Eucharistie du Jeudi 27 Août 2015 : Jeudi de la 21ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387) et Célèbre sa Fête en Afrique du Nord (Lectures propres).
En Afrique du Nord : fête de sainte Monique - lectures propres
Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-13… Psaume 90(89),3-4.12-13.14.17ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
Commentaire de La Didachè (entre 60-120), Catéchèse judéo-chrétienne.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 27 Août 2015 : Fête de Sainte Monique, Mère de Saint Augustin et Patronne des mères Chrétiennes (332-387).
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Sainte Monique, Mère de Saint Augustin.
Jeudi 27 Août 2015 : Fête du Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu (Dominique Barberi), Prêtre Passioniste (1792-1849).
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Bienheureux Dominique de la Mère de Dieu.
Jeudi 27 Août 2015 : Fête de la Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero, vierge et Fondatrice de l’Œuvre Missionnaire de Jésus et Marie (1906-1945).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse María Pilar Izquierdo Albero.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 3,7-13.
Frères, nous sommes réconfortés grâce à vous au milieu de toutes nos difficultés et de notre détresse, à cause de votre foi.
Et maintenant nous revivons, puisque vous autres, vous tenez bon dans le Seigneur.
Comment pourrions-nous assez rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour toute la joie que nous avons à cause de vous devant notre Dieu ?
Nous le prions avec ardeur, jour et nuit, pour que nous puissions revoir votre visage et compléter ce qui manque à votre foi.
Que Dieu lui-même, notre Père, et que notre Seigneur Jésus nous tracent le chemin jusqu’à vous.
Que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous.
Et qu’ainsi il affermisse vos cœurs, les rendant irréprochables en sainteté devant Dieu notre Père, lors de la venue de notre Seigneur Jésus avec tous les saints. Amen.
Psaume 90(89),3-4.12-13.14.17ab.
Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
A tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Commentaire du jour.
La Didachè (entre 60-120), Catéchèse judéo-chrétienne.
§ 10 et 16
« Veillez car vous ne connaissez pas le jour »
Une fois rassasiés de l'Eucharistie, remerciez ainsi : « Nous te rendons grâce, Père Saint, pour ton Saint Nom que tu as fait habiter en nos cœurs, et pour la connaissance, la Foi, l'immortalité que tu nous as révélées par Jésus, ton serviteur. Gloire à toi dans les siècles. Amen !…
Avant tout, nous te rendons grâce, parce que tu es tout-puissant : Gloire à toi dans les siècles. Amen ! Souviens-toi de ton Église, Seigneur, pour la délivrer de tout mal et la rendre parfaite dans ton amour.
Rassemble des quatre vents cette Église sanctifiée, dans ton Royaume que tu lui as préparé. Car à toi sont puissance et gloire dans les siècles. Amen !
Que la grâce vienne et que ce monde passe. Amen ! Si quelqu'un est saint, qu'il s'approche ; s'il ne l'est pas, qu'il fasse pénitence. Marana tha ! Amen » (Ap 22,20)…
Oui, « veillez » sur votre vie ; ne laissez pas « s'éteindre vos lampes » ni « se détendre la ceinture sur vos reins » ; « Soyez prêts, car vous ignorez l'heure où notre Seigneur viendra » (Lc 12,35; Mt 24,42s).
Réunissez-vous fréquemment pour chercher ensemble ce qui est utile à vos âmes. Car tout le temps de votre Foi ne vous servira de rien si, au dernier moment, vous n'êtes pas devenus parfaits.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4306.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’homme viendra.
Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du Chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».
Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que Le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous.
L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il.
Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra.
Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée.
Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est Le Christ Lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la Gloire, est donc vain.
C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que Le Fils de l’homme viendra ».
Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée.
Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.
Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître.
Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus.
L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais.
Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs.
Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.
Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole. Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ?
Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange. Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.
Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour.
Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites.
Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue.
Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la joie des retrouvailles.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_193
+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne).
«Tenez-vous donc prêts»
Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous parle de l'incertitude du moment de la venue du Seigneur: «Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra» (Mt 24,42).
Si nous voulons qu'il nous retrouve en train de veiller, nous ne pouvons ni nous distraire ni nous endormir: nous devons être toujours préparés.
Jésus nous donne plusieurs exemples de cette attention: celui qui veille au cas où il y aurait un voleur, le serviteur qui veut faire plaisir à son maître…
Peut-être qu'aujourd'hui il nous parlerait d'un gardien de but de football qui ne sait ni quand ni comment arrivera le ballon.
Mais, peut-être qu'avant, nous devrions clarifier à quelle “venue” Il fait allusion. S'agit-il de l'heure de notre mort? S'agit-il de la fin du monde?
Ce sont certainement là des “venues” du Seigneur sur lesquelles Il a fait exprès de nous laisser dans l'incertitude pour provoquer en nous une attention constante.
Mais en faisant les calculs de probabilités, peut-être que personne de notre génération ne sera témoin d'un cataclysme universel qui mettra fin à l'existence de la vie humaine dans la planète.
Et, en ce qui concerne la mort, ceci ne se passe qu'une seule fois et “basta”. Tant que cela n'arrive pas, n'y a-t-il pas une autre “venue” proche devant laquelle nous devons veiller?
«Comme les années passent! Les mois se réduisent en semaines, les semaines en jours, les jours en heures et les heures en secondes…» (Saint François de Sales).
Chaque jour, à chaque heure, à tout instant, Le Seigneur est proche de notre vie. A travers les inspirations intérieures, à travers les personnes qui nous entourent, tout ce qui se passe autour de nous, des choses qui arrivent, Le Seigneur frappe à notre porte et nous dit comme dans l'Apocalypse:
«Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec Moi» (Ap 3,20).
Aujourd'hui si nous Communions, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si nous écoutons patiemment les problèmes des autres ou si nous donnons notre argent pour venir en aide aux autres, cela arrivera à nouveau.
Aujourd'hui si pendant notre prière personnelle nous recevons soudainement une inspiration inespérée, cela arrivera à nouveau.
Autre commentaire personnel.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/evangile-tenez-vous-prets-mt-24-42-51.html
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Hymne : Tu es venu, Seigneur
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu très bon, réconfort de ceux qui pleurent, tu accueillais avec Amour les larmes de Sainte Monique pour la conversion de son fils Augustin ; accorde-nous à la prière de la mère et du fils, de savoir pleurer nos péchés pour obtenir de Toi le Pardon.
Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à moi, tous ces êtres – Oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.
Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu louange, gloire et honneur quand se révélera Jésus Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.