Eucharistie du Vendredi 11 Avril 2014 : Vendredi de la 5ème semaine du Temps de Carême.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Stanisłas, Évêque de Cracovie, martyr (1030-1079).
Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
Fête de Sainte Godeberte, Religieuse (✝ 695).
Fête de la Vénérable Olga Gugelmo de la Mère de Dieu, Religieuse italienne de la Congrégation des Filles de l'Église (1910-1943).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Jérémie 20,10-13… Psaume 18(17),2-3.5-6.7… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,31-42.
Commentaire de Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
LETTRE DE SAINT FULGENCE DE RUSPE : « Il s'est livré pour nous ».
Autre commentaire de l’Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 11 Avril 2014 : Fête de Saint Stanislas, Évêque de Cracovie, martyr (1030-1079).
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Saint Stanislas, Évêque de Cracovie.
Vendredi 11 Avril 2014 : Fête de Sainte Gemma Galgani, vierge stigmatisée, Passioniste († 1903).
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Sainte Gemma Galgani.
Vendredi 11 Avril 2014 : Fête de Sainte Godeberte, Religieuse (✝ 695).
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Sainte Godeberte.
Vendredi 11 Avril 2014 : Fête de la Vénérable Olga Gugelmo de la Mère de Dieu, Religieuse italienne de la Congrégation des Filles de l'Église (1910-1943).
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Vénérable Olga Gugelmo de la Mère de Dieu.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 20,10-13.
Moi, Jérémie, j’ai entendu les menaces de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, l’homme qui voit partout la terreur ! » Mes amis eux-mêmes guettent mes faux pas et ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons notre revanche ! »
Mais le Seigneur est avec moi, comme un guerrier redoutable : mes persécuteurs s'écrouleront, impuissants. Leur défaite les couvrira de honte, d'une confusion éternelle, inoubliable.
Seigneur de l'univers, toi qui scrutes l'homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, montre-moi la revanche que tu prendras sur ces gens-là, car c'est à toi que j'ai confié ma cause.
Chantez le Seigneur, alléluia ! Il a délivré le pauvre du pouvoir des méchants.
Psaume 18(17),2-3.5-6.7.
Je t'aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m'abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Les liens de la mort m'entouraient,
le torrent fatal m'épouvantait ;
des liens infernaux m'étreignaient :
j'étais pris aux pièges de la mort.
Dans mon angoisse, j'appelai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lançai un cri ;
de son temple il entend ma voix :
mon cri parvient à ses oreilles.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,31-42.
Les Juifs allèrent de nouveau chercher des pierres pour lapider Jésus.
Celui-ci prit la parole : « J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »
Les Juifs lui répondirent : « Ce n'est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, c'est parce que tu blasphèmes : tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »
Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux.
Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait, la Loi les appelle des dieux ; et l'Écriture ne peut pas être abolie.
Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : 'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu.
Si je n'accomplis pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire.
Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. »
Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il leur échappa.
Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura.
Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n'a pas accompli de signe ; mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. »
Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.
Commentaire du jour.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), Évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Sermon 108 ; PL 52, 499 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 220; cf coll. Pères dans la foi, n°46, p. 118)
« Tout le jour j’ai tendu les mains vers un peuple qui refuse et s’oppose » (Is 65,2; Rm 10,21)
« Je vous supplie par la Miséricorde de Dieu » (Rm 12,1) : Paul fait une demande, ou plutôt à travers Paul, Dieu fait une demande, lui qui veut davantage être aimé que craint.
Dieu fait une demande, parce qu'il veut moins être Seigneur que Père...
Écoute le Seigneur demander [par son Fils] : « Tout le jour, dit-il, j'ai tendu les mains. » N'est-ce pas en tendant les mains que d'habitude on demande ?
« J'ai tendu les mains. » Vers qui ? « Vers le peuple. » Vers quel peuple ? Un peuple non seulement incroyant, mais « rebelle ».
« J'ai tendu les mains » : il ouvre ses bras, dilate son cœur, présente sa poitrine, offre son sein, fait de tout son corps un refuge, pour montrer par cette supplication à quel point il est père.
