Eucharistie du Samedi 08 Août 2015 : Samedi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 08 Août 2015 : Samedi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Dominique de Guzman, Prêtre et Fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs, les Dominicains (1170-1221).

Fête de Sainte Bonifacia Rodríguez Castro, vierge et Fondatrice de la Congrégation des « Servantes de Saint Joseph » (1837-1905).
Fête de Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix), Co-Fondatrice des Sœurs de Saint Joseph du Sacré Cœur (✝ 1909).
Fête de la Bienheureuse Jeanne d'Aza, mère de Saint Dominique (✝ v. 1203).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 6,4-13… Psaume 18(17),2-3.4.47.51ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,14-20.
Commentaire de Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
D'APRÈS LES ACTES DE CANONISATION DE SAINT DOMINIQUE (1234).
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Fidel CATALÁN i Catalán (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

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Samedi 08 Août 2015 : Fête de Saint Dominique de Guzman, Prêtre et Fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs, les Dominicains (1170-1221).
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Saint Dominique de Guzman.

Bienheureuse bonifacia rodriguez castro

Samedi 08 Août 2015 : Fête de Sainte Bonifacia Rodríguez Castro, vierge et Fondatrice de la Congrégation des « Servantes de Saint Joseph » (1837-1905).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Bonifacia Rodríguez Castro.

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Samedi 08 Août 2015 : Fête de Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix), Co-Fondatrice des Sœurs de Saint Joseph du Sacré Cœur (✝ 1909).
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Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix).

Bienheureuse jeanne d aza

Samedi 08 Août 2015 : Fête de la Bienheureuse Jeanne d'Aza, mère de Saint Dominique (✝ v. 1203).
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Bienheureuse Jeanne d'Aza.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre du Deutéronome 6,4-13.
Moïse disait au peuple : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur.
Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé ;
tu les attacheras à ton poignet comme un signe, elles seront un bandeau sur ton front,
tu les inscriras à l’entrée de ta maison et aux portes de ta ville.
Quand le Seigneur ton Dieu te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob, de te donner ; quand tu auras des villes grandes et belles que tu n’as pas bâties,
des maisons pleines de richesses que tu n’y as pas entassées, des citernes que tu n’as pas creusées, des vignes et des oliveraies que tu n’as pas plantées ; quand tu auras bien mangé et te seras rassasié :
alors garde-toi d’oublier le Seigneur, lui qui t’a fait sortir d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu craindras le Seigneur ton Dieu, tu le serviras, c’est par son nom que tu prêteras serment.

 

Psaume 18(17),2-3.4.47.51ab.
Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !

Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu'il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,14-20.
En ce temps-là, un homme s’approcha de Jésus, et tombant à ses genoux,
il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.
Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »
Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »

 

Commentaire du jour.
Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Évêque de Jérusalem et Docteur de l'Église.
Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 31e merc.)

« Augmente en nous la Foi » (Lc 17,5)

Le mot « Foi » est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la Foi qui se rapporte aux dogmes ; il s'agit de l'assentiment sur telle vérité donnée.
Cet aspect de la Foi est profitable à l'âme, selon la Parole du Seigneur : « Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m'a envoyé a la Vie éternelle » (Jn 5,24)...

Mais il y a un second aspect de la Foi : c'est la Foi qui nous est donnée par Le Christ comme un charisme, gratuitement, comme un don spirituel.
« A l'un est donnée par L'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de science selon le même Esprit, à un autre la Foi dans le même Esprit, à un autre le charisme de guérir » (1Co 12,8-9).
Cette Foi qui nous est donnée comme une grâce par L'Esprit Saint n'est donc pas seulement la Foi dogmatique, mais elle a la puissance de réaliser ce qui dépasse les forces humaines.
Celui qui possède cette Foi « dira à cette montagne : ' Déplace-toi d'ici à là, et elle se déplacera ' ».
Car lorsque quelqu'un prononce cette parole avec Foi, « en croyant qu'elle va s'accomplir, et sans hésitation intérieure » (Mc 11,23) alors il reçoit la grâce de sa réalisation.
C'est de cette Foi qu'il est dit : « Si vous aviez de la Foi gros comme une graine de moutarde ».
En effet, la graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu ; semence minuscule, elle se développe au point d'étendre de longues branches et de pouvoir même abriter les oiseaux (Mt 13,32).
De même la Foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d'œil.

