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Eucharistie du Dimanche 09 Août 2015 : Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 09 Août 2015 : Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire.
L’Église Célèbre la Fête (en Europe, mémoire facultative ailleurs) de la Fête de Sainte Thérèse-Bénédicte de La Croix (Edith Stein), Carmélite déchaussée, Martyre à Oswiecin (Auschwitz) en Pologne, Copatronne de l'Europe (1891-1942).
(Mais la Célébration du Dix-neuvième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Fête de Sainte Thérèse-Bénédicte de La Croix).
Fête de Sainte Marianne Cope, Américaine, membre des Sœurs de Saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai (1838-1918).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Premier livre des Rois 19,4-8… Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9… Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,30-32.5,1-2… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,41-51.
Commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Co-Patronne de l'Europe.
Autre commentaire, o.c.d (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 09 Août 2015 : Fête de Sainte Thérèse-Bénédicte de La Croix (Edith Stein), Carmélite déchaussée, Martyre à Oswiecin (Auschwitz) en Pologne, Copatronne de l'Europe (1891-1942).
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein) est Patronne de l'Europe avec les Saints Cyrille et Méthode, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Saint Benoît.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Thérèse-Bénédicte de La Croix (Edith Stein).
Dimanche 09 Août 2015 : Fête de Sainte Marianne Cope, Américaine, membre des Sœurs de Saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai (1838-1918).
À Molokai aux Iles Hawaï, en 1918, la naissance au Ciel de Sainte Marianne Cope, dont la mémoire est célébrée le 23 Janvier.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marianne Cope.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Premier livre des Rois 19,4-8.
En ces jours-là, le prophète Élie, fuyant l’hostilité de la reine Jézabel, marcha toute une journée dans le désert. Il vint s’asseoir à l’ombre d’un buisson, et demanda la mort en disant : « Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie : je ne vaux pas mieux que mes pères. »
Puis il s’étendit sous le buisson, et s’endormit. Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! »
Il regarda, et il y avait près de sa tête une galette cuite sur des pierres brûlantes et une cruche d’eau. Il mangea, il but, et se rendormit.
Une seconde fois, l’ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange, car il est long, le chemin qui te reste. »
Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu.
Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,30-32.5,1-2.
Frères, n’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, qui vous a marqués de son sceau en vue du jour de votre délivrance.
Amertume, irritation, colère, éclats de voix ou insultes, tout cela doit être éliminé de votre vie, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, s’offrant en sacrifice à Dieu, comme un parfum d’agréable odeur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,41-51.
En ce temps-là, les Juifs récriminaient contre Jésus parce qu’il avait déclaré : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel. »
Ils disaient : « Celui-là n’est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire maintenant : “Je suis descendu du ciel” ? »
Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Des mystères, 48-49, 58 (trad. SC 25 p. 123 rev)
« Moi, je suis le Pain de la Vie »
Il est admirable que Dieu ait fait pleuvoir la manne pour nos pères et qu'ils aient été rassasiés chaque jour du pain du Ciel. C'est pourquoi il est dit : « L'homme a mangé le pain des anges » (Ps 77,25).
Pourtant ceux qui ont mangé ce pain au désert sont tous morts. Au contraire, cette nourriture que tu reçois, ce Pain vivant qui est descendu du Ciel, fournit le soutien de la Vie éternelle, et quiconque le mange ne mourra jamais. C'est le Corps du Christ...
Cette manne-là était du Ciel, celle-ci d'au-dessus du Ciel ; celle-là était un don du Ciel, celle-ci du Seigneur des Cieux ; celle-là était sujette à la corruption si on la gardait jusqu'au lendemain, celle-ci est étrangère à toute corruption : quiconque en goûte avec respect ne peut pas être atteint par la corruption.
Pour les Hébreux l'eau a coulé du rocher, pour toi le Sang coule du Christ. L'eau les a désaltérés pour un moment, toi le Sang te lave à jamais. Les Hébreux ont bu et ont eu soif. Toi, une fois que tu auras bu, tu ne pourras plus avoir soif (Jn 4,14). Cela était la préfiguration, ceci est la vérité plénière...
