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- Eucharistie du Mercredi 28 Janvier 2015 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mercredi 28 Janvier 2015 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mercredi 28 Janvier 2015 : Mercredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 10,11-18… Psaume 110(109),1.2.3.4… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,1-20.
Commentaire de Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 28 Janvier 2015 : Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Thomas d'Aquin.
Mercredi 28 Janvier 2015 : Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Freinademetz.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 10,11-18.
Dans l’ancienne Alliance, tout prêtre, chaque jour, se tenait debout dans le Lieu saint pour le service liturgique, et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais enlever les péchés.
Jésus Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
L’Esprit Saint, lui aussi, nous l’atteste dans l’Écriture, car, après avoir dit :
Voici quelle sera l’Alliance que j’établirai avec eux quand ces jours-là seront passés, le Seigneur dit : Quand je leur donnerai mes lois, je les inscrirai sur leurs cœurs et dans leur pensée
et je ne me rappellerai plus leurs péchés ni leurs fautes.
Or, quand le pardon est accordé, on n’offre plus le sacrifice pour le péché.
Psaume 110(109),1.2.3.4.
Oracle du Seigneur à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »
De Sion, le Seigneur te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu'au cœur de l'ennemi. »
Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l'aurore,
je t'ai engendré. »
Le Seigneur l'a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l'ordre du roi Melkisédek. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,1-20.
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage.
Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait :
« Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ;
et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché.
Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit.
Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. »
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles.
Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles.
Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. »
Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ?
Le semeur sème la Parole.
Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux.
Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ;
mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt.
Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole,
mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
Commentaire du jour.
Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
Sermons au peuple, n° 6 ; CCL 103, 32 (trad. SC 175, p. 327 et Orval)
Donner du fruit trente, soixante ou cent pour un
Frères, il y a deux sortes de champs : l'un est le champ de Dieu, l'autre celui de l'homme. Tu as ton domaine ; Dieu aussi a le sien.
Ton domaine, c'est ta terre ; le domaine de Dieu, c'est ton âme. Est-il juste que tu cultives ton domaine et que tu laisses en friche celui de Dieu ?
Si tu cultives ta terre et que tu ne cultives pas ton âme, c'est parce que tu veux mettre ta propriété en ordre et laisser en friche celle de Dieu ? Est-ce juste ?
Est-ce que Dieu mérite que nous négligions notre âme qu'il aime tant ? Tu te réjouis en voyant ton domaine bien cultivé ; pourquoi ne pleures-tu pas en voyant ton âme en friche ?
Les champs de notre domaine nous feront vivre quelques jours en ce monde ; le soin de notre âme nous fera vivre sans fin dans le Ciel...
Dieu a daigné nous confier notre âme comme son domaine ; mettons-nous donc à l'œuvre de toutes nos forces avec son aide, pour qu'au moment où il viendra visiter son domaine, il le trouve bien cultivé et parfaitement en ordre.
Qu'il y trouve une moisson et non des ronces ; qu'il y trouve du vin et non du vinaigre ; du blé plutôt que de l'ivraie.
S'il y trouve tout ce qui peut plaire à ses yeux, il nous donnera en échange les récompenses éternelles, mais les ronces seront vouées au feu.
CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.
Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffrît pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite.
Pour ce qui est du remède contre tous les maux que nous inflige le péché, nous trouvons un remède grâce à la Passion du Christ.
Mais son utilité n'est pas moindre à l'égard de l'exemple. Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie.
En effet, celui qui veut mener la vie parfaite n'a rien d'autre à faire qu'à mépriser ce que le Christ a méprisé sur la Croix et à désirer ce que le Christ a désiré. Car aucun exemple de vertu n'est absent de la Croix.
Si tu cherches un exemple de Charité: Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis.
C'est ce que le Christ a fait sur la Croix. Et par conséquent, s'il a donné sa vie pour nous, il ne doit pas être trop dur de supporter n'importe quel mal pour Lui.
Si tu cherches la Patience, c'est sur la Croix qu'on la trouve au maximum. En effet la Patience est grande pour deux motifs : ou bien lorsqu'on souffre patiemment de grands maux, ou bien lorsqu'on souffre des maux qu'on aurait pu éviter, et que l'on n'évite pas.
Or le Christ a souffert de grands maux sur la Croix, et avec Patience, puisque couvert d'insultes il ne menaçait pas ; comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche.
Elle est donc grande, la Patience du Christ sur la Croix : Par la patience, courons au combat qui nous est proposé, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. Renonçant à la Joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la Croix.
