Eucharistie du Mardi 16 Décembre 2014 : Mardi de la 3ème semaine de l’Avent.

Eucharistie du Mardi 16 Décembre 2014 : Mardi de la 3ème semaine de l’Avent.

Fête de Sainte Adélaïde (ou Alice), veuve et Impératrice du Saint Empire (931-999).
Fête de Saint Adon de Vienne, Évêque († 875).
Fête du Bienheureux Honoré de Biala Podlaska Kozminski, Prêtre o.f.m. cap. († 1916).
Fête de la Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge Moniale du Carmel (1661-1717).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Sophonie 3,1-2.9-13… Psaume 34(33),2-3.6-7.17-18.19.23… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.
Commentaire du Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Meissner dom stifter 1Mardi 16 Décembre 2014 : Fête de Sainte Adélaïde (ou Alice), veuve et Impératrice du Saint Empire (931-999).
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Sainte Adélaïde (ou Alice), veuve et Impératrice du Saint Empire.

Sant adone di vienne 2Mardi 16 Décembre 2014 : Fête de Saint Adon de Vienne, Évêque († 875).
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Saint Adon de Vienne, Évêque.

Beato onorato venceslao kazminski c 2Mardi 16 Décembre 2014 : Fête du Bienheureux Honoré de Biala Podlaska Kozminski, Prêtre o.f.m. cap. († 1916).
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Bienheureux Honoré de Biala Podlaska Kozminski.

Beata maria degli angeli marianna fontanella i 2Mardi 16 Décembre 2014 : Fête de la Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella), Vierge Moniale du Carmel (1661-1717).
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Bienheureuse Marie des Anges (Marianna Fontanella).

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Sophonie 3,1-2.9-13.
Parole du Seigneur à Jérusalem : malheureuse la rebelle, l'impure, la ville tyrannique !
Elle n'a écouté la voix de personne, elle n'a pas accepté de leçon, elle n'a pas fait confiance au Seigneur, elle ne s'est pas présentée pour servir son Dieu.
Mais moi, dit le Seigneur, je vais transformer les peuples et purifier leurs lèvres, pour qu'ils invoquent tous ensemble le nom du Seigneur et le servent d'un seul cœur.
D'au-delà des fleuves de l'Éthiopie, mes adorateurs, mes enfants dispersés m'apporteront mon offrande.
Ce jour-là, tu n'auras plus à rougir pour tous les méfaits que tu as commis contre moi, car alors j'extirperai de toi les orgueilleux et leur insolence, et tu ne reviendras plus te pavaner sur ma montagne sainte.
Israël, je ne laisserai subsister au milieu de toi qu'un peuple petit et pauvre, qui aura pour refuge le nom du Seigneur.
Ce Reste d'Israël ne commettra plus l'iniquité. Il renoncera au mensonge, on ne trouvera plus de tromperie dans sa bouche. Il pourra paître et se reposer sans que personne puisse l'effrayer.

 

Psaume 34(33),2-3.6-7.17-18.19.23.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,28-32.
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne'.
Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas. ' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.
Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : 'Oui, Seigneur ! ' et il n'y alla pas.
Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ». Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu.
Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. »

 

Commentaire du jour.
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé Cistercien.
5e sermon pour l'Avent (trad. Sr. Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 100).

Se convertir aux appels de Jean Baptiste, qui prépare la voie du Seigneur

C'est une joie pour moi, frères, d'évoquer avec vous cette voie du Seigneur...dont Isaïe fait un si bel éloge : « Il y aura...dans la terre aride et déserte, un chemin et une route... Cette route sera appelée voie sacrée » (Is 35,7-8), parce qu'elle est la sanctification des pécheurs et le Salut de ceux qui sont perdus...

« Aucun impur n'y passera. » Cher Isaïe, ceux qui sont impurs passeront donc par une autre voie ? Ah non ! Que tous viennent plutôt à cette route-ci, qu'ils y avancent !
C'est surtout pour les impurs que Le Christ l'a tracée, lui qui « est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10)...
Alors l'impur va passer par la voie sacrée ? A Dieu ne plaise ! Aussi souillé qu'il soit en l'abordant, il ne le sera plus quand il y passera ; car dès qu'il y aura mis le pied, sa souillure disparaîtra.
La voie sacrée, en effet, est ouverte à l'homme impur, mais dès qu'elle l'accueille, elle le purifie en effaçant tout le mal qu'il a commis...
Elle ne le laisse pas passer avec sa souillure, car elle est la « voie resserrée » et pour ainsi dire, le « trou d'aiguille » (Mt 7,14 ; 19,24)...