C'était « l'ombre des choses à venir » (Col 2,17). Écoute ce qui s'est manifestée à nos pères : « Ils buvaient, dit-on, du rocher qui les suivait au désert ; or le rocher c'était Le Christ » (1Co 10,4)... Toi, tu as connu l'accomplissement, tu as vu la pleine lumière, la vérité préfigurée, le Corps du Créateur plutôt que la manne du Ciel...
Ce que nous mangeons et ce que nous buvons, L'Esprit Saint l'exprime ailleurs : « Goûtez et voyez que Le Seigneur est bon. Heureux ceux qui espèrent en lui » (Ps 33,9).
Commentaire du jour.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), Carmélite, Martyre, Co-Patronne de l'Europe.
Poésie « Pax vobis », 13/04/1941 (trad. composite)
La Paix du Christ
« La Paix soit avec vous » (Lc 24,36) :
C’est la salutation pascale du Ressuscité : « Pax vobis. »
Pour apporter la paix au monde il s’est fait homme,
Elle a été annoncée par les anges sur la campagne de Bethléem.
La Paix, abri très sûr dans le sein du Père éternel :
Tu l’avais, Seigneur, quand tu étais pèlerin sur la terre,
Et ta mère aussi, puisque son cœur ne faisait qu'un avec le tien.
Tu as glorifié Ton Père au plus haut des Cieux
Pour qu’il dirige à nouveau son regard vers la Terre
Et que la Paix advienne aussi pour ceux qui en sont dépourvus.
Mais cela s’est accompli seulement par ta mort.
Quand au prix de ton Sang tu as accompli l’œuvre de la réconciliation
Et remis ton esprit dans les mains du Père,
Alors il s’est penché vers les tiens
Et les a emportés avec toi en son sein.
Le fleuve de Paix jaillit, pour ne jamais tarir,
Son chemin passe par le cœur de ta mère :
Elle le dirige de ses douces mains vers les hommes.
C’est toi, Reine de la paix, qui a bâti notre maison
Pour qu'elle devienne un lieu de paix.
Les cœurs de tes enfants doivent devenir des coupes
Qui débordent de la rosée du Ciel
Et donner fécondité aux terres arides.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/19eme-Dimanche-T-O-Jn-6-41-51.html
O.C.D (Carmel).
Jésus nous révèle l’Amour du Père
La controverse sur l’identité de Jésus, par laquelle débute notre Évangile de ce jour, est présente tout au long des quatre Évangiles.
Qui est Jésus ? D’une certaine manière, la réponse de Jésus ne fait qu’accentuer le mystère. Pour répondre aux murmures des Juifs, il va tenter de se définir d’une double manière, d’une part par rapport à son Père, il vient de Dieu et lui seul l’a vu, et, d’autre part, par rapport aux hommes, il est celui qui se donne aux hommes pour leur transmettre la Vie.
Jésus vient de Dieu. Ce serait pour nous une affirmation banale si elle ne rencontrait pas aujourd’hui, comme à d’autres époques et en d’autres lieux, une sourde réserve.
Mais ce qui est pour nous familier résulte d’une incroyable audace : que Jésus affirme venir de Dieu ne pouvait que profondément choquer ses auditeurs.
N’est-il pas, aux yeux des Galiléens ses compatriotes, celui en qui les habitants de Nazareth reconnaissent le « fils du charpentier » ?
Cet homme, nous savons d’où il est et ce qu’il est, alors que le Messie espéré, nous savons que son origine et son identité nous seront inconnues. Dire qu’il est le Messie, c’est une usurpation d’identité !
Jésus va répondre à cette objection par une affirmation qui constitue une prétention encore plus exorbitante.
Vous croyez me connaître ? Eh bien non, vous ne me connaissez pas ! La preuve : vous ignorez ma véritable origine : « Je suis celui qui vient de Dieu », et par là même, je suis « celui seul qui ai vu Le Père ».
