Eucharistie du Mardi 29 Avril 2014 : Mardi de la 2ème semaine du Temps Pascal.
L’Église Célèbre la Fête (en Europe. Mémoire obligatoire ailleurs) de Sainte Catherine de Sienne, vierge, Tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe (1347-1380).
Fête de la Vénérable Élisabeth Bergeron, Fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph (✝ 1936).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile), Liturgie de la Fête :
Première lettre de saint Jean 1,5-10.2,1-2… Psaume 103(102),1-2.3-4.8-9.13-14.17-18a… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,38-42.
Commentaire de Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe.
DES DIALOGUES DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de l’Aisne.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 29 Avril 2014 : Fête de Sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe (1347-1380).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Catherine de Sienne.
Mardi 29 Avril 2014 : Fête de la Vénérable Élisabeth Bergeron, Fondatrice des Sœurs de Saint-Joseph (✝ 1936).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Élisabeth Bergeron.
LITURGIE DE LA PAROLE. (Textes de la Fête de Ste Catherine de Sienne).
Première lettre de saint Jean 1,5-10.2,1-2.
Voici le message que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui.
Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ;
mais, si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous.
Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout ce qui nous oppose à lui.
Si nous disons que nous ne sommes pas pécheurs, nous faisons de lui un menteur et sa parole n'est pas en nous.
Mes petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais, si l'un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste.
Il est la victime offerte pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais encore pour ceux du monde entier.
Psaume 103(102),1-2.3-4.8-9.13-14.17-18a.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
Mais l'amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,38-42.
Chemin faisant, Jésus entra dans un village. Une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée par les multiples occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. »
Commentaire du jour.
Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Tertiaire Dominicaine, Docteur de l'Église, Copatronne de l'Europe.
Dialogues, ch.134 (trad. Seuil 1953, p. 455 rev.).
« Marie a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée »
Je ne veux plus, ô Feu ineffable, Père éternel, ni que mon désir se lasse de vouloir ton honneur et le Salut des âmes, ni que mes yeux tarissent ; je te demande que par ta grâce ils deviennent deux fleuves qui sortent de Toi, océan de Paix.
Louange, louange à Toi, Père, car tu as répondu à ma demande et même à ce que j'ignorais et même à ce que je ne t'avais pas demandé.
En me donnant de pleurer tu m'as invitée à t'offrir tous mes désirs, doux, amoureux, angoissés, et mes Prières, humbles et continuelles.
Je te demande maintenant de faire Miséricorde au monde et à ta Sainte Église. Je te prie d'accomplir ce que tu me fais te demander…
Ne tarde plus à faire Miséricorde au monde, consens à accomplir le désir de tes serviteurs. Tu es celui qui les fait crier, écoute donc leur voix.
Ta vérité a dit que si nous appelions il nous serait répondu, que si nous frappions il nous serait ouvert, que si nous demandions il nous serait donné (Lc 11,9).
Père éternel, vers Toi tes serviteurs clament Miséricorde. Réponds-leur donc.
DES DIALOGUES DE SAINTE CATHERINE DE SIENNE
O Divinité éternelle, ô éternelle Trinité, par l'union de la Divine nature tu as donné un si grand prix au Sang de Ton Fils unique !
Toi, éternelle Trinité, tu es comme un océan profond : plus j'y cherche et plus je te trouve ; plus je trouve et plus je te cherche.
Tu rassasies insatiablement notre âme car, dans ton abîme, tu rassasies l'âme de telle sorte qu'elle demeure indigente et affamée, parce qu'elle continue à souhaiter et à désirer te voir dans ta Lumière, ô Lumière, éternelle Trinité.
J'ai goûté et j'ai vu avec la lumière de mon intelligence et dans ta Lumière, éternelle Trinité, et l'immensité de ton abîme et la beauté de ta créature.
Alors, j'ai vu qu'en me revêtant de Toi, je deviendrais ton image, parce que tu me donnes, Père éternel, quelque chose de ta puissance et de ta Sagesse.
Cette sagesse est l'attribut de Ton Fils unique.
Quant au Saint-Esprit, qui procède de Toi, Père, et de ton Fils, il m'a donné la volonté qui me rend capable d'aimer.
Car Toi, éternelle Trinité, tu es le Créateur, et moi la créature ; aussi ai-je connu, éclairée par Toi, dans la nouvelle création que tu as faite de moi par le Sang de Ton Fils unique, que tu as été saisie d'Amour pour la beauté de ta créature.
Abîme ! Éternelle Trinité ! Divinité ! Océan profond ! Et que pourrais-tu me donner de plus grand que Toi-même ?
Tu es le feu qui brûle toujours et ne s'éteint jamais; tu consumes par ton ardeur tout amour égoïste de l'âme.
Tu es le feu qui dissipe toute froideur, et tu éclaires les esprits de ta lumière, cette lumière par laquelle tu m'as fait connaître ta vérité. ~
C'est dans la Foi, ce miroir de la Lumière, que je te connais : tu es le souverain bien, bien qui surpasse tout bien, bien qui donne le bonheur, bien qui dépasse toute idée et tout jugement ; beauté au-dessus de toute beauté, sagesse au-dessus de toute sagesse : car tu es la sagesse elle-même, tu es l'aliment des anges qui, dans l'ardeur de ton Amour, s'est donné aux hommes.
Tu es le vêtement qui couvre ma nudité, tu nourris les affamés de ta douceur, car tu es douce, sans nulle amertume, ô éternelle Trinité.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de l’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Catherine-de-Sienne.html#evenement3569
Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée. »
« Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un village, et une femme nommée Marthe le reçut. Sa sœur, appelée Marie, s’était assise aux pieds du Seigneur et écoutait sa parole. »
Nous fêtons aujourd’hui Catherine de Sienne que Paul VI a déclarée Docteur de l’Église et que Jean Paul II a fait Co-Patronne de l’Europe.
