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Eucharistie du Samedi 27 Août 2016 : Samedi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Samedi 27 Août 2016 : Samedi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387) et Célèbre sa Fête en Afrique du Nord (Lectures propres).
En Afrique du Nord : fête de sainte Monique - lectures propres
Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31... Psaume 33(32),12-13.18-19.20-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
Commentaire de Saint Paulin de Nole (355-431), Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
Autres commentaires personnels.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 27 Août 2016 : Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Monique, Mère de Saint Augustin.
Samedi 27 Août 2016 : Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu.
Samedi 27 Août 2016 : Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,26-31.
Frères, vous qui avez été appelés par Dieu, regardez bien : parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ;
ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est pas, voilà ce que Dieu a choisi, pour réduire à rien ce qui est ;
ainsi aucun être de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu.
C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans le Christ Jésus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rédemption.
Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut être fier, qu’il mette sa fierté dans le Seigneur.
Psaume 33(32),12-13.18-19.20-21.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,14-30.
« C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt,
celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.”
Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.”
Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.”
Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.”
Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !”
Commentaire du jour.
Saint Paulin de Nole (355-431), Évêque.
Lettre 34, 2-4 ; PL 61, 345-346 (trad. Orval et Delhougne, Les Pères commentent, p. 305)
« Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? » (1Co 4,7)
« Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? » nous dit Saint Paul (1Co 4,7). Ne soyons donc pas avares de nos biens comme s'ils nous appartenaient...
On nous en a confié la charge ; nous avons l'usage d'une richesse commune, non la possession éternelle d'un bien propre.
Si tu reconnais que ce bien n'est à toi ici-bas que pour un temps, tu pourras acquérir au Ciel une possession qui n'aura pas de fin.
Rappelle-toi ces serviteurs dans l'Évangile qui avaient reçu des talents de leur maître, et ce que le maître, à son retour, a rendu à chacun d'eux ; tu comprendras alors que déposer son argent sur la table du Seigneur pour le faire fructifier est beaucoup plus profitable que de le conserver avec une fidélité stérile sans qu'il rapporte rien au créancier, au grand dommage du serviteur inutile dont le châtiment sera d'autant plus lourd...
Prêtons donc au Seigneur les biens que nous avons reçus de Lui. Nous ne possédons rien en effet qui ne soit un Don du Seigneur, et nous n'existons que parce qu'il le veut.
Que pourrions-nous considérer comme nôtre, puisque, en vertu d'une dette énorme et privilégiée, nous ne nous appartenons pas ?
Car Dieu nous a créés, mais il nous a aussi rachetés.
Rendons grâces donc : rachetés à grand prix, au prix du Sang du Seigneur, nous ne sommes plus des choses sans valeur...
Rendons au Seigneur ce qu'il nous a donné.
Donnons à Celui qui reçoit en la personne de chaque pauvre. Donnons avec joie, pour recevoir de Lui dans l'allégresse, comme il l'a promis.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_195
Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
C'est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens
Aujourd'hui, nous contemplons la parabole des talents. Nous constatons un changement de style dans le message de Jésus: l'annonce du Royaume ne se limite plus à nous signaler son approche mais plutôt à nous raconter ce qu'il contient par des descriptions: c'est l'heure des paraboles!
Un grand homme décide d'entreprendre un long voyage, et confie tout son patrimoine à ses serviteurs.
Il aurait pu en effet le répartir en parties égales, mais ne l'a pas fait ainsi. Il donne à chacun selon ses capacités (cinq, deux et un talent). Avec cet argent chaque serviteur peut capitaliser le début d'un commerce.
Les deux premiers se lancent dans l'administration de leurs dépôts, mais le troisième, par crainte ou par paresse, préfère le garder en évitant tout investissement: il s'est enfermé dans le confort de sa pauvreté.
Le Seigneur revient et exige qu'on lui rende des comptes (cf. Mt 25,19). Il récompense le courage des deux premiers qui avaient doublé les sommes qu'il leur avait confiées. Sa réaction envers le serviteur “prudent” fut tout autre.
Deux mille ans après, le message de cette parabole est toujours d'actualité. Les démocraties modernes se dirigent vers une séparation progressive entre l'Église et l'État.
Cela n'est pas mauvais, au contraire. Néanmoins, cette mentalité globale et progressive cache un effet secondaire, dangereux pour les Chrétiens: devenir l'image vivante du troisième serviteur qui se fait réprimander sévèrement par son Maître (figure biblique de Dieu le Père).