Si tu cherches un exemple d'Humilité, regarde le Crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate, et mourir.
Si tu cherches un exemple d'Obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au Père jusqu'à la mort : De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'Obéissance d'un seul.
Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre celui qui est le Roi des rois et Le Seigneur des seigneurs, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ; sur la Croix, il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d'épines, enfin abreuvé de fiel et de vinaigre.
Ne sois donc pas attaché aux vêtements et aux richesses, car ils se sont partagé mes habits ; ni aux honneurs, car j'ai subi les moqueries et les coups ; ni aux dignités car, tressant une couronne d'épines, ils l'ont enfoncée sur ma tête ; ni aux plaisirs car, dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre.
Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/36
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Il faut remarquer le début de ce texte. Il a des caractéristiques qui reviennent dans Marc comme ces explications mais qui sont plutôt des répétitions: Jésus monte dans une barque et s’assoit .....Il était sur le lac....la foule était au bord du lac......sur le rivage....
Ce n’est pas un style écrit; c’est un style parlé. C’est quelqu’un qui raconte en revivant ses souvenirs. Il a besoin de confirmer ou vérifier chaque étape.
On peut voir et entendre un pêcheur assis sur le quai, en train de réparer ses filets, racontant, avec beaucoup de pauses, une scène où il était présent, comme Pierre, que la tradition donne comme source de l’Évangile de Marc.
La parabole que nous avons ici est plutôt une allégorie puisqu’elle contient plusieurs significations.
Mais elle a le même but que la parabole. C’est ce que l’avertissement de Jésus vient rappeler. L’auditeur est invité à se demander quelle est sa place dans ce récit. A quelle catégorie appartient-il?
Il peut ignorer la question et refuser de répondre. Il sera alors un de ceux qui regardent sans voir ou qui entendent sans comprendre.
C’est le sens de la citation d’Isaïe que Jésus utilise. La parabole n’a pas pour but d’obscurcir. Mais comme elle est une offre qui suggère, la conséquence est que la liberté de l’auditeur peut la refuser.
La parabole a l’avantage de toujours rester actuelle. Elle invite à la réflexion mais non pas d’une façon théorique. Elle demeure une interpellation pour le lecteur.
Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4093.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Avec l’Évangile d’aujourd’hui, nous arrivons chez Saint Marc aux paraboles concernant le « Royaume ».
La première, appelée communément la parabole du semeur, est la seule parmi les paraboles du Royaume à avoir été retenue par les trois synoptiques, comme celle des vignerons homicides parmi les paraboles du « jugement ».
C’est dire son importance.
Cette parabole, Jésus en donne lui-même l’interprétation. Il serait sans doute un peu présomptueux de vouloir ajouter quelque chose à ses propos !
Par contre, peut-être ne serait-il pas inutile de revenir sur le thème qui constitue comme l’harmonique fondamentale de cette parabole : celui de la Parole qui vient à la rencontre de la terre pour la féconder, germer en elle et lui faire porter du fruit.
« Ecoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer. » Ces premiers mots retiennent notre attention, particulièrement l’emploi du verbe « sortir ».
Certes, Jésus est « sorti de la maison » où sa famille était venue s’enquérir de lui (Cf. Mc 3, 31-35) pour enseigner les foules et ses disciples (Cf. Mc 4, 1).
Mais ce mouvement de sortie ne peut-il pas aussi renvoyer, dans un sens plus théologique, à la dynamique même de l’Incarnation ?
Tout comme la semence a jailli des mains du semeur pour être jetée en terre, le Verbe, Parole vivante, a lui aussi, de la même manière, été envoyé par Le Père pour se faire chair et venir féconder la terre de notre humanité.
Mais la Parole de vie divine ne s’approche pas de l’homme en général ou de tel homme en particulier. Elle se fait proche de tout homme.
Car de même que la semence a été envoyée par le semeur sur tout type de terre, qu’elle soit rocailleuse, chargée d’épines ou bien labourée, de même Le Père a envoyé son Fils frapper à la porte du cœur de tout homme que ce cœur soit épineux, dur comme la pierre ou prêt à s’ouvrir, ou peut-être un peu des trois.
En effet, le semeur de la parabole, que l’on ne peut soupçonner de maladresse, fait manifestement preuve d’une extrême largesse.
C’est comme s’il ne voulait oublier aucun coin de terre, si petit soit-il, où sa semence pourrait germer.
