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Eucharistie du Lundi 1er Août 2016 : Lundi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Lundi 1er Août 2016 : Lundi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Alphonse-Marie de Liguori, Évêque, Docteur de l'Église, Fondateur de la Congrégation des Rédemptoristes (1696-1787).
Fête de Saint Pierre Favre, Jésuite, Co-Fondateur et 1er Prêtre de la Compagnie de Jésus (? 1546).
Fête des Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament : Sept frères et leur mère ainsi que le vieux scribe Saint Éléazar, martyrs à Antioche (-166 av JC.).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 28,1-17... Psaume 119(118),29.43.79-80.95.102... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,13-21.
Commentaire de la Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
TRAITÉ DE L'AMOUR DE JÉSUS CHRIST PAR SAINT ALPHONSE-MARIE.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 01 Août 2016 : Fête de Saint Alphonse-Marie de Liguori, Évêque, Docteur de l'Église, Fondateur de la Congrégation des Rédemptoristes (1696-1787).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Alphonse-Marie de Liguori.
Lundi 01 Août 2016 : Fête de Saint Pierre Favre, Jésuite, Co-Fondateur et 1er Prêtre de la Compagnie de Jésus (? 1546).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Favre.
Lundi 01 Août 2016 : Fête des Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament : Sept frères et leur mère ainsi que le vieux scribe Saint Éléazar, martyrs à Antioche (-166 av JC.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Maccabées et de Saint Éléazar.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 28,1-17.
Cette année-là, au début du règne de Sédécias, roi de Juda, la quatrième année, au cinquième mois, le prophète Ananie, fils d’Azzour, originaire de Gabaon, me dit dans la maison du Seigneur, en présence des prêtres et de tout le peuple :
« Ainsi parle le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : J’ai brisé le joug du roi de Babylone !
Dans deux ans, jour pour jour, je ferai revenir en ce lieu tous les objets de la maison du Seigneur que Nabucodonosor, roi de Babylone, a enlevés pour les emporter à Babylone.
Je ramènerai ici Jékonias, fils de Joakim, roi de Juda, avec tous les déportés de Juda qui sont partis à Babylone – oracle du Seigneur –, car je vais briser le joug du roi de Babylone ! »
Le prophète Jérémie répondit au prophète Ananie en présence des prêtres et de tout le peuple, qui se tenaient dans la maison du Seigneur.
Il lui dit : « Amen ! Que le Seigneur agisse ainsi, que le Seigneur accomplisse ta prophétie : qu’il fasse revenir de Babylone les objets de la maison du Seigneur et tous les déportés.
Cependant, écoute bien cette parole que je vais te faire entendre, à toi et à tout le peuple :
Les prophètes qui nous ont précédés, toi et moi, depuis bien longtemps, ont prophétisé contre de nombreux pays et de grands royaumes la guerre, le malheur et la peste.
Le prophète qui annonce la paix n’est reconnu comme prophète vraiment envoyé par le Seigneur, que si sa parole s’accomplit. »
Alors le prophète Ananie enleva le joug que le prophète Jérémie s’étais mis sur la nuque, et il le brisa.
Et Ananie déclara en présence de tout le peuple : « Ainsi parle le Seigneur : De la même manière, dans deux ans, jour pour jour, je briserai le joug de Nabucodonosor, roi de Babylone, pour en délivrer toutes les nations. » Alors le prophète Jérémie alla son chemin.
La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie après que le prophète Ananie eut brisé le joug qui était sur sa nuque.
« Va dire à Ananie : Ainsi parle le Seigneur : Tu as brisé un joug de bois, mais à sa place tu feras un joug de fer.
Car ainsi parle le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : C’est un joug de fer que je mets sur la nuque de toutes ces nations, pour qu’elles servent Nabucodonosor, roi de Babylone. Et elles le serviront. Je lui ai donné même les bêtes sauvages. »
Le prophète Jérémie dit alors au prophète Ananie : « Écoute bien, Ananie : le Seigneur ne t’a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge.
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : Je te renvoie de la surface de la terre ; tu mourras cette année, car c’est la révolte que tu as prêchée contre le Seigneur. »
Le prophète Ananie mourut cette même année, au septième mois.
Psaume 119(118),29.43.79-80.95.102.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
N'ôte pas de ma bouche la parole de vérité,
car j'espère tes décisions.
Qu'ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent,
ceux qui connaissent tes exigences.
Que j'aie par tes commandements le cœur intègre :
alors je ne serai pas humilié.
Des impies escomptent ma perte :
moi, je réfléchis à tes exigences.
