Eucharistie du Vendredi 14 Août 2015 : Vendredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 14 Août 2015 : Vendredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).

Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 août 1480).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Josué 24,1-13… Psaume 136(135),1-3.16-18.21-22.24… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,3-12.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE : Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, États-Unis).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Vendredi 14 Août 2015 : Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maximilien-Marie Kolbe.

Otranto cathedral martyrs

Vendredi 14 Août 2015 : Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 août 1480).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 800 Saints Martyrs d'Otrante.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Josué 24,1-13.
En ces jours-là, Josué réunit toutes les tribus d’Israël à Sichem ; puis il appela les anciens d’Israël, avec les chefs, les juges et les scribes ; ils se présentèrent devant Dieu.
Josué dit alors à tout le peuple : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Vos ancêtres habitaient au-delà de l’Euphrate depuis toujours, jusqu’à Tèrah, père d’Abraham et de Nahor, et ils servaient d’autres dieux.
Alors j’ai pris votre père Abraham au-delà de l’Euphrate, et je lui ai fait traverser toute la terre de Canaan ; j’ai multiplié sa descendance, et je lui ai donné Isaac.
À Isaac, j’ai donné Jacob et Ésaü. À Ésaü, j’ai donné en possession la montagne de Séïr. Jacob et ses fils sont descendus en Égypte.
J’ai envoyé ensuite Moïse et Aaron, et j’ai frappé l’Égypte par tout ce que j’ai accompli au milieu d’elle. Ensuite, je vous en ai fait sortir.
Donc, j’ai fait sortir vos pères de l’Égypte, et vous êtes arrivés à la mer ; les Égyptiens poursuivaient vos pères avec des chars et des guerriers jusqu’à la mer des Roseaux.
Vos pères crièrent alors vers le Seigneur, qui étendit un brouillard épais entre vous et les Égyptiens, et fit revenir sur eux la mer, qui les recouvrit. Vous avez vu de vos propres yeux ce que j’ai fait en Égypte, puis vous avez séjourné longtemps dans le désert.
Je vous ai introduits ensuite dans le pays des Amorites qui habitaient au-delà du Jourdain. Ils vous ont fait la guerre, et je les ai livrés entre vos mains : vous avez pris possession de leur pays, car je les ai anéantis devant vous.
Puis Balaq, fils de Cippor, roi de Moab, se leva pour faire la guerre à Israël, et il envoya chercher Balaam, fils de Béor, pour vous maudire.
Mais je n’ai pas voulu écouter Balaam : il a même dû vous bénir, et je vous ai sauvés de la main de Balaq.
Ensuite, vous avez passé le Jourdain pour atteindre Jéricho ; les chefs de Jéricho vous ont fait la guerre, ainsi que de nombreux peuples : les Amorites, les Perizzites, les Cananéens, les Hittites, les Guirgashites, les Hivvites, les Jébuséens ; mais je les ai livrés entre vos mains.
J’ai envoyé devant vous des frelons, qui ont chassé les deux rois amorites ; ce ne fut ni par ton épée ni par ton arc.
Je vous ai donné une terre qui ne vous a coûté aucune peine, des villes dans lesquelles vous vous êtes installés sans les avoir bâties, des vignes et des oliveraies dont vous profitez aujourd’hui sans les avoir plantées.

 

Psaume 136(135),1-3.16-18.21-22.24.
Rendez grâce au Seigneur : il est bon,
éternel est son amour !
Rendez grâce au Dieu des dieux,
éternel est son amour !
Rendez grâce au Seigneur des seigneurs,
éternel est son amour !

Lui qui mena son peuple au désert,
éternel est son amour !
qui frappa des princes fameux,
éternel est son amour !
et fit périr des rois redoutables,
éternel est son amour !

pour donner leur pays en héritage,
éternel est son amour !
en héritage à Israël, son serviteur,
éternel est son amour !
il nous tira de la main des oppresseurs,
éternel est son amour !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,3-12.
En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Angélus du 06/02/1994 (trad. ORf)

« Au commencement, le Créateur les fit homme et femme »

Selon son dessein dès l'origine, Dieu a créé l'homme et la femme à son image. L'Écriture dit : « À l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1,27).
Il est donc important de comprendre, dans le livre de la Genèse, cette grande vérité : l'image de lui-même que Dieu a placée dans l'homme passe aussi à travers la complémentarité des sexes.
L'homme et la femme, qui s'unissent dans le mariage, reflètent l'image de Dieu et sont en quelque sorte la révélation de son amour. Non seulement de l'amour que Dieu nourrit pour l'être humain, mais aussi de la mystérieuse communion qui caractérise la vie intime des trois Personnes divines.

