Ni le Chrétien, ni l'Église ne peuvent suivre les tendances ou les critères du monde. Le seul et unique critère pour nous doit être Le Christ.
Ce n'est pas Jésus qui doit s'adapter au monde dans lequel nous vivons, c'est nous qui devons tourner nos vies vers Jésus.
Mais si la prière et l’action se vivent comme une mise en œuvre et un apprentissage de la Charité, alors elles deviennent toutes deux une manière unique et unifiée d’être à Dieu et d’être au monde.
Non seulement Jésus consent à se laisser traverser par cet Amour du Père pour nous, mais Lui-même nous aime dans la surabondance de l’Amour qu’il reçoit du Père.
Solidement attaché au Christ, comme le sarment à la vigne, ne faisant plus qu’un avec Lui, nous serons alors pénétrés tout entier de sa Vie, animés de ses pensées.
Il ne nous donne pas la Paix «à la manière du monde» (cf. Jn 14,27), mais Il le fait en passant par la douleur et l'humiliation: Il a ainsi prouvé son Amour Miséricordieux pour l'être humain.
Car nous croyons à l'Évangile, nous croyons aux Écritures qui les racontent. Et cependant, des signes, il s'en produit encore tous les jours ; et, si l'on veut bien y prêter attention, on reconnaîtra qu'ils ont bien plus de valeur que les miracles matériels d'autrefois.
Très souvent, Dieu seul est témoin de l’Amour qui rapproche, qui réunit, qui réconcilie les frères ou les sœurs ; mais Dieu, par son Esprit, rend cet Amour universel.
Jésus nous fait entrevoir l’intimité réciproque si profonde qu’il y a entre lui et Le Père. «Je suis dans Le Père et Le Père est en Moi» (Jn 14,11).
Ce que dit et fait Jésus trouve sa source dans Le Père, et Le Père s’exprime pleinement en Jésus.
J'ai compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux ; en un mot qu'il était éternel...
Le Christ tient à nous, Dieu Notre Père tient à nous, lui qui est « plus grand que tout ». C’est bien cela l’inouï : que Dieu veuille à ce point réussir l’homme, et qu’il nous ait donné un tel Berger pour nous conduire à la Vie.
Jésus est-il pour nous Le Fils de Dieu ou bien un prédicateur comme tant d’autres ?
Est-ce que nous le considérons comme étant le seul capable de répondre à notre soif de bonheur parce que nous reconnaissons en lui la Parole Divine de Vie éternelle ?
La faim et la soif physiques sont seulement un reflet pâle d'un désir profond que chaque homme a devant la Vie Divine que seulement Jésus-Christ peut nous atteindre.
Mais en tout cas ils savent que leur vie, que la vie humaine en général, a valeur et sens dans la mesure où elle est la réponse à cette question : « Aimes-tu ? »
C'est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d'être vécue.
Jésus, en accomplissant ses miracles, vient nous révéler que nous sommes faits pour Dieu. La vie qu’il nous donne, c’est la Vie éternelle, la guérison qu’il nous procure, c’est le Salut éternel, et le Pain dont il nous nourrit, c’est Lui-même.
Si nous agissons comme “celui qui vient d'en haut” nous pourrons découvrir le tas des choses positives qui arrivent tout le temps autour de nous, car l'Amour de Dieu est action continue en faveur de l'homme.
Dans la venue du Fils en ce monde, dans tout son itinéraire terrestre s’est manifesté l’Amour de Dieu, son désir de Salut pour tout homme.
Mais c’est maintenant à ce dernier de se décider en croyant ou non en ce Fils, donné par Amour.
Tout, de part en part, doit être imprégné par son Esprit. Rien, absolument rien, ne doit rester en dehors du renouvellement que Dieu opère chez nous par son Esprit.
Vase d'humilité où brûle la lumière de la sagesse véritable..., par le feu de ton amour, par la flamme de ton humilité, tu as attiré à toi et vers nous Le Père éternel...
Jésus-Christ, mort et ressuscité, est la suprême manifestation et l'action de la Miséricorde Divine.
«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique» (Jn 3:16) et l'a envoyé à la mort pour nous sauver.
Que le peuple de Dieu donc prenne conscience qu'il est « une créature nouvelle dans Le Christ » (2Co 5,17). Qu'il comprenne bien qui l'a choisi, et qui il a lui-même choisi.