linges dans le tombeau vide, nous pouvons entendre la voix du Seigneur, que sa communauté vivante nous transmet depuis la Pentecôte.
Notre Foi tout entière, depuis notre Baptême, repose sur cette écoute. Depuis que notre Berger est entré dans la Gloire, une sorte d’instinct venu de L’Esprit Paraclet nous fait reconnaître sa voix, là où nous sommes, là où il nous veut.
Ce qu’il attend de nous, là où nous servons, là où nous peinons, là où nous cheminons sans voir, c’est la réponse si vraie, si simple, si heureuse, de Thomas :
« Mon Seigneur et Mon Dieu ! »
Fr. Jean-Christian Lévêque
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_11
Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).
Recevez L'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis
Aujourd'hui 2e Dimanche de Pâques, nous achevons l'Octave de ce temps liturgique, l'une de deux Octaves —avec celle de Noël— qui demeurent après le renouvellement de la liturgie opéré par le Concile Vatican II.
Pendant huit jours nous avons Contemplé le même mystère tâchant de l'approfondir sous la lumière de L'Esprit Saint.
Par décision du Pape Jean-Paul II, ce Dimanche s'appelle Dimanche de la Divine Miséricorde.
Voilà qui dépasse la simple dévotion particulière.
Comme le Saint Père l'explique dans son encyclique Dives in misericordia, la Miséricorde Divine est la manifestation de l'Amour de Dieu dans une histoire blessée par le péché.
À l'origine du mot “Miséricorde” l'on trouve les mots: “Misère” et “Cœur”.
Dieu met notre condition misérable due au péché dans son cœur de Père qui reste fidèle à ses desseins.
Jésus-Christ, mort et ressuscité, est la suprême manifestation et l'action de la Miséricorde Divine.
«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique» (Jn 3:16) et l'a envoyé à la mort pour nous sauver.
«Pour racheter l'esclave tu livres le Fils», nous avons proclamé dans le Chant de la Victoire de la Veillée Pascale.
Et, une fois ressuscité, Il s'est constitué lui-même en source de Salut pour tous ceux qui croient en Lui.
Par la Foi et la conversion nous accueillons le trésor de la Miséricorde Divine.
Notre Sainte Mère l'Église, qui veut que ses fils vivent de la vie du ressuscité, commande que —du moins à Pâques— l'on Communie et qu'on le fasse dans la Grâce de Dieu.
Les cinquante jours de Pâques sont la période opportune pour accomplir ce précepte. C'est un bon moment pour se Confesser et accueillir le pouvoir de Pardonner les péchés que Le Seigneur ressuscité a octroyé à son Église, puisque ce n'est qu'aux Apôtres qu'il a dit: «Recevez L'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis» (Jn 20:22-23).
Nous accourrons ainsi aux sources de la Miséricorde Divine. Et n'hésitons pas non plus à amener nos amis aux sources de Vie: à l’Eucharistie et à la Pénitence.
Le Jésus Ressuscité compte sur nous.
Hymne : Pâque de Jésus Christ Sauveur !
Pâque de Jésus Christ Sauveur !
Il règne en sa victoire,
Triomphe de l'amour :
Ses bras ouverts en croix
Dressent vers Dieu
L'angoisse de la vie
Et portent vers lui nos cœurs.
Vivre ressuscités pour Dieu
Dans la lumière neuve,
Aurore de la joie :
Les hommes surgiront
Au grand espoir
Qui monte dans leur corps
À l'aube de ce matin.
Peuple des baptisés, marqués
Du Sceau de la promesse,
Témoins de Jésus Christ,
Venez manger la chair,
Boire le sang
Du Fils aimé de Dieu
Pour vivre de son Esprit.
L'heure paraît déjà : veillez !
Car Dieu dresse la table
Aux noces de l'Agneau :
Le Maître et le Seigneur
Vient nous servir
Le vin de son retour :
Victoire de charité.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu de Miséricorde infinie, tu ranimes la Foi de ton peuple par les Célébrations Pascales ; augmente en nous ta Grâce pour que nous comprenions toujours mieux quel Baptême nous a purifiés, quel Esprit nous a fait renaître, et quel Sang nous a rachetés.
Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par lui le Pardon de ses péchés.
Parole de Dieu : (He 10, 12-14)... (Office des Vêpres).
Jésus Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds. Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.
Acte de Consécration à Jésus Miséricordieux
Très Miséricordieux Jésus, Ta bonté est infinie et les trésors de Tes grâces
sont inépuisables. J'ai une confiance sans borne en Ta Miséricorde qui
dépasse toutes Tes œuvres (Ps 144, 9).
Je me consacre totalement et sans réserve à Toi, afin de vivre et de
tendre à la perfection chrétienne dans les rayons qui jaillirent de Ton
Divin Cœur transpercé sur la Croix.
Je désire propager Ta Miséricorde en accomplissant des œuvres
spirituelles et corporelles de Miséricorde, et particulièrement en
convertissant les pécheurs, en aidant les pauvres, en consolant les affligés
et les malades, en priant pour les agonisants et les âmes qui souffrent au
Purgatoire.
Protège-moi, car, devant servir à Ta propre gloire, je crains tout de ma
faiblesse, mais, en même temps, j'espère tout obtenir de Ton inépuisable
Miséricorde. Ô Bon Sauveur, puisse l'humanité entière connaître l'abîme
insondable de Ta Miséricorde, avoir confiance en sa toute-puissance et la
glorifier ici-bas et dans l'éternité.
Amen.
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