Ascèse et oraison font vivre Catherine en étroite union avec Le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie.
Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Dans notre vie ces temps d’action peuvent se transformer en agitation !
Marthe et Marie sont complémentaires, Jésus souligne l’agitation de Marthe : « Tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses ! »
Cette difficulté peut aussi se retrouver dans l’apostolat, nous nous donnons l’illusion d’agir, mais en fait, nous sommes des « agités. »
Pour ne pas manquer de discernement, il nous faut être dépouillé de nous même. Suivre pauvrement le Christ pauvre.
Jésus disait : « Je fais ce que le Père me demande, tout ce que le Père fait, je le fais ». Jésus est vraiment dans cette dépendance, cette pauvreté est sa joie.
Obéir, c’est dépendre de quelqu’un d’autre.
Nous trouvons beaucoup de raisons pour ne pas obéir. Jésus trouvait sa Joie et son bonheur dans cette soumission au Père.
Le principal souci de Catherine était l’unité de l’Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome.
Elle ira même le chercher. Lorsque la Chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs Papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d’activité et de diplomatie pour rassembler l’Église autour de lui.
« Marthe, qui s’affairait à beaucoup de tâches, survint et dit : Seigneur, tu ne te soucies pas de ce que ma sœur me laisse faire le travail toute seule ? Dis-lui donc de m’aider. »
Quand nous sommes agités, c’est comme si nous avions à « défendre » les intérêts et l’honneur de Dieu !
En fait, c’est notre manque de pauvreté qui empêche Dieu d’agir. Dieu fait son « travail de Dieu » avec le pauvre qui travaille pauvrement.
« Marie a choisi la meilleure part, » celle de l’écoute de la Parole de Dieu. Ce n’est par rien de recevoir Jésus dans sa maison, il nous faut toujours préparer sa venue, Il vient « à notre table », il s’invite, « Pain de Vie » nous préparons notre cœur pour Lui, par la Prière et le désir de le rencontrer.
Préparer notre cœur pour Celui que nous allons rencontrer n’est pas facile si notre cœur est plein de lui-même.
Sainte Catherine de Sienne se consacra à la Prière, à la Pénitence et à la Charité, en particulier au service des malades.
« Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part : elle ne lui sera pas retirée.
Marie, vide d’elle-même, dans un état de grande pauvreté est celle qui aime, face à l’aimé :
« Bienheureux, vous les pauvres, le Royaume de Dieu est à vous ».
Le Royaume de Dieu c’est cet Amour de Dieu. C’est dans cette pauvreté que nous sommes désappropriés de nous-mêmes.
Se trouver près de l’aimé, c’est se taire et écouter.
Marie attend Jésus, Il est son bien-aimé. Elle n’est pas sans penser qu’il aura faim et soif, que quelque chose est à préparer pour lui !
Mais Jésus reçoit d’abord notre cœur, Marie est là, si belle dans son attente, « elle a choisi la meilleure part. »
Comme c’est difficile de se mettre à l’école des pauvres. Nous voulons bâtir la communauté Chrétienne à partir des pauvres.
Nous mettre à l’école des pauvres est exigeant, c’est comprendre que Jésus a fait ce choix. La spiritualité de la Sainte de Sienne "se manifestait aussi par le don des larmes, signe d’une grande sensibilité et tendresse.
Ce don évoque l’émotion de Jésus, pleurant devant le tombeau de son ami Lazare et partageant la peine de Marthe et Marie.
Consciente des manquements des Prêtres, Catherine eut toujours un grand respect pour qui dispense par les Sacrements et la prédication la force salvifique du Christ.
Elle invitait les Prêtres et le Pape, qu’elle appelait le doux Christ sur terre, à être fidèles à leurs responsabilités, dans un constant Amour de l’Église.
Nous demandons la grâce de nous unir au Cœur de Jésus afin d’aimer Dieu et le prochain comme Le Christ.
Hymne : Il s'est levé d'entre les morts
Il s'est levé d'entre les morts,
Le Fils de Dieu, notre frère.
Il s'est levé libre et vainqueur ;
Il a saisi notre destin
Au cœur du sien
Pour le remplir de sa lumière.
Sur lui dans l'ombre sont passées
Les grandes eaux baptismales
De la douleur et de la mort ;
Et maintenant, du plus profond
De sa passion,
Monte sur nous l'aube pascale.
L'histoire unique est achevée :
Premier enfant du Royaume,
Christ est vivant auprès de Dieu ;
Mais son exode humble et caché,
Le Fils aîné
Le recommence pour chaque homme.
Ne cherchons pas hors de nos vies
À retrouver son passage :
il nous rejoint sur nos sentiers ;
Mais au-delà de notre mort
C'est lui encor
Qui nous attend sur le rivage.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu as enflammé de ton Amour Sainte Catherine de Sienne en lui faisant Contempler la Passion de Jésus et en l'appelant à servir l'Église ; par son intercession, accorde à ton peuple d'être uni au mystère du Christ, pour exulter dans la découverte de sa Gloire.
Parole de Dieu : (Ac 13, 30-33)… (Office des Laudes).
Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts. Il est apparu pendant plusieurs jours à ceux qui étaient montés avec Lui de Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
Et nous, nous vous annonçons cette Bonne Nouvelle : la promesse que Dieu avait faite à nos pères, il l’a entièrement accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus ; c’est ce qui est écrit au psