Eucharistie du Lundi 17 Février 2014 : Lundi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Alexis Falconieri et les sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Fête de la Vénérable Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-ordre des Minimes (✝ 1857).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Jacques 1,1-11… Psaume 119(118),67-68.71-72.75-76… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,11-13.
Commentaire de Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.
Autres commentaires de l’Abbé Jordi POU i Sabater (Sant Jordi Desvalls, Girona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 17 Février 2014 : Fête de Saint Alexis Falconieri et les sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Alexis Falconieri et les sept Fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Lundi 17 Février 2014 : Fête de la Vénérable Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-ordre des Minimes (✝ 1857).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Élisabetta Sanna.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Jacques 1,1-11.
Moi, Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus Christ, je vous salue joyeusement, vous qui appartenez aux douze tribus d'Israël dispersées dans le monde.
Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que c'est une grande joie.
Car l'épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance,
et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.
Mais s'il manque à l'un de vous la sagesse, qu'il la demande à Dieu : lui qui donne à tous avec simplicité et sans faire de reproches, il la lui donnera.
Mais qu'il demande avec foi, sans la moindre hésitation, car celui qui hésite est semblable au va-et-vient des flots de la mer agités par le vent.
Qu'il ne s'imagine pas, cet homme-là, qu'il recevra du Seigneur quoi que ce soit,
s'il est partagé, instable dans tout ce qu'il fait.
Parmi les frères, l'homme de basse condition pourra s'enorgueillir de ce que Dieu l'élève,
et le riche de ce que Dieu l'abaisse, car il passera comme l'herbe en fleur.
Quand le soleil est monté, avec sa chaleur brûlante, l'herbe a séché, sa fleur est tombée, et l'éclat de sa beauté s'en est allé ; ainsi le riche se flétrira avec toutes ses entreprises.
Psaume 119(118),67-68.71-72.75-76.
Avant d’avoir souffert, je m’égarais ;
maintenant, j’observe tes ordres.
Toi, tu es bon, tu fais du bien :
apprends-moi tes commandements.
C'est pour mon bien que j'ai souffert,
ainsi, ai-je appris tes commandements.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ;
tu es fidèle quand tu m'éprouves.
Que j'aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,11-13.
Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l'autre rive.
Commentaire du jour.
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), Capucin.
CE,57 ; Ep 3,400s (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 70).
« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? »
Le plus bel acte de Foi est celui qui jaillit sur tes lèvres en pleine obscurité, parmi les sacrifices, les souffrances, le suprême effort d'une ferme volonté de faire le bien.
Comme la foudre, cet acte de Foi déchire les ténèbres de ton âme ; au milieu des éclairs de l'orage, il t'élève et te conduit à Dieu.
La Foi vive, la certitude inébranlable et l'adhésion inconditionnelle à la volonté du Seigneur, voilà la lumière qui éclaire les pas du peuple de Dieu au désert.
C'est cette même lumière qui resplendit à chaque instant en tout esprit agréable au Père. C'est cette lumière aussi qui a conduit les mages et leur a fait adorer le Messie nouveau-né.
C'est l'étoile prophétisée par Balaam (Nb 24,17), le flambeau qui guide les pas de tout homme qui cherche Dieu.
Or cette lumière, cette étoile, ce flambeau, sont également ce qui illumine ton âme, ce qui dirige tes pas pour t'empêcher de chanceler, ce qui fortifie ton esprit dans l'Amour de Dieu.
Tu ne le vois pas, tu ne le comprends pas, mais ce n'est pas nécessaire.
Tu ne verras que ténèbres, certes non pas celles des fils de perdition, mais bien plutôt celles qui entourent le Soleil éternel.
Tiens pour assuré que ce Soleil resplendit dans ton âme ; le prophète du Seigneur a chanté à son sujet :
« À ta lumière je verrai la Lumière » (Ps 35,10).
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_55
Abbé Jordi POU i Sabater (Sant Jordi Desvalls, Girona, Espagne).
Amen, je vous le déclare: aucun signe ne sera donné à cette génération.
Aujourd'hui, l'Évangile ne paraît pas nous apprendre beaucoup de choses ni sur Jésus, ni sur nous-mêmes.
«Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe?» (Mc 8,12). Commentant cet épisode, Jean-Paul II dit: «Jésus invite au discernement des paroles et des œuvres qui témoignent (elles sont le “signe”) de la venue du Royaume du Père».
L'on dirait qu'il manque aux juifs qui interrogent Jésus la capacité ou la volonté de discerner ce signe que sont —en fait— toutes les actions, les œuvres et les Paroles du Seigneur.