En outre, on peut considérer comme image de Dieu l'engendrement lui-même, qui fait de la famille un sanctuaire de la vie.
L'apôtre Paul dit que « toute parenté tire son nom de Dieu » (Ep 3,14-15). C'est Lui qui est la source ultime de la Vie.

On peut donc affirmer que la généalogie de toute personne plonge ses racines dans l'éternel. En engendrant un enfant, les parents agissent comme collaborateurs de Dieu.
Mission vraiment sublime ! Par conséquent, il n'est pas étonnant que Jésus ait voulu élever le mariage à la dignité de Sacrement, et que Saint Paul en parle comme d'un « grand mystère », le mettant en relation avec l'union du Christ et son Église (Ep 5,32).

 

LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE

Le zèle apostolique pour le Salut et la Sanctification des âmes

Cher frère, j’éprouve une grande joie à cause du zèle brûlant qui t’enflamme pour promouvoir la Gloire de Dieu.
À notre époque, ce n’est pas sans douleur que nous voyons comme une épidémie, ce qu’on appelle l’indifférentisme, se propager de diverses manières non seulement chez les laïcs mais même dans les Communautés Religieuses.
Et pourtant, puisque Dieu est digne d’une gloire infinie, il nous importe d’abord et au plus haut point de lui rendre la plus grande Gloire, à la mesure de nos pauvres forces, même si nous ne pouvons lui donner que celle qu’il nous accorde Lui-même, créatures en exil que nous sommes.

Puisque la Gloire de Dieu resplendit surtout dans le Salut des âmes que Le Christ a rachetées de son propre sang, le zèle de la vie apostolique doit consister avant tout et par-dessus tout à procurer le Salut, et même la plus grande Sanctification du plus grand nombre d’âmes possible.
Quel est le meilleur chemin pour arriver à cette fin, c’est-à-dire pour obtenir la Gloire Divine et la Sanctification du plus grand nombre d’âmes, je le dirai d’un mot.
Dieu, qui est la science et la Sagesse infinies, et qui sait donc fort bien ce que nous devons faire pour augmenter sa Gloire, nous manifeste sa Volonté surtout par ceux qui sont ses représentants sur Terre.

C’est donc l’Obéissance, et elle seule, qui nous manifeste sûrement la Volonté Divine. Un supérieur peut bien tomber dans l’erreur ; il ne peut arriver que nous, en observant l’Obéissance, nous soyons menés à l’erreur.
La seule exception qui soit au devoir d’obéir, c’est le cas où le supérieur ordonnerait quelque chose qui entraînerait manifestement, même sur un point minime, une violation de la loi Divine : en ce cas, il ne serait pas lui-même un fidèle interprète de la Volonté de Dieu.

Ce Dieu, seul infini, très sage, très saint, très clément, est Le Seigneur, Le Créateur et Notre Père, principe et fin, Sagesse, puissance et Amour, Dieu est tout.
Tout ce qui existe en dehors de Dieu n’a de valeur qu’en référence à Lui, qui est Créateur de toutes choses et Rédempteur des hommes.
C’est donc Lui qui nous manifeste sa volonté adorable par ses représentants sur Terre et nous attire ainsi à Lui, dans le but d’attirer aussi à Lui par nous d’autres âmes et de les unir à Lui par une plus grande Charité.

Tu vois, frère, quelle est la dignité de notre condition, grâce à la Miséricorde de Dieu. Par l’Obéissance, nous dépassons pour ainsi dire les limites de notre petitesse, et nous nous conformons à la Volonté Divine qui nous guide par sa Sagesse et sa prudence infinie pour que notre action soit bonne.
Bien plus, en adhérant à sa Divine Volonté, à laquelle aucune chose créée ne peut résister, nous devenons plus forts que tout.

