Eucharistie du Samedi 21 Novembre 2015 : Samedi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 21 Novembre 2015 : Samedi de la 33ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple.

Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus Bon Pasteur (Françoise Siedliska), vierge et Fondatrice  de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth (1842-1902).
Fête de Saint Gélase Ier, Pape (49ème) de 492 à 496 (? 496).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre des Maccabées 6,1-13… Psaume 9(9A),2-3.4.6.16.19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-40.
Textes de la mémoire : Présentation de la Vierge Marie - Mémoire
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20151121&id=170&fd=1
Commentaire de Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
Autre commentaire de l’Abbé Ramon CORTS i Blay (Barcelona, Espagne).
Hymne, Tropaire, Prière, Oraison et Parole de Dieu.

Uccello paolo marys presentation in the temple 2Samedi 21 Novembre 2015 : Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple.
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Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie.

Beata francesca siedliska maria di gesu buon pastore 2Samedi 21 Novembre 2015 : Fête de la Bienheureuse Marie de Jésus Bon Pasteur (Françoise Siedliska), vierge et Fondatrice  de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth (1842-1902).
(Mémoire facultative propre à la Pologne le 25 Novembre, au Martyrologe romain le 21 Novembre).

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Bienheureuse Marie de Jésus Bon Pasteur (Françoise Siedliska).

Gelase b 2Samedi 21 Novembre 2015 : Fête de Saint Gélase Ier, Pape (49ème) de 492 à 496 (? 496).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gélase Ier, Pape.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre des Maccabées 6,1-13.
En ces jours-là, le roi Antiocos parcourait le Haut Pays. Il apprit alors qu’il y avait en Perse une ville, Élymaïs, fameuse par ses richesses, son argent et son or ;
son temple, extrêmement riche, contenait des casques en or, des cuirasses et des armes, laissés là par Alexandre, fils de Philippe et roi de Macédoine, qui régna le premier sur les Grecs.
Antiocos arriva, et il tenta de prendre la ville et de la piller, mais il n’y réussit pas, parce que les habitants avaient été informés de son projet.
Ils lui résistèrent et livrèrent bataille, si bien qu’il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin, pour retourner à Babylone.
Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée ;
Lysias, en particulier, qui avait été envoyé avec un important matériel, avait fait demi-tour devant les Juifs ; ceux-ci s’étaient renforcés grâce aux armes, au matériel et au butin saisis sur les troupes qu’ils avaient battues ;
ils avaient renversé l’Abomination qu’Antiocos avait élevée à Jérusalem sur l’autel ; enfin, ils avaient reconstruit comme auparavant de hautes murailles autour du sanctuaire et autour de la ville royale de Bethsour.
Quand le roi apprit ces nouvelles, il fut saisi de frayeur et profondément ébranlé. Il s’écroula sur son lit et tomba malade sous le coup du chagrin, parce que les événements n’avaient pas répondu à son attente.
Il resta ainsi pendant plusieurs jours, car son profond chagrin se renouvelait sans cesse. Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mourir,
il appela tous ses amis et leur dit : « Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ; l’inquiétude accable mon cœur,
et je me dis : À quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ? J’étais bon et aimé au temps de ma puissance.
Mais maintenant je me rappelle le mal que j’ai fait à Jérusalem : tous les objets d’argent et d’or qui s’y trouvaient, je les ai pris ; j’ai fait exterminer les habitants de la Judée sans aucun motif.
Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin sur une terre étrangère. »

 

Psaume 9(9A),2-3.4.6.16.19.
De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
je dirai tes innombrables merveilles ;
pour toi, j'exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

Mes ennemis ont battu en retraite,
devant ta face, ils s'écroulent et périssent.
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
à tout jamais tu effaces leur nom.

Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu'ils creusaient ;
aux filets qu'ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
Mais le pauvre n'est pas oublié pour toujours :
jamais ne périt l'espoir des malheureux.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-40.
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.
Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.

 

Commentaire du jour.
Théodore de Mopsueste (?-428), Évêque et théologien.
Commentaires sur l'Évangile de Jean, livre 2 ; CSCO 116, p. 55 (trad. Orval rev.)

Naître à la nouvelle Création

« Baptisés dans Le Christ Jésus, c'est dans sa mort que tous nous avons été Baptisés. Nous avons été ensevelis avec lui par le Baptême dans la mort, afin que, comme Le Christ est ressuscité des morts par la Gloire du Père, nous vivions aussi dans une Vie nouvelle.
Si, par une mort semblable à la sienne, nous sommes devenus un seul être avec lui, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne » (Rm 6,3-5).
Saint Paul nous montre ainsi clairement que notre nouvelle naissance par le Baptême est le symbole de notre résurrection après la mort.
Celle-ci se réalisera pour nous par la puissance de L'Esprit, selon cette parole : « Ce qui est semé dans la terre est périssable, ce qui ressuscite est impérissable ; ce qui est semé n'a plus de valeur, ce qui ressuscite est plein de gloire ; ce qui est semé est faible, ce qui ressuscite est puissant ; ce qui est semé est un corps humain, ce qui ressuscite est un corps spirituel » (1Co 15,42s).
Ce qui signifie : de même qu'ici-bas notre corps, tant que l'âme est présente, jouit de la vie visible, de même alors il recevra la Vie éternelle et impérissable par la puissance de L'Esprit.

