Eucharistie du Lundi 16 Mars 2015 : Lundi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 16 Mars 2015 : Lundi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
Fête de Saint Héribert, Archevêque de Cologne (✝ 1021).
Fête du Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914).
Fête de Saint Christodule (1002-1100).
Fête de Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (✝ v. 680).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 65,17-21… Psaume 30(29),2a.3-4.5-6.9.12a.13cd… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,43-54.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

On midland4 tango7174 2Lundi 16 Mars 2015 : Fête de Saint Jean de Brébeuf, Prêtre s.j. et martyr au Canada (1593-1649).
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Saint Jean de Brébeuf.

0641 4dgr 2Lundi 16 Mars 2015 : Fête de Saint Héribert, Archevêque de Cologne (✝ 1021).
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Saint Héribert, Archevêque de Cologne.

Bx jose gabriel brochero vers 1910 2Lundi 16 Mars 2015 : Fête du Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero, Prêtre (1840-1914).
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Bienheureux José Gabriel del Rosario Brochero.

Christodule 2Lundi 16 Mars 2015 : Fête de Saint Christodule (1002-1100).
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Saint Christodule.

Ste eusebie jpg 396047Lundi 16 Mars 2015 : Fête de Sainte Eusébie, Abbesse, fille de Sainte Rictrude (✝ v. 680).
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Sainte Eusébie, Abbesse.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 65,17-21.
Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ; on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.

 

Psaume 30(29),2a.3-4.5-6.9.12a.13cd.
Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé,
tu m'épargnes les rires de l'ennemi.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur.

Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,

rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ;
avec le soir, viennent les larmes,

mais au matin, les cris de joie.
Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :

Tu as changé mon deuil en une danse,
Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 4,43-54.
En ce temps là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'évangile de Jean, n°35

« Vous ne pourrez donc pas croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »

« Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez pas ! » Le fonctionnaire royal semble ne pas croire que Jésus a la puissance de ressusciter les morts : « Descends, avant que mon fils ne meure ! »
Il semble croire que Jésus ignore la gravité de la maladie de son enfant. C'est pourquoi Jésus lui fait ce reproche, pour lui montrer que les miracles se font surtout pour gagner et guérir les âmes.
Ainsi Jésus guérit le père qui est malade d'esprit non moins que le fils qui est malade de corps, pour nous apprendre qu'il faut s'attacher à lui non à cause des miracles, mais pour son enseignement que les miracles confirment.
Car il opère les miracles non pour les croyants, mais pour les incroyants...

De retour chez lui, « il crut, avec tous les gens de sa maison ». Des gens qui n'ont ni vu ni entendu Jésus...croient en Lui.
Quel enseignement en retirer ? Il faut croire en Lui sans exiger des miracles ; il ne faut pas exiger de Dieu des preuves de sa puissance.
De nos jours combien de gens montrent un plus grand Amour de Dieu lorsque leurs enfants ou leur femme ont reçu quelque soulagement dans leur maladie.
Même si nos vœux ne sont pas exaucés, il faut persévérer tout autant dans l'action de grâce et la louange.
Restons attachés à Dieu dans l'adversité autant que dans la prospérité.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4141.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.

C’est avec le quatrième Évangile que nous cheminerons désormais vers Pâques. Nous y entrons au chapitre 4 avec le second signe que Jésus accomplit, et qui se situe, comme le premier, à Cana en Galilée.
Jésus est en provenance de Judée et a pris le temps de s’arrêter deux jours en Samarie où il a reçu un bon accueil après la rencontre avec la femme samaritaine au bord du puits de Jacob (Jn 4, 1-42).
Notre-Seigneur revient en Galilée, mais sans trop se faire d’illusion : la parenthèse de l’Évangéliste nous rappelle que « Lui-même avait attesté qu’un prophète n’est pas honoré dans son propre pays ».
Pourtant les galiléens semblent heureux du retour de leur compatriote qu’ils avaient vu accomplir des signes et prodiges à Jérusalem.
Sans doute espèrent-ils qu’il en fera autant sur sa Terre, attirant ainsi les foules pour le plus grand bien de l’économie locale.

« Ainsi donc » Jésus arrive à Cana ; un haut fonctionnaire du tétrarque Hérode l’y attend pour lui demander de descendre à Capharnaüm où son fils se meurt.
La première réponse de Notre-Seigneur résonne comme un refus ; ou plutôt une plainte douloureuse devant le manque de Foi qu’il rencontre sur sa route.
Tout comme les hommes de Galilée, ce fonctionnaire royal ne semble voir en lui qu’un « faiseur de signes et de prodiges ».

La plainte de Jésus est cependant exprimée sous forme interrogative ; aussi le père éploré insiste-t-il afin de convaincre Jésus de venir au chevet de son enfant.
La réponse de Notre-Seigneur a de quoi surprendre : il donne abruptement congé à cet homme, lui annonçant que son fils est vivant, c’est-à-dire sauvé de la maladie mortelle qui le menaçait.
Il s’agit d’une véritable épreuve pour cet homme : il attendait de Jésus une intervention semblable à celle des thaumaturges de l’époque, qui prononçaient sur le patient des incantations accompagnées de gestes rituels.
Et voilà que Notre-Seigneur se contente d’annoncer la guérison, sans même se rendre physiquement auprès du malade !