De tes décisions, je ne veux pas m'écarter,
car c'est toi qui m'enseignes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,13-21.
En ce temps-là, quand Jésus apprit la mort de Jean le Baptiste, il se retira et partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de compassion envers eux et guérit leurs malades.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et l’heure est déjà avancée. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter de la nourriture ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Commentaire du jour.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 92)
« Il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule »
Simplicité de notre Vie Contemplative : elle nous fait voir le visage de Dieu en chaque chose, en chaque être, partout et toujours !
Et sa main, présente en chaque événement nous fait tout accomplir — la méditation et l'étude, le travail et l'échange, manger et dormir — en Jésus, avec Jésus, pour Jésus et à l'égard de Jésus sous le regard aimant du Père, alors que nous restons toujours disposés à le recevoir sous quelque forme qu'il revête.
Je suis subjuguée par le fait que, avant de commenter la Parole de Dieu, avant d'annoncer aux foules les Béatitudes, Jésus, prenant celles-ci en Compassion, les a guéries et nourries. Et après seulement, il a commencé à leur livrer son enseignement.
Aime Jésus généreusement, aime-le avec confiance, sans regarder derrière toi, et sans appréhension.
Donne-toi entièrement à Jésus. Il te prendra comme instrument pour accomplir des merveilles à la condition que tu sois infiniment plus conscient de son Amour que de ta faiblesse.
Crois en Lui, remets-toi entre ses mains dans un élan de confiance aveugle et absolue, car il est Jésus.
Crois que Jésus, et Jésus seul, est la Vie ; sache que la sainteté n'est rien d'autre que ce même Jésus vivant intimement en toi ; alors il sera libre du geste de sa main sur toi.
TRAITÉ DE L'AMOUR DE JÉSUS CHRIST PAR SAINT ALPHONSE-MARIE
Toute la sainteté de l'âme et sa perfection réside dans l'Amour envers Jésus Christ, Notre Dieu, notre Souverain bien et notre Rédempteur. C'est la Charité qui rassemble et protège toutes les vertus qui rendent parfait.
Est-ce que Dieu ne mérite pas tout notre Amour ? Il nous a aimés dès l'éternité. « Considère, nous dit-il, que j'ai été le premier à t'aimer.
Tu n'avais pas encore vu le jour, le monde lui-même n'existait pas, et moi je t'aimais déjà. Je t'aime du fait même que je suis ».
Comme Dieu savait que l'homme se laisse attirer par des bienfaits, il a voulu l'obliger à l'aimer par ses dons :
« Ces filets, auxquels les hommes se laissent prendre, je veux les y attirer pour qu'ils m'aiment, car ce sont des liens d'amour. »
Il lui a donné une âme dotée, à son image, de mémoire, d'intelligence et de volonté ; il lui a donné un corps pourvu d'organes sensibles ; c'est encore pour lui qu'il a créé le Ciel et la Terre avec tout ce qu'ils contiennent.
C'est par Amour de l'homme qu'il a créé tout cela, afin que toutes ces créatures soient au service de l'homme, et que l'homme lui donne son Amour à cause de tant de bienfaits.
Mais il n'a pas voulu nous donner seulement ces belles créatures ; pour obtenir notre amour, il est allé jusqu'à se livrer Lui-même tout entier à nous.
Le Père éternel est allé jusqu'à nous donner Son Fils unique. Nous voyant morts par suite du péché et privés de sa grâce, qu'a-t-il fait ?
Emporté par son immense Amour, ou plutôt, suivant la parole de l'Apôtre, par son trop grand Amour pour nous, il a envoyé Son Fils bien-aimé, afin qu'il satisfasse pour nous et nous rappelle à la Vie que le péché nous avait enlevée.
En livrant Son Fils, qu'il a sacrifié afin de nous pardonner, il nous a prodigué tous les biens ensemble : la Grâce, la Charité, le Paradis ; car tous ces biens sont sans nul doute inférieurs à Son Fils : Celui qui n'a pas refusé même Son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment pourrait-il avec Lui ne pas nous donner tout ?
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,18e.dimanche.du.temps.ordinaire,3229.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
L’Amour de Dieu est gratuit. Nous le savons, mais cela est sans doute une des choses les plus difficiles à concevoir pour nos esprits qui ne connaissent que les lois de nos commerces.
La gratuité attire spontanément la méfiance. « Venez acheter et consommer » est un langage qui nous parle ; « sans argent et sans rien payer », là c’est une autre histoire.
Cela paraît louche. Ou bien la qualité de la marchandise est mauvaise, ou bien il y a une contrepartie cachée. Nous restons sur nos gardes !
