Eucharistie du Vendredi 18 Juillet 2014 : Vendredi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Isaïe 38,1-6.21-22.7-8… Livre d'Isaïe 38,10.11.12abcd.14cd.17ab… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 18 Juillet 2014 : Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
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Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Vendredi 18 Juillet 2014 : Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Commentaire personnel. Suite à la Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance, se pose la question de la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
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Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Vendredi 18 Juillet 2014 : Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
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Saint Arnoul de Metz.
Vendredi 18 Juillet 2014 : Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
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Saint Simon de Lipnica.
Vendredi 18 Juillet 2014 : L’Église Luthérienne fête PAUL SCHNEIDER, Pasteur Luthérien et martyr (1897-1939).
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Paul Schneider.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 38,1-6.21-22.7-8.
En ce temps-là, le roi Ézékias souffrait d'une maladie mortelle. Le prophète Isaïe vint lui dire : « Ainsi parle le Seigneur : Prends des dispositions pour ta maison, car tu vas mourir, tu ne guériras pas. »
Ézékias se tourna vers le mur et fit cette prière au Seigneur :
« Ah ! Seigneur, souviens-toi ! J'ai marché en ta présence, le cœur fidèle et sans partage, et j'ai fait ce qui est bien à tes yeux. » Puis le roi Ézékias fondit en larmes.
La parole du Seigneur fut adressée à Isaïe :
« Va dire à Ézékias : Ainsi parle le Seigneur, Dieu de David ton ancêtre : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Je vais ajouter quinze années à ta vie.
Je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie, je protégerai cette ville.
Voici le signe que le Seigneur te donne pour montrer qu'il accomplira sa promesse :
Je vais faire reculer de dix degrés l'ombre qui est déjà descendue sur le cadran solaire d'Acaz. » Et le soleil remonta sur le cadran dix degrés qu'il avait déjà descendus.
Livre d'Isaïe 38,10.11.12abcd.14cd.17ab.
Je disais : Au milieu de mes jours,
je m'en vais ;
j'ai ma place entre les morts
pour la fin de mes années.
Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur
sur la terre des vivants,
plus un visage d'homme
parmi les habitants du monde !
Ma demeure m'est enlevée, arrachée,
comme une tente de berger.
Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie :
le fil est tranché.
À regarder là-haut, mes yeux faiblissent :
Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien !
Oui, tu me guériras, tu me feras vivre :
mon amertume amère me conduit à la paix.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,1-8.
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. »
Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur les Nombres, n°23 (trad. SC 29, p. 444).
« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »
Nous ne voyons pas que les paroles de la Genèse : « Au jour du sabbat Dieu s’est reposé de ses œuvres » se soient réalisées en ce septième jour de la création, ni même qu'elles se réalisent aujourd'hui.
Nous voyons toujours Dieu au travail.
Il n'y a pas de sabbat où Dieu cesse de travailler, pas de jour où il ne « fasse se lever son soleil sur les bons et sur les méchants et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes », où « il ne fasse pousser l'herbe sur les montagnes et les plantes au service des hommes »…, où « il ne fasse mourir et vivre. »
Ainsi, Le Seigneur répond à ceux qui l'accusaient de travailler et de guérir le jour du sabbat : « Mon Père travaille jusqu'à maintenant, et moi aussi je travaille. »
Il montrait par là que, durant le temps de ce monde, il n'y a pas de sabbat où Dieu se repose de veiller à la marche du monde et aux destinées du genre humain…
Dans sa Sagesse de Créateur il ne cesse d’exercer sur ses créatures sa providence et sa bienveillance « jusqu’à la fin du monde ».
Donc le vrai sabbat où Dieu se reposera de tous ses travaux sera le monde futur, quand « douleur, tristesse et gémissements s'enfuiront », et que Dieu sera « tout en tous ».
(Références bibliques : Gn 2,2; Mt 5,45; Ps 146,8; 1Sm 2,6; Jn 5,17; Mt 28,20; Is 35,10 LXX; Col 3,11)
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3897.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Jésus est le Fils de l'Homme, maître du sabbat
« En ce temps-là » : le caractère très vague de cette référence temporelle veut signifier que la leçon à tirer de cette péricope est « de tous les temps ».
L’événement a probablement été rapporté par les apôtres dans le contexte de leur catéchèse pour illustrer la liberté nouvelle à laquelle nous introduit Jésus, en particulier en matière de prescriptions religieuses.
Les pharisiens accusent les disciples de moissonner un jour de sabbat. Pour quelques épis arrachés, l’interprétation est pour le moins excessive ; elle trahit soit de la malveillance, soit une conception légaliste de la Torah.
Par deux exemples, Jésus tente de faire comprendre à ses interlocuteurs, que toute transgression de la lettre ne conduit pas automatiquement au péché.
Si David a pu manger les pains de l’offrande réservés aux Prêtres sans commettre de faute, c’est donc que la sauvegarde de la vie est une valeur supérieure à la stricte observance formelle des prescriptions légales.
Peut-être même dans ce cas précis, David a-t-il été plus fidèle à la Loi en la transgressant qu’il ne l’eût été en l’observant scrupuleusement ?
Les préceptes du Seigneur de la vie ne sauraient aller à l’encontre du maintien, de la promotion, de l’épanouissement de ce don primordial.