Sans doute l’homme a-t-il dû marquer un temps d’arrêt, le front soucieux. Mais puisant sa force dans le regard de tendresse bienveillante du Seigneur, il « crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit ».
Ce verset reprend exactement l’attitude d’Abraham en Gn 12 : le patriarche crut en la parole de Dieu et « partit comme Le Seigneur le lui avait dit » (Gn 12, 4).

On imagine la tension de ce père sur la route, son inquiétude en voyant au loin ses serviteurs venir à sa rencontre, puis sa joie en apprenant la guérison.
Immédiatement il s’enquiert de l’heure où son fils fut délivré de sa fièvre : il n’y avait pas de doute : c’était bien au moment où Jésus avait prononcé cette parole : « ton fils est vivant ».

Il n’en faut pas davantage pour que cet homme comprenne que ce Rabbi de Nazareth est infiniment plus qu’un thaumaturge particulièrement puissant.
Dieu seul peut agir ainsi, par la seule autorité de sa parole, et sans que la distance n’en altère la puissance.
La guérison du fils conduit au Salut par la Foi le père et toute sa maison. C’est parce que cet homme probablement païen a « cru à la parole que Jésus lui avait dite », que la grâce de Dieu a pu faire son œuvre non seulement dans son enfant, mais aussi en lui et dans les siens.

Nous n’avons donc pas à « jalouser » les contemporains du Seigneur qui l’ont vu physiquement, qui ont pu le toucher.
La parole de Jésus peut agir dans nos vies comme dans celle de ce fonctionnaire et de son fils, en raison de la seigneurie que Le Christ s’est acquise sur toute chair à l’Heure de sa victoire sur les ténèbres, un certain Vendredi « au début d’après-midi ».

Désormais, l’Époux des noces de Cana est entré dans la plénitude de la Vie.
Lui Le Fils unique « est vivant » par la puissance d’Amour du Père, afin de partager cette Vie Divine qu’il possède en plénitude, avec tous ceux qui se tournent vers Lui dans la Foi.
L’eau est changée en vin, « le deuil se change en une danse » (Ps 29), car « le Ciel nouveau et la Terre nouvelle » (1ère lect.) s’annoncent pour ceux qui savent reconnaître celui qui vient nous visiter.

« Je crois, Seigneur, que du haut du Ciel où tu es allé me préparer une place, tu peux me rejoindre dans ma vie et la transformer, dans la mesure où j’accepte de me mettre en route et de “partir” dans l’obéissance de la Foi.
Je crois que tu es avec moi chaque instant, pour me conseiller, me guider, m’aider, me porter jusqu’en la demeure du Père.
Je le crois, mais réveille ma Foi, Seigneur, que je bâtisse ma vie sur ta Parole en quittant résolument l’esprit du monde.
Oui je veux faire partie du “peuple d’allégresse” (1ère lect.) qui te “rend grâce en rappelant ton Nom très Saint” (Ps 29), dans “la Jérusalem de Joie” (1ère lect.) où “Dieu essuiera toute larme de nos yeux” (Ap 21, 4)».
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_35
Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne).

Jésus, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, partit pour la Galilée

Aujourd'hui nous rencontrons de nouveau Jésus à Cana de Galilée, où il avait réalisé le fameux miracle de la conversion de l'eau en vin.
Et voici qu'il fait un nouveau miracle: la guérison du fils d'un fonctionnaire royal. Le premier avait été spectaculaire, mais celui-ci a sans doute plus de valeur: il ne résout pas un embarras matériel, il s'agit d'une vie humaine.

Ce qui attire l'attention ici, c'est que Jésus agit à distance. Il ne se rend pas à Capharnaüm pour guérir directement le malade; il lui redonne la santé sans bouger de Cana: «Le fonctionnaire royal lui dit: ‘Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure!’.
Jésus lui répond: ‘Va, ton fils est vivant’» (Jn 4,49.50).

Cela nous rappelle que, tous, nous pouvons faire beaucoup de bien à distance, sans devoir être présents à l'endroit où l'on sollicite notre générosité.
Nous aidons, par exemple, le Tiers Monde en collaborant économiquement avec nos Missionnaires ou avec des entités Catholiques qui y travaillent.
Nous aidons les pauvres des quartiers marginaux des grandes villes par nos apports à des institutions comme Caritas, sans que nous devions y mettre les pieds.
Nous pouvons même donner une grande joie à beaucoup de gens qui sont loin de nous, par un appel téléphonique, une lettre ou un message électronique.

Bien souvent, nous trouvons une excuse dans l'impossibilité d'être physiquement présents dans les lieux où il y a des nécessités urgentes. Jésus, n'a pas cherché d'excuse; il a fait le miracle.

La distance n'est pas un problème à l'heure d'être généreux, car la générosité sort du cœur et dépasse les frontières.
Comme le disait Saint Augustin: «Qui possède la Charité dans son cœur, trouve toujours une chose à donner».

 

Hymne : Que passe la charrue

Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.

Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.

Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.

Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui renouvelles ce monde au moyen de tes Sacrements, fais que ton Église progresse par ces biens du Ciel et ne manque jamais de tes secours ici-bas.

 

Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.

 

Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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