Cette gratuité est pourtant des plus douces, parce qu’elle exprime la solidarité de Dieu avec nous et parce qu’elle illustre la profusion de son Amour pour nous.
Notre Dieu scelle une Alliance éternelle, par laquelle il se rend présent et solidaire de nous. Si bien que Saint Paul peut déclarer avec assurance : « qui nous séparera de l’Amour du Christ ? La détresse ? La persécution ? La faim ? (…) rien ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu ». Désormais Le Christ habite chacune de nos expériences humaines.
Il est, pour toujours, l’Emmanuel, Dieu avec nous. Le Christ habite notre faim et, dans sa Compassion, la partage.
La multiplication a lieu « dans un lieu désert », c’est-à-dire dans un lieu inhabitable. Jésus est au désert, mais cette fois, il n’y est plus seul, il est avec la foule et sa faim.
La multiplication a lieu alors qu’« il se fait tard », c’est-à-dire à l’heure où la vie décline. C’est l’heure de la prière des disciples d’Emmaüs, le moment de la fraction du pain.
Dans cette multiplication des pains, la plénitude du symbole Eucharistique est ainsi convoquée.
Elle rappelle la Pâque, le pain de Vie et le sacrifice de l’Agneau pascal. Dieu crée en abondance, il donne la Vie en abondance, et nous montre ainsi qu’il ne connaît qu’une arithmétique : celle de la multiplication qui naît de la fraction : « rompant les pains, il les donna à ses disciples ».
La générosité créatrice s’opère dans la fraction pascale, la générosité de Dieu nait de sa pauvreté.
Le signe des pains partagés ne peut donc pas être lu comme une manifestation de la puissance de Dieu, sollicitée pour produire une quantité de nourriture démesurée.
Il montre au contraire la manière humble et pauvre d’utiliser des ressources infimes et très insuffisantes.
Tel est l’enseignement pour les disciples, invités à renoncer au reflexe commercial pour offrir ce que Dieu seul peut donner.
Notre Dieu est ainsi : il donne, tout simplement. Il n’y a rien à acheter chez lui, surtout pas son Amour et sa Grâce.
Il n’y a rien à gagner non plus. On ne gagne pas son Ciel comme un ouvrier gagne son salaire. On ne gagne pas non plus son Salut comme on gagne le lot d’une tombola.
Dieu donne, gratuitement, sans mérite de notre part, sans arbitraire de sa part, en partageant pauvrement le peu que nous avons à Lui offrir.
Une épreuve reste encore à franchir. Quand on a entendu cette nouvelle extraordinaire de la gratuité de l’Amour de Dieu, il est encore possible de le mépriser.
Aussi Isaïe nous éloigne-t-il de ces débats en mettant en lumière le manque qui nous habite, la soif que nous éprouvons, et que Dieu vient combler : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! ».
Nous avons soif de l’Amour de Dieu, nous avons faim de sa Miséricorde.
Voilà pourquoi nous sommes irrésistiblement attirés par Lui. Aussi devons-nous être attentifs à sa Parole : « Prêtez l’oreille ! Venez à Moi ! Écoutez, et vous vivrez ».
Voilà où est notre erreur ! L’organe qui assure notre survie n’est pas l’estomac, mais l’oreille. Nous ouvrons tout grands nos yeux pour ne pas perdre une miette du pain circulant parmi 5 000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, mais l’Évangéliste préfère que nous ouvrions nos oreilles.
Elles ouvrent la voie de l’Obéissance et de la filiation, elles nous rapprochent de Dieu et nous donnent d’accueillir le Verbe.
Du coup, voici notre oreille débarrassée des considérations tout humaines, de nos dividendes et des calculs à court terme, qui nous faisaient lire l’Évangile comme celui de la « multiplication des pains ».
Il nous apparaît alors que ce mot de « multiplication » n’est jamais prononcé. Nous assistons seulement à une Bénédiction et un partage.
La lenteur de l’action montre l’importance de la préparation. Il faut prendre le temps de s’asseoir. De prendre les cinq pains et les deux poissons.
Ce n’est pas grand-chose, certes, au vu de la quantité qui serait nécessaire. Mais c’est tout ce que nous avons.
L’essentiel est là. Ne rien retenir. Donner sans compter et sans faire de réserve. Au risque de tout perdre. Au risque de se perdre.
Lever les yeux au Ciel, rendre grâce car ce que nous donnons vient de Dieu. Bénir le Ciel qui fait de nous des pauvres et nous donne toujours assez.
Cinq pains et deux poissons, c’est bien assez pour qui utilise le Don de Dieu au service du Royaume.