Il sème, il sème dans nos cœurs jusqu’à ce qu’une de ses semences trouve un endroit bien disposé pour la recevoir et se laisser féconder.
Dans le récit, il est frappant de voir comment les trois échecs dus aux oiseaux, au sol pierreux et aux ronces s’effacent devant la montée vertigineuse du triple rendement de 30, 60, 100 pour un des semences.
Un autre aspect de la parabole surgit alors. C’est celui de l’accueil ou du refus de la semence. Car le sort de la graine dépend d’où elle tombe.
La parabole est d’ailleurs bien construite pour focaliser l’attention sur la bonne terre et le fruit qu’elle donne presque nécessairement.
Car si le semeur jette sa semence avec prodigalité, encore s’agit-il de l’accueillir. A partir du moment où la semence est jetée, à partir du moment où le Royaume s’est approché et que Jésus est sorti pour annoncer l’avènement des temps messianique, chacun se trouve engagé et jugé par cette Parole. Autrement dit, il ne peut que se situer par rapport à elle. Il ne peut rester neutre.
Les deux types de résultat de l’ensemencement posent bien ce problème en révélant la dualité de l’auditoire de Jésus, c’est-à-dire la possibilité qui lui est laissée de refuser ou d’accueillir la parole du Maître.
« Celui qui a des oreilles qu’il entende ! ». La liberté de l’auditeur est interpelée !
« Père, cultive toi-même la terre de nos cœurs et de nos histoires pour que nous puissions être bien disposés à recevoir en nous la présence divine de Ton Fils.
Fais-nous la grâce de savoir ouvrir nos oreilles à sa Parole de Vie. Que nous sachions accueillir avec reconnaissance la semence de Ton Verbe pour qu’elle porte en nous un fruit de Vie éternelle. »
Frère Élie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_30
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Le semeur sème la Parole
Aujourd'hui, nous écoutons des lèvres du Seigneur la "Parabole du semeur". La scène est totalement actuelle. Le Seigneur ne cesse de "semer".
De nos jours aussi les foules écoutent Jésus par la bouche de son Vicaire le Pape, de ses ministres et… de ses fidèles laïques: à tous les Baptisés Le Christ a accordé de participer à sa mission Sacerdotale.
On a "faim" de Jésus. Jamais comme à présent l'Église n'avait été si catholique, puisque sous ses "ailes" s'abritent des hommes et des femmes des cinq continents et de toutes les races.
Nous avons été envoyés dans le monde entier (cf. Mc 16,15) et, en dépit d'un panorama sombre, le commandement apostolique de Jésus-Christ a produit ses fruits.
La mer, les barques et les plages ont été remplacées par des stades, des écrans et les moyens modernes de communication et de transport.
Mais Jésus reste le même. L'homme non plus n'a pas changé, avec son besoin d'enseignement pour aimer.
Aujourd'hui aussi, il y en a qui -par grâce et en vertu d'un choix gratuit de Dieu: c'est un mystère!- reçoivent et entendent plus directement la Parole.
Comme il y en a également beaucoup qui ont besoin d'une explication plus poussée de la Révélation.
Aux uns et aux autres, en tout cas, Dieu nous demande des fruits de sainteté. L'Esprit Saint nous aide, mais Il ne se dispense pas de notre collaboration.
La diligence est d'abord requise.
Si quelqu'un ne répond qu'à demi, s'il se maintient "à la lisière" du chemin sans y entrer pleinement, il sera une victime facile de Satan.
Ensuite, la constance dans la prière -le dialogue-, pour approfondir notre connaissance et notre Amour de Jésus: «Un Saint qui ne prie pas…? -Je ne crois pas à cette sainteté-là (Saint Josémaria).
Enfin, l'esprit de pauvreté et de détachement nous évitera de nous "noyer" en chemin. Pour le dire clairement: «Nul ne peut servir deux maîtres…» (Mt 6,24).
Chez Sainte Marie, nous trouvons le meilleur modèle de réponse à l'appel de Dieu.
Hymne : À la mesure sans mesure
À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.
À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.
Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.
Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as fait de Saint Thomas d'Aquin un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte et son amour de la science sacrée, accorde-nous de comprendre ses enseignements et de suivre ses exemples.
Parole de Dieu : (Jb 1, 21; 2, 10b)… (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : que le Nom du Seigneur soit Béni.
Nous acceptons le Bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?
Parole de Dieu : (Ep 3, 20-21)… (Office des Vêpres).
Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à Lui dans l’Église et dans Le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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