C’en quoi réside ma véritable identité, c’est cette relation unique entre moi et Mon Père qui est votre Dieu.
Jésus écarte donc la double objection des Juifs, mais par le fait même, il en soulève une plus grande encore qui, pour eux, constitue un insoutenable blasphème : il appartient à la sphère divine, et cela non pas comme mandataire, mais d’une manière propre et unique à la fois : comme Fils.
À plusieurs reprises dans l’Évangile, il nous est dit que Jésus est celui qui révèle l’Amour de Dieu Notre Père et qu’il nous conduit à Lui.
Or aujourd’hui, Jésus nous dit que « Personne ne peut venir à Moi, si Le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers Moi » puis « Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à Moi. Certes, personne n’a jamais vu Le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. »
Comment comprendre cette complexité du rapport du Père au Fils, qui conduit à qui ? Pour préciser l’identité d’une personne, on peut la situer par rapport à ses origines, et Jésus sur ce point-là ne fait pas exception, sauf que son origine n’est pas d’abord terrestre.
En mentionnant l’origine divine de Jésus, Saint Jean nous invite à nous remémorer ce qu’il a écrit dans son prologue : « Au commencement était Le verbe, et Le verbe était tourné vers Dieu, et Le verbe était Dieu »
Notons qu’avant de dire que le verbe était Dieu, l’Évangéliste nous dit que le verbe était tourné vers Dieu.
La Bible de Jérusalem traduit « avec Dieu », mais le mot grec donne une idée de mouvement qu’on peut traduire par « tourné vers ».
La nature donc du Fils de Dieu, son être est d’être tourné vers Dieu. Il reçoit son existence de ce mouvement même, le verbe est Fils par ce qu’il se reçoit du Père, et Le Père est Père parce qu’il donne la Vie au Fils.
C’est cette relation qui donne l’identité au Fils et au Père, et c’est cette même relation qui leur donne d’exister.
L’ordre des mots a un sens : Le Fils n’est pas Dieu indépendamment du Père et encore moins en opposition, mais, c’est parce qu’il est tourné vers Le Père qu’il est aussi Dieu.
C’est pourquoi l’Évangéliste dit d’abord « Le verbe était tourné vers Dieu » puis « Le verbe était Dieu ». C’est cette relation au Père qui engendre Le Fils, qui lui donne son existence et sa nature.
La nature du fils est déterminée par la relation filiale du verbe de Dieu au Père, cette relation est nécessaire pour comprendre sa Divinité.
Il n’est pas Dieu face au Père comme en opposition, l’unité de la Trinité n’est pas une addition individualités, mais c’est une relation, une communion. C’est ce mystère de relation que Jésus veut nous révéler dans l’Évangile de ce jour, mais d’une certaine manière cela est encore plus mystérieux.
Le verbe était Dieu car, comme Fils, il a tout reçu du Père, c’est ce don total du Père au Fils et ce retour sans condition du Fils au Père qui permet à Saint-Jean de dire, à la fin de son prologue au v.18, la même idée que Jésus nous dit dans l’Évangile de ce jour : « Nul n’a jamais vu Dieu ; Le Fils unique, qui est tourné vers le sein du Père, lui, l’a fait connaître. »
Jésus nous redit aujourd’hui cette unité entre Lui et Notre Dieu. Car ayant tout reçu du Père, il ne peut manifester que ce qu’il a reçu, c’est-à-dire Le Père, car Le fils n’a rien par Lui-même. De même, Le Père, ayant tout donné à Son Fils, n’a plus rien à donner que ce Fils, c’est pourquoi il ne peut que nous montrer Son Fils.
Le verbe est tourné vers Le Père, il plonge dans le mystère du Père, il peut donc en manifester le secret, et le secret même du Père, c’est Son Fils.
