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- Eucharistie du Dimanche 05 Octobre 2014 : Vingt-septième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 05 Octobre 2014 : Vingt-septième Dimanche du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Dimanche 05 Octobre 2014 : Vingt-septième Dimanche du Temps Ordinaire.
Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 5,1-7… Psaume 80(79),9-10.13-14.15-16a.19-20… Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,6-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,33-43.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jorge LORING SJ (Cádiz, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 05 Octobre 2014 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
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Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska.
Dimanche 05 Octobre 2014 : Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Anne Schäffer.
Dimanche 05 Octobre 2014 : Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
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Sainte Fleur (Flore).
Dimanche 05 Octobre 2014 : Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).
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Bienheureux Alberto Marvelli.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 5,1-7.
Je chanterai pour mon ami le chant du bien-aimé à sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau plantureux.
Il en retourna la terre et en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins, mais elle en donna de mauvais.
Et maintenant, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, soyez donc juges entre moi et ma vigne !
Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n'ai fait ? J'attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?
Eh bien, je vais vous apprendre ce que je vais faire de ma vigne : enlever sa clôture pour qu'elle soit dévorée par les animaux, ouvrir une brèche dans son mur pour qu'elle soit piétinée.
J'en ferai une pente désolée ; elle ne sera ni taillée ni sarclée, il y poussera des épines et des ronces ; j'interdirai aux nuages d'y faire tomber la pluie.
La vigne du Seigneur de l'univers, c'est la maison d'Israël. Le plant qu'il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici l'iniquité ; il en attendait la justice, et voici les cris de détresse.
Psaume 80(79),9-10.13-14.15-16a.19-20.
La vigne que tu as prise à l'Égypte,
tu la replantes en chassant des nations.
Tu déblaies le sol devant elle,
tu l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.
Pourquoi as-tu percé sa clôture ?
Tous les passants y grappillent en chemin ;
le sanglier des forêts la ravage
et les bêtes des champs la broutent.
Dieu de l'univers reviens !
Du haut des cieux, regarde et vois :
visite cette vigne, protège-la,
celle qu'a plantée ta main puissante.
Jamais plus nous n'irons loin de toi :
fais-nous vivre et invoquer ton nom !
Seigneur, Dieu de l'univers, fais-nous revenir ;
que ton visage s'éclaire, et nous serons sauvés !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,6-9.
Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus.
Enfin, mes frères, tout ce qui est vrai et noble, tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d'être aimé et honoré, tout ce qui s'appelle vertu et qui mérite des éloges, tout cela, prenez-le à votre compte.
Ce que vous avez appris et reçu, ce que vous avez vu et entendu de moi, mettez-le en pratique. Et le Dieu de la paix sera avec vous.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,33-43.
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage
Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : 'Ils respecteront mon fils. '
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage ! '
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit.
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélie 11 sur la 2e Lettre aux Corinthiens, 2-3 ; PG 61, 89-91 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 348)
« C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux »
« Le Christ nous a confié le Ministère de la réconciliation » (2Co 5,18). Saint Paul fait ressortir ainsi la grandeur des apôtres en nous montrant quel Ministère leur a été confié, en même temps qu'il manifeste de quel Amour Dieu nous a aimés.
Après que les hommes eurent refusé d'entendre celui qu'il leur avait envoyé, Dieu n'a pas fait éclater sa colère, il ne les a pas rejetés.
Il persiste à les appeler par lui-même et par les apôtres. Qui donc ne s'émerveillerait pas devant tant de sollicitude ?
Ils ont égorgé le Fils venu les réconcilier, Lui le Fils unique et de même nature que Le Père.
Le Père ne s'est pas détourné des meurtriers, il n'a pas dit : « Je leur avais envoyé Mon Fils, et non contents de ne pas l'écouter, ils l'ont mis à mort et ils l'ont crucifié ; désormais, il est juste que je les abandonne. »
C'est le contraire qu'il a fait, et Le Christ ayant quitté la Terre, c'est nous, ses ministres, qui sommes chargés de le remplacer.
« Il nous a confié le Ministère de la réconciliation, car Dieu Lui-même était dans Le Christ réconciliant le monde avec Lui, ne tenant aucun compte de leurs péchés » (v. 19).
Quel Amour qui surpasse toute parole et toute intelligence ! Qui était l'insulté ? Lui-même, Dieu. Et qui a fait le premier pas vers la réconciliation ? C'est Lui...
Si Dieu avait voulu nous en demander compte, en effet, nous étions perdus, puisque « tous étaient morts » (2Co 5,14).
Malgré le si grand nombre de nos péchés, il ne nous a pas frappés de sa vengeance, mais encore il s'est réconcilié avec nous ; non content d'annuler notre dette, il l'a même tenue pour rien.