Profitant de la perplexité de ses interlocuteurs qui ne peuvent contredire le bien-fondé de son argumentation, Jésus leur montre comment leur lecture fondamentaliste les met également en opposition avec une pratique courante dans le Temple de Jérusalem.
Si personne ne s’offusque de voir les Prêtres transgresser le repos du sabbat, n’est-ce pas parce que leur activité ce jour-là rejoint davantage la finalité du sabbat que le repos prescrit ?
Dans les deux cas cités, la Charité - envers le prochain comme envers Dieu - prime sur l’observance.
Il y a donc des situations où une interprétation trop littérale des préceptes trahirait l’intention de Dieu formulée dans sa Parole ; auquel cas, l’obéissance à l’esprit de la Loi exige de transgresser la lettre.
Notre-Seigneur conclut par un argument « a fortiori ». Les deux exemples cités se déroulent l’un dans « la maison de Dieu », l’autre dans « le Temple », c’est-à-dire en présence du Très-Haut, dans sa proximité immédiate, sous son regard.
En précisant « il y a ici plus grand que le Temple », Jésus fait allusion au mystère de l’incarnation : sa très Sainte Humanité est désormais le véritable Temple, le Sanctuaire non fait de mains d’hommes qui abrite le Verbe de Dieu.
Citant l’auteur juif Jacob Neusner (A Rabbi talks with Jesus), Benoît XVI écrit dans son récent ouvrage Jésus de Nazareth : « Jésus et ses disciples peuvent faire ce qu’ils font le jour du sabbat parce qu’ils ont pris la place des Prêtres dans le Temple : le Sanctuaire est déplacé. Il est désormais constitué par le cercle du Maître et de ses disciples » (p. 130).
« Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : “c’est la Miséricorde que je désire et non les sacrifices”, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont commis aucune faute ».
Qui est le Juste condamné sans avoir commis la moindre faute sinon Jésus Lui-même ?
S’il a été offert en Sacrifice, c’est parce que la connaissance du vrai Dieu, ami de la Vie, « tendre et Miséricordieux, lent à la colère, plein d’Amour et de fidélité » (Ex 34, 6), s’était perdue suite au péché.
Coupés de la source Divine de la Charité, les hommes se sont servis des préceptes de la Loi pour condamner le Juste.
Ils ont oublié que dans les Ecritures, l’« Accusateur » est toujours et exclusivement le démon.
Hélas, combien de fois ne faisons-nous pas de même, invoquant les prescriptions Divines pour accuser, voire condamner notre prochain, alors que Jésus Lui-même déclarait : « Je ne suis pas venu pour juger le monde mais pour le sauver » (Jn 12, 47) ?
« Viens Esprit Saint, ouvre les yeux de notre cœur, purifie-nous du levain de l’hypocrisie religieuse ; ne permets pas que nous soyons les ennemis de Jésus-Christ en accusant ses frères au nom de sa Parole ; mais que celle-ci soit pour eux comme pour nous “une lampe sur nos pas, une lumière sur notre route”. »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_140
Abbé Josep RIBOT i Margarit (Tarragona, Espagne).
C'est la Miséricorde que je désire, et non les sacrifices.
Aujourd'hui, Le Seigneur se rapproche du semis de ta vie, pour cueillir les fruits de sainteté.
Trouvera-t-Il quand Il viendra de la Charité, de l'Amour pour Dieu et pour autrui?
Jésus, qui corrige la casuistique méticuleuse des rabbis, celle qui rendait insupportable la loi du repos sabbatique: devra-t-il te rappeler qu'Il est seulement intéressé à ton cœur, à ta capacité d'aimer?
«Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat!» (Mt 12,2). Et ils l'ont dit convaincus, ce qui est incroyable!
Comment interdire de faire toujours le bien? Il y a quelque chose qui te rappelle qu'il n'existe aucune motivation t'excusant de ne pas vouloir aider l'autre.
La véritable Charité consisterait à respecter les exigences de la justice, en évitant l'arbitraire ou le caprice personnel, mais en empêchant la rigidité qui tue l'esprit de la loi de Dieu, qui n'est qu'une invitation continuelle à aimer, à se donner aux autres.
«C'est la Miséricorde que je désire, et non les sacrifices» (Mt 12,7). Répète ces paroles maintes fois, afin de les graver dans ton cœur: Dieu, riche en Miséricorde, nous veut miséricordieux.
«Que ce Dieu est prochain de celui qui confesse sa Miséricorde! Oui; Dieu n'est pas loin de ceux qui sont contrits de cœur» (Saint Augustin). Et que tu es loin de Dieu quand tu permets que ton cœur s'endurcisse comme la pierre!
Jésus-Christ accusa les pharisiens de condamner les innocents. Une grave accusation.
Et toi? T'intéresses-tu vraiment aux choses de ton prochain?
Les juges-tu avec affection, avec sympathie, comme celui qui juge un ami ou un frère? Essaie de ne pas perdre le nord de ta vie.
Demande à la Vierge de te faire miséricordieux, que tu saches pardonner.
Sois bienveillant. Et si tu découvres dans ta vie quelque détail qui puisse contraster avec cette disposition de fond, maintenant c'est un bon moment pour rectifier, tout en formulant quelque propos efficace.
Hymne : Dieu caché
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Père très Saint, tu as voulu que ton propre Fils soit la rançon de notre Salut ; accorde-nous de vivre avec Lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa Résurrection.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)… (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande Joie.
Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.