- Accueil
- Archives Eucharisties
- ANNÉE 2015
- SEPTEMBRE 2015
- Eucharistie du Dimanche 27 Septembre 2015 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 27 Septembre 2015 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 27 Septembre 2015 : Vingt-sixième Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).
(Mais la Célébration du 26ème Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la mémoire de St Vincent de Paul).
Fête de Sainte Aquiline, Vierge et Martyre (+ 1764).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Nombres 11,25-29… Psaume 19(18),8.10.12-13.14… Lettre de saint Jacques 5,1-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,38-43.45.47-48.
Commentaire de Saint Clément de Rome, Pape de 90 à 100 environ.
ENTRETIENS DE SAINT VINCENT AVEC LES FILLES DE LA CHARITÉ.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 27 Septembre 2015 : Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Vincent de Paul.
Dimanche 27 Septembre 2015 : Fête de Sainte Aquiline, Vierge et Martyre (+ 1764).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Aquiline.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Nombres 11,25-29.
En ces jours-là, le Seigneur descendit dans la nuée pour parler avec Moïse. Il prit une part de l’esprit qui reposait sur celui-ci, et le mit sur les soixante-dix anciens. Dès que l’esprit reposa sur eux, ils se mirent à prophétiser, mais cela ne dura pas.
Or, deux hommes étaient restés dans le camp ; l’un s’appelait Eldad, et l’autre Médad. L’esprit reposa sur eux ; eux aussi avaient été choisis, mais ils ne s’étaient pas rendus à la Tente, et c’est dans le camp qu’ils se mirent à prophétiser.
Un jeune homme courut annoncer à Moïse : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp ! »
Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole : « Moïse, mon maître, arrête-les ! »
Mais Moïse lui dit : « Serais-tu jaloux pour moi ? Ah ! Si le Seigneur pouvait faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux ! »
Psaume 19(18),8.10.12-13.14.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Aussi ton serviteur en est illuminé ;
à les garder, il trouve son profit.
Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m'échappent.
Préserve aussi ton serviteur de l'orgueil :
qu'il n'ait sur moi aucune emprise.
Alors je serai sans reproche,
pur d'un grand péché.
Lettre de saint Jacques 5,1-6.
Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,38-43.45.47-48.
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. »
Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n’est pas contre nous est pour nous.
Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Commentaire du jour.
Saint Clément de Rome, Pape de 90 à 100 environ.
Lettre aux Corinthiens 7-9 (trad. bréviaire)
La grâce de la conversion
Fixons nos regards sur le Sang du Christ, et comprenons combien il a de valeur pour Son Père, puisque, répandu pour notre Salut, il a procuré au monde entier la grâce de la conversion.
Parcourons toutes les générations et nous apprendrons que, de génération en génération, le Maître « a offert la possibilité de se convertir » (Si 17,24) à tous ceux qui voulaient se retourner vers lui.
Noé a prêché la conversion, et ceux qui l'ont écouté ont été sauvés. Jonas a annoncé aux Ninivites la destruction qui les menaçait : ils se sont repentis de leurs péchés, ils ont apaisé Dieu par leurs supplications et ils ont obtenu le Salut, bien qu'étrangers à Dieu.
Les ministres de la grâce de Dieu, sous l'inspiration de L'Esprit Saint, ont parlé de la conversion. Le Maître de l'univers Lui-même en a parlé avec serment : « Aussi vrai que je suis vivant, Parole du Seigneur, je ne veux pas la mort du pécheur, mais sa conversion » (Ez 18,23).
Et il ajoute cette sentence pleine de bonté : « Convertissez-vous, maison d'Israël, de votre iniquité. Dis aux fils de mon peuple : Vos péchés monteraient-ils de la Terre jusqu'au Ciel, seraient-ils plus rouges que l'écarlate et plus noirs qu'un vêtement de deuil, si vous vous retournez vers moi de tout votre cœur et me dites : ' Père ! ' Je vous écouterai comme un peuple saint » (cf Is 1,16-20; Ne 9,1)...