Aujourd'hui aussi l'on demande des signes à Jésus: qu'Il rende sa présence palpable en ce monde, qu'Il nous dise clairement ce que nous devons faire.
Le Pape nous fait voir que le refus que Jésus-Christ oppose aux juifs —à nous aussi, par conséquent— est dû à ce qu'Il veut «changer la logique du monde, qui cherche des signes confirmant le désir d'autoaffirmation et de puissance de l'homme».
Les juifs ne voulaient pas n'importe quel signe; il leur en fallait un qui indiquât que Jésus était le genre de messie qu'ils attendaient.
Ils n'attendaient pas quelqu'un qui venait pour les sauver, mais quelqu'un qui les confirmerait dans leur manière de faire.
En définitive, quand les juifs du temps de Jésus et les Chrétiens d'aujourd'hui demandent —d'une façon ou d'une autre— un signe, ce qu'ils font c'est demander à Dieu qu'Il agisse à leur manière, celle qu'ils croient la meilleure et qui, de fait, appuie leur façon de voir.
Et Dieu, qui sait et peut davantage (c'est pourquoi nous demandons dans le Notre Père que “sa” volonté soit faite), a ses voies, même si elles nous paraissent difficiles à comprendre.
Mais Il se laisse trouver par tous ceux qui le cherchent et, si nous Lui demandons le discernement, Il nous fera comprendre quel est son style et comment nous pouvons distinguer ses signes aujourd'hui.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Lundi-de-la-6eme-semaine-annee-paire.html#evenement3205
Jésus soupira profondément en son esprit et dit : Pourquoi cette génération demande t’elle un signe ?
« Qu’a cette génération à demander un signe ? En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération. »
« Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient un signe venant du Ciel. »
Jésus vient restaurer notre relation avec Dieu, au lieu d’être reçu, il est suspecté ! Cette attitude détériore toute relation qui demande à priori la confiance, surtout dans la relation avec Dieu.
Les Pharisiens ne se sont-ils pas approprier le monopole de la relation à Dieu et des dons de Dieu !
Nous, nous recevons de Dieu, la meilleure attitude. C’est l’action de grâce qui déborde en supplication ou en reconnaissance.
Dieu est si bon qu’il nous donne ce qu’il a de meilleur.
La Vierge Marie, en présentant Jésus au Temple a donné ce qu’elle avait reçu de plus merveilleux : Jésus, elle l’a remis à Dieu.
N’est-ce pas la meilleure manière de garder le don en Dieu ? Le consacrer, le mettre au service de Dieu au lieu de nous approprier les dons de Dieu !
"Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ?
Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Notre vie est remplie des signes de la tendresse de Dieu ! Faut-il que nous cherchons à l’extérieur ce que nous ne voyons pas à l’intérieur ?
Nous n’avons pas besoin de demander des signes comme les pharisiens de l’évangile. Jésus a beaucoup parlé, Il a fait des signes étonnants, mais les Pharisiens ne croient pas en Lui.
Alors Jésus soupire au plus profond de lui-même, Il est meurtri.
Il remonte dans la barque et il s’en va montrant ainsi son désaccord. Il est en droit d’attendre une relation d’Amour qui se vive dans la reconnaissance. Dieu attend que nous demeurions dans cette relation d’Amour.
« Et les laissant là, il s’embarqua de nouveau et partit pour l’autre rive. »
Nous demandons la grâce de rejoindre la Vierge Marie dans son offrande : Nous voulons rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il nous donne et cultiver le don de Dieu.
Si Dieu nous a fait un don et que nous demeurons dans l’action de grâce, nous demeurons dans la grâce du don qu’il nous a fait.
Le don qu’il nous a fait, n’est pas fait à un moment précis et pour un temps qui finirait. Le don que Dieu nous fait est infini, il est de toujours à toujours.
Nous demeurons dans le don de Dieu, ainsi il demeure en nous et nous nous réjouissons de ce don.
Nous n’avons pas besoin de demander des signes puisque nous recevons les dons de Dieu avec action de grâce et nous célébrons les merveilles de Dieu.
Les merveilles que Dieu fait sont innombrables ! Le signe de l’Amour infini de Dieu est à l’intérieur de notre relation à Dieu.
Nous demandons la Grâce de dire merci à Dieu de tout ce qu’il nous donne.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Mets en nous, Seigneur, cette Piété qui portait les Fondateurs des Servites à Aimer tendrement la Mère de Ton Fils et à faire avancer ton peuple vers Toi.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.
Parole de Dieu : (1 Th 2, 13)… (Office des Vêpres).
Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. Quand vous avez reçu de notre bouche la Parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.