Eucharistie du Vendredi 11 Décembre 2015 : Vendredi de la 2ème semaine de l’Avent.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Damase I, Pape (37ème) de 366 à 384 († 384).
Fête de Sainte María de las Maravillas de Jesús, Carmélite déchaussée et Fondatrice (1891-1974).
Fête de Saint Daniel le Stylite, Prêtre à Constantinople († 493).
Fête des Bienheureux Martin et Melchior, Prêtres et martyrs (+ 1632).
Fête du Bienheureux Franco Lippi, Ermite de l’Ordre du Carmel (? 1291).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 48,17-19… Psaume 1,1-2.3.4.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,16-19.
Commentaire de la Liturgie latine.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 11 Décembre 2015 : Fête de Saint Damase I, Pape (37ème) de 366 à 384 († 384).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Damase I, Pape.
Vendredi 11 Décembre 2015 : Fête de Sainte María de las Maravillas de Jesús, Carmélite déchaussée et Fondatrice (1891-1974).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte María de las Maravillas de Jesús.
Vendredi 11 Décembre 2015 : Fête de Saint Daniel le Stylite, Prêtre à Constantinople († 493).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Daniel le Stylite.
Vendredi 11 Décembre 2015 : Fête des Bienheureux Martin et Melchior, Prêtres et martyrs (+ 1632).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Martin et Melchior.
Vendredi 11 Décembre 2015 : Fête du Bienheureux Franco Lippi, Ermite de l’Ordre du Carmel (? 1291).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Franco Lippi.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 48,17-19.
Ainsi parle le Seigneur, ton rédempteur, Saint d’Israël : Je suis le Seigneur ton Dieu, je te donne un enseignement utile, je te guide sur le chemin où tu marches.
Si seulement tu avais prêté attention à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice, comme les flots de la mer.
Ta postérité serait comme le sable, comme les grains de sable, ta descendance ; son nom ne serait ni retranché ni effacé devant moi.
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre planté
près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,16-19.
À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :
“Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Commentaire du jour.
Liturgie latine.
Conditor alme siderum, hymne des vêpres pendant l'Avent (trad. Liturgie Chorale du Peuple de Dieu)
Se convertir en réponse aux appels répétés du Dieu qui vient
Ô très doux Créateur des cieux,
Lampe éternelle des croyants,
Ô Christ, sauveur de l'univers,
Entends la voix des suppliants.
Voyant le monde empli de mort,
Dans ton amour tu prends pitié ;
Pour le sauver de son malheur,
Tu le guéris de son péché.
Quand fut venu le soir du temps,
La Vierge t'a donné le jour ;
Comme un époux de sa maison
Tu es sorti du sein très pur (cf Ps 18,5).
Toi qui viendras juger le monde,
Ô Dieu très saint, nous t'en prions,
Délivre-nous de l'ennemi
Et garde-nous durant le temps.
Devant ta face et ton pouvoir
Tous les genoux devront plier ;
Et sur la terre comme au ciel
À ton regard tout se soumet.
Louange, honneur, puissance et gloire
À Dieu le Père et à son Fils,
À l'Esprit, notre Défenseur,
Dans les éternités sans fin.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4412.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Le Fils de l’Homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne
Le Seigneur se fait suppliant ; par la voix du prophète Isaïe, il déverse la plainte de son cœur de Père : « Ah si vous aviez écouté mes enseignements, si vous vous étiez attachés à mes commandements, vous marcheriez sur des chemins de justice et de paix durables.
Vous seriez “comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, tout ce que vous entreprendriez réussirait” (Ps 1).
Hélas vous n’avez pas écouté ma voix : refusant de vous laisser guider, et méprisant mes conseils, vous avez préféré décider vous-mêmes de la voie à suivre, n’écoutant que la malice de vos cœurs enténébrés par le péché.
Vous vous êtes fourvoyés dans vos pensées tortueuses, vous entraînant les uns les autres sur des chemins de perdition ».
Non seulement nous sommes rebelles et refusons d’écouter notre Dieu, mais nous prétendons même lui dicter le comportement qu’il devrait adopter.
C’est bien ce que Jésus dénonce à travers la parabole des jeux d’enfants. Le jeu consiste pour un des groupes à mimer par la danse ou les pleurs, la tonalité de la musique entonnée par l’autre.
Celui qui ne reconnaît pas la mélodie ou se trompe d’attitude, est exclu. A travers cet exemple, Jésus reproche à ses auditeurs de ne plus laisser d’espace à l’imprévu de Dieu, de ne plus être ouverts aux initiatives toujours déconcertantes par lesquelles Le Seigneur conduit l’histoire sur des chemins qui ne sont pas les nôtres.