Voilà ce qu'il a fixé par sa volonté toute-puissante, parce qu'il veut faire participer tous ceux qu'il aime à la conversion.
C'est pourquoi nous devons obéir à sa magnifique et glorieuse volonté.
Implorons humblement sa Miséricorde et sa Bonté, prosternons-nous, tournons-nous vers sa Compassion en abandonnant les préoccupations frivoles, la discorde et la jalousie qui conduisent à la mort.
ENTRETIENS DE SAINT VINCENT AVEC LES FILLES DE LA CHARITÉ
Nous ne devons pas considérer un pauvre paysan ou une pauvre femme selon leur extérieur, ni selon ce qui paraît de la portée de leur esprit ; d’autant que bien souvent ils n’ont presque pas la figure ni l’esprit de personnes raisonnables.
Mais tournez la médaille, et vous verrez par les lumières de la Foi que Le Fils de Dieu, qui a voulu être pauvre, nous est représenté par ces pauvres ; qu’il n’avait presque pas la figure d’un homme en sa Passion, et qu’il passait pour fou dans l’esprit des Gentils, et pour pierre de scandale dans celui des Juifs ; et avec tout cela, il se qualifie l’évangéliste des pauvres : Il m’a envoyé porté la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Ô Dieu ! Qu’il fait beau voir les pauvres, si nous les considérons en Dieu et dans l’estime que Jésus Christ en a faite !
Mais, si nous les regardons selon les sentiments de la chair et de l’esprit mondain, ils paraîtront méprisables.
Dieu aime les pauvres, et par conséquent il aime ceux qui aiment les pauvres ; car, lorsqu’on aime bien quelqu’un, on a de l’affection pour ses amis et pour ses serviteurs.
Or la petite Compagnie de la Mission tâche de s’appliquer avec affection à servir les pauvres, qui sont les bien-aimés de Dieu ; et aussi nous avons sujet d’espérer que, pour l’amour d’eux, Dieu nous aimera.
Il ne faut pas de retardement en ce qui est du service des pauvres. Si, à l’heure de votre oraison, le matin, vous devez allez porter une médecine, oh ! Allez-y en repos ; offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l’oraison qui se fait à la maison, ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude.
Si, quand vous serez de retour, votre commodité vous permet de faire quelque peu d’oraison ou de lecture spirituelle, à la bonne heure !
Mais il ne vous faut point inquiéter, ni croire avoir manqué, quand vous la perdrez ; car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime. Et s’il y a sujet légitime, mes chères filles, c’est le service du prochain.
Ce n’est point quitter Dieu que quitter Dieu pour Dieu, c’est-à-dire une œuvre de Dieu pour en faire une autre, ou de plus grande obligation, ou de plus grand mérite. Vous quittez l’oraison ou la lecture, ou vous perdez le silence pour assister un pauvre, oh ! Sachez, mes filles, que faire tout cela, c’est le servir.
Car, voyez-vous, la Charité est par-dessus toutes les règles, et il faut que toutes se rapportent à celle-là. C’est une grande dame. Il faut faire ce qu’elle commande.
Allons donc, et nous employons avec un nouvel amour à servir les pauvres, et même cherchons les plus pauvres et les plus abandonnés ; reconnaissons devant Dieu que ce sont nos seigneurs et nos maîtres, et que nous sommes indignes de leur rendre nos petits services.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4337.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon Nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi
Dimanche dernier, nous avons été témoins que les disciples, sur la route de Jérusalem, discutaient pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand. Cette semaine, nous entendons Saint Jean s’indigner : « Maître, nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ».
Manifestement, nous restons dans les mêmes préoccupations de préséance ; mais cette fois, la concurrence vient de l’extérieur. Il n’est pas sans saveur d’entendre que Saint Jean prononce ces paroles sectaires. L’Évangile s’occupe lui-même de ne pas nous laisser nous assoupir dans les imageries qu’il suscite.
