Oui, l'incarnation de Dieu est un grand mystère et elle demeure un mystère… La Foi seule peut saisir ce mystère, elle qui est au fond de tout ce qui dépasse notre compréhension et qui est au-delà de ce que nous pouvons exprimer.
Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d'où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir.
Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
Jésus, Fils de Dieu,
en qui demeure la plénitude de la Divinité,
Tu appelles tous les Baptisés « à avancer au large »,
en parcourant le chemin de la sainteté.
Jésus, au contraire, fait du Salut l’œuvre de sa Foi, même si cette Foi est don de Dieu et ne peut se manifester que dans l’aveu de son impuissance à se sauver par ses propres forces.
Que ces blessures que tu ouvres à nouveau laissent couler la Foi dans le monde entier, elles qui ont déjà versé l'eau du Baptême et le Sang du rachat » (Jn 19,34).
Dieu conduit tout à son terme, en dépit des obstacles que nous pouvons présenter. De fait, nos obstacles sont, avant tout, des entraves pour nous-mêmes.