Eucharistie du Lundi 26 Janvier 2015 : Lundi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Lundi 26 Janvier 2015 : Lundi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête des Saints Timothée et Tite, Évêques, Disciples et compagnons de Saint Paul (1er s.).

Fête du Bienheureux Gabriele Maria Allegra, Missionnaire Franciscain o.f.m., traducteur de la 1ère Bible en chinois (1907-1976).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-8… Psaume 96(95),1-2a.2b-3.7-8a.9-10a… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de l’Abbé Juan Carlos ALAMEDA Vega (San Cristóbal de La Laguna, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Tite timothee 2Lundi 26 Janvier 2015 : Fête des Saints Timothée et Tite, Évêques, Disciples et compagnons de Saint Paul (1er s.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Timothée et Tite.

7Lundi 26 Janvier 2015 : Fête du Bienheureux Gabriele Maria Allegra, Missionnaire Franciscain o.f.m., traducteur de la 1ère Bible en chinois (1907-1976).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Gabriele Maria Allegra.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-8.
Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, selon la promesse de la vie que nous avons dans le Christ Jésus,
à Timothée, mon enfant bien-aimé. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur.
Je suis plein de gratitude envers Dieu, à qui je rends un culte avec une conscience pure, à la suite de mes ancêtres, je lui rends grâce en me souvenant continuellement de toi dans mes prières, nuit et jour.
Me rappelant tes larmes, j’ai un très vif désir de te revoir pour être rempli de joie.
J’ai souvenir de la foi sincère qui est en toi : c’était celle qui habitait d’abord Loïs, ta grand-mère, et celle d’Eunice, ta mère, et j’ai la conviction que c’est aussi la tienne.
Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains.
Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération.
N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, et n’aie pas honte de moi, qui suis son prisonnier ; mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile.

 

Psaume 96(95),1-2a.2b-3.7-8a.9-10a.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.

Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 101 ; PL 38, 605s (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 73 et Delhougne p. 417)

Le maître de la moisson

L'Évangile qui vient d'être lu nous invite à chercher quelle est cette moisson dont Le Seigneur nous dit : « La moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ».
C'est alors qu'il a envoyé, en plus des douze disciples qu'il a appelé apôtres (« envoyés »), soixante-douze autres personnes.
Tous, comme on le voit d'après ses propres paroles, il les a envoyés travailler à une moisson déjà préparée.
À quelle moisson ? Ils n'allaient pas moissonner chez les païens, où rien n'avait été semé. Il faut donc penser que la moisson avait lieu au milieu des Juifs ; c'est pour moissonner là qu'est venu le maître de la moisson.
Aux autres peuples il envoie non des moissonneurs, mais des semeurs. Chez les juifs, donc, la moisson ; ailleurs les semailles.
Et c'est bien en moissonnant chez les Juifs qu'il a choisi les Apôtres ; c'était le temps de la moisson, elle était mûre, car les prophètes avaient semé parmi eux...

Le Seigneur n'a-t-il pas déclaré à ses disciples : « Vous dites que l'été est encore loin. Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson » (Jn 4,35).
Il a dit encore : « D'autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux » (v. 38). Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et les prophètes ont pris de la peine ; ils ont peiné pour semer le grain.
A son avènement, Le Seigneur a trouvé la moisson mûre, et il a envoyé les moissonneurs avec la faux de l’Évangile.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/34
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Parmi ses disciples, Le Seigneur en désigna encore soixante-douze

Les Douze avaient reçu la mission d’aller annoncer la venue du Règne de Dieu. Ils avaient même reçu les mêmes pouvoirs que Jésus.
Comme 72 est le chiffre de toutes les nations dans la Bible, la même mission est maintenant confiée aux disciples en général.
Ils devront être les témoins devant toutes les nations de la réalisation des Écritures dans la personne du Christ, comme cela sera confirmé à la fin de l’Évangile de Luc (24, 47-48).

