- Accueil
- Archives Eucharisties
- ANNÉE 2014
- FEVRIER 2014
- Eucharistie du Mardi 18 Février 2014 : Mardi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 18 Février 2014 : Mardi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 18 Février 2014 : Mardi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) en France de la Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère prêcheur Italien et peintre (✝ 1455).
Fête de Saint François-Régis Clet, Lazariste, martyr en Chine (✝ 1820).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Jacques 1,12-18… Psaume 94(93),12-13a.14-15.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,14-21.
Commentaire de Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
DISCOURS DE SAINT ATHANASE D'ALEXANDRIE CONTRE LES ARIENS : Le Christ, Sagesse du Père.
Autres commentaires de l’Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie) et de l’Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne (Textes de la Mémoire de Sainte Bernadette : Jc. 3, 1-10 Ps. 11 Mt. 9, 2-13).
Prière à Sainte Bernadette, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 18 Février 2014 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard).
Mardi 18 Février 2014 : Fête du Bienheureux Fra Angelico, Frère prêcheur Italien et peintre (✝ 1455).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Fra Angelico.
Mardi 18 Février 2014 : Fête de Saint François-Régis Clet, Lazariste, martyr en Chine (✝ 1820).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François-Régis Clet.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Jacques 1,12-18.
Heureux l'homme qui supporte l'épreuve avec persévérance, car, une fois vérifiée sa qualité, il recevra la couronne de la vie comme la récompense promise à ceux qui aiment Dieu.
Dans l'épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu en effet ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
Chacun est tenté par ses propres désirs qui l'entraînent et le séduisent.
Puis le désir engendre et met au monde le péché, et le péché, parvenu à sa maturité, enfante la mort.
Ne vous y trompez pas, frères bien-aimés,
les dons les meilleurs, les présents merveilleux, viennent d'en haut, ils descendent tous d'auprès du Père de toutes les lumières, lui qui n'est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses passagères.
Il a voulu nous donner la vie par sa parole de vérité, pour faire de nous les premiers appelés de toutes ses créatures.
Psaume 94(93),12-13a.14-15.18-19.
Heureux l'homme que tu châties, Seigneur,
celui que tu enseignes par ta loi,
pour le garder en paix aux jours de malheur,
tandis que se creuse la fosse de l'impie.
Le Seigneur ne délaisse pas son peuple,
il n'abandonne pas son domaine :
on jugera de nouveau selon la justice ;
tous les hommes droits applaudiront.
Quand je dis : « Mon pied trébuche ! »
ton amour, Seigneur, me soutient.
Quand d'innombrables soucis m'envahissent,
tu me réconfortes et me consoles.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,14-21.
Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque.
Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode ! »
Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain.
Il s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ?
Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ?
Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
- Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »
Commentaire du jour.
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), Moniale Bénédictine.
Les Exercices, n° 5 ; SC 127 (trad. cf SC p. 159 rev.)
« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »
« Dieu, Mon Dieu, je te cherche dès l’aurore » (Ps 62,2 Vulg)… Ô lumière très sereine de mon âme, matin resplendissant, deviens enfin en moi lever du jour ; brille sur moi avec tant de clarté que « dans ta lumière je contemple la Lumière » (Ps 35,10).
Que par toi ma nuit soit changée en jour. Mon matin très aimé, que par amour de ton Amour je tienne pour rien et vanité tout ce qui n’est pas toi.
Visite-moi dès le point du jour, pour me transformer soudain en Toi tout entière… Détruis ce qui est de moi ; fais que je passe totalement en Toi de sorte que jamais plus je ne puisse me retrouver en moi pour ce temps limité, mais que je demeure étroitement unie à Toi pour l’éternité…
Quand serai-je rassasiée par une beauté si grande et si éclatante ? Toi Jésus, magnifique Étoile du matin (Ap 22,16), resplendissante de la clarté Divine, quand serai-je illuminée par ta présence ?