Sans aucune malice, par confort ou par crainte, nous courons le risque de cacher et réduire notre Foi Chrétienne aux membres de notre famille et amis intimes.
On ne peut pas se contenter d'une simple lecture et d'une contemplation stérile de l'Évangile. Nous devons gérer avec courage, et en prenant des risques, notre vocation Chrétienne dans notre milieu social et professionnel, en proclamant Le Christ par des paroles et par des témoignages.
Saint Augustin dit: «Nous qui prêchons la Parole de Dieu aux peuples nous ne sommes pas si éloignés de la condition humaine et de la réflexion appuyée sur la Foi au point de ne plus voir nos dangers.
Mais cela nous console de savoir que là où il y a des dangers à cause de notre Ministère, là aussi nous avons l'aide de vos prières».
Commentaire personnel (Extrait de ma Réflexion n°11 : Faire fructifier les dons de Dieu).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/faire-fructifier-les-dons-de-dieu-la-parabole-des-talents-mt-25-14-30.html
Aujourd’hui, j’aimerais parler du bon usage des richesses que le Seigneur nous confie, et de ce que nous en faisons durant notre vie.
Chacun, au départ de sa vie, reçoit des richesses de la part de Dieu.
Pour certains très peu (à peine un talent), pour d’autres énormément (une multitude de talents), et pour la plupart une mesure moyenne (quelques talents).
Mais que sont donc ces richesses ?
Ce sont tout ce qui fait que nous sommes nous-mêmes.
Notre âme, notre corps avec tout ce qui le compose, ainsi que nos sens, notre intelligence, notre esprit et notre raison.
C’est notre capacité à aimer ou rejeter, à diriger ou être soumis, à choisir le bien ou le mal, le chemin qui conduit vers Dieu ou celui qui conduit vers Satan.
Ce sont aussi ce que nous ont transmis nos parents, par leur travail, leur mode de vie et leur culture (accepté ou rejeté).
Ce sont aussi ce que nous a transmis la société où nous avons vécu avec son éducation, avec ses rencontres à l’école ou ailleurs, à la paroisse ou ailleurs, au sport ou ailleurs….
Ce sont aussi toutes les habitudes que nous avons mis en place pour nous faciliter la vie.
Ce sont enfin la manière dont nous voulons paraître aux yeux des autres, l’image que nous voulons véhiculer de nous.
Mais que faisons-nous des richesses que nous avons reçues ???
Est-ce que nous les enterrons ou est-ce que nous essayons de les développer ???
Chacun d’entre nous a la possibilité de choisir ce que nous voulons en faire, et parfois ce sont ceux qui paraissent n’avoir rien reçu, si ce n’est des problèmes, des souffrances, la pauvreté, la solitude par l’abandon des autres, qui se révèlent les plus grand héros, ayant su transcender la multitude des épreuves endurées, pour en faire une force et une richesse intérieure immense.
A coté de cela, d’autres qui ont reçus beaucoup plus, passent leur vie, à ne voir que ce qu’ils n’ont pas...et qu’à leurs yeux les autres ont !!!...et se lamentent toute leur vie sans développer leurs richesses.
D’autres pensent en eux même qu’ils n’auront jamais le courage de faire un pas là où ils n’ont jamais mis les pieds, et refusent d’avancer (ex. un timide de parler en public...Une personne qui ne tient pas en place de faire de longues méditations...Une infirmière de faire sa première piqûre sur une personne, un chirurgien de faire une nouvelle opération sur un vrai patient...).
Et ne croyons pas que ceux qui paraissent avoir reçus les « plus grandes merveilles du monde » sont les plus chanceux de la Terre.
Pour beaucoup, ce n’est qu’un piège de Satan pour les mener sur son chemin (celui des tourments éternels), et combien il est dur à ces personnes de prendre le Chemin de Dieu.
Ainsi la fortune financière permettant toutes les dépravations grâce au pouvoir, à l’argent et à la corruption...sans oublier ceux, autour d’eux, qui les entraînent toujours plus loin.
Combien finissent dans l’alcool, la drogue puis le suicide !!!