Ainsi la venue dans le monde du Fils doit être reconnue d’abord comme le don du Père aux hommes. Ayant tout reçu du Père, étant image du Dieu invisible, sa venue parmi nous est bien un don de celui qui l’envoie.
Certes, seul Le Fils s’incarne, mais Le Père n’est pas étranger à l’incarnation de Son Fils unique. C’est Le Père qui envoie Son Fils, et Le Fils est là pour manifester l’Amour du Père aux hommes.
Et Jésus pourra dire à Philippe « qui m’a vu, a vu Le Père ». L’amour du Père est comme le secret et le motif de l’incarnation du verbe.
Et Le Fils est l’objet et la fin de l’Amour du Père. C’est pourquoi si Jésus révèle Le Père et nous y conduit, Le Père, d’une certaine manière, nous renvoie à son Fils pour que nous reproduisions son image.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_170
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
«Personne ne peut venir à Moi, si Le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers Moi»
Aujourd'hui, l'Évangile nous montre l'étonnement dans lequel vivaient les compatriotes de Jésus dans sa présence, «Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire: ‘Je suis descendu du ciel’?» (Jn 6,42). La vie de Jésus parmi les siens avait été tellement normale, qu'au début de sa mission, ceux qui le connaissaient se scandalisaient de ses paroles.
De quel Père, que personne n'avait vu, leur parlait-il? Quel était ce pain venu du Ciel qui donnerait la Vie éternelle à ceux qui le mangeraient?
Il niait que c'était la manne du désert car ceux qui l'avaient mangé étaient morts. «Le Pain que je donnerai, c'est ma Chair, donnée pour que le monde ait la Vie» (Jn 6,51).
Sa chair pouvait-elle être une nourriture pour les hommes? La consternation que semait Jésus parmi les Juifs pourrait s'appliquer à nous aussi si nous ne répondons pas à une question fondamentale de notre Vie Chrétienne; «qui est Jésus?».
Beaucoup d'hommes et des femmes se sont posé cette même question bien avant nous et ils ont répondu personnellement, ils sont allés vers Jésus, ils l'ont suivi et ils jouissent d'une Vie sans fin et pleine d'Amour. «(…)
Et moi je les ressusciterais au dernier jour» (cf. Jn 6,44). Juan Casiano exhortait ses Moines leur disant: «Approchez vous de Dieu et Dieu s'approchera de vous, car ‘personne ne peut venir à Moi si Le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers Moi’.
Dans l'Évangile nous entendons Le Seigneur qui nous invite à aller vers Lui ‘Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, je vous procurerai le repos’».
Accueillons la Parole de l'Évangile qui nos rapproche de Jésus chaque jour, accueillons l'invitation de ce même Évangile à rentrer en communion avec Lui en mangeant sa Chair, car «c'est la nourriture vrai, la Chair du Christ, celui qui étant Le Verbe, se fait Chair pour nous» (Orígenes).
Hymne : Nuée de feu
Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.
Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Dieu de nos pères, apprends-nous à connaître la Croix, comme tu l’as fait, à l’heure du martyre, pour Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Accorde-nous, par son intercession, de te chercher, Toi, la Vérité suprême, et de garder fidèlement jusqu’à la mort l’éternelle alliance de ton Amour que Ton Fils a scellée de son Sang pour le Salut de tous.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen
Parole de Dieu : (1Jn 5, 3-5)… (Office des Laudes…propre à Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix).
Car l'Amour de Dieu, c'est cela : garder ses Commandements. Ses Commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde.
Et ce qui nous a fait vaincre le monde, c'est notre Foi.
Qui donc est vainqueur du monde ? N'est-ce pas celui qui croit que Jésus est Le Fils de Dieu ?
Parole de Dieu : (1P 4, 13-14)… (Office des Vêpres… propre à Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix).
Mes bien-aimés, puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la Joie et l’allégresse quand sa Gloire se révélera.
Si l'on vous insulte à cause du Nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque L'Esprit de Gloire, L'Esprit de Dieu, repose sur vous.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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