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Eucharistie du Dimanche 14 Août 2016 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 14 Août 2016 : Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
(Mais la Célébration du Vingtième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de Saint Maximilien-Marie Kolbe).
Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 août 1480).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 38,4-6.8-10... Psaume 40(39),2.3.4.18... Lettre aux Hébreux 12,1-4... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Commentaire de Denys le Chartreux (1402-1471), Moine.
LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE : Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Isidre SALUDES i Rebull (Alforja, Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 14 Août 2016 : Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maximilien-Marie Kolbe.
Dimanche 14 Août 2016 : Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 août 1480).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 800 Saints Martyrs d'Otrante.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 38,4-6.8-10.
Alors les princes dirent au roi Sédécias : « Que cet homme soit mis à mort : en parlant comme il le fait, il démoralise tout ce qui reste de combattant dans la ville, et toute la population. Ce n’est pas le bonheur du peuple qu’il cherche, mais son malheur. »
Le roi Sédécias répondit : « Il est entre vos mains, et le roi ne peut rien contre vous ! »
Alors ils se saisirent de Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Melkias, fils du roi, dans la cour de garde. On le descendit avec des cordes. Dans cette citerne il n’y avait pas d’eau, mais de la boue, et Jérémie enfonça dans la boue.
Ébed-Mélek sortit de la maison du roi et vint lui dire :
« Monseigneur le roi, ce que ces gens-là ont fait au prophète Jérémie, c’est mal ! Ils l’ont jeté dans la citerne, il va y mourir de faim car on n’a plus de pain dans la ville ! »
Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek l’Éthiopien : « Prends trente hommes avec toi, et fais remonter de la citerne le prophète Jérémie avant qu’il ne meure. »
Psaume 40(39),2.3.4.18.
D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
Lettre aux Hébreux 12,1-4.
Frères, nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins, et débarrassés de tout ce qui nous alourdit – en particulier du péché qui nous entrave si bien –, courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus, qui est à l’origine et au terme de la foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l’exemple de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité, et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang dans votre lutte contre le péché,
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,49-53.
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Commentaire du jour.
Denys le Chartreux (1402-1471), Moine.
Commentaire sur l'Évangile de Luc, 12, 72-74 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.430)
Allumer dans les cœurs des hommes le feu de l'Amour de Dieu
« Je suis venu apporter un feu sur la Terre » : je suis descendu du haut du Ciel et, par le mystère de mon incarnation, je me suis manifesté aux hommes pour allumer dans les cœurs humains le feu de l'Amour Divin. « Et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé » — c'est-à-dire qu'il prenne et devienne une flamme activée par L'Esprit-Saint et qu'il fasse jaillir des actes de Bonté !
Le Christ annonce ensuite qu'il subira la mort sur la Croix avant que le feu de cet Amour n'enflamme l'humanité.
C'est, en effet, la très Sainte Passion du Christ qui a valu à l'humanité un don aussi grand, et c'est avant tout le souvenir de sa Passion qui allume une flamme dans les cœurs fidèles.
« Je dois recevoir un Baptême », autrement dit : Il m'incombe et il m'est réservé par une disposition de Dieu de recevoir un Baptême de Sang, de me baigner et de me plonger comme dans l'eau, dans mon Sang répandu sur la Croix pour racheter le monde entier.
« Et quelle n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit accompli », en d'autres termes jusqu'à ce que ma Passion soit achevée, et que je puisse dire : « Tout est accompli ! » (Jn 19,30)
LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE
Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes
Cher frère, j’éprouve une grande joie à cause du zèle brûlant qui t’enflamme pour promouvoir la Gloire de Dieu.
À notre époque, ce n’est pas sans douleur que nous voyons comme une épidémie, ce qu’on appelle l’indifférentisme, se propager de diverses manières non seulement chez les laïcs mais même dans les Communautés Religieuses.
Et pourtant, puisque Dieu est digne d’une gloire infinie, il nous importe d’abord et au plus haut point de lui rendre la plus grande Gloire, à la mesure de nos pauvres forces, même si nous ne pouvons lui donner que celle qu’il nous accorde Lui-même, créatures en exil que nous sommes.