Au lieu de se laisser interpeller par la parole prophétique du Baptiste les appelant à la conversion, les contemporains de Jean-Baptiste se sont fermé les oreilles en prétextant qu’il était possédé ; au lieu de se laisser toucher par la Miséricorde de Jésus qui mange à la table des exclus, ils l’accusent de complicité avec « les publicains et les pécheurs ».
Par leur attitude, les scribes et pharisiens trahissent qu’ils se sont érigés eux-mêmes en norme ultime de comportement.
Prétendant posséder la clé d’interprétation des Écritures et parler en leur nom, ils se posent en maîtres de justice, « connaissant le bien et le mal » (Gn 3, 5).
Ils n’ont de comptes à rendre à personne, pas même à Dieu dont ils ont orgueilleusement usurpé la place.
Notre-Seigneur aurait beau leur donner tous les signes qu’ils réclament : cela n’y changerait rien, car ils sont aveuglés par leur soif de pouvoir.
Sans en arriver à de tels extrêmes, et pour d’autres raisons qu’une quête de pouvoir religieux, cette prétention à régenter notre vie sans Dieu, malgré Dieu, voire contre Dieu s’est immiscée de nos jours jusqu’au cœur des communautés chrétiennes.
Influencés par l’idéologie des Lumières et par le laïcisme ambiant, bon nombre de Chrétiens considèrent que la morale est affaire privée.
Même l’Église n’aurait pas à se mêler de ce qui relève de l’évaluation individuelle du bien et du mal.
Les valeurs seraient purement subjectives et relatives : tout discours normatif est jugé moralisateur et considéré comme une ingérence inadmissible dans la sphère de la conscience personnelle.
Plus surprenant encore : des Chrétiens s’affirmant « Catholiques », s’insurgent contre les positions du Magistère en matière morale.
Pourtant, selon la doctrine catholique, lorsqu’il se prononce en matière de Foi et de mœurs à partir des Écritures, le Magistère jouit de l’assistance de L’Esprit Saint, qui le préserve de toute erreur.
Faut-il rappeler que pour nous la Révélation ne se limite pas seulement aux Écritures canoniques, mais inclut la Tradition (interprétation des Écritures par les Pères de l’Église) et le Magistère (actualisation des Écritures tout au long de l’histoire de l’Église).
Hélas, combien de Chrétiens ne disent-ils pas : « Certes l’Église enseigne que… , mais moi je dis que… et dès lors j’agis selon mon sentiment, indépendamment de ce que l’Église affirme ». Sans même s’en rendre compte, ces Chrétiens affirment la supériorité de leur opinion personnelle sur le discernement de l’Église, et donc sur les directives de L’Esprit, puisque celui-ci s’exprime précisément par l’Église.
On veut bien de Dieu, aussi longtemps qu’il ne vient pas troubler nos projets ou contredire nos comportements.
Sur ce chemin, nous ne tarderons pas à nous construire un dieu à notre mesure, tel que nous le souhaitons, qui nous permet - voire justifie - toutes nos compromissions avec le narcissisme et l’hédonisme ambiants.
Qui ne voit qu’en adorant une telle idole, c’est notre volonté propre, notre « moi » tout-puissant que nous exaltons ?
Mais Dieu ne se laisse pas manipuler ; il ne danse pas aux commandements de nos flûtes qui se veulent joyeuses, alors que nous mettons en péril notre vie spirituelle en étouffant la voix de notre conscience et en refusant celle de L’Esprit qui nous interpelle par l’Église.
La confusion entre le bien et le mal ne vient jamais de Dieu, mais du démon, qui cherche à nous entraîner loin de la Lumière de la Vérité. Par contre « la Sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu’elle fait ».
« Seigneur, dans ta Parole méditée en Église, tu “donnes un enseignement salutaire et tu nous guides sur le chemin où nous marchons” (1ère lect.).
Ne permets pas que nous nous égarions au gré des courants de pensée qui prônent l’autonomie absolue de l’homme.
Donne-nous assez d’humilité pour reconnaître notre aveuglement et pour recevoir l’aide que tu nous proposes.
Plongeant nos racines dans ta Loi, “nous serons comme un arbre planté près d’un ruisseau qui donne du fruit en son temps et dont jamais le feuillage ne meurt” (Ps 1). »
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_17
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
«A qui vais-je comparer cette génération?»
