Eucharistie du Lundi 13 Janvier 2014 : Lundi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église (v. 310 - 367).
Fête de la Bienheureuse Véronique de Binasco, Religieuse chez les Augustines à Milan (1445-1497).
Fête de Saint Kentigern, Évêque de Glasgow († 603).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Premier livre de Samuel 1,1-8… Psaume 116(115),12-13.14.17.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire : «Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes».
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 13 Janvier 2014 : Fête de Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église (v. 310 - 367).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Hilaire, Évêque de Poitiers.
Lundi 13 Janvier 2014 : Fête de la Bienheureuse Véronique de Binasco, Religieuse chez les Augustines à Milan (1445-1497).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Véronique de Binasco.
Lundi 13 Janvier 2014 : Fête de Saint Kentigern, Évêque de Glasgow († 603).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Kentigern, Évêque de Glasgow.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Premier livre de Samuel 1,1-8.
Il y avait un homme de la ville de Rama, dans la montagne d'Éphraïm ; il s'appelait Elcana.
Cet homme avait deux femmes. L'une s'appelait Anne, l'autre Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n'en avait pas.
Chaque année, Elcana montait au sanctuaire de Silo pour adorer le Seigneur de l'univers et lui offrir un sacrifice. C'est à Silo que résidaient, comme prêtres du Seigneur, les deux fils d'Éli, Ophni et Phinéès.
Un jour, Elcana offrait le sacrifice ; il distribua les parts de la victime à sa femme Peninna, avec tous ses fils et toutes ses filles.
Mais à Anne, il ne donna qu'une seule part ; pourtant elle était sa préférée, mais le Seigneur l'avait rendue stérile.
Sa rivale cherchait, par des paroles blessantes, à la mettre en colère parce que le Seigneur l'avait rendue stérile.
Cela recommençait tous les ans, quand ils montaient au sanctuaire du Seigneur : Peninna cherchait à la mettre en colère. Anne pleura et ne voulut rien manger.
Son mari Elcana lui dit : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi es-tu malheureuse ? Et moi, est-ce que je ne compte pas à tes yeux plus que dix fils ? »
Psaume 116(115),12-13.14.17.18-19.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.
Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Homélies sur l'évangile de Marc, n°2A ; SC 494 (trad. SC p. 93 rev.).
« Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche »
« Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus vint en Galilée… »
Selon notre interprétation, Jean représente la Loi et Jésus l’Évangile. En effet, Jean dit : « Celui qui est plus fort que moi vient après moi... » (Mc 1,7), et ailleurs : « Il faut que lui grandisse et que moi, je diminue » (Jn 3,30) : c’est ainsi qu’il compare la Loi à l’Évangile.
Et ensuite il dit : « Moi — c’est-à-dire la Loi — je vous baptise dans l’eau, mais lui — c’est-à-dire l’Évangile — vous baptisera dans l’Esprit Saint » (Mc 1,8).
Jésus vint donc parce que Jean avait été mis en prison. En effet la Loi est close et enfermée, elle n’a plus sa liberté passée ; mais nous sommes passés de la Loi à l’Évangile…
« Jésus vint en Galilée, prêchant l’Évangile, la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu »… Quand je lis la Loi, les prophètes et les psaumes, je n’ai jamais entendu parler du Royaume des Cieux : seulement dans l’Évangile.
Car c’est seulement quand est venu celui dont il est dit « le Royaume de Dieu est au milieu de vous » (Lc 17,21) que le Royaume de Dieu a été ouvert…
En effet, avant la venue du Sauveur et la lumière de l’Évangile, avant que Le Christ n’ouvre la porte du Paradis avec le larron (Lc 23,43), toutes les âmes des saints descendaient au séjour des morts.