Ainsi devons-nous pardonner à nos ennemis si nous voulons obtenir nous-mêmes ce large Pardon :
« Il nous a confié le Ministère de la réconciliation. ».
Autre commentaire de ce jour.
http://www.carmel.asso.fr/27eme-Dimanche-T-O-Mt-21-33-43.html
Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
La parabole des vignerons homicides
Visiblement, Jésus a voulu faire de sa parabole un résumé de l’histoire de l’Alliance. À sa vigne de choix, le pays d’Israël, Dieu a envoyé à maintes reprises des prophètes, qui ont été mal reçus et maltraités.
Puis, dans les derniers jours, par une sorte de folie de confiance, il a envoyé son propre Fils, le véritable héritier des promesses faites à Abraham ; et Jésus annonce d’avance le destin qui sera le sien : lui aussi sera jeté hors de la vigne, hors de la ville, et ses adversaires le tueront.
Les chefs des Prêtres et les Pharisiens ont décodé immédiatement la parabole, et ont fort bien compris que Jésus les visait.
De fait ils portent une lourde responsabilité dans le supplice et la mort de Jésus. Mais une des phrases de Jésus nous concerne tous, en cette période d’épreuves pour son Église.
C’est une citation du psaume 118 : « La pierre rejetée des bâtisseurs est devenue la tête de l’angle ».
Beaucoup des bâtisseurs de notre monde écartent, délibérément ou par ignorance, la pierre qu’est Jésus-Christ. On ne veut pas des valeurs qu’il apporte, on refuse les perspectives qu’il ouvre, on se révolte contre les exigences qu’il rappelle concernant les droits de Dieu et des devoirs de l’homme.
Même si on ne peut plus, scientifiquement, nier la réalité de Jésus de Nazareth, ni les traces de son œuvre sur toute la Terre, on laisse de côté son message comme une pierre inutile et malcommode.
Tous les moyens sont bons pour affaiblir son influence : ou bien on aligne Jésus, sans plus, sur tous les fondateurs de religions ; ou bien on fait taire ses témoins en les privant de ressources ou de liberté ; ou bien encore on disqualifie son Église par des campagnes de calomnie.
II arrive même, de nos jours, que des tentatives de dénigrement émanent de fils ou de filles de l’Église.
Par rnaladresse, par inconscience, mais parfois aussi par un étrange ressentiment, ils participent à la marginalisation, puis au rejet, de Jésus Sauveur du monde. Mais le dernier mot appartient toujours à Dieu, qui obstinément veut réussir l’homme.
Aujourd’hui encore, en dépit des entreprises de déstabilisation de la Foi, Jésus-Christ, rejeté des bâtisseurs, demeure la pierre angulaire et l’avenir du monde.
Et cela, « c’est l’œuvre du Seigneur Dieu », surprenante, imprévisible, indiscutable, « une merveille sous nos yeux ». Mais les yeux qui voient cette merveille sont « les yeux illuminés du cœur » (E 1,18) c’est-à-dire des yeux qui veillent dans la Foi, des yeux agrandis par l’Espérance.
Le Seigneur n’exempte pas les croyants du labeur de bâtir le monde, mais il vient au devant de leur détresse lorsqu’ils se sentent à leur tour écartés, négligés, rejetés, il manifeste sa présence, il révèle de loin en loin des signes de sa puissance.
Par son Esprit toujours à l’œuvre, il donne et redonne le Royaume à son peuple qui veut en porter les fruits.
De cela nous sommes les témoins, au cœur de l’Église et au cœur du monde. Là où le monde ne veut voir que ruines ou chantier déjà à l’abandon, nous apercevons, dans la lumière de la parole de Dieu, toujours humblement et en espérance, Le Christ, pierre d’angle, plus belle et solide que jamais.
Et le courage nous revient pour entrer nous-mêmes, comme pierres vivantes, dans la construction de la maison de Dieu.
Fr. Jean Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3976.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne
La lecture de l’Évangile, nous reconnaissons sans peine des éléments empruntés au chant de la vigne que la première lecture de ce dimanche nous donne à entendre :
« Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde ».
Le prophète Isaïe nous parle d’un vigneron, propriétaire de sa vigne, qui l’entoure des soins les plus précieux afin qu’elle porte de bons fruits.
Comme nous le rapporte le texte, il va même jusqu’à édifier au cœur de cette vigne une tour, sans doute pour la garder des voleurs et des bêtes sauvages (Cf. Psaume).
Il y creuse aussi un pressoir qui lui permettra d’en exploiter le fruit. Cet homme qui aime sa vigne ne va malheureusement en recevoir qu’un fruit mauvais, ne comprenant pas ce qu’il aurait pu faire de plus pour celle-ci.