Aujourd'hui nous devrions être émus par le soupir du Seigneur: «A qui vais-je comparer cette génération?» (Mt 11,16). Jésus est abasourdi par nos cœurs souvent anticonformistes et ingrats. Nous ne sommes jamais contents, nous sommes toujours en train de nous plaindre. Nous osons même l'accuser et le rendre responsable de tout ce qui nous incommode.
Mais «la Sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu'elle fait» (Mt 11,19): il suffit de contempler le mystère de Noël.
Et nous? Comment est notre Foi? Est-ce qu'avec nos lamentations nous n'essayons pas de dissimuler l'absence de réponse?
Voilà une bonne question à se poser en ce temps de l'Avent!
Dieu vient à la rencontre de l'homme, mais l'homme –et plus particulièrement l'homme moderne– se cache.
Certains, comme Hérode ont peur. D'autres, sont, tout simplement, dérangés par sa présence: «A mort! A mort! Crucifie-le!» (Jn 19,15).
Jésus est «Dieu-qui-vient» (Benoit XVI) et nous nous ressemblons à «l'homme-qui-part»: «Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,11).
Pourquoi fuyons-nous? A cause de notre manque d'humilité. Saint Jean-Baptiste recommandait de nous "diminuer".
Et l'Église nous le rappelle chaque année à l'arrivée de l'Avent. Ainsi donc, faisons nous tout petits afin de pouvoir comprendre et accueillir le "Petit-bon-Dieu".
Il se présente à nous dans l'humilité de ses couches: et jamais auparavant on n'avait annoncé un "Dieu-avec-des-couches"!
Nous faisons une piètre image aux yeux de Dieu quand nous prétendons nous cacher derrière des fausses excuses et de faux prétextes.
Déjà au printemps de l'humanité Adam rejette la faute sur Ève, Ève sur le serpent et… même après tant de siècles, nous n'avons pas changé.
Mais Jésus-Dieu arrive dans le froid et la pauvreté extrême de Bethléem et ne nous a fait aucun reproche.
Au contraire!: il commence déjà à porter sur ses petites épaules toutes nos fautes. Alors, allons-nous avoir peur de Lui?
Est-ce que nos excuses seront valables face au Petit Dieu?
«Le signe de Dieu est l'Enfant: apprenons à vivre avec Lui et à pratiquer comme Lui l'humilité» (Benoit XVI).
Hymne : Toi qui viens pour tout sauver
Toi qui viens pour tout sauver,
L’univers périt sans toi ;
Fais pleuvoir sur lui ta joie,
Toi qui viens pour tout sauver.
Viens sauver tes fils perdus,
Dispersés, mourant de froid ;
Dieu qui fus un jour en croix,
Viens sauver tes fils perdus.
Viens offrir encor ton pain
Et ton vin aux miséreux ;
Pour qu’ils voient le don de Dieu,
Viens offrir encor ton pain.
Toi qui viens pour tout sauver,
Fais lever enfin le jour
De la paix dans ton amour,
Toi qui viens pour tout sauver.
Hymne : Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel
Ô viens, Jésus, ô viens, Emmanuel,
Nous dévoiler le monde fraternel
Où ton amour, plus fort que la mort,
Nous régénère au sein d’un même corps.
R/ Chantez, chantez, il vient à notre appel
combler nos cœurs, Emmanuel.
Ô viens, Berger que Dieu nous a promis,
Entends au loin ton peuple qui gémit ;
Dans la violence il vit son exil,
De ses souffrances quand renaîtra-t-il ?
Ô viens, Jésus, et dans la chair blessée,
Fleuris pour nous, racine de Jessé ;
Près de l’eau vive, l’arbre planté
Soulève jusqu’à Dieu le monde entier.
Ô viens, Jésus, tracer notre chemin,
Visite-nous, Étoile du matin,
Du fond de nos regards fais monter
L’éclat soudain du jour d’éternité.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Accorde-nous, Seigneur, d’être fidèles à l’exemple du Pape Saint Damase qui restaura le culte des martyrs et sut le promouvoir avec Amour.
Parole de Dieu : (Jr 30, 21.22)… (Office des Laudes).
La communauté d’Israël aura pour prince l’un des siens, un chef né au milieu d’elle. Je lui permettrai d’approcher et il aura accès auprès de Moi. Vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Parole du Seigneur.
Parole de Dieu : (2 P 3. 8b-9)… (Office des Vêpres).
Pour Le Seigneur, un seul jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un seul jour. Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse, comme le pensent certaines personnes ; c’est pour vous qu’il patiente : car il n’accepte pas d’en laisser quelques-uns se perdre ; mais il veut que tous aient le temps de se convertir.