Voilà le sentier de la Sagesse et de la prudence, voilà l’unique voie par laquelle nous puissions rendre la plus haute Gloire à Dieu.
S’il y avait une autre voie meilleure, à coup sûr Le Christ nous l’aurait montrée par sa Parole et son exemple.
Mais la Sainte Écriture a résumé les longues années de sa vie à Nazareth en ces mots : Et il leur était soumis ; elle a placé le reste de son existence pour ainsi dire sous le signe de l’Obéissance en montrant qu’il est descendu sur Terre pour faire la Volonté du Père.

Aimons donc, aimons suprêmement Le Père céleste très aimant, et que notre Obéissance soit la preuve de cette Charité parfaite qui trouvera surtout à s’exercer lorsque nous sera demandé le sacrifice de notre volonté propre.
Ne connaissons pas de livre plus sublime que Jésus Christ crucifié, pour progresser dans l’Amour de Dieu.

Nous obtiendrons tout cela plus facilement par la Vierge immaculée, à qui Dieu a bien voulu confier la dispensation de sa Miséricorde.
Il ne fait aucun doute que la volonté de Marie ne soit pour nous exactement la Volonté de Dieu.
Si nous nous Consacrons à Dieu, nous devenons entre ses mains des instruments de la Miséricorde Divine, tout comme elle-même entre les mains de Dieu.
Laissons-nous donc diriger par elle, laissons-nous conduire par sa main, soyons sous sa conduite tranquilles et confiants : elle s’occupera de tout pour nous, elle pourvoira à tout, elle subviendra promptement aux besoins du corps et de l’âme, elle écartera elle-même les difficultés et les angoisses.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4293.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

La question du divorce donnait lieu à de vifs débats entre les écoles rabbiniques. Aussi n’est-il pas surprenant que quelques pharisiens viennent trouver Jésus pour lui poser la question : « Est-il permis de renvoyer sa femme pour n'importe quel motif ? ».

Il est difficile de résumer en quelques mots la teneur des débats de l’époque. Il est vrai que le divorce est permis dans le livre du Deutéronome, mais il n’en n’est pas question dans les dix Commandements.
Les interprétations sont donc variées et ont changé au fil des siècles. Certains n’admettaient le divorce qu’en cas « d’indécence » avérée, mais d’autres le considéraient possible « pour n’importe quel motif ».
C’est sur ce point que Jésus est interrogé : que le divorce soit permis et pratiqué, personne n’en doutait, mais dans quelles conditions ?

Jésus, à son habitude, ne se laisse pas enfermer dans les faux débats et repose la question dans son fondement. « Au commencement (c'est-à-dire dans le livre de la Genèse), le Créateur les fit homme et femme » et « tous deux ne feront plus qu’un ».
Donc l’homme, c'est-à-dire le mari, le seul selon le droit Juif à disposer du droit de divorcer, n’a pas le pouvoir de séparer « ce que Dieu a uni ». Le mariage est en soi indissoluble.

Les pharisiens réagissent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d'un acte de divorce avant la séparation ? ».
Ils s’appuient sur la conviction qu’une prescription est un ordre, et que Moïse est bien le législateur choisi par Dieu.
Mais Jésus nie la qualité de loi, il rappelle qu’il s’agit une simple permission : « Moïse vous a concédé ». Moïse a dû s’adapter car la dureté de cœur de ses frères ne permettait pas d’en obtenir davantage.
Mais Moïse a pris la précaution d’exiger un acte de répudiation qui protège la femme ; sans cela elle restait soupçonnée d’adultère et ne pouvait se remarier.
Mais pour Jésus, répudier sa femme est se mettre en situation d’adultère.