Jacob lui-même dit : « Pleurant et gémissant, je descendrai au séjour des morts » (Gn 37,35)…
Dans la Loi, Abraham est au séjour des morts ; dans l’Évangile, le larron est au Paradis. Nous ne dénigrons pas Abraham, nous désirons tous reposer en son sein (Lc 16,23) ; mais nous préférons Le Christ à Abraham, l’Évangile à la Loi.
Nous lisons qu’après la Résurrection du Christ, beaucoup de saints sont apparus dans la cité sainte (Mt 27,53).
Notre Seigneur et notre Sauveur a prêché sur terre et il a prêché aussi aux enfers ; il est mort, il est descendu aux enfers pour libérer les âmes qui y étaient enchaînées (1P 3,18s).
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_10
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle
Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à la conversion. «Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle» (Mc 1,15).
Se convertir, à quoi? Ce serait mieux de dire, à qui? À Christ! Ainsi il le dit: «Celui qui aime par-dessus Moi son père ou sa mère, n'est pas digne de Moi» (Mt 10,37).
Se convertir signifie recevoir, reconnaissants, le don de la Foi et le rendre opérant par la Charité.
Se convertir veut dire reconnaître Le Christ comme l'unique Seigneur et roi de nos cœurs, desquels il peut disposer à sa guise.
Se convertir implique découvrir Le Christ à travers tous les évènements de l'histoire humaine, y compris de notre histoire personnelle, sachant qu'Il est l'origine, le centre et la fin de toute l'histoire, et que pour Lui tout à été sauvé et en Lui achève sa plénitude.
Se convertir suppose vivre d'espérance, car Lui a vaincu le péché, le mal et la mort, et l'Eucharistie en est la garanti.
Se convertir veut dire aimer Notre Seigneur par dessus toute chose en cette terre, avec tout notre cœur, avec toute notre âme et toutes nos forces.
Se convertir suppose lui offrir notre raison et notre volonté, de telle façon que notre comportement incarne la devise épiscopal du Saint Père, Jean Paul II, Totus tuus, c'est-à-dire, Tout à Toi, Mon Dieu; et tout est: temps, qualités, biens, rêves, projets, santé, famille, travaille, repos, tout.
Se convertir requière, donc, aimer la volonté de Dieu en Christ au dessus de tout et jouir, reconnaissants, de tous les évènements que Dieu permet, incluant contradictions, humiliations, maladies, et les découvrir comme des trésors qui nous permettent de manifester plus pleinement notre Amour pour Dieu:
Si Tu le veux de cette façon, moi aussi je le veux !
Se convertir requière, ainsi comme ce fut le cas des apôtres Simon, André, Jacques et Jean, de laisser «là leurs filets» et aller avec Lui (cf. Mc 1,18), une fois que sa voix fut entendue. Se convertir est faire en sorte que Dieu soit tout en nous.
Autre commentaire du site de la paroisse Saint-François d'Assise. Sainte-Julie. Québec. Canada.
http://francoisassise.homestead.com/jl_ordinaire_3a.html
«Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes»
À la place de Jésus, qui auriez-vous choisi comme premiers disciples? Des spécialistes de l'Ancien Testament, des grands-prêtres, des notables dévoués? N'est-il pas surprenant que Jésus ait appelé à lui de simples pêcheurs?
Imaginons des pêcheurs qui jettent leurs filets dans le lac. Une tâche habituelle. À première vue, il n'y a là rien de spécial.
Mais Jésus, lui, voit autrement. Il aperçoit des hommes dont la principale tâche est d'aller chercher une nourriture qui leur est cachée.
Jésus voit le mûrissement de leur vocation de disciple. Il voit que, à travers leurs tâches quotidiennes, l'Esprit les a préparés à la mission qui les attend.
Le premier pêcheur d'homme, c'est Jésus. Jésus est à la pêche de ce qui est humain en chacun pour le ramener sur le dessus, pour l'élever, pour le sortir du chaos.
Parce que notre vie peut facilement être comparée à un chaos de désirs contradictoires, de choses futiles et de choses merveilleuses.