Si donc tu es déjà sur la route, ne t'en écarte pas ; sinon, Le Seigneur te laisserait « errer dans la voie de ton propre cœur » (Is 57,17)...
Si tu trouves la route trop étroite, considère le terme où elle te conduit... Mais si ton regard ne va pas jusque-là, fais confiance à Isaïe, le voyant.
Lui qui distinguait à la fois l'étroitesse et le terme de la route, il ajoutait : « Sur ce chemin marcheront les libérés, les rachetés du Seigneur ; ils arriveront à Sion avec des clameurs de joie.
Un Bonheur sans fin transfigurera leur visage. Ils obtiendront allégresse et Joie. Douleurs et plainte prendront la fuite » (35,9-10).

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/25
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas. ' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.

Les deux fils de cette parabole se ressemblent du fait qu'ils sont tous les deux divisés en eux-mêmes: ils agissent en contradiction avec leur réponse qu'ils ont adressée à leur père.
Le premier refuse d'obéir, mais, par la suite, il fait ce que son père lui a demandé. Le second fils acquiesce poliment, mais il ne fait rien.
Une telle division destructrice sévit trop souvent à l'intérieur de tous les humains, esclaves de leur égoïsme et de leur péché.

Le premier fils s'oppose à la volonté de son père, mais, après avoir souffert de cette division, il refait son unité en conformant son action au désir de son père.
Le second fils voit bien ce qui est le meilleur, il le dit en acquiesçant au désir de son père, mais son inaction contredit ensuite l'idéal qu'il a entrevu.

Quelle est la signification de cette allégorie?
Le propriétaire de la vigne représente Le Seigneur. Le premier fils, qui refuse d'obéir, ce sont, à l'époque de Jésus, les publicains et les prostituées,
Au temps de l'Église, ce fils rebelle est la figure des païens qui, après avoir violé les exigences inscrites par leur Créateur dans leur nature, se convertissent et entrent dans la Communauté Chrétienne.
Après avoir erré loin de leur Seigneur, ils ont entendu finalement l'appel de changer de vie et de croire à la Bonne Nouvelle. Travailler à la vigne symbolise donc l'obéissance à la volonté de Dieu.

Le second fils qui dit "Oui", mais qui ne va pas travailler, est l'image des chefs des prêtres et des anciens, qui, malgré leur profession apparente d'obéissance à la volonté de Dieu, rejettent l'appel de Jean Baptiste et de Jésus de se convertir.
Jean a "vécu selon la justice", en plein accord avec la volonté de Dieu; sa vie garantissait l'authenticité de son message.
Il parlait au Nom de Dieu, mais il dérangeait. Prolongeant l'appel de Jean, la proclamation de Jésus bouleversait l'ordre établi.
Les chefs ont non seulement refusé son appel à la conversion, mais ils l'ont violemment condamné à la Croix.

Réflexion
Les adolescents ont la tentation de se révolter contre tout Commandement, qu'il vienne de leurs parents, de leur professeur, de l'autorité civile ou de l'Église.
Ils soupçonnent dans tout ordre une atteinte à leur liberté et à leur personnalité. Même parvenus à l'âge adulte, nous résistons secrètement à toute loi.
Nous obéissons souvent après plusieurs refus. Obéir est difficile pour les descendants d'Adam, qui ont cultivé le doute et la défiance.

Il est facile de dire extérieurement "Oui" à Dieu, tout en lui disant "Non" dans la réalité. Il est facile d'offrir une Messe pour les âmes du Purgatoire, tout en refusant de changer de vie en obéissant aux Commandements de Dieu et de l'Église.

Les deux fils sont une source de peine pour leur père. Chez aucun des deux n'existe une parfaite harmonie entre leur parole et leur conduite.
Mais, au-delà de la parabole, se profile la présence d'un troisième fils, celui qui propose la parabole, Jésus.
Son attitude est complètement différente de celle des deux fils: "Le Fils de Dieu, Jésus Christ, que j'ai prêché chez vous, n'a pas été "Oui" et "Non", il n'a été que "Oui". (2 Cor 1,19)
Toute sa vie se résume dans cette prière à Gethsémani: "Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux." (Mc 14,36).
Nous serons vraiment ses disciples lorsque tout en nous sera "Oui" à Dieu.