Les disciples entrent alors en scène en posant une question un rien impertinente, sous-entendant que l’attrait pour le mariage serait lié à la possibilité de divorcer !
Jésus saisit l’occasion de parler d’un célibat délibéré. Il s’agit d’une grande nouveauté. Il existait (même au sein du judaïsme) des croyants qui choisissaient de ne pas se marier (on pense à Qûmran par exemple), mais dans le monde antique les motivations de ces croyants étaient liées à la pureté du rite religieux ou à la volonté de se séparer des femmes.
Mais Jésus présente une nouvelle façon de faire ce choix : « à cause du Royaume des Cieux ». Jésus dévoile donc une possibilité d’anticiper le Royaume, de vivre un état de perfection qui est celui de la résurrection.
Ce choix est déroutant car gratuit : seuls ceux à qui cela est donné le comprendront, et ceux qui le choisiront le feront seulement (mais ça n’est pas rien) « pour le Royaume ». Aucune autre motivation.

Cette ouverture surnaturelle est la vraie réponse de Jésus aux débats évoqués. Les pharisiens ne savent pas interpréter la Parole de Dieu car les hommes souffrent d’endurcissement du cœur ; les disciples ne comprennent pas comme il convient la grâce du mariage sans doute pour les mêmes raisons.
Mais la Loi de Dieu est plus simple que toutes les casuistiques : Dieu se donne. Le mariage est un don de Dieu, le célibat en vue du Royaume est un don de Dieu.
À nous de préparer nos cœurs pour savoir reconnaître le don particulier que Dieu nous fait !

Seigneur Jésus, donne-nous ton Esprit de sainteté, que nous sachions couper avec tous les raisonnements du monde, que nous apprenions à lire la Parole comme elle se donne : nous voulons être de ceux qui « peuvent comprendre » pour comprendre le bonheur qu’il y a à te suivre jusqu’à se donner soi-même, où que tu nous appelles.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_176
Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, États-Unis).

«Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas!»

Aujourd'hui, Jésus répond aux questions de ses contemporains relativement au sens véridique du mariage, soulignant l’indissolubilité de celui-ci.

Sa réponse, par ailleurs, fournit une base adéquate sur laquelle les Chrétiens peuvent s'appuyer afin de répondre à ceux dont les cœurs entêtés ont justifié l'ampliation de la définition du mariage aux couples homosexuels.

En reportant le mariage au plan originel de Dieu, Jésus souligne quatre aspects pertinents pour lesquels seulement peuvent être unis par le mariage un homme et une femme:

1) «Au commencement, le Créateur les fit homme et femme» (Mt 19,4). Jésus nous enseigne que, dans le plan divin, la masculinité et la féminité ont un sens important. L'ignorer équivaut à ignorer ce que nous sommes.

2) «Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme» (Mt 19,5). Le plan de Dieu n'est pas que l'homme abandonne ses parents pour aller avec qui bon lui semble, mais bien avec une épouse.

3) «A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul» (Mt 19,5). Cette union corporelle va au-delà de la courte union physique qui a lieu durant l'acte conjugal. Il fait allusion à l'union véridique qui arrive lorsqu'un homme et une femme, à travers de son amour, conçoivent une nouvelle vie qui est le mariage perpétuel ou union de leur corps.
Il est évident qu'un homme avec un autre homme, ou qu'une femme avec une autre femme, ne peut pas se considérer un corps unique de cette façon.

4) «Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas» (Mt 19,6). Dieu Lui-même a uni au mariage l'homme et la femme, et dans la mesure où nous tenterons de séparer ce qu'il a uni, nous le ferons de notre propre chef et au coût de la société.

Dans sa catéchèse sur la Genèse, le Pape Jean-Paul II dit: «Dans sa réponse aux pharisiens, Jésus-Christ présente à ses interlocuteurs la vision totale de l'homme, sans laquelle il n'est pas possible d'offrir une réponse adéquate aux questions reliées au mariage».

Chacun de nous est appelé à être “écho” de cette Parole de Dieu lorsque le moment s'y prête.

 

Hymne : Puisqu’il est avec nous

Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !

Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !

Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien Kolbe un ardent Amour pour la Vierge immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son intercession, de nous dépenser pour ta Gloire dans le service des autres en imitant Ton Fils jusqu'à la mort.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 30)… (Office des Laudes).
Ceux que Dieu destinait à la ressemblance de son Fils, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné la Gloire.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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