Il en est ainsi de la naissance qui nous est donnée au Baptême et qui est le symbole de notre résurrection : nous y recevons la grâce par le même Esprit, mais avec mesure et comme des arrhes.
Nous la recevrons en plénitude quand nous ressusciterons réellement et qu'une nature impérissable nous sera effectivement communiquée.
C'est pourquoi, lorsque l'apôtre Paul parle de la vie future, il veut rassurer ses auditeurs par ces « Non seulement la Création, mais nous aussi qui avons reçu les prémices de L'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant la rédemption de notre corps » (Rm 8,23).
Car si nous avons reçu dès à présent les prémices de la grâce, nous attendons de l'accueillir en plénitude quand nous sera donné le bonheur de la résurrection.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_303
Abbé Ramon CORTS i Blay (Barcelona, Espagne).

«Il n'est pas Le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui»

Aujourd'hui, la Parole de Dieu nous parle du sujet capital de la résurrection des morts. Curieusement, comme les Saducéens, nous aussi nous nous exténuons à poser des questions inutiles et mal placées.
Nous voulons trouver une solution aux questions de l'au-delà en employant des critères d'ici bas, alors que dans le monde à venir tout sera différent: «Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas» (Lc 20,35). Si nous partons de bases erronées nous arriverons à des conclusions erronées.

Si nous nous aimions plus et mieux, cela ne nous étonnerait pas qu'au Ciel il n'existe pas cette exclusivité d'amour que nous vivons sur Terre, cela se comprend car nous sommes limités, car il nous est difficile de sortir de notre cercle.
Mais au Ciel nous nous aimerons tous d'un cœur pur, sans jalousie ni envies, et non seulement notre époux ou épouse, nos enfants ou ceux de notre famille, mais tout le monde, sans exception ni discrimination de langue, pays, race ou culture, puisque «l'amour vrai atteint une grand force» (Saint Paulin de Nola)

Il est très salutaire d'entendre ces mots de l'écriture qui sortent de la bouche de Jésus Lui-même. Cela nous fait du bien car il se pourrait qu'agités par tant de choses qui ne nous laissent même pas le temps de penser et subissant l'influence de la culture qui nous entoure qui semble nier l'existence de la Vie éternelle, nous pourrions en arriver à douter de la résurrection des morts.
Oui, cela nous fait du bien que Le Seigneur Lui-même nous dise qu'il y a un futur au-delà de la destruction de notre corps humain et de ce monde passager: «Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle Le Seigneur: Le Dieu d'Abraham, Le Dieu d'Isaac, Le Dieu de Jacob. Il n'est pas Le Dieu des morts, mais des vivants; tous vivent en effet pour Lui» (Lc 20, 37-38).

 

Hymne : Voici le temps, Esprit très saint

Voici le temps, Esprit très saint,
Où dans le cœur de tes fidèles,
Uni au Père et à son Fils,
Tu viens répandre ta lumière.

Que notre langue et notre cœur,
Que notre vie, que notre force
S'enflamment de ta charité
Pour tous les hommes que tu aimes.

Exauce-nous, ô Tout-Puissant,
Par Jésus Christ, ton Fils unique,
Qui règne avec le Saint-Esprit
Depuis toujours et dans les siècles.

 

Présentation de la Vierge Marie au Temple (21 Novembre).
« Aujourd’hui, c’est le prélude de la bienveillance de Dieu
et déjà s’annonce le salut du genre humain.

Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée
pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ.

En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui :
Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur. »
(Tropaire t. 4)

 

Prière:
Je vous salue Marie, dans votre Présentation !
Comme une pure Hostie de l'Abandon.
O Vierge et Mère,
par ce mystère donnez-moi la dévotion.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Puisque nous célébrons la mémoire de la Très Sainte Vierge Marie, accorde-nous, Seigneur, par son intercession, le Bonheur de vivre maintenant en ta présence et d'avoir part, un jour, à la plénitude de ta Grâce.

 

Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)… (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.

 

Parole de Dieu : (cf. Ep 1, 20b-23)… (Office des Vêpres).
Dieu a ressuscité Le Christ d’entre les morts et il l’a fait asseoir à sa droite dans les Cieux. Il l’a établi au-dessus de toutes les puissances et de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom, aussi bien dans le monde présent que dans le monde à venir.
Il lui a tout soumis et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l’Église qui est son Corps, et l’Église est l’accomplissement total du Christ, Lui que Dieu comble totalement de sa plénitude.

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