La vigne représente clairement ici le peuple d’Israël, aimé et assisté par Dieu mais qui ne produit pas les fruits escomptés par ce dernier. Pourtant, lui qui l’avait cultivée avec tant de soin savait pertinemment qu’elle pouvait les donner.
A la différence de la première lecture du livre d’Isaïe, dans la parabole de l’Évangile, Jésus, au lieu de s’arrêter sur les fruits mauvais que la vigne porte, insiste sur l’attitude des vignerons à qui le maître en confie l’entretien.
Si l’attention du propriétaire pour sa vigne est toujours aussi présente, ici ce sont les ouvriers qui ne produisent pas le fruit attendu de la part de leur patron. Par deux fois, ils maltraitent les serviteurs, refusant de remettre la récolte et vont jusqu’à tuer son propre fils qu’il envoie en dernier recours.
C’est en fait autour de cette figure du « fils » que se noue le drame de l’histoire et que se trouve la fine pointe de l’enseignement de Jésus.
En envoyant son « fils », le maître ne se présente plus comme « propriétaire » mais comme « père » et en tant que tel digne de respect.
Ayant perçu la révolte de ces vignerons, il espère que son fils arrivera à les réconcilier avec lui et qu’un dialogue pour être renoué. Mais en vain.
Les ouvriers ne reconnaissent pas le fils et voient en lui seulement l’héritier. Leur meurtre va alors dévoiler au grand jour quelle était la raison de leurs malversations antérieures : ils ont eu peur de se voir enlever la récolte.
Leur cupidité les a aveuglés, leur empêchant de discerner le fils et à travers lui la bonté du père. La soif de l’avoir et du pouvoir les a conduits à entrer dans une logique de violence et de mort.
Les textes de ce dimanche nous invitent à réfléchir sur les dons que Dieu nous a faits tout au long de notre vie.
Parfois, nous percevons mieux combien le temps passe et combien notre vie vieillit avec nous, et lorsque nous voulons faire le bilan des fruits que notre vie a portés, les résultats sont souvent peu probants.
Que s’est-il passé ? Avons-nous fait fructifier avec intelligence et bonne volonté les talents reçus ? Ou bien avons-nous vécu comme une vigne distraite sans nous rendre compte que nous étions appelés à produire un beau raisin ?
Ou bien encore, avons-nous vécu comme de mauvais vignerons qui pensaient plus à eux qu’à l’amour de leur employeur pour sa vigne ?
Nous avons reçu beaucoup de Dieu en ce que nous sommes (une vigne belle par sa création et entretenue par sa providence ; cf. 1ère lecture) et en ce qui nous est confié (Une vigne où nous avons à œuvrer ; Cf. Evangile).
Dans les deux cas, nous sommes invités à produire un fruit de vie éternelle, de sainteté et de charité.
C’est le thème développé par Saint Paul lorsqu’il exhorte les Philippiens à prendre à leur compte « tout ce qui est juste et pur, tout ce qui est digne d’être aimé et honoré, tout ce qui s’appelle vertu et qui mérite des éloges », autrement dit, à réaliser ainsi des œuvres bonnes et saintes (Cf. 2ème lecture).
Mais « prendre à son compte » signifie précisément que cela ne vient pas de nous, que cela nous est donné.
Les dons de Dieu sont des dons et le piège est de se laisser fasciner par eux au point d’en oublier le Donateur.
En coupant ainsi les dons de Celui qui en est la source, nous les détournons de leur finalité. Leur fruit n’est plus la vie mais la mort : mort du fils…
Lorsque Jésus arrive à ce point de son récit, il interpelle ses auditeurs : « Et bien, quand le maître viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
La réponse ne se fait pas attendre : C’est la punition qui doit prévaloir jusqu’à les faire périr, qui plus est « misérablement ».
Autrement dit, pas de pitié et la vigne se verra confiée à d’autres vignerons mieux intentionnés.
Mais nous sommes toujours dans une logique de mort. D’ailleurs, pas un mot dans cette réponse au sujet du « fils ». Les auditeurs de Jésus l’auraient-ils oublié ? Serait-il mort pour eux aussi ?
Pour Jésus, l’histoire ne peut se finir ainsi. Ce maître serait-il vraiment père s'il faisait si peu de cas de son fils ?
La mort du fils ne saurait être le dernier mot, pas plus que la vengeance suggérée par les auditeurs.
Le maître va tout au contraire se servir de la perversion des vignerons pour révéler que sa paternité est plus puissante que la mort infligée au fils.
C’est la vie qui doit avoir le dernier mot.
