« Mets ta confiance dans Le Seigneur de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta propre sagesse. Dans toutes tes démarches, pense à Lui, et il dirigera tes pas » (Pr 3,5-6)
Dieu a daigné nous confier notre âme comme son domaine ; mettons-nous donc à l'œuvre de toutes nos forces avec son aide, pour qu'au moment où il viendra visiter son domaine, il le trouve bien cultivé et parfaitement en ordre.
Ainsi Jésus nous invite-t-il à dépasser les relations humaines telles que les connaissons, les liens du sang comme les liens de l’amitié, pour découvrir la fraternité à laquelle il nous invite.
C’est sur Lui que doivent compter ceux qui sont envoyés. Mais, et c’est là le paradoxe qu’on retrouve à travers toute la Bible, Dieu a besoin des hommes
Le Chrétien se définit avant tout comme un disciple du Christ, qui met toute sa vie dans le rayonnement de sa Lumière, se nourrissant de son Pain Eucharistique, afin de lui être configuré dans une existence semblable à la sienne.
C'est la vérité qui est intransigeante, elle exige le renoncement à toutes les faussetés. Celui qui a découvert l'Absolu écarte tout ce qui est relatif.
Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque.
Le sabbat atteint son but lorsqu’il débouche sur la communion de l’homme avec Dieu, qui l’a créé uniquement afin qu’il puisse entrer dans son repos, dans sa Paix, sa Joie et sa Lumière.
Apparemment l’épisode se solde par un échec ; pourtant, il décrit exactement la mission du Sauveur : prendre sur lui la lèpre de notre péché, porter sur ses épaules le poids de la croix que nous avons méritée, être jeté hors de la ville pour être crucifié avec les exclus
Quitter dans quelques jours la douceur de Noël n’est pas une perspective facile, surtout que l’austérité du Carême s’imposera très tôt cette année.
Le Seigneur nous pousse pourtant à prendre la mer.
Tel est l'effet produit par l'union de l'âme avec Dieu : les biens mêmes de Dieu deviennent communs entre Lui et l'âme épouse, parce qu'il les lui communique gratuitement et avec une souveraine libéralité.
La conversion à laquelle nous sommes invités consiste seulement à sortir « du pays de l’ombre et de la mort », pour entrer par la Foi dans « la Cité Sainte, la Jérusalem Céleste, la Demeure de Dieu avec les hommes, où la mort n’existe plus »
Ceux qui veulent s'unir à l'Agneau doivent se laisser fixer avec Lui à la Croix. Tous ceux qui sont marqués du Sang de l'Agneau (cf Ex 12,7) y sont appelés, et ce sont tous les baptisés.