Puisque la Gloire de Dieu resplendit surtout dans le Salut des âmes que Le Christ a rachetées de son propre sang, le zèle de la vie apostolique doit consister avant tout et par-dessus tout à procurer le Salut, et même la plus grande Sanctification du plus grand nombre d’âmes possible.
Quel est le meilleur chemin pour arriver à cette fin, c’est-à-dire pour obtenir la Gloire Divine et la Sanctification du plus grand nombre d’âmes, je le dirai d’un mot.
Dieu, qui est la science et la Sagesse infinies, et qui sait donc fort bien ce que nous devons faire pour augmenter sa Gloire, nous manifeste sa Volonté surtout par ceux qui sont ses représentants sur Terre.
C’est donc l’Obéissance, et elle seule, qui nous manifeste sûrement la Volonté Divine. Un supérieur peut bien tomber dans l’erreur ; il ne peut arriver que nous, en observant l’Obéissance, nous soyons menés à l’erreur.
La seule exception qui soit au devoir d’obéir, c’est le cas où le supérieur ordonnerait quelque chose qui entraînerait manifestement, même sur un point minime, une violation de la loi Divine : en ce cas, il ne serait pas lui-même un fidèle interprète de la Volonté de Dieu.
Ce Dieu, seul infini, très sage, très saint, très clément, est Le Seigneur, Le Créateur et Notre Père, principe et fin, Sagesse, puissance et Amour, Dieu est tout.
Tout ce qui existe en dehors de Dieu n’a de valeur qu’en référence à Lui, qui est Créateur de toutes choses et Rédempteur des hommes.
C’est donc Lui qui nous manifeste sa volonté adorable par ses représentants sur Terre et nous attire ainsi à Lui, dans le but d’attirer aussi à Lui par nous d’autres âmes et de les unir à Lui par une plus grande Charité.
Tu vois, frère, quelle est la dignité de notre condition, grâce à la Miséricorde de Dieu. Par l’Obéissance, nous dépassons pour ainsi dire les limites de notre petitesse, et nous nous conformons à la Volonté Divine qui nous guide par sa Sagesse et sa prudence infinie pour que notre action soit bonne.
Bien plus, en adhérant à sa Divine Volonté, à laquelle aucune chose créée ne peut résister, nous devenons plus forts que tout.
Voilà le sentier de la Sagesse et de la prudence, voilà l’unique voie par laquelle nous puissions rendre la plus haute Gloire à Dieu.
S’il y avait une autre voie meilleure, à coup sûr Le Christ nous l’aurait montrée par sa Parole et son exemple.
Mais la Sainte Écriture a résumé les longues années de sa vie à Nazareth en ces mots : Et il leur était soumis ; elle a placé le reste de son existence pour ainsi dire sous le signe de l’Obéissance en montrant qu’il est descendu sur Terre pour faire la Volonté du Père.
Aimons donc, aimons suprêmement Le Père céleste très aimant, et que notre Obéissance soit la preuve de cette Charité parfaite qui trouvera surtout à s’exercer lorsque nous sera demandé le sacrifice de notre volonté propre.
Ne connaissons pas de livre plus sublime que Jésus Christ crucifié, pour progresser dans l’Amour de Dieu.
Nous obtiendrons tout cela plus facilement par la Vierge immaculée, à qui Dieu a bien voulu confier la dispensation de sa Miséricorde.
Il ne fait aucun doute que la volonté de Marie ne soit pour nous exactement la Volonté de Dieu.
Si nous nous Consacrons à Dieu, nous devenons entre ses mains des instruments de la Miséricorde Divine, tout comme elle-même entre les mains de Dieu.
Laissons-nous donc diriger par elle, laissons-nous conduire par sa main, soyons sous sa conduite tranquilles et confiants : elle s’occupera de tout pour nous, elle pourvoira à tout, elle subviendra promptement aux besoins du corps et de l’âme, elle écartera elle-même les difficultés et les angoisses.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/20eme-Dimanche-T-O-Luc-12-49-53.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Un feu sur la Terre
Comment Jésus envisageait-il sa propre Mission ? C’est ce que l’Évangile aujourd’hui veut nous faire comprendre en reprenant trois paroles assez étonnantes du Christ.
La première fait appel l’image du feu : « C’est un feu que je suis venu allumer sur la Terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! »
Chez les anciens prophètes d’Israël, le feu évoquait le Jugement de Dieu dans les derniers temps du monde.