Quand elle est éclairée par la Foi, l'âme se représente Dieu et le contemple autant qu'il est possible. Elle embrasse les limites de l'univers et, avant la fin du temps, elle voit déjà le Jugement et l'accomplissement des promesses.
Toi donc, possède cette Foi qui dépend de Dieu et qui te porte vers lui ; alors tu recevras de Lui cette Foi qui agit au-delà des forces humaines.

 

D'APRÈS LES ACTES DE CANONISATION DE SAINT DOMINIQUE (1234)

Dominique avait une telle intégrité morale, il était emporté par un tel élan de ferveur qu'on découvrait en lui de façon évidente un chef-d'œuvre de noblesse et de grâce.
Il régnait en lui une parfaite égalité d'esprit, sauf quand il était bouleversé de Compassion et de Miséricorde.
Et puisque le cœur en Joie se reflète dans la gaieté du visage, il manifestait au-dehors l'équilibre paisible de sa Vie intérieure par l'amabilité et la sérénité de ses traits.

En toute circonstance, par ses paroles et sa conduite, il se montrait un homme évangélique.
Pendant la journée, avec ses frères ou ses compagnons, personne n'était plus simple et plus joyeux.
Pendant la nuit, personne n'était plus adonné à toutes sortes de veilles et de prières. Il ne parlait guère qu'avec Dieu, dans l'Oraison, ou de Dieu, et il exhortait ses Frères à en faire autant.

Il adressa fréquemment à Dieu cette demande particulière : qu'il daigne lui accorder une vraie charité, capable de rechercher et d'obtenir le Salut des hommes ; il estimait qu'il serait véritablement un membre du Christ, s'il se dépensait avant tout, totalement et de toutes ses forces, à gagner des âmes, de même que Le Seigneur Jésus, Le Sauveur de tous, s'est offert sans réserve pour notre Salut.
Et c'est pour cette œuvre que, selon le profond dessein prémédité par la Providence, il institua l'Ordre des Frères Prêcheurs.

Il exhortait souvent les Frères de cet Ordre, de vive voix et par lettres, à étudier sans cesse le Nouveau et l'Ancien Testament.
Il portait toujours sur lui l'évangile de Saint Matthieu et les lettres de Saint Paul, et il les étudiait tellement qu'il les savait à peu près par cœur.

Il fut désigné deux ou trois fois pour l'épiscopat et il refusa toujours, préférant vivre dans la pauvreté avec ses Frères, plutôt que d'avoir un évêché.
Il garda intacte jusqu'à la fin la délicatesse d'une chasteté absolue.
Il désirait être flagellé, coupé en morceaux, et mourir pour la Foi du Christ.
Le Pape Grégoire IX a dit de lui: «Je l'ai connu comme un homme qui suivait parfaitement la règle des Apôtres, et je ne doute pas qu'il soit au Ciel associé à leur Gloire.».

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4287.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.

Le verset introductif de notre péricope nous invite explicitement à faire le lien avec l’événement de la Transfiguration.
Sur la montagne, Pierre, Jacques et Jean ont eu la révélation de la destinée eschatologique de notre humanité, c’est-à-dire de ce qu’elle est appelée à devenir en Dieu lorsque L’Esprit aura achevé en nous son œuvre de transfiguration.
Mais – nous avertit Saint Pierre – nous ne « deviendrons participants de la nature divine qu’en fuyant la dégradation que le désir produit dans le monde » (2 P 1, 4).
Ou pour le dire autrement : nous n’entrerons dans la Lumière de la Résurrection et de la Vie dans L’Esprit qu’en mourant aux ténèbres du péché et à l’opacité de la chair.

Avec les apôtres privilégiés qui ont vu Notre-Seigneur transfiguré, il nous faut donc descendre de la montagne du Thabor pour affronter l’ennemi dans la plaine ; bien plus : nous aurons nous aussi, à monter à la suite de Jésus sur une autre colline, celle du Golgotha, car pour « connaître Le Christ et éprouver la puissance de sa Résurrection », il faut accepter de « communier aux souffrances de sa Passion, en reproduisant en nous sa mort, dans l’espoir de parvenir, nous aussi, à ressusciter d’entre les morts » (Ph 3, 10-11).
C’est aux exigences de ce combat spirituel que nous confronte l’Évangile de ce jour.