Splendeur si digne d’Amour, quand me rassasieras-tu de Toi ? Oh, si seulement ici-bas je pouvais percevoir tant soit peu les rayons délicats de ta Beauté…, avoir au moins un avant-goût de ta douceur, et te savourer par avance, Toi qui es mon héritage de choix (cf Ps 15,5)…
Tu es le miroir resplendissant de la sainte Trinité qu’il est permis de Contempler de l’œil d’un cœur pur (Mt 5,8) : là-haut face à face, ici-bas dans un reflet seulement.
DISCOURS DE SAINT ATHANASE D'ALEXANDRIE CONTRE LES ARIENS
Le Christ, Sagesse du Père.
La Sagesse personnelle de Dieu, son Fils unique, est créatrice et réalisatrice de toutes choses.
En effet, dit le Psaume :Tu as tout fait avec Sagesse, la terre est pleine de tes créatures.
Afin que les créatures non seulement existent, mais existent bien, Dieu a décidé que sa propre Sagesse descendrait vers les créatures afin d'imprimer en toutes et en chacune une certaine empreinte et représentation de son image ; ainsi serait-il évident qu'elles ont été créées avec sagesse et qu'elles sont des œuvres dignes de Dieu.
De même, que notre verbe humain est l'image de ce Verbe qui est le Fils de Dieu, ainsi notre sagesse est, elle aussi, l'image de ce Verbe qui est la Sagesse en personne.
Parce que nous possédons en elle la capacité de connaître et de penser, nous devenons capables d'accueillir la Sagesse créatrice, et par elle nous pouvons connaître son Père.
Car celui qui a le Fils a aussi le Père, et encore : Celui qui m'accueille accueille celui qui m'a envoyé.
Parce que l'empreinte de cette Sagesse existe en nous et en toutes ses œuvres, il est tout à fait juste que la Sagesse véritable et créatrice, appliquant à elle-même ce qui concerne son empreinte, dise : Le Seigneur m'a créée comme une de ses œuvres.
Puisque le monde, par le moyen de la sagesse, n'a pas reconnu Dieu dans la Sagesse de Dieu, c'est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient.
Désormais Dieu ne veut plus, comme dans les temps primitifs, être connu par l'image et l'ombre de la Sagesse : il a voulu que la véritable Sagesse en personne prenne chair, devienne homme, subisse la mort de la Croix, afin qu'à l'avenir tous les croyants puissent être sauvés par la Foi en cette Sagesse incarnée.
C'est donc elle qui est la Sagesse de Dieu. C'est elle qui, auparavant, par son image introduite dans les choses créées (et c'est en ce sens qu'on la disait créée), se faisait connaître et, par elle, faisait connaître Le Père.
Par la suite, elle-même, qui est le Verbe, est devenue chair, comme dit saint Jean ; après avoir détruit la mort et sauvé notre race, elle s'est manifestée plus clairement elle-même et, par elle-même, elle a manifesté son Père.
Ce qui lui a fait dire : Donne-leur de te connaître, Toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Toute la terre a donc été remplie de sa connaissance. Car il y a une seule connaissance : du Père par le Fils, et du Fils à partir du Père.
Le Père met sa Joie en Lui, et Le Fils se réjouit de la même Joie dans Le Père, ainsi qu'il le dit : J'y trouvais ma Joie, je me réjouissais jour après jour en sa présence.
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_56
Abbé Juan Carlos CLAVIJO Cifuentes (Bogotá, Colombie).
Attention! Prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode!
Aujourd'hui, une fois de plus, nous voyons la sagacité du Seigneur Jésus. Sa façon d'agir est surprenante, car il ne fait pas comme le commun des mortels, il est original.
Il vient d'accomplir quelques miracles et il se dirige vers un autre secteur où la Grâce de Dieu doit aussi arriver.
C'est dans ce contexte de miracles, face à un nouveau groupe de personnes qui l'attend, qu'il les prévient:
«Ouvrez les yeux et prenez garde au levain des pharisiens et à celui d'Hérode» (Mc 8,15), car ils —les pharisiens et les gens d'Hérode— ne veulent pas que l'on connaisse la Grâce de Dieu et ils passent leur temps à répandre dans le monde le mauvais levain, en semant la zizanie.