Dans le rythme lent de l’été, pensons à chacun des petits actes de nos quotidiens, accompagnés d’une parole.
La parole de notre prière. La Parole de Dieu sur nos lèvres. C’est elle qui nourrit. C’est elle qui opère le miracle.
Elle, et nous. Le Seigneur désigne en effet le chaînon manquant : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Nous avons à rompre le pain et à partager.
Le repas extraordinaire, en lui-même, occupe peu l’attention de Saint Matthieu. « Tous mangèrent à leur faim ».
L’Évangile oriente plutôt nos regards sur Jésus, faisant avec nous chacun des préparatifs méticuleux de notre piété. Il les féconde de sa Parole.
Mais s’ils portent du fruit, s’il se passe quelque chose, c’est parce que, dans la Foi, nous agissons conformément à cette Parole.
C’est le pas que Jésus demande aujourd’hui à ses disciples : quand on a tout donné, ne pas attendre la multiplication des pains, mais oser partager encore, comme si le panier n’allait jamais se vider.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_163
Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
«Levant les yeux au Ciel…»
Aujourd'hui, l'Évangile touche nos "poches intellectuelles"… Pour cela, comme à l'époque de Jésus, les prudents peuvent élever leur voix pour considérer si cette question vaut la peine. Les disciples, en voyant qu'il se faisait tard et qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de la quantité de gens qui entouraient Jésus, trouvent le moyen de s'en tirer à merveille: «Qu'ils aillent dans les villages s'acheter à manger!» (Mt 14,15).
Ils ne s'attendaient pas à ce que leur Maître et Seigneur démolisse leur raisonnement tellement prudent en leur disant: «Donnez-leur vous-mêmes à manger» (Mt 14,16).
On dit que: «Qui ne compte pas sur Dieu, ne sait pas compter». Et c'est vrai, les disciples ne savaient pas compter —et nous non plus— car souvent dans nos additions nous oublions le chiffre le plus important: Dieu même parmi nous.
Les disciples ont bien fait leurs comptes, ils ont compté correctement le nombre de pains et de poissons, mais au moment de les diviser mentalement entre une telle quantité de gens le résultat était toujours zéro, et donc ils ont opté pour le réalisme prudent: «Nous n'avons là que cinq pains et deux poissons» (Mt 14,17).
Ils n'ont pas réalisé qu'ils avaient Jésus —vrai Dieu et vrai Homme— parmi eux!
En paraphrasant Saint Josemaría, ce serait bien de nous rappeler que: «Dans les entreprises d'apostolat il est bon —c'est un devoir— de tenir compte de tes moyens terrestres (2 + 2 = 4), mais n'oublie jamais que tu dois heureusement compter sur un autre terme de l'addition: Dieu + 2 + 2...».
L'optimisme Chrétien n'est pas fondé sur l'absence de difficultés, des résistances et des erreurs personnelles, mais en Dieu qui nous dit: «Et Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).
Ce serait bien que nous, toi et moi face aux difficultés, et avant de déclarer la mort de l'audace et de l'optimisme de l'esprit Chrétien, nous prenions Dieu en compte.
Que nous puissions dire avec Saint François cette merveilleuse prière: «Là où est la haine, que je mette l'Amour», c'est à dire là où le compte n'est pas bon, il faut compter sur Dieu.
Hymne : Un jour nouveau commence
Un jour nouveau commence,
Un jour reçu de toi,
Père,
Nous l’avons remis d’avance
En tes mains tel qu’il sera.
Émerveillés ensemble,
Émerveillés de toi,
Père,
Nous n’avons pour seule offrande
Que l’accueil de ton amour.
Marqués du goût de vivre,
Du goût de vivre en toi,
Père,
Nous n’avons pas d’autres vivres
Que la faim du pain rompu.
Comment chanter ta grâce,
Comment chanter pour toi,
Père,
Si nos cœurs ne veulent battre
De l’espoir du Corps entier ?
Le jour nouveau se lève
Le jour connu de toi,
Père ;
Que ton Fils dans l’homme achève
La victoire de la croix !
Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Alphonse de Liguori).
Seigneur qui ne cesses d'éveiller dans ton Église de nouveaux modèles de vertu, fais-nous suivre les exemples de Saint Alphonse de Liguori, remplis-nous d'ardeur pour le Salut de nos frères, et nous obtiendrons comme lui le Bonheur du Ciel.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16)... (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma Joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.
Parole de Dieu : (1 Th 2, 13)... (Office des Vêpres).
Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. Quand vous avez reçu de notre bouche la Parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.
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