L’homme qui « tombe à genoux devant Jésus » le reconnaît comme son « Seigneur » ; il intercède en faveur de son fils qui « est bien malade ».
Élevons-nous tout de suite au niveau d’une interprétation spirituelle et reconnaissons en cet homme le premier Adam qui implore le second Adam de venir en aide à sa progéniture qui « est bien malade » depuis que le péché nous a tous soumis à la fureur destructrice du Malin.

Ce qui frappe dans cette maladie, c’est son caractère autodestructeur : l’enfant se jette lui-même dans le feu ou dans l’eau - c’est-à-dire dans les éléments de ce monde - au péril de sa vie.
Privé de la lumière surnaturelle du discernement, l’homme se précipite aveuglément sur la créature, au risque de s’y perdre. Embrasé par le feu de la volonté de puissance, il cherche à dominer la nature pour se l’asservir ; ou alors il se laisse engloutir dans les grandes eaux des énergies créées qu’il a divinisées.

Depuis qu’en s’éloignant de Dieu, l’homme est devenu sourd à l’appel à la filiation divine, il erre en quête de son identité.
L’humanité est malade, nous sommes tous malades de Dieu, car sans la lumière du Verbe, nous errons dans les ténèbres de l’ignorance ; sans la douce sécurité de la présence du Bon Berger, nous sommes enfermés dans la peur.
Ne vivant plus sous le regard du même Père, nous ne nous reconnaissons plus comme frères et nous nous déchirons au lieu de nous rassembler dans « l’unité de L’Esprit par le lien de la Paix » (Ep 4, 3).

Cet enfant que l’on amène à Jésus, c’est donc moi, c’est chacun de nous.
On peut s’étonner que Notre-Seigneur le guérisse en expulsant un démon, dont Saint Marc précise qu’il s’agit d’un « esprit sourd et muet » (Mc 9, 25).
Mais le démon n’est-il pas partout à l’œuvre non seulement pour nous pousser à faire le mal, mais aussi pour amplifier les conséquences négatives du péché ?
Il nous pousse dans le feu des passions irascibles, ou dans les grandes eaux des convoitises qui sollicitent notre nature de manière anarchique depuis que nous avons perdu notre finalité surnaturelle. Le démon sourd est celui qui nous empêche d’entendre la Parole de notre Père et le murmure de L’Esprit au fond de notre cœur ; le démon muet est celui qui nous empêche de confesser la seigneurie de Notre Seigneur Jésus Christ qui nous ouvre à nouveau le chemin de la filiation divine.

L’action de Jésus est significative : « il interpelle vivement » l’enfant, et non pas le démon. A vrai dire Notre-Seigneur est le seul qui s’adresse à l’enfant ; les autres personnages se contentent de parler de lui.
Jésus lève la voix comme pour arracher l’enfant à un mystérieux sommeil, et le mettre en position d’interlocuteur.
La voix de Jésus pénètre jusqu’au fond des tombeaux dans lesquels nous nous sommes enfermés, repliés sur nos multiples peurs : peur de Dieu, peur des autres, peur de nos propres passions.
De même que Lazare revient de la mort à l’appel du Seigneur, l’enfant sort de son mutisme et de son comportement pathologique en réponse à la parole vigoureuse – c’est-à-dire la parole qui redonne vigueur – de Jésus.

N’est-ce pas ce que nous avons tous pu expérimenter de l’une ou l’autre manière ? N’est-ce pas la Parole de Jésus qui nous a éveillés de notre léthargie spirituelle et a initié en nous une conversion salutaire ?
N’est-ce pas la Parole vigoureuse de Notre-Seigneur qui nous a relevés de nos fautes et nous a relancés sur le chemin qui nous ramène à la maison du Père ?
Et c’est encore pour nous exposer à l’action bienfaisante de cette Parole que nous nous rassemblons en Église.

Le reproche que Jésus adresse à ses disciples qui s’étonnent de ne pas avoir pu expulser ce démon, s’adresse aussi à nous : « C’est parce que vous avez trop peu de Foi ». Les apôtres ont probablement tenté de délivrer l’enfant en invoquant le Nom de Jésus, mais ils s’en sont servis comme d’une parole magique ; ils ont voulu exercer un pouvoir au Nom du Seigneur, mais ce faisant, ils se sont interposés entre lui et l’enfant.
La Foi qui sauve est tout au contraire total abandon à Dieu et entière disponibilité au prochain, que Le Seigneur peut dès lors rejoindre à travers nous.
C’est pour libérer en nos vies une telle charité, que nous avons à passer par le Golgotha, afin d’y crucifier le vieil homme, qui fait obstacle à l’action divine.