Ainsi la beauté physique peut-elle être notre propre malheur, nous entraînant aussi dans la séduction, la luxure, le chantage (par exemple se faire aimer par quelqu’un ayant une grande fortune afin de pouvoir jouir de son argent), etc...et pour les plus droits, le risque d’entraîner chez les autres qui nous regardent l’envie, le désir et le viol par la pensée...puis pour de vrai (Satan n’était-il pas le plus beau des anges !!!).
Ainsi la facilité intellectuelle permettant par des grands diplômes d’obtenir le pouvoir et d’écraser ensuite les autres pour gagner toujours plus…
Par contre, certains, avec des handicapes physiques très contraignant, arrivent à les surmonter, les dépasser voir les transcender.
Ainsi, par exemple, certains aveugles, ayant accepté leur handicape, arrivent à faire et vivre des choses incroyables, que bien des personnes avec une bonne vue n’arrivent pas à faire, en développant leurs autres sens beaucoup plus que la moyenne.
Dans les actualités du Vendredi 31 Août 2012, j’aimerais partager ce magnifique témoignage d’une femme qui a perdu ses 2 jambes dans les attentats de Londres en Juillet 2005…et qui maintenant représente l’Angleterre aux Jeux Paralympiques en volley-ball.
http://sport24.lefigaro.fr/jeux-olympiques/londres-2012/jeux-paralympiques/actualites/l-incroyable-destin-de-martine-wright-581749
Jésus nous le montre bien dans la parabole sur les talents (Matthieu 25 14-30) et reprise dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 4, chapitre 145 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Au Temple, pour les Tabernacles.
Jésus se remet calmement à exposer sa pensée par la parabole : "Un homme, qui était sur le point de faire un long voyage et de s'absenter pour longtemps, appela tous ses serviteurs et leur confia tous ses biens. A l'un il donna cinq talents d'argent, à un autre deux talents d'argent, à un troisième un seul talent d'or. A chacun selon sa situation et son habileté. Et puis il partit.
Maintenant le serviteur qui avait reçu cinq talents d'argent s'en alla faire valoir habilement ses talents et, après quelque temps, ceux-ci lui en rapportèrent cinq autres.
Celui qui avait reçu deux talents fit la même chose et il doubla la somme qu'il avait reçue. Mais celui auquel le maître avait donné davantage, un talent d'or pur, paralysé par la peur de ne pas savoir faire, par celle des voleurs, de mille choses chimériques et surtout par la paresse, fit un grand trou dans la terre et y cacha l'argent de son maître.
De nombreux mois passèrent, et le maître revint. Il appela tout de suite ses serviteurs pour qu'ils lui rendissent l'argent donné en dépôt.
Celui qui avait reçu cinq talents d'argent se présenta et il dit : "Voici, mon seigneur. Tu m'en as donné cinq. Comme il me semblait qu'il était mal de ne pas faire fructifier l'argent que tu m'avais donné, je me suis débrouillé et je t'ai gagné cinq autres talents. Je n'ai pas pu faire davantage...".
"C'est bien, très bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour le peu, actif et honnête. Je te donnerai de l'autorité sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître".
Puis celui qui avait reçu deux talents se présenta et dit : "Je me suis permis d'employer tes biens dans ton intérêt. Voici les comptes qui montrent comment j'ai employé ton argent. Tu vois ? Il y avait deux talents d'argent, maintenant il y en a quatre. Es-tu content. Mon seigneur ?"
Et le maître fit au bon serviteur la même réponse qu'au premier.
Arriva en dernier celui qui, jouissant de la plus grande confiance de son maître, avait reçu le talent d'or.
Il le sortit de sa cachette et il dit : "Tu m'as confié la plus grande valeur parce que tu sais que je suis prudent et fidèle, comme moi je sais que tu es intransigeant et exigeant, et que tu ne supportes pas des pertes pour ton argent mais en cas de perte, tu t'en prends à celui qui est près de toi.
Car, en vérité, tu moissonnes où tu n'as pas semé et tu récoltes où tu n'as rien répandu, ne faisant pas cadeau de la moindre pièce de monnaie à ton banquier ou à ton régisseur, pour aucune raison. Il te faut autant d'argent que tu en réclames.
Or moi, craignant de diminuer ce trésor, je l'ai pris et l'ai caché. Je ne me suis fié à personne ni non plus à moi-même.
Maintenant, je l'ai déterré et je te le rends. Voici ton talent".
"O serviteur injuste et paresseux ! En vérité, tu ne m'as pas aimé puisque tu ne m'as pas connu et que tu n'as pas aimé mon bien-être, ayant laissé mon argent improductif.