Saint Jean, l’apôtre le plus jeune, le disciple que Jésus aimait, est aussi appelé fils du tonnerre. S’il a accédé aux sommets de la mystique, c’est qu’elle n’est pas une mièvrerie édulcorée et qu’elle nécessite de rudes combats.
Jean, donc, lance un vif débat sur le thème de la domination. Quelqu’un pratique un exorcisme au Nom de Jésus, « nous avons voulu l’en empêcher » car il ne répond pas aux critères nécessaires : « il n’est pas de ceux qui nous suivent ». Jean dit « qu’il nous suive » et non « qu’il te suive ».
Pour lui, on ne peut réaliser des prodiges au Nom du Christ que dans la mesure où l’on est explicitement Chrétien. La situation n’est pas sans ironie, nous savons que les disciples n’ont pas réussi à chasser certains démons…
Cela montre que l’appartenance au groupe n’est pas le seul critère de réussite et surtout que leur motivation est ailleurs. Mais leur réaction semble de bon sens : à quoi bon être Chrétiens, c'est-à-dire peiner pour conformer sa vie à l’Évangile, si n’importe qui peut accéder aux mêmes privilèges, « de l’extérieur » ? Pire : si d’autres font ce que Jésus fait, cela n’atténue-t-il pas son attrait ?
Jésus répond à Jean, avec la patience que nous lui connaissons et que nous avons vue à l’œuvre quand il répondait à la question « qui est le plus grand ? ».
À ceux à qui il vient d’expliquer qu’il convient d’accueillir un enfant, le dernier de tous, comme s’il était Le Christ, il demande à nouveau de n’exclure personne. Jésus ne fait aucune remontrance : il sait quels doutes nous avons sans cesse sur notre valeur et comment ces doutes nous poussent à nous comparer sans cesse aux autres.
Il répond simplement : « ne l’empêchez pas ».
Cette défense n’est pas imposée aux disciples comme une parole autoritaire. Jésus fait appel à leur intelligence pour ouvrir à ses disciples de nouveaux horizons : « parce que celui qui fait un miracle en mon Nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
La logique est simple et naturelle : comment celui qui agit dans la force de L’Esprit Saint pourrait-il se retourner contre Le Seigneur ? En outre, comment une telle action pourrait-elle être néfaste à qui que ce soit ? Le bien que Dieu fait par les hommes ne peut nuire à aucun homme. Il peut même être bénéfique à d’autres que ces premiers destinataires : « celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Le premier bénéfice est sans doute la stimulation. Si quelqu’un, en dehors du groupe des Chrétiens, réalise de tels prodiges, n’importe lequel des Chrétiens peut certainement y prétendre également.
Et si quelqu’un vit des vertus évangéliques sans être disciple du Christ, quel exemple et quelle stimulation donne-t-il aux disciples ! Pour peu que nous nous laissions mettre en question…
Le bénéfice est grand également pour la compréhension que l’on peut avoir de soi-même. Les œuvres ne sont pas seulement conformes à l’Évangile, elles sont aussi conformes à l’identité et à la mission de leur auteur.
Nous avons tous une manière de mettre l’Évangile en actes qui correspond à nos talents et à notre place dans le Royaume. Ainsi, aucun homme n’est interchangeable avec un autre. Des missions peuvent être abandonnées ou transmises, déposées ou reprises, mais ce que chacun peut faire – ou aurait pu faire – est autant unique que nous. Dans les œuvres de Charité, la concurrence ne peut exister.
Enfin, cette occasion de changer notre regard sur la pratique des préceptes évangéliques devient pour nous l’occasion de vivre autrement la pratique. Il est facile de ne garder en tête qu’une liste de « devoirs » chrétiens : rendre service aux autres, donner sans rien attendre en retour, habiller celui qui est nu, donner à boire à celui qui a soif, etc. En un mot : expérimenter qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.