La Foi ne dépend pas des œuvres, car «une Foi que nous pouvons nous-mêmes déterminer n'est pas du tout une Foi» (Benoît XVI).
Au contraire, ce sont les œuvres qui dépendent de la Foi. Avoir une Foi vraie et authentique implique d'avoir une Foi active, dynamique; pas une Foi conditionnée et qui reste seulement en dehors, qui s'arrête aux apparences, qui tourne autour du pot…
La nôtre doit être une Foi réelle.
Il faut regarder avec les yeux de Dieu, pas avec ceux de l'homme pêcheur:
«N'entendez-vous pas encore et ne comprenez-vous pas? Avez-vous donc l'esprit engourdi?» (Mc 8,17).
Le règne de Dieu se répand dans le monde comme lorsqu'on met une dose de levain dans la pâte: elle croît sans que l'on sache comment.
C'est ainsi que doit être la Foi authentique, qui grandit dans l'Amour de Dieu. C'est pour cela que rien ni personne ne doit nous détourner de la vraie rencontre avec Le Seigneur et son message salvateur.
Le Seigneur ne perd pas l'occasion de l'enseigner et il continue à le faire de nos jours: «Nous devons nous libérer de l'idée fausse que la Foi n'a plus rien à dire aux hommes de notre époque»
(Benoît XVI).
+ Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne).
Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas?
Aujourd'hui nous remarquons que Jésus, comme cela lui arrivait parfois avec les apôtres, n'était pas toujours compris.
Parfois c'est difficile. Même si on voit beaucoup de prodiges, et qu'on nous dit les choses clairement, et qu'on nous donne une bonne doctrine, nous méritons vraiment ses reproches: «Vous ne voyez pas? Vous ne comprenez pas encore? Vous avez le cœur aveuglé?» (Mc 8,17).
Nous aimerions lui dire que nous comprenons que notre jugement n'est pas troublé, mais nous n'osons pas.
Nous osons, comme l'aveugle, lui demander: «Seigneur fais que je vois» (Lc 18,41); pour avoir la Foi et voir, il faut, comme le dit le psalmodier: «Incline mon cœur vers tes enseignements, et non vers le gain» (Ps 119,36) pour avoir une bonne disposition, entendre et accueillir la Parole de Dieu et la faire fructifier.
Il faudrait aussi toujours faire attention à la mise en garde du Seigneur: «Voyez à vous défier du levain des Pharisiens» (Mc 8,15), qui sont éloignés de la vérité, des fanatiques, qui ne sont pas des adorateurs en esprit et en vérité (cf. Jn 4,23) et «du levain d'Hérode», orgueilleux, despote, sensuel qui veut juste entendre et voir Jésus pour se faire plaisir.
Et comment nous préserver de ce "levain"?...et bien en faisant une lecture assidue, intelligente, et pieuse de la Parole de Dieu, pleine de sagesse, et le fruit d'êtres «… pieux comme des enfants, mais pas ignorants. Chacun de nous doit s'efforcer, dans la mesure de ses moyens, d'approfondir sa Foi avec sérieux et avec une rigueur scientifique: c'est cela la théologie.
Nous devons allier une piété d'enfants à une doctrine sûre de théologiens» (Josémarie Escriva).
De cette manière, illuminés et fortifiés par L'Esprit Saint, avertis et conduits par des bons pasteurs, motivés par nos frères Chrétiens, nous croirons ce que nous devons croire et nous ferons ce que nous devons faire.
Cependant, afin de "voir" il faut le vouloir, «Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous» (Jn 1,14), visible, palpable; afin d'"entendre" il faut le vouloir:
Marie était le déclic pour ces paroles de Jésus: «Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent!» (Lc 11,28).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
(Textes de la Mémoire de Sainte Bernadette : Jc. 3, 1-10 Ps. 11 Mt. 9, 2-13).