Au sein d’Israël, le refus de certains d’accueillir son Fils, permettra à notre Père Céleste de révéler la toute-puissance de sa Miséricorde, en construisant le Royaume sur la pierre rejetée, choisie comme pierre d'angle :
« C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille à nos yeux ! »
Ce Royaume c’est l’Église du Christ, composée de Juifs et de païens convertis, qui est appelée tout comme Israël à porter un fruit de Vie éternelle.
Cette Église, nous en sommes membres depuis le jour de notre Baptême. Ce jour-là, pour reprendre une autre allégorie de la vigne – que l’on trouve cette fois dans Saint Jean -, nous avons été greffés sur Le Christ, comme les sarments sur le cep de la vigne (Cf. Jean 15).
Comme Le Père a envoyé Son Fils dans le monde pour réaliser sa mission Rédemptrice, de la même manière, Le Christ nous envoie pour collaborer à son œuvre de Rédemption.
Il est vrai que les fruits de notre sarment ne sont pas toujours immédiats ou visibles mais nous ne pouvons douter que si nous restons unis au Christ comme le sarment uni au cep, nous porterons un fruit qui demeure.
Produire ainsi du fruit c’est rendre Gloire à Dieu parce que c’est contribuer à la croissance de son Royaume de Justice, de Paix et de Miséricorde.
« Seigneur, la mission que tu nous confie dans l’histoire du Salut n’est pas banale. Aide-nous à cultiver avec soin notre vigne pour qu’elle puisse produire un raisin doux et comestible pour nos frères afin qu’ils découvrent ta bonté, toi le maître de la vigne et le Seigneur de la Vie. »
Frère Élie.
Autre commentaire du jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_241
Abbé Jorge LORING SJ (Cádiz, Espagne).
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant: ‘Ils respecteront mon fils’
Aujourd'hui, nous contemplons le mystère du rejet de Dieu en général et plus précisément celui de Jésus.
La résistance réitérée des hommes face à l'Amour de Dieu est surprenante.
Cela dit, la parabole de ce jour concerne plus spécifiquement le rejet des Juifs vis-à-vis de Jésus: «Finalement, il leur envoya son fils, en se disant: ‘Ils respecteront mon fils’. Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux: ‘Voici l'héritier: allons-y! Tuons-le, nous aurons l'héritage!’.
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.» (Mt 21,37-39)
Ce n'est pas facile à comprendre: c'est parce que Le Christ est venu sauver le monde et que les Juifs attendent que leur "messie" à eux leur donne le pouvoir de dominer le monde.
Lorsque j'étais en Terre Sainte on m'a donné un feuillet touristique sur lequel figuraient les Juifs les plus célèbres de l'histoire d'Israël: depuis Moïse, Gédéon et Josué jusqu'à Ben Gourion, qui était le fondateur de l'État d'Israël.
Néanmoins, Jésus ne figurait nulle part dans ce prospectus. Et Jésus est le Juif le plus connu de toute l'histoire: aujourd'hui il est connu dans le monde entier, et cela fait deux mille ans qu'il est mort…
Au fils du temps les grands personnages sont toujours respectés mais ne sont plus aimés.
Aujourd'hui, personne n'aime Cervantès ou Michel-Ange.
Par contre, Jésus est celui qui est le plus aimé de l'histoire. Hommes et femmes donnent la vie pour Lui.
Certains d'un seul coup par le martyre, d'autres "au compte-gouttes", en vivant uniquement pour Lui. Il y en a des milliers et des milliers partout dans le monde.
Jésus est celui qui a eu le plus d'influence sur l'histoire. Les valeurs morales en vigueur partout sont d'origine Chrétienne.
Non seulement ça, mais en plus, nous constatons de nos jours un rapprochement vers Jésus, y compris parmi les Juifs, ("nos frères aînés dans la Foi", comme dirait Saint Jean-Paul II).
Demandons à Dieu particulièrement pour la conversion des Juifs, car une fois converti au Catholicisme, ce peuple de grandes valeurs, serait bénéfique pour l'humanité entière.
Hymne : N’allons plus nous dérobant
N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.
N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.
N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.
Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dans ton Amour inépuisable, Dieu éternel et tout-puissant, tu combles ceux qui t'implorent, bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs ; répands sur nous ta Miséricorde en délivrant notre conscience de ce qui l'inquiète et en donnant plus que nous n'osons demander.
Parole de Dieu : (Ez 37, 12b-14)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur Dieu : je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
Vous saurez que je suis Le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple !
Je mettrai en vous mon esprit, et vous vivrez ; je vous installerai sur votre Terre, et vous saurez que je suis Le Seigneur : je l’ai dit et je le ferai. Parole du Seigneur.
Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus Christ pour une vivante Espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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