Tu as trahi l'estime que j'avais eue pour toi et c'est toi-même qui te contredis, t'accuses et te condamnes.
Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé, que je récolte où je n'ai rien répandu. Et pourquoi alors n'as-tu pas fait en sorte que je puisse moissonner et récolter ?
C'est ainsi que tu réponds à ma confiance ? C'est ainsi que tu me connais ? Pourquoi n'as-tu pas porté mon argent aux banquiers pour qu'à mon retour je le retire avec les intérêts ? Je t'avais instruit avec un soin particulier dans ce but et toi, paresseux et imbécile, tu n'en as pas tenu compte.
Que te soit donc enlevé le talent et tout autre bien, et qu'on le donne à celui qui a les dix talents".
"Mais lui en a déjà dix alors que celui-ci reste sans rien..." lui objecta-t-on.
"C'est bien. A celui qui possède et le fait fructifier, il sera donné encore davantage et au point qu'il surabonde.
Mais à celui qui n'a pas parce qu'il n'a pas la volonté d'avoir, on enlèvera ce qui lui a été donné.
Quant au serviteur inutile qui a trahi ma confiance et a laissé improductifs les dons que je lui avais fait, qu'on l'expulse de ma propriété et qu'il s'en aille pleurer et se ronger le cœur".
Voilà la parabole. Comme tu le vois, ô rabbi, à qui avait reçu le plus il est resté le moins, car il n'a pas su mériter de conserver le don de Dieu.
Et il n'est pas dit qu'un de ceux dont tu dis qu'ils ne sont disciples que de nom ayant par conséquent peu de chose à faire valoir et même de ceux qui, comme tu dis, m'entendent par hasard et qui n'ont comme unique capital que leur âme, n'arrive pas à avoir le talent d'or et même ce qu'il aura rapporté, qu'on aura enlevé à quelqu'un qui avait davantage reçu.
Infinies sont les surprises du Seigneur parce qu'innombrables sont les réactions de l'homme. Vous verrez des païens arriver à la Vie éternelle et des samaritains posséder le Ciel, et vous verrez des Israélites purs et qui me suivent perdre le Ciel et l'éternelle Vie."
Témoignage personnel (Extrait de ma Réflexion n°11 : Faire fructifier les dons de Dieu).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-1-25/faire-fructifier-les-dons-de-dieu-1ere-partie/faire-fructifier-les-dons-de-dieu-3eme-partie.html
La timidité :
Comme je l’ai dit, ci-dessus, il est très difficile à quelqu’un de timide, de très timide, de parler en public...et encore moins de parler longuement.
Voulant vivre ma Foi, je suis rentré dans des groupes de prières du Renouveau Charismatique au moment où ce mouvement arrivait en France (dans les années 1972)...mais en restant bien dans mon coin, au milieu des personnes de ces groupes de prières.
J’ai pu aussi approfondir ma Foi, par des retraites sur La Vie intérieure, faites par un Saint Prêtre (Le Père Caffarel).
Mais je me disais toujours...que je profitais...mais je ne donnais jamais.
J’ai alors décidé de donner et de témoigner de ma Foi, en m’exprimant dans les groupes (très peu...mais je n’en n’étais pas capable de plus), et en participant à l’organisation de retraites de catéchisme pour les petits.
Arrivant en 1976 dans le nord, j’ai cherché un groupe de prière du Renouveau Charismatique. J’y ai trouvé quelques personnes (un prêtre, une dame d’un certain âge et une jeune femme de mon âge) qui s’occupaient du groupe de prière de la ville, ainsi que d’activité au sein de la paroisse.
Nous avons tous les quatre fait un engagement Religieux, en nous consacrant au Seigneur, puis nous avons décidé de vivre en communauté de vie, mettant tous nos revenus en commun, nous partageant les différentes tâches et nous retrouvant plusieurs fois chaque jour pour des temps de prière et pour la Messe (je résume très vite cette période, pour en arriver au sujet).
Là, le responsable de notre communauté (notre Berger qui était prêtre) m’a demandé de faire les enseignements pour la préparation à l’Effusion de l’Esprit, pour, dans le groupe de prière (une centaine de personnes environ), ceux qui voulaient se préparer à celle-ci.
Moi, incapable de parler (ni en pensée ni en parole) pendant 3 heures sur un sujet, alors que 10 secondes suffisent...alors, faire un enseignement, et en plus, devant un publique !!!