Evangile selon St Matthieu 9 2-13.
Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés...» alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. »
L'homme se leva et rentra chez lui.
En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Bernadette.html#evenement3175.
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. »
Et voilà qu’on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur Foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire : ’Tes péchés sont pardonnés’, ou bien de dire : ’Lève-toi et marche’ ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… » alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. » L’homme se leva et rentra chez lui.
« L’Evangile de ce jour illustre bien la rencontre de Marie et de Bernadette à Lourdes. Bernadette allait chercher du bois pour le feu parce qu’il faisait froid et elle souffrait de l’asthme.
Son père, accusé d’avoir volé un sac de farine était en prison ! Il s’était soumis comme le font les pauvres, plus tard il sera reconnu innocent. Il était un bon meunier cet homme au grand cœur.
La mère de Bernadette était une femme de la montagne rude, pas toujours « tendre » avec sa petite Bernadette.
Mais il y beaucoup d’amour à la maison Soubirous. Bernadette a douze ans quand elle voit Marie à la grotte de Lourdes.
Ce visage de Marie plein de douceur allège la douleur du quotidien et l’humiliation vécue par sa famille. »
Tu n’iras plus à la grotte, les gens disent que tu est folle ! lui dira sa mère.
« En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.«
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. »
Les apparitions de la « Belle Dame » à Bernadette lui ont apporté beaucoup de bonheur, mais elles lui ont aussi donné beaucoup d’épreuves.
« Elle m’a regardée comme une personne, » dira Bernadette. Nous voudrions que les pauvres et les petits soient regardés comme des « personnes. »
Le dix huit février, Marie dit à Bernadette : « Je ne te promets pas d’être heureuse sur la terre, mais je te promets le bonheur du ciel. »
Bernadette sera à l’origine de millions de pèlerins qui viendront chaque année à Lourdes. Marie apparait à Bernadette alors que la famille Soubirous est « au creux de la vague ».
Le cachot leur est offert comme refuge. C’est une pièce dans une rue qui manque d’air alors que Bernadette a de l’asthme !
Là, dans une seule pièce vont vivre à six, une famille entière. Bernadette n’a pas fuit la situation dans laquelle se trouvait ses parents, en essayant de leur venir en aide, elle a habité la pauvreté.
« Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. »
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Bernadette a vécu à Nevers à l’école de Marie, elle a suivi Jésus dans son humiliation. Bernadette qui souffre de l’asthme entend : « Ma pauvre petite fille dit une sœur à Bernadette, comme vous souffrez ! »
Bernadette lui répondra, oui ma sœur, mais la nuit de la Foi est encore plus difficile à vivre ! Elle terminera sa vie en disant à Marie : « Prie pour moi, pécheresse ».
Nous saisissons la détresse des Pauvres, rejetés des hommes, ils sont bien près de se croire rejetés de Dieu Lui-même.
« Je suis moulue comme un grain de blé, » dira Bernadette qui a vécu cette misère avec un grand réalisme et une Foi très grande.
Nous demandons la Grâce d’habiter la pauvreté du Christ pour habiter notre pauvreté et rayonner de l’Amour de Jésus.
Prière à Sainte Bernadette.
Ô Sainte Bernadette, qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l'Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de Pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel. Amen.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu prends la défense des humbles, Seigneur, tu les aimes et les glorifies ; et tu as donné à Sainte Bernadette d’étonnantes Grâces de Patience et de Charité ; permets qu’à sa Prière et à son exemple, en suivant simplement les chemins de la Foi, nous puissions te contempler dans le Royaume des Cieux.
Parole de Dieu : (Ct 8.7)… (Office des Laudes).
Les torrents ne peuvent éteindre l’Amour, les fleuves ne l’emporteront pas. Si quelqu’un offrait toutes les richesses de sa maison pour acheter l’Amour, tout ce qu’il obtiendrait, c’est un profond mépris.
Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)… (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
Ajouter un commentaire