Mais Jésus inverse à présent le mouvement : « celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense ». Notre qualité de Chrétien nous prédispose également à recevoir sans espérer rendre en retour, pour le bonheur de celui qui prend soin du Christ en nous.
Voilà une occasion de beaucoup grandir en humilité, une occasion aussi de manifester de la gratitude envers celui qui agit avec justice.
Cela est aussi important qu’agir avec justice. Cette situation nous rappelle que nous dépendons en toute chose de la grâce de Dieu. Ce faisant, notre prochain chasse de nos cœurs les démons de la suffisance et de la domination.
Seigneur Jésus, aide-nous à discerner toutes les occasions de vivre l’Évangile, celles où tu attends de nous que nous donnions sans compter comme celles où nous apprenons à recevoir notre nécessaire avec humilité et gratitude, pour notre croissance et celle de nos frères. Donne-nous surtout de comprendre combien est précieuse l’entrée dans le Royaume, au point qu’il faut être prêt à renoncer à tout ce qui pourrait nous en éloigner, y compris nos propres membres.
Car le bonheur auquel tu nous invites dépasse tout ce que nous connaissons et tout ce que nous pourrions imaginer. Il est celui de ceux qui se livrent à toi sans rien retenir pour eux-mêmes.
Frère Dominique
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_233
Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne).
«Celui qui fait un miracle en mon Nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi»
Aujourd'hui, selon le modèle du réalisateur de télévision le plus d'actualité, nous contemplons Jésus en train de mettre des vers et du feu là où nous devons éviter d'aller: l'enfer, «là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas» (Mc 9,48).
C'est une description de l'état dans lequel se retrouve une personne dont sa vie ne l'a pas conduit là où il aurait voulu aller.
Nous pouvons comparer cela au conducteur qui se trompe de route et qui arrive à un endroit qu'il ne connaît pas, où il ne sait pas où il est et se retrouve là où il ne voulait pas aller.
Il faut éviter d'y aller, coûte que coûte, même si en ce faisant nous devons laisser des choses qui nous semblent indispensables: "manchot" (cf. Mc 9,43), "estropié" cf. Mc 9,45), "borgne" (cf. Mc 9,47).
Il est nécessaire de vouloir rentrer dans la Vie, c'est à dire le Royaume de Dieu, même si cela veut dire perdre une partie de nous-mêmes.
Probablement ce texte de l'Évangile nous amènera à réfléchir et découvrir ce que nous avons qui nous empêche d'aller vers Dieu et pire encore qui nous éloigne de Lui.
Jésus Lui-même nous oriente pour nous dire quel est le péché dans lequel nous font tomber ces parties de nous-mêmes (pieds, mains, yeux). Jésus parle de ceux qui entraînent «la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi» (Mc 9,42). "Entraîner la chute de quelqu'un" veut dire l'éloigner de Dieu.
C'est à dire, il faut que nous prenions en compte chez ceux qui nous entourent leur proximité de Jésus et leur Foi.
Jésus nous enseigne qu'il n'est pas nécessaire d'être l'un des Douze ou l'un de ses disciples les plus intimes pour être avec Lui: «Celui qui n'est pas contre nous est pour nous» (Mc 9,40). On peut comprendre que Jésus sauve tout.
C'est une leçon de l'Évangile d'aujourd'hui: beaucoup de gens sont plus proches du Royaume des Cieux que ce que nous croyons, parce qu'ils font des miracles au Nom de Jésus.
Comme témoignait Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus: «Le Seigneur ne pourra pas me récompenser selon mes actes (…). Mais j'ai confiance qu'Il me récompensera selon les siennes».
Hymne : Peuples, criez de joie
Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.
Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.
Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.
Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.
Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu as donné à Saint Vincent de Paul toutes les qualités d'un apôtre pour secourir les pauvres et former les Prêtres ; accorde-nous une pareille ardeur pour aimer ce qu'il a aimé et pratiquer ce qu'il a enseigné.
Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.
Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)… (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
Ajouter un commentaire