Il faut donc conclure de cet exemple que nous pouvons nous aussi être martyrs sans passer par le glaive, si nous conservons la patience dans notre âme.
La parabole nous dispose à entendre autre chose. Autre chose que ce que nous savons, autre chose que ce que nous sommes capables de concevoir par nous-mêmes. Elle nous dispose à l’infini de Dieu.
C’est en prononçant notre nom que Jésus se fait connaître, ce « nom nouveau gravé sur une pierre blanche, que personne ne connaît sauf celui qui la reçoit » (Ap 2, 17).
Face à cette situation de confusion, les directives de Jésus sont claires : « Laissez-les pousser ensemble, de peur qu’en enlevant l’ivraie vous n’arrachiez le bon grain ».
Et Jésus dit : « mon joug ».
Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
C’est dans Le Christ et en Lui seul que Le Dieu trois fois Saint, le Créateur Transcendant, se manifeste au cœur de ce monde, pour révéler aux hommes son visage de Tendresse et son œuvre de Miséricorde
Ne peut-on pas lire ici une prétention de Capharnaüm à s’élever par ses propres forces jusqu’au Ciel c’est-à-dire à se faire l’égale de Dieu, à se sauver par elle-même sans Dieu ?
Le Messie n’est donc pas venu amener la division, mais comme le don qu’il nous fait oblige à prendre position par rapport à Lui, de profondes divisions se créent
Tout comme la semence a jailli des mains du semeur pour être jetée en terre, le Verbe, Parole vivante, a lui aussi, de la même manière, été envoyé par Le Père pour se faire chair et venir féconder la terre de notre humanité.
Le monde entier pourrait bien se déchaîner contre nous : ne sommes-nous pas dans la main de Dieu ? Or « nul ne peut rien arracher de la main du Père » (Jn 10, 29).
C'est pourquoi la Règle de Saint Benoît dit qu'il est indispensable que « rien ne soit préféré à l'Amour du Christ », « que rien ne soit estimé de plus haut prix que Le Christ », « qu'absolument rien ne soit préféré au Christ, qui nous conduit à la Vie éternelle ».
Telle est l’Église de tous les temps : cheminant à travers ombres et lumières à la suite du Christ, qui demeure le garant de notre fidélité malgré toutes nos trahisons ; parce qu’il est Le Dieu de l’« Amen » qui garde sa Parole
Saint Jean Chrysostome, nous dit: «Ce qui vraiment gênait les Pharisiens c'était de considérer Jésus supérieur à tous, et non pas seulement a ceux qui existaient à l'époque, mais à tous ceux qui avaient existé auparavant».
Ni l’étendue des Cieux, ni l’éclat des astres, ni l’ordonnance de l’univers, ni l’harmonie des choses créées ne révèlent la puissance magnifique de Dieu autant que son indulgence qui l’amène à s’abaisser jusqu’à la faiblesse de notre nature…
En effet, le jeûne est l'âme de la Prière et la Miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise ; les trois ne peuvent pas se séparer.
Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n'a rien.
Thomas, porte la nouvelle de ma Résurrection à ceux qui ne m'ont pas vu. Entraîne toute la terre à croire non à ses yeux, mais à ta parole.
Parcours les peuples et les cités païennes. Apprends-leur à porter la croix sur les épaules au lieu des armes...
Si pourtant le vent nous renverse — car nous ne sommes que des hommes — et s’il excite les émotions mauvaises de notre cœur, ne désespérons pas.
Réveillons le Christ, afin de poursuivre notre voyage sur une mer paisible.