Mais il s’agit ici d’autre chose, car déjà Jean le Baptiste avait annoncé à propos de Jésus : « Lui vous Baptisera dans L’Esprit-Saint et le feu », ce qui allait se réaliser le jour de la Pentecôte, lorsque Jésus ressuscité enverrait sur les disciples rassemblés des langues de feu.
C’est alors, écrit Saint Luc, « qu’ils furent tous remplis d’Esprit-Saint et se mirent à parler d’autres langues, comme L’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Ac 2,3).
L’incendie de Jésus dans le monde, c’est donc le feu de L’Esprit-Saint gagnant de proche en proche, purifiant tout, embrasant tout, illuminant tous les hommes.
C’est L’Esprit-Saint allumant la Foi dans le cœur des hommes grâce à la parole portée jusqu’au bout du monde par les témoins de Jésus.
« Comme je voudrais, disait Jésus, comme j’ai hâte qu’il soit déjà allumé ! » Et ce désir de Jésus, nous avons à l’entendre encore aujourd’hui et à y répondre personnellement, car le feu de Jésus couve en nous depuis notre naissance à la Vie de Dieu, depuis que Le Père a posé sur nous, au Baptême, le sceau de son Esprit.
Il couve en nous, et il s’assoupit, comme tous les feux qu’on abandonne. C’est pourquoi aujourd’hui la Parole de Jésus vient nous réveiller, dans notre lassitude : « Ce feu, comme je voudrais qu’il ait pris en toi. Je te voudrais ardent(e), fervent(e) comme la braise ; je te voudrais actif(ve) comme la flamme, toujours impatiente de se communiquer. Ne laisse pas en toi mourir le feu ! »
Sans transition, et d’une manière paradoxale, Jésus passe du feu à l’image de l’eau : « C’est un Baptême que j’ai à recevoir, et comme cela me pèse jusqu’à ce qu’il soit accompli ! »
Un baptême, c’est une plongée dans l’eau en vue d’une purification.
Mais pourquoi Jésus dit-il : « J’ai à recevoir un Baptême », puisqu’il a été plongé déjà dans le Jourdain ? Et par ailleurs jamais il n’a eu besoin de purification spirituelle, Lui, Le Saint de Dieu !
En réalité, la plongée que Jésus envisage, c’est une immersion dans la souffrance. Il sent venir la Passion qui va le submerger ; il sait que les grandes eaux de la mort vont l’engloutir, Lui, Le Juste, pour que soit purifié le genre humain tout entier.
Et il a hâte que ce Baptême soit accompli. Non pas comme un combattant menacé, qui se précipiterait dans la mort en disant : « Qu’on en finisse tout de suite ! », mais parce que cette plongée dans la Passion va lui permettre d’accomplir l’œuvre du Père, parce que sa mort va donner la Vie à tous les hommes, et parce que Lui-même, le propre Fils de Dieu, à travers cette mort va passer à la Gloire du Père.
Ce Baptême dans la mort pour le Salut du monde était une idée familière à Jésus. En effet lorsque, un peu plus tard, Jacques et Jean revendiqueront les deux places d’honneur dans son Royaume, Jésus, pour toute réponse, leur demandera : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être Baptisé du Baptême dont je vais être Baptisé ? » C’est-à-dire : serez-vous capables de me suivre jusque dans le martyre ?
Ainsi Jésus est conscient que pour allumer sur la Terre le feu de L’Esprit-Saint il doit passer Lui-même par le Baptême des souffrances.
Quant à nous, ses témoins, nous aurons aussi notre part d’épreuves. Nous ne donnerons pas tous notre vie, notre sang, pour la cause de Jésus ; pourtant tous nous aurons, et nous avons dès aujourd’hui, à nous compromettre pour Lui, non seulement devant des étrangers, mais jusqu’au milieu des gens qui nous sont les plus proches, jusqu’au sein de notre propre famille.