Le Livre des Actes nomme souvent la Foi Chrétienne "La Voie". Ce n'est pas seulement une doctrine, une philosophie,…
La réflexion, les pensées et les projets généreux sont sans valeur sans nos actions et notre pratique.
"Je crois, mais je ne pratique pas", manifeste une Foi sans consistance, une division intime dans sa personne.
Un verre d'eau donné au nom du Christ vaut mille fois plus que les plus belles réflexions et que les plus brillants discours.
Plusieurs semblent avoir dit "Non" à Dieu, alors qu'ils travaillent en fait dans la vigne du Seigneur.
Ils semblent nier Dieu, parce qu'on leur a présenté une fausse image de Dieu, une caricature déformante.
Ils obéissent à la volonté du Seigneur quand ils se dévouent pour les démunis, comme médecins sans frontières,...
Le Juge suprême, au dernier jour, les reconnaîtra comme les siens, même s'ils ne savaient pas que c'était Lui qu'ils secouraient (Mt 25, 34).

"Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu". Une telle déclaration à la face des leaders du peuple juif a dû scandaliser.
Si Jésus reprenait cette affirmation à propos des itinérants, des prisonniers,...de notre milieu, qu'en dirions-nous?

Les publicains et les prostituées ne peuvent s'illusionner sur leur situation devant Dieu. Ils ne peuvent se cacher, comme les pharisiens, sous une obéissance extérieure.
Ils sont conscients que leur "Non" est "Non", un clair rejet de la volonté de Dieu. Cette absence d'illusion peut conduire vers le désespoir, qui, cependant, rend possible une prise de conscience, un cri d'appel, un retour vers le Père du prodigue.
Mais le "Oui" apparent des justes, des pharisiens, peut rassurer et faire disparaître le besoin de conversion.

Nos refus accumulés dans le passé ne sont jamais irréversibles. Il dépend de nous de les annuler par un "Oui" du fond du cœur. Pour celui qui parvient à comprendre que Dieu est son Père, rien n'est impossible.
Jean-Louis D'Aragon, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4048.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa Parole.

« Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa Parole ». Il ne sera pas dit que le temps de l’Avent n’est pas un temps de conversion !
D’autant que le « cela » est suffisamment large pour contenir toutes les merveilles que Dieu fit pour nous.
Après tant d’égards pour nous, Le Seigneur se plaint donc de n’être guère obéit ni suivi… Pire, la violence de ce rappel à l’ordre montre que Jésus n’a pas d’autre moyen que la fermeté pour nous secouer, pour nous inviter à nous remettre en question ! Serions-nous un peuple à la nuque raide ?

Il faut dire qu’il est toujours facile de passer à côté de l’essentiel, surtout qu’il se fait aussi discret qu’un enfant qui va naître.
De même, le germe de vie de la Parole de Dieu que nous méditons aujourd’hui pourrait rester cacher derrière l’évidence de la morale de la parabole : l’obéissance en acte vaut mieux que l’obéissance en paroles.

Nous nous rallions tous spontanément à cette maxime. L’obéissance, nous tentons de la pratiquer avec plus ou moins de bonheur, mais elle ne nous pose pas question de principe. Elle ne posait pas question non plus au deux fils. Jésus ne les interroge d’ailleurs pas sur cette notion, mais il met en question leurs actes.

L’interpellation d’aujourd’hui porte donc sur les fondements de nos actes. Il ne suffit pas de dire, ni même d’être convaincus, que nous conformons notre vie aux préceptes divins. Cela, nous l’avons en commun avec les personnes que Jésus interpelle sèchement.

Comment discerner ? Quel exemple prendre pour être assuré de dépasser l’illusion ou les stratagèmes de notre volonté propre ?
En regardant sur notre frère aîné. Jésus est en effet l’exemplaire unique, le modèle de l’obéissance filiale, celle qui se dit infailliblement en actes conformes à la volonté du Père. Voilà le repère fiable plus que tous les exercices de casuistique.
Suspendre le cours des discernements complexes et intérieurs pour contempler le modèle que le Père nous donne.

En gardant les yeux fixés sur Le Christ, l’Obéissance n’est plus un difficile exercice de recul par rapport à ses aspirations profondes, elle devient un dynamisme vital et communautaire. Nous ne sommes plus seuls devant un ordre difficile, nous sommes avec Lui en route vers le même but : travailler à sa vigne de la façon qui lui plaît, revenir promptement à la maison du Père.

C’est cela en effet qui fait que l’acte du fils est bon. Il ne va pas à la vigne par intérêt, il n’a d’autre motivation que respecter de la parole de son père. Ce sont là les premiers mots de l’amour filial.
L’amour de son père lui a donc fait faire les premiers pas d’un chemin de croissance, d’une sincère conversion.

Pour nous faciliter ce radical retournement de notre façon de penser et d’agir, Le Fils se donne à notre Contemplation en se faisant enfant.
Il attire ainsi plus spontanément le regard. Il montre qu’il ne vient pas en donneur de leçons mais en mendiant de votre Amour, car l’Obéissance n’existe que dans l’Amour.
Il n’y a pas plus de rapport de force dans le Royaume qu’entre cet enfant et nous.
Uniquement la rencontre personnelle et bouleversante, « convertissante », avec celui par qui nous vient la grâce du salut.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_23
Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).

‘Je ne veux pas’. Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.

Aujourd'hui, nous contemplons un père qui a deux fils, il dit au premier: «Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne» (Mt 21,28).
Celui-ci répondit: «‘Je ne veux pas’. Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla» (Mt 21,29).
Il dit la même chose au deuxième. Celui-ci répondit: «‘Oui, Seigneur!’», mais n'y vas pas (cf. Mt 21,30).
L'important ce n'est pas de dire "oui", l'important c'est de le "faire". Il y a un proverbe qui dit: «Ce qui n'est pas dans les actes n'est pas dans le monde».

Dans un autre passage, Jésus fera l'enseignement de cette parabole: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des Cieux; mais il faut faire la volonté de Mon Père qui est aux Cieux» (Mt 7,21).
Comme disait Saint Augustin: «deux volontés existent. Ta volonté doit se façonner pour s'identifier à la volonté de Dieu, ce n'est pas à la volonté de Dieu de se déformer pour s'accommoder à la tienne».
En langue catalane nous disons qu'un enfant “creu” (“croit”), quand il obéit: croire!, c'est-à-dire, nous identifions l'Obéissance avec la Foi, nous avons confiance en ce qu'on nous dit.

Obéissance veut dire “ob-audire”: écouter avec attention. Cela se manifeste par la prière, en ne faisant pas la sourde oreille à la voix de l'Amour.
«Nous autres les hommes, nous avons tendance “à nous défendre”, à nous attacher à notre égoïsme.
Dieu exige qu'en obéissant, nous exercions notre Foi (...). Il arrive en effet au Seigneur de suggérer son vouloir comme à voix basse, tout au fond de la conscience: il faut alors l'écouter avec attention, pour percevoir cette voix et lui être fidèles» (Saint Josemaria Escriva).

Accomplir la volonté de Dieu c'est être saint; obéir ce n'est pas uniquement être une marionnette entre les mains d'un autre, mais réfléchir à ce qu'il faut accomplir et ainsi le faire parce que “nous en avons envie”.

Notre Mère la Sainte Vierge Marie, maîtresse dans “l'Obéissance dans la Foi”, nous montrera le moyen d'apprendre à obéir à la volonté du Père.

 

Hymne : Toi qui viens pour tout sauver

Toi qui viens pour tout sauver,
L’univers périt sans toi ;
Fais pleuvoir sur lui ta joie,
Toi qui viens pour tout sauver.

Viens sauver tes fils perdus,
Dispersés, mourant de froid ;
Dieu qui fus un jour en croix,
Viens sauver tes fils perdus.

Viens offrir encor ton pain
Et ton vin aux miséreux ;
Pour qu’ils voient le don de Dieu,
Viens offrir encor ton pain.

Toi qui viens pour tout sauver,
Fais lever enfin le jour
De la paix dans ton amour,
Toi qui viens pour tout sauver.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as fait de nous une créature nouvelle dans Ton Fils, regarde avec bonté l'œuvre de ta Miséricorde, et tandis que nous attendons sa venue, préserve-nous de toute déchéance.

 

Parole de Dieu : (Gn 49, 10)… (Office des Laudes).
La royauté n’échappera point à Juda, ni le commandement à sa descendance, jusqu’à ce que vienne celui à qui le pouvoir appartient, à qui les peuples obéiront.

 

Parole de Dieu : (cf. 1 Co 1, 7b-9)… (Office des Vêpres).
Nous attendons de voir se révéler Notre Seigneur Jésus Christ. C’est Lui qui nous fera tenir solidement jusqu’au bout, et nous serons sans reproche au jour de Notre Seigneur Jésus Christ.
Car Dieu est fidèle, Lui qui nous a appelés à vivre en communion avec Son Fils.

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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