Jésus est à la pêche afin que ce qu'il y a de meilleur en nous prenne le dessus, soit sorti du reste, recueilli.
L'invitation de Jésus tombe à point: «Venez derrière Moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.».
Compte-tenu du fait que Jésus est probablement un prédicateur itinérant encore quasi inconnu, pourquoi les disciples ont-ils répondu à son appel?
Pierre, ce matin-là, entend cette voix qui l'appelle. Pierre a reconnu et attrapé cette ligne de vie que Dieu lui tend.
Pierre, André, Jacques et Jean n'ont pas refusé l'appel de Jésus. Avec lui, ils vont s'aventurer sur des chemins de tendresse et de miséricorde, des chemins de vérité, de liberté et de guérison, des chemins de rédemption et de résurrection.
Avec lui, ils vont entendre une Parole qui, comme nulle autre parole, va atteindre les profondeurs du cœur.
Ils vont voir l'Amour vivant se rendre sensible aux douleurs, aux misères, aux faims et aux deuils de l'humanité. Ils vont découvrir que, dans l'invisible de toute vie, l'ultime faim reste toujours la faim de Dieu.
Jésus vient aussi nous repêcher, parce que nous également avons du prix à ses yeux. L'image du pêcheur d'homme de l'Évangile, comme bien d'autres, nous dit que Dieu est passionnément à la recherche de l'homme.
Dieu cherche à rencontrer un être humain qui est souvent indifférent, et qui refuse le contact. Dieu est à la recherche de l'humanité, il est à la recherche du trésor qu'est chaque être humain.
Dans ce texte de l'Évangile, Jésus va à la pêche par ses paroles et ses actes. Il embauche toute personne de bonne volonté pour relayer cet appel de Dieu, devenant ainsi pêcheur d'hommes, avec lui, et avec Dieu.
Dieu est à la recherche de l'homme. L'humanité n'aurait jamais connu Dieu si Dieu ne lui avait parlé, si Dieu ne l'avait pas appelé.
Nous avons peur quand nous entendons cet appel de Dieu parce qu’il nous voit tels que nous sommes vraiment, sans les masques qui nous protègent.
Dieu nous appelle, et nous avons honte d'être devant lui si peu vivants, si chaotiques, si futiles.
Par Amour, ce que Dieu voit en nous regardant, c'est la merveilleuse parcelle de vie qui est en nous.
C'est cela qu'il recherche passionnément à recueillir pour le sauver et le sortir de notre chaos.
Dieu nous recherche.
Il y a un filet qu'il jette dans la mer, sans se lasser, parce que nous avons du prix à ses yeux. Dieu voit ce qu'il y a de meilleur en nous, et il veut le recueillir.
L'histoire de Pierre est sa réponse à l'appel de Dieu qui est allé à la pêche, ce jour-là, en Jésus de Nazareth.
En suivant cette histoire, nous lisons peut-être la nôtre : l'histoire de Dieu qui nous cherche et qui nous fait naître à une vie nouvelle.
En ce jour, nous nous sommes levés pour suivre Jésus, et recevoir l'appel passionné de ce Dieu qui est à la recherche de l'homme.
Et puisque nous suivons Le Christ, nous sommes tous à notre tour, pêcheurs d'hommes, témoins de l'appel de Dieu.
Serge Lefebvre.
Hymne : Dieu, ce monde était encore absent
Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que ta grâce inspire notre action, Seigneur, et la soutienne jusqu’au bout, pour que toutes nos activités prennent leur source en toi et reçoivent de toi leur achèvement.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Col 1, 9b-11)…(Office des Vêpres).
Nous demandons à Dieu de vous combler de la vraie connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de toujours lui plaire ; par tout ce que vous ferez de bien, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
Vous serez puissamment fortifiés par la puissance de sa Gloire, qui vous donnera la persévérance et la Patience.