Pourtant, par obéissance (sans m’y attarder, je souligne là, la très grande importance de l’obéissance, liée à la confiance en Dieu, à la confiance aux Dons de Dieu, à la confiance en soi, liée au désir de répondre amoureusement à l’Amour de Dieu), j’ai accepté.
C’est vrai que je connaissais le sujet, mais j’aurais pu en parler pendant moins d’une minute pour tout dire...sans parler que cela se faisait sur une série d’enseignements !!!
Pourtant, lorsque j’ai commencé à parler, tout devenait clair dans ma pensée, et l’enseignement (puis les autres) furent limpides et toucha le cœur des personnes présentes.
J’ai eu ensuite la volonté de continuer (je souligne là aussi l’importance de la volonté), et à chaque fois, tous les enseignements me venaient au fur et à mesure que je parlais, et touchaient les cœurs des personnes présentes.
Je tiens à préciser que je ne faisais jamais un enseignement, sans avoir d’abord passé un long moment en prière et en adoration pour offrir à Dieu l’enseignement qui m’était demandé de faire (je souligne là l’importance de la prière pour toute chose et de l’adoration).
Je n’oublierais pas les activités que notre communauté avait au sein de la paroisse (je désire souligner l’importance de faire parti de l’Eglise, de l’aimer et de faire partager à l’église locale les dons que Dieu nous donne) et où je participais aux services de la messe, je faisais les lectures, je donnais la communion, j’allais visiter les personnes âgées et je leur portais aussi la communion...tout en me préparant au diaconat.
Par la suite, notre Communauté de vie a grandie (Myriam qui était venue au groupe de prière pour demander à se préparer à l’Effusion de l’Esprit, a suivit mes enseignements…a reçue l’Effusion de l’Esprit...puis s’est mariée avec moi !!!).
Ainsi pour notre mariage, nous avions environ une dizaine de Prêtres (je ne sais plus le nombre exacte...et l’évêque n’ayant pu venir étant en déplacement) pour présider la cérémonie, toute l’école d’optique dont une élève à pris les photos, les pauvres, les personnes âgées et les délinquants de la paroisse, ainsi que l’ensemble des paroissiens habituels, un pauvre accueillit à la communauté qui nous a joué de l’orgue puis nous nous sommes retrouvé pour un repas tout simple le soir, à plus de 120 à table regroupant ces personnes avec un orchestre fait par mes collègues de l’école d’optique.
Notre communauté est partie évangéliser dans les villes et sur les plages du midi, et nous sommes partis deux par deux à la rencontre des passants pour leur parler de Dieu.
Là aussi, j’en faisais parti, évangélisant ceux que je rencontrais.
Par la suite, je suis encore parti, avec une sœur de la Communauté, faire des enseignements dans d’autres communautés, à travers La France.
Moi, le timide, j’avais reçu de Dieu le Don d’Enseignement, et si je n’avais pas eu la volonté de vivre et faire partager ma Foi, si je n’avais pas obéi à mon Berger en me réfugiant derrière ma timidité réelle, si je n’avais pas prié dans un total abandon et une totale adoration en Dieu, si je n’avais pas eu confiance ni en Dieu, ni en moi...
Je n’aurais jamais fait d’enseignements, ni de témoignages, ni d’évangélisation...et j’aurais enfoui sous terre le talent que Dieu m’avait donné….
Et je ne serais pas là à écrire ces différentes réflexions !!!!
Hymne : Le jour s’achève
Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encor,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !
Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Sainte Monique).
Dieu très bon, réconfort de ceux qui pleurent, tu accueillais avec Amour les larmes de Sainte Monique pour la conversion de son fils Augustin ; accorde-nous à la prière de la mère et du fils, de savoir pleurer nos péchés pour obtenir de Toi le Pardon.
Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)... (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Parole de Dieu : (Col 1, 2b-6a)... (Office des Vêpres).
Que Dieu Notre Père vous donne la Grâce et la Paix. Nous rendons grâce à Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, en priant pour vous à tout instant.
Nous avons entendu parler de votre Foi dans Le Christ Jésus et de l’Amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’Espérance de ce qui vous attend au Ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la Parole de Vérité, la Bonne Nouvelle qui est parvenue jusqu’à vous, elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier.
Date de dernière mise à jour : 27/08/2016
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