C’est ainsi que l’on peut comprendre la troisième Parole mystérieuse de Jésus : « Pensez-vous que ce soit la paix que je suis venu mettre sur la Terre ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. »
Là encore, entendons bien le langage paradoxal de Jésus. Lui qui a proclamé : « Heureux les artisans de paix », lui qui est apparu « pour guider nos pas sur une route de paix » (Lc 1,79), lui « qui est notre paix » (Ep 2,14), ne nous dit pas aujourd’hui : « Je veux la brouille dans les familles, je veux l’incompréhension entre les générations », mais - et c’est tout différent - il prévoit que la fidélité à son Évangile amènera ses disciples à être incompris et rejetés, parfois même de ceux qui leur sont les plus chers.
La Parole de Jésus à l’œuvre dans notre cœur nous conduira parfois, dans la communauté, à poser humblement des choix, à garder un cap, à opter pour la Montée du Carmel, pour la conversion de notre groupe, à contre-pente de certains conforts de vie ou de pensée.
C’est ce que l’Évangile appelle « être signe en butte à la contradiction » : cela n’a rien à voir avec l’intransigeance ou la mauvaise humeur, et cela réclame bien plutôt un parti pris de douceur et de non-violence.
Ainsi, à l’engagement du Christ jusqu’à la Croix pour le Salut des hommes devra répondre le courage des Baptisés pour témoigner de Lui jusque dans la vie familiale.
Et l’une des plus belles victoires d’un Chrétien ou d’une Chrétienne sera d’apporter la Paix de Jésus même dans une famille divisée, même dans une communauté longtemps visitée par l’épreuve, même entre des sœurs qui doivent réapprendre à se faire confiance.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_180
Abbé Isidre SALUDES i Rebull (Alforja, Tarragona, Espagne).
«Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde?»
Aujourd'hui —des lèvres de Jésus, Lui-même— nous entendons des affirmations effroyables: «Je suis venu apporter un feu sur la Terre» (Lc 12,49); «Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde?
Non, je vous le dis» (Lc 12,51). Car la vérité amène la division en face du mensonge; ainsi que la Charité en face à l'égoïsme; et la Justice en face de l'injustice...
Nous sommes souvent tentés de nous faire des “Évangiles” et un “Jésus” à la carte, d'après nos goûts et passions.
Mais il faut que nous soyons convaincus que notre Vie Chrétienne ne peut pas être une question de routine, notre “petit train-train quotidien”, sans un désir constant d'amélioration et perfection.
Benoît XVI nous assure que «Jésus Christ n'est pas une simple conviction privée ou une doctrine abstraite, mais une personne réelle, dont l'insertion dans l'histoire est capable de renouveler la Vie de tous».
Le modèle suprême est Jésus (nous devons “avoir le regard constamment fixé sur Lui”, spécialement dans les difficultés et les persécutions).
Il a volontairement accepté le supplice de la Croix afin de nous faire retrouver notre liberté et récupérer notre félicité:
«La liberté de Dieu et la liberté de l'homme se sont définitivement rencontrées dans sa chair crucifiée en un pacte indissoluble, valable pour toujours» (Benoît XVI).
Si nous avons Jésus toujours présent, nous ne nous laisserons jamais abattre. Son sacrifice représente tout le contraire de la tiédeur spirituelle où, souvent, nous demeurons.
La fidélité nous demande du courage et de la lutte ascétique. Le péché et le mal nous tentent constamment; c'est pourquoi, le combat, l'effort courageux, la participation dans la Passion du Christ, s'imposent.
La haine du péché n'est pas une affaire simple et paisible. «Le Royaume des Cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent» (Mt 11,12).
Veille de la Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie
Hymne : Je vis la nouvelle Jérusalem
R/Je vis la nouvelle Jérusalem
Descendre du ciel d'auprès de Dieu,
Belle comme une épouse parée pour son époux.
Voici la demeure de Dieu parmi les hommes,
il aura sa demeure avec eux.
Ils seront son peuple
et Dieu-avec-eux sera leur Dieu !
Il essuiera toute larme de leurs yeux.
Plus de mort, ni de pleur, ni de cri, ni de peine,
car l'ancien monde s'en est allé.
Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Maximilien Kolbe).
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien Kolbe un ardent Amour pour la Vierge immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son intercession, de nous dépenser pour ta Gloire dans le service des autres en imitant Ton Fils jusqu'à la mort.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons. Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera.
Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.
Parole de Dieu : (Rm 8, 30)... (Office des Vêpres).
Ceux que Dieu destinait à la ressemblance de Son Fils, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des Justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné la Gloire.
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