L’Ange avait déjà affirmé à Marie que « rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37). Aujourd’hui Jésus nous dit que si nous avions « de la Foi gros comme une graine de moutarde, rien ne nous serait impossible ».
Le rapprochement des deux versets nous montre clairement que la Foi vivante par la Charité est union à Dieu, qui peut dès lors librement demeurer et agir en nous selon son bon plaisir.

« Marie, apprends-nous à oser la confiance ; à nous livrer comme toi à Dieu dans l’abandon de tout notre être ; enseigne-nous à redire chaque jour :
« Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_168
Abbé Fidel CATALÁN i Catalán (Terrassa, Barcelona, Espagne).

«Si vous avez de la Foi gros comme une graine de moutarde (…), rien ne vous sera impossible»

Aujourd'hui, encore, Jésus nous fait comprendre que ses miracles sont à la mesure de notre Foi: «Je vous le dis: si vous avez de la Foi grosse comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne: ‘Transporte-toi d'ici jusque là-bas’, et elle se transportera» (Mt 17,20).
En effet, comme nous le font remarquer Saint Jérôme et Saint Augustin, dans l'œuvre de notre sainteté (quelque chose qui clairement est au-dessus de nos forces) se réalise ce “déplacement de montagnes”.
Pourtant, les miracles sont là et si nous ne voyons pas beaucoup plus c'est parce que notre peu de Foi nous l'empêche.

Face à une situation déconcertante et incompréhensible, l'être humain réagit de manières différentes.
Dans le temps, l'épilepsie était considérée comme une maladie incurable dont souffraient ceux qui étaient possédés par un esprit malin.

Le père de cet enfant exprime son amour pour son fils en cherchant une guérison totale et il fait appel à Jésus.
Sa démarche est un vrai acte de Foi. Il s'agenouille devant Jésus et l'implore directement avec la conviction intérieure que sa demande sera exaucée.
La manière d'exprimer sa demande nous montre à la fois, l'acceptation de sa condition ainsi que la reconnaissance de la Miséricorde de Celui qui peut avoir pitié pour les autres.

Ce père met en évidence le fait que les disciples n'avaient pas pu expulser ce démon. Jésus profite de cette occasion pour nous faire remarquer le peu de Foi de ses disciples.
Suivre Jésus, être son disciple, prendre part à sa mission demande une Foi profonde et bien enracinée, capable d'endurer les contrariétés, les contretemps, les difficultés et les incompréhensions.
Une Foi active car elle est enracinée d'une manière solide. Dans d'autres passages de l'Évangile Jésus Lui-même se plaint du manque de Foi de ses disciples.
L'expression «rien ne vous sera impossible» (Mt 17,20) exprime avec force l'importance qu'a la Foi chez ceux qui vont à la suite de Jésus.

La Parole de Dieu nous amène à réfléchir sur la qualité de notre Foi et sur notre manière de l'approfondir et nous rappelle l'attitude de ce père de famille en s'approchant de Jésus pour l'implorer avec tout l'amour de son cœur.

 

Hymne : Retournez-vous, voici l'Esprit

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Permets, Seigneur, que ton Église trouve un secours dans les mérites et les enseignements de Saint Dominique : qu'il intercède pour nous avec toute sa Tendresse, après avoir été un prédicateur éminent de ta Vérité.

 

Parole de Dieu : (Rm 12, 14-16a)… (Office des Laudes).
Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
Soyez bien d’accord entre vous ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple.

 

Parole de Dieu : (He 13, 20-21)… (Office des Vêpres).
Que le Dieu de la Paix, lui qui a fait remonter d’entre les morts le berger des brebis, Pasteur par excellence, grâce au Sang de l’Alliance éternelle, Notre Seigneur Jésus, que ce Dieu vous munisse de tout ce qui est bon pour accomplir sa volonté, qu’il réalise en nous ce qui plaît à ses yeux par Jésus Christ, à qui appartient la Gloire pour les siècles des siècles. Amen.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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