Le temps de notre vie est un temps de don de soi, afin d'atteindre la maturité de notre capacité d'aimer, ce n'est pas un temps pour le divertissement.
Le cœur du message de ces derniers jours de l'année Liturgique n'est pas la peur, mais l'Espérance de la future libération, c'est-à-dire l'Espérance complètement Chrétienne de parvenir à la plénitude de la Vie avec Le Seigneur, à laquelle participeront aussi notre corps et le monde qui nous entoure.
Ce que Jésus constate et prophétise du Temple de pierre, se vérifie pour le Temple que nous sommes. Que d’attention ne portons-nous pas à notre aspect extérieur, notre prestance, notre réputation, notre réussite sociale, etc.
Cependant Jésus ne regarde pas ce que nous donnons, mais ce que nous gardons. Voilà ce qui fait la différence entre la vieille femme et les riches qui déposent leur offrande dans le trésor
Dire que le Christ est Roi, c’est affirmer que, dans son humanité glorifiée, Le Christ a autorité comme Dieu non seulement sur la Terre, mais sur le cosmos tout entier
Ils présentent fièrement le fruit de leurs efforts, sans toutefois s’en attribuer le mérite : ce sont les « pièces d’or » qui ont fructifié et en ont apporté d’autres.
D'après tout ce que nous voyons que Jésus Christ a fait pour nous sauver, comment pourrions-nous désespérer de sa Miséricorde, puisque son plus grand plaisir est de nous pardonner ?
Il l’a vu avec les yeux de la Foi. Il sait qu’il sera entendu de celui que rien n’arrête, pas même la mort, quand il s’agit d’aller chercher ses frères en détresse.
Saint Mathieu nous montre ainsi qu’il y a différentes manières de garder au cœur la mémoire du Seigneur, une qui paralyse, la peur et la crainte, et une autre qui libère les énergies, la confiance.
Imitons-nous le lépreux qui est guéri et qui revient pour dire merci? En effet, il n'y en a qu'un seul «l'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix»
L’apôtre doit garder présent à l’esprit qu’en tout la grâce le précède, l’accompagne et accomplit la peine qu’il se donne dans la construction de la communauté.
En effet, refuser de faire miséricorde, c’est durcir son cœur à l’action de L’Esprit Saint, et donc être incapable de recevoir ensuite la Miséricorde que Notre Seigneur nous propose.
Se détourner de ce qui nous sépare du Seigneur, se convertir, est urgent, car le temps avance et nous rapproche de la fin de notre pèlerinage sur Terre.
Restons donc bien loin de tout ce qui brille, aimons notre petitesse, aimons à ne rien sentir, alors nous serons pauvres d'esprit et Jésus viendra nous chercher
Les excuses que nous entendons sonnent donc comme un avertissement sévère de Jésus. Nous sommes, nous aussi, ce convive qui s’émerveille devant la prodigalité de Dieu.
Non seulement, Dieu ne lâche la main à personne au moment de la mort, mais il promet à chacun le repos et la Vie éternelle dans la mesure où il nous trouvera juste.
Souvent, sans le savoir, les grâces et les lumières que nous recevons sont dues à une âme cachée, parce que le bon Dieu veut que les saints se communiquent les uns aux autres la grâce par la Prière