Eucharistie du Vendredi 04 Décembre 2015 : Vendredi de la 1re semaine de l’Avent.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean Damascène (Jean de Damas), Prêtre et Docteur de l'Église († 749).
Fête de Sainte Barbe (ou Barbara), vierge et martyre (273-290).
Fête de Saint Jean Calabria, Prêtre et Fondateur des Congrégations des Pauvres serviteurs et des Pauvres servantes de la Divine Providence (1873-1954).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Isaïe 29,17-24… Psaume 27(26),1.4abcd.13-14… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.
Commentaire de Saint Anselme (1033-1109), Moine, Évêque, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 04 Décembre 2015 : Fête de Saint Jean Damascène (Jean de Damas), Prêtre et Docteur de l'Église († 749).
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Saint Jean Damascène (Jean de Damas).
Vendredi 04 Décembre 2015 : Fête de Sainte Barbe (ou Barbara), vierge et martyre (273-290).
(Patronne des artilleurs, des pompiers, des mineurs et des artificiers).
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Sainte Barbe (ou Barbara).
Vendredi 04 Décembre 2015 : Fête de Saint Jean Calabria, Prêtre et Fondateur des Congrégations des Pauvres serviteurs et des Pauvres servantes de la Divine Providence (1873-1954).
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Saint Jean Calabria, Prêtre et Fondateur.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 29,17-24.
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Ne le savez-vous pas ? Encore un peu, très peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera pareil à une forêt.
Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront.
Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’Israël.
Car ce sera la fin des tyrans, l’extermination des moqueurs, et seront supprimés tous ceux qui s’empressent à mal faire,
ceux qui font condamner quelqu’un par leur témoignage, qui faussent les débats du tribunal et sans raison font débouter l’innocent.
C’est pourquoi le Seigneur, lui qui a libéré Abraham, parle ainsi à la maison de Jacob : « Désormais Jacob n’aura plus de honte, son visage ne pâlira plus ;
car, quand il verra chez lui ses enfants, l’œuvre de mes mains, il sanctifiera mon nom, il sanctifiera le Dieu Saint de Jacob, il tremblera devant le Dieu d’Israël.
Les esprits égarés découvriront l’intelligence, et les récalcitrants accepteront qu’on les instruise. »
Psaume 27(26),1.4abcd.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie.
J'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,27-31.
En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.
Commentaire du jour.
Saint Anselme (1033-1109), Moine, Évêque, Docteur de l'Église.
Proslogion, 1 (trad. Schmitt/Orval rev.)
« De toi mon cœur a dit: ' Cherche son visage ' ; c'est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8)
« Toi, Seigneur, jusques à quand ? » (Ps 6,4) Jusques à quand, Seigneur, nous oublieras-tu ? Combien de temps nous cacheras-tu ton visage ? (Ps 12,2)
Quand nous regarderas-tu et nous exauceras-tu ? Quand éclaireras-tu nos yeux et nous montreras-tu ta face ? Quand reviendras-tu à nous ?
Regarde-nous, Seigneur, éclaire-nous, montre-toi à nous. Rends-nous le bien de ta présence, nous qui, sans toi, allons si mal.
Aie pitié de nos efforts laborieux vers toi, nous qui ne pouvons rien sans toi. Tu nous invites : aide-nous donc.
Je t'en prie, Seigneur, ne me laisse pas soupirer de désespoir ; fais-moi plutôt respirer l'espérance...
Qu'il me soit au moins permis d'entrevoir la lumière, même de loin, même depuis les profondeurs.
Apprends-moi à te chercher et montre-toi quand je te cherche ; car je ne peux pas te chercher à moins que tu ne me guides, ni te trouver si tu ne te montres pas.
Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche. Je te trouverai en t'aimant et t'aimerai quand je te trouverai.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4405.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
Hier, une femme hémorroïsse, aujourd’hui c’est deux aveugles que Jésus vient guérir. A la première lecture, la guérison de ces deux hommes apparaît fort ressemblante avec celle du lépreux du chapitre 8 du même Évangile de Saint Matthieu (Mt 8, 1-4).
Dans les deux épisodes, il est en effet question de la Foi de ceux qui demandent la guérison et dans les deux cas celle-ci s’opère par la parole et par le toucher. De même, Jésus défend aux deux endroits de divulguer le miracle qu’il vient d’accomplir.
Mais, des différences significatives subsistent. Dans notre péricope évangélique, Jésus s’adresse aux deux aveugles de la manière suivante : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Il les interroge sur sa capacité à les guérir. Le lépreux, lui, interpelait Jésus sur sa volonté de le guérir : « Si tu le veux tu peux me purifier » (Mt 8, 2).
Dans notre récit, Jésus met à l’épreuve le « croire » de ses quémandeurs non sur sa volonté mais sur son pouvoir de réaliser ce qu’ils demandent.
Leur réponse de Foi affirmative est d’autant plus signifiante qu’elle n’est plus dirigée vers celui qu’ils appelaient « fils de David » mais vers celui qu’ils ont reconnu comme « Seigneur ». Une telle Foi ne peut que libérer la puissance du Messie-Seigneur.
Dans un geste quasi sacramentel, Jésus leur touche alors les yeux en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre Foi ».
Leurs yeux peuvent s’ouvrir à la même lumière qui au matin de Pâques resplendira sur le visage du « Seigneur » ressuscité.
Suit alors la recommandation ferme de Jésus : « Attention que personne ne le sache ! ». La divulgation d’une guérison peut en effet avoir deux effets contraires : conduire au « croire » ou au « savoir ».
Dans le deuxième cas, c’est l’aspect sensible de la guérison qui retient toute l’attention et qui ne fait qu’engendrer la renommée et le prestige d’un messie guérisseur.
