Eucharistie du Mercredi 03 Septembre 2014 : Mercredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 03 Septembre 2014 : Mercredi de la 22ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Célébration de la Fête propre pour l'Angleterre (à Malte, Fête le Mercredi après Pâques),
Mémoire obligatoire ce 3 Septembre pour l'Église universelle
Textes propres à la mémoire de Saint Grégoire le Grand :
http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-32951867.html

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9… Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE SUR ÉZÉCHIEL.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint gregoire le grand 2

Mercredi 03 Septembre 2014 : Fête de Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (540-604).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Grégoire le Grand, Pape.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9.
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais seulement comme à de faibles êtres de chair, comme à des enfants dans le Christ.
C'est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n'auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas,
car vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite toute humaine ?
Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ?
En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d'eux.
Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui donnait la croissance.
Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : Dieu.
Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée.
Nous sommes les collaborateurs de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu, vous êtes la maison que Dieu construit.

 

Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.
En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

 

Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Homélies sur l’Évangile de Marc, n°2C ; PLS 2, 125s, SC 494 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 51 rev.).

Le Christ médecin

« La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre. » Puisse Le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d'une seule parole la fièvre de nos péchés.
Chacun d'entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d'accès de fièvre.
Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu'il vienne auprès de nous et qu'il nous prenne la main ; car dès qu'il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.

C’est Lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins. Moïse est un médecin, Isaïe et tous les Saints sont des médecins ; mais Jésus, Lui, est le premier de tous les médecins.
Il sait parfaitement prendre le pouls et sonder les secrets des maladies. Il ne touche ni l'oreille, ni le front, ni aucune autre partie du corps, mais il prend la main…, c’est-à-dire les œuvres mauvaises.
Il guérit d’abord les œuvres, puis la fièvre disparaît.

 

HOMELIE DE SAINT GRÉGOIRE SUR ÉZÉCHIEL.

Fils d'homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d'Israël.
Il faut noter que Le Seigneur désigne comme un « guetteur » celui qu'il envoie prêcher. Le guetteur se tient toujours sur la hauteur pour voir de loin tout ce qui va venir.
Et tout homme qui reçoit le poste de guetteur doit se tenir sur la hauteur par sa vie, afin de pouvoir rendre service par sa vigilance.

Combien il m'est cruel de dire ces paroles ! Car en parlant, je me frappe moi-même : je ne pratique pas la prédication comme je le devrais ; et lorsque cette prédication est suffisante, ma vie ne concorde pas avec ma parole.

Je ne nie pas ma culpabilité, je vois ma torpeur et ma négligence. Peut-être que de reconnaître ma faute m'obtiendra le pardon auprès du Juge Miséricordieux ?
Sans doute, quand j'étais au Monastère, j'étais capable de retenir ma langue des paroles inutiles et de garder presque continuellement mon esprit attentif à la Prière.
Mais, après avoir endossé le fardeau de la charge pastorale, mon esprit ne peut plus se recueillir assidûment, parce qu'il est divisé par quantité de soucis.

En effet, je suis obligé d'examiner les affaires tantôt des Églises, tantôt des Monastères, et souvent de juger la vie et les actes des personnes privées ; tantôt de m'occuper longuement de certains problèmes civiques, tantôt de gémir devant l'assaut meurtrier des barbares et de redouter les loups qui menacent le troupeau que Dieu m'a confié.
Tantôt je suis contraint de prendre des mesures pour que les secours ne manquent pas à ceux-là mêmes qui sont tenus par la règle Monastique ; tantôt je dois supporter avec patience certains pillards, et tantôt m'opposer à eux pour sauvegarder la Charité.

Lorsque l'esprit est amené à se disperser et à se déchirer par le souci d'affaires si nombreuses et si importantes, comment peut-il rentrer en lui-même afin de se recueillir entièrement pour la prédication, et ne pas renoncer au Ministère de la Parole ?
Mais, parce que les obligations de ma charge m'obligent souvent à rencontrer des hommes du monde, il m'arrive de relâcher la discipline de ma langue.
Car, si je maintiens constamment une sévérité rigoureuse, je sais que je mets en fuite les plus faibles, et je ne les attirerai jamais comme je le voudrais.
C'est pourquoi il m'arrive souvent d'écouter leurs paroles inutiles. Mais parce que je suis faible, moi aussi, je me laisse quelque peu entraîner aux discours inutiles, et je me mets à parler volontiers sur des sujets que j'avais d'abord écoutés de mauvais gré : et là où cela m'ennuyait de manquer au silence, je trouve plaisir à m'étendre.

Quel « guetteur » suis-je donc, qui ne me tiens pas posté sur la montagne de l'efficacité, mais plutôt gisant dans la vallée de la faiblesse ?
Mais le créateur et Rédempteur du genre humain est assez puissant pour me donner, malgré mon indignité, et la noblesse de la vie et l'efficacité de la prédication, car c'est pour son Amour que je me consacre totalement à sa Parole.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_201
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux

Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre.

Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements.
Rappelons-nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39). Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre
(en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).

Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la Messe le Dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander Pardon…
Réfléchissons si ce n'est pas Le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur.

Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la Foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches.
S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par Oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42).
S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer).
Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre Vie Chrétienne.

 

Hymne : Ouvre mes yeux, Seigneur

Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.

Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.

Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.

Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !

Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui prend soin de ton peuple et le gouvernes avec Amour, écoute la Prière du Pape Saint Grégoire ; accorde ton Esprit de Sagesse aux hommes chargés de conduire l'Église ; que les progrès de ton peuple Saint fassent la Joie éternelle de ses pasteurs.

 

Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).
Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?
En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.

 

Parole de Dieu : (1 P 5, 5b-7)… (Office des Vêpres).
Revêtez-vous tous d’humilité dans vos rapports les uns avec les autres. En effet Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.
Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève quand le jugement viendra.
Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis puisqu’il s’occupe de vous.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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