Mais en même temps, notre texte souligne que c’est Dieu qui est réellement à l’œuvre. C’est lui qui envoie les ouvriers.
C’est sur Lui que doivent compter ceux qui sont envoyés. Mais, et c’est là le paradoxe qu’on retrouve à travers toute la Bible, Dieu a besoin des hommes, comme disait le titre d’un ancien film.
Abraham n’aurait pas eu d’alliance ni de descendant s’il n’avait pas donné sa réponse à Dieu.

Et Dieu avait besoin de la réponse de Marie pour l’Incarnation de son Fils. C’est Dieu qui sauvait Israël en se servant des Juges et pourtant il avait besoin de leur réponse d’abord. La réponse de ceux que Dieu choisit pour être ses prophètes est particulièrement importante dans les récits de leur vocation.

Timothée et Tite, des disciples de Paul appelés à travailler dans des communautés Chrétiennes naissantes alors qu’on n’avait pas de modèle tout fait qu’on pouvait suivre, devaient se reconnaître parmi ces 72.

Ignace de Loyola certainement se reconnaissait dans ce modèle, lui qui disait qu’il fallait tout faire comme si le succès dépendait de nous mais, une fois qu’on avait tout fait, il fallait se rappeler que c’est Dieu qui fait tout.
Jean Gobeil, s.j.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/VI_0126a
Abbé Juan Carlos ALAMEDA Vega (San Cristóbal de La Laguna, Espagne).

Le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui

Aujourd'hui, nous célébrons la mémoire de Saint Timothée et de Saint Tite, Évêques. Ils se distinguent tout simplement pour répondre "oui" au Seigneur.
Quelle grande joie que de voir la générosité dans le dévouement de ces disciples de Saint Paul! Ils ont eu des difficultés dans sa prédication, mais ils ont restés fidèles, ils ont su se prendre en main et ils ont témoigné.

«Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales» (Lc 10,2-4).
Voici deux clés que ces deux Saints ont certainement vécu: la Prière (prier au Seigneur pour que ce soient nombreux à continuer à être leur disciples); et la générosité pour pouvoir le suivre (qu’est-ce qui nous empêche d'être porteurs de la Bonne Nouvelle?).

Aujourd'hui nous sommes aussi appelés à témoigner par Le Seigneur; Il nous invite à être ses "collaborateurs". «Le plus importante est que Paul s'appuya sur des collaborateurs dans l'accomplissement de ses missions (…).
Il apparaît toutefois évident qu'il ne faisait pas tout, tout seul, mais qu'il s'appuyait sur des personnes de confiance qui partageaient ses peines et ses responsabilités» (Benoît XVI).

Les Saints Timothée et Tite ont été capables d'apporter l'Évangile à plusieurs endroits de l'Asie Mineur, et ont pu confirmer dans la Foi de nombreuses communautés Chrétiennes qui avaient besoin de leur appui pour continuer sa mission.

«Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la Paix, votre Paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous» (Lc 10,5-6).
Le fruit de l'annonce de l'Évangile c'est la Paix.

Là où ils allaient ces Saints apportaient la Paix du Seigneur: ce serait beau si nous pussions apporter à tout le monde, là où nous nous trouvions, la vrai Paix du Seigneur, en participant à l'Eucharistie et jouissant de son enseignement.
Pour y arriver, Saint Augustin nous recommande: «Si tu veux devenir le médiateur pacifique entre deus amis à toi qui s'affrontent, essai de trouver la paix intérieure toi-même; dans ton intimité, où tu vis peut-être en guerre permanente contre toi-même; tu dois d'abord te soulager».

 

Hymne : Splendeur jaillie du sein de Dieu

Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.

Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.

Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as donné à Tite et à Timothée une vertu digne des Apôtres, fais que soutenus par leurs prières, vivant avec Justice et Piété dans ce monde, nous parvenions au Ciel, notre patrie.

 

Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.

 

Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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