Il importe peu à Jésus que des gens sachent qu’il guérit, l’essentiel est qu’ils le croient. Cela apparaissait déjà dans la question qu’il avait lancée aux deux aveugles.
Il ne s’agissait pas pour eux de savoir si Jésus pouvait les guérir mais de croire s’il pouvait le faire.
Quant à nous, ne nous situons-nous pas trop souvent dans l’ordre du savoir ? Avouons que nous manquons souvent de Foi. « A Dieu tout est possible », nous dit l’apôtre.
Le croyons-nous vraiment ? Croyons-nous vraiment que Jésus peut nous guérir et changer nos vies ?
Certes, nous le savons. Mais le croyons-nous ? Le « savoir » nous garde à distance de Jésus, le « croire », lui, nous engage dans un « oui Seigneur » manifestant notre abandon entre ses mains.
Croire, c’est accepter librement que Dieu intervienne dans notre vie. Alors, sans nous violer, Jésus peut venir toucher notre blessure, toucher ce qui en nous est éteint ou enténébré.
Alors les nuages disparaissent, nos yeux s’ouvrent et la lumière du Seigneur ressuscité peut resplendir, illuminer, guérir et transfigurer nos existences.
« Seigneur, tu es ma Lumière et mon Salut. De qui aurais-je crainte ? Tu es le rempart de ma vie, devant qui tremblerais-je ? (Cf. Psaume 26)
Seigneur merci pour la gratuité de ton Amour qui me guérit, me sauve et me relève. Que mes chutes ne m’entraînent jamais à douter de ta capacité à me sauver.
Seigneur, durant ce temps d’Avent, fortifie ma Foi et mon Espérance en Toi et en ton infinie Miséricorde. »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_08
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
«Jésus leur dit: ‘Croyez-vous que je peux faire cela?’. Ils répondirent: ‘Oui, Seigneur’»
Aujourd'hui, en ce premier vendredi de l'Avent, l'Évangile nous présente trois personnages: Jésus, au centre de la scène, et deux aveugles qui s'approchent de Lui pleins de Foi, le cœur rempli d'Espérance.
Ils avaient entendu parler de Lui, de sa tendresse envers les malades et de son pouvoir. Ces traits l'identifiaient comme Messie. Qui mieux que Lui pouvait prendre leur malheur en considération?
Les deux aveugles se rejoignent et, ensemble, ils se dirigent vers Jésus. Ils font à l'unisson une prière de demande à l’Envoyé de Dieu, au Messie, auquel ils donnent le titre de "Fils de David". Ils veulent, par cette prière, provoquer la compassion de Jésus: «Aie pitié de nous, fils de David!» (Mt 9,27).
Jésus en appelle à leur Foi: «Croyez-vous que je peux faire cela?» (Mt 9,28). S'ils se sont approchés de l'Envoyé de Dieu, c'est précisément parce qu'ils croient en Lui. D'une seule voix, ils font une belle profession de Foi, en répondant: «Oui, Seigneur» (Ibidem).
Et Jésus accorde la vue à ceux qui voyaient déjà par la Foi. Croire, en effet, c'est voir d'un regard intérieur.
Ce temps de l'Avent est, pour nous aussi, le temps opportun pour chercher Jésus d'un grand désir, comme les deux aveugles, ensemble, bâtissant l'Église.
Avec l'Église, proclamons dans L'Esprit Saint: «Viens, Seigneur Jésus» (cf. Ap 22,17-20). Jésus vient avec son pouvoir d'ouvrir tout grand les yeux de notre cœur, pour nous permettre de voir et de croire.
L'Avent est un temps fort de prière: temps de prière de demande et, surtout, de prière de profession de Foi. Temps pour voir et pour croire.
Hymne : Lumière pour l’homme aujourd’hui
Lumière pour l’homme aujourd’hui
Qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
Atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
Touche mes yeux afin qu’ils voient
De quel amour
Tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
Si je ne reconnais ma nuit ?
Parole de Dieu dans ma chair
Qui dis le monde et son histoire
Afin que l’homme puisse croire,
Suscite une réponse en moi :
Ouvre ma bouche à cette voix
Qui retentit
Dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
Si je ne tiens mon cœur ouvert ?
Semence éternelle en mon corps
Vivante en moi plus que moi-même
Depuis le temps de mon baptême,
Féconde mes terrains nouveaux :
Germe dans l’ombre de mes os
Car je ne suis
Que cendre encore.
Comment savoir quelle est ta vie,
Si je n’accepte pas ma mort ?
Oraison du matin (Office des Laudes)…propre à Saint Jean de Damas, Docteur de l’Église.
Accorde-nous, Seigneur, de trouver un appui dans les prières de Saint Jean de Damas : que la vraie Foi, dont il fut un maître éminent, soit toujours notre force et notre Lumière.
Parole de Dieu : (Sg 7 13-14)… (Office des Laudes)… Commun des Docteurs.
Ce que j’ai appris avec simplicité, j’en fait part sans réserve, je ne tairais pas sa richesse. Car la Sagesse est pour les hommes un trésor inépuisable.
Ceux qui l’ont exploité se sont concilié l’amitié de Dieu. Nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir faire.
Parole de Dieu : (Jc 3 17-18)… (Office des Vêpres)… Commun des Docteurs.
La Sagesse qui vient de Dieu est d’abord droiture, et par suite elle est Paix, tolérance, compréhension ; elle est pleine de Miséricorde et féconde en bienfaits, sans partialité et sans hypocrisie.
C’est dans la Paix qu’est semée la Justice, qui donne son fruit aux artisans de Paix.