Écoute Dieu demander ailleurs : « Mon peuple, que t'ai-je fait ou en quoi t'ai-je attristé ? » (Mi 6,3) Ne dit-il pas : « Si ma Divinité vous est inconnue, ne reconnaîtrez-vous pas ma Chair ? Voyez, voyez en moi votre corps, vos membres, vos entrailles, vos os, votre sang !
Et si vous craignez ce qui est à Dieu, pourquoi n'aimez-vous pas ce qui est à vous ? Si vous fuyez le Seigneur, pourquoi ne courez-vous pas vers Le Père ?
« Mais la grandeur de la Passion de Mon Fils, dont vous êtes la cause, vous couvre peut-être de confusion.
Ne craignez pas ! Cette Croix n'est pas mon gibet, mais celui de la mort. Ces clous ne fixent pas la douleur en moi, mais ils enfoncent plus profondément en moi l'Amour que j'ai pour vous.
Ces blessures ne m'arrachent pas des cris, elles vous introduisent davantage au fond de mon Cœur.
L'écartèlement de mon Corps vous donne une plus large place en mon sein, il n'accroît pas mon supplice. Je ne perds pas mon Sang, je le déverse pour payer le vôtre.
« Venez donc, revenez, reconnaissez en moi un père que vous voyez rendre le bien pour le mal, l'amour pour l'injustice, une telle tendresse pour de telles blessures. »
LETTRE DE SAINT FULGENCE DE RUSPE
« Il s'est livré pour nous »
La Sainte Trinité, Dieu unique du nouveau et de l'ancien Testament, prescrivait à nos pères de lui offrir en sacrifice la chair des animaux. Ces animaux préfiguraient l'offrande très agréable de ce Sacrifice que l'unique Fils de Dieu devait offrir miséricordieusement pour nous, en immolant sa Chair.
C'est Lui, en effet, selon l'enseignement de l'Apôtre, qui s'est livré pour nous en offrant à Dieu le Sacrifice qui pouvait lui plaire.
C'est Lui, vrai Dieu et vrai grand Prêtre, qui pour nous est entré une fois pour toutes dans le Sanctuaire en répandant non pas le sang des animaux, mais son propre Sang.
C'est ce que préfigurait le grand Prêtre Juif quand il entrait dans le Sanctuaire, chaque année, en répandant le sang.
C'est donc Lui qui, en lui seul, a présenté tout ce qu'il savait être nécessaire de réaliser pour notre Rédemption.
Oui, il était à la fois le Prêtre et le Sacrifice, à la fois Dieu et le Temple. Prêtre dont la médiation nous réconcilie ; Sacrifice qui opère la réconciliation ; Temple dans lequel se fait notre réconciliation ; Dieu avec qui nous sommes réconciliés.
Il est à lui seul le Prêtre, le Sacrifice et le Temple, car, étant Dieu, il est tout cela selon la condition de serviteur.
Mais il n'est pas Dieu à lui seul, car il l'est avec Le Père et L'Esprit Saint selon la condition de Dieu.
Tu dois donc croire très fermement et sans aucune hésitation que l'unique Verbe de Dieu Lui-même s'est offert pour nous à Dieu en Sacrifice capable de lui plaire.
C'est à Lui, avec Le Père et L'Esprit Saint, que les patriarches, les prophètes et les Prêtres, au temps de l'ancienne Alliance, offraient des animaux en sacrifice ; et c'est à Lui, avec Le Père et L’Esprit Saint qui ont avec Lui une même Divinité, que la sainte Église Catholique, dans le monde entier, ne cesse d'offrir le sacrifice du pain et du vin, dans la Foi et la Charité.
La chair de ces animaux immolés jadis préfigurait la Chair du Christ que Lui-même, étranger au péché, offrirait pour nos péchés ; elle préfigurait le Sang qu'il répandrait pour le Pardon de nos péchés.
Mais dans notre sacrifice il y a l'action de grâce et la mémoire de la Chair du Christ qu'il a offerte pour nous, et du Sang que Lui-même, Dieu, a répandu pour nous.
Saint Paul, dans les Actes des Apôtres, dit à ce sujet : Veillez sur vous-mêmes et sur tout le troupeau où L'Esprit Saint vous a placés comme responsables pour être les pasteurs de l'Église de Dieu, qu'il a acquise par son Sang.
Les sacrifices d'autrefois symbolisaient donc d'une manière figurative ce que nous aurions à donner.
Dans le Sacrifice d'aujourd'hui nous est montré clairement ce qui nous a déjà été donné. Les sacrifices d'autrefois annonçaient à l'avance que Le Fils de Dieu serait mis à mort pour les impies.
Le Sacrifice d'aujourd'hui annonce qu'il a été mis à mort pour les impies.
Saint Paul nous l'atteste : Le Christ, alors que nous n'étions encore capables de rien, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
Et encore : Quand nous étions encore ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec Lui par la mort de Son Fils.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_49
Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
J'ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider?
Aujourd'hui alors qu'il ne nous reste qu'une semaine pour commémorer la mort du Seigneur, l'Évangile nous présente les motifs de sa condamnation.
Jésus essaie de montrer la vérité, mais les juifs le tiennent pour un blasphémateur et le condamnent à être lapidé.
Jésus leur parle des œuvres qu'Il a accomplies, actes de Dieu qui l'accréditent, Il leur explique pourquoi Il se nomme “Fils de Dieu”…
Néanmoins ces sujets sont difficiles à comprendre par ses adversaires: “être dans la vérité”; “entendre sa voix”..., Il leur parlait de son cheminement ainsi que de l'engagement de sa personne, faits qui font que Jésus soit connu et aimé —«Maître où habites-tu?» (Jn 1,38), lui demandèrent les disciples au début de son Ministère.
Mais tout est en vain: ce que Jésus essaie de leur dire est d'une telle ampleur qu'ils n'arrivent pas à le saisir, les seuls à comprendre le sens de ses mots sont les simples et les petits, car le Royaume des Cieux est caché aux grands et savants.
Jésus se bat pour présenter des arguments qu'ils puissent accepter, mais Il essaie en vain. Au fond, Il mourra pour avoir dit la vérité sur Lui-même, pour être fidèle à sa personne, à son identité et à sa mission.
En tant que prophète, Il lancera un appel à la conversion et cet appel sera rejeté, Il est le nouveau visage de Dieu et on Lui crachera dessus, Il fonde une nouvelle fraternité et Il sera abandonné.
A nouveau la Croix du Seigneur s'élève de toutes ses force, comme un vrai étendard, comme la seule raison indiscutable:
«Oh admirable vertu de la Croix! Oh ineffable Gloire du Père! En elle nous pouvons contempler le tribunal du Seigneur, le jugement du monde et le pouvoir du Crucifié.
Oh oui Seigneur! Tu as attiré à toi toutes les choses, lorsque t'as tendu tes mains vers le peuple incrédule et rebelle, l'univers entier a compris qu'il devait rendre hommage à ta majesté!» (Saint Léon le Grand).
Jésus doit fuir de l'autre coté du Jourdain et ceux qui croient vraiment en Lui le rejoignent prêts à le suivre et à l'écouter.
Hymne : Dieu, au-delà de tout créé
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, c'est pour te rendre Gloire que l'Évêque Saint Stanislas est tombé sous les coups de ses persécuteurs ; accorde-nous de rester jusqu'à la mort fermes dans la Foi.
Parole de Dieu : (Is 52, 13-15)… (Office des Laudes).
Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme.
De même, devant Lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu’on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Parole de Dieu : (1 P 2, 21b-24)… (Office des Vêpres).
Le Christ Lui-même a souffert pour vous et vous a laissé son exemple afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a jamais commis de péché ni proféré de mensonge : couvert d’insultes, il n’insultait pas ; accablé de souffrances, il ne menaçait pas, mais il confiait sa cause à Celui qui juge avec Justice.
Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois de la Croix afin que nous puissions mourir à nos péchés et vivre dans la Justice : c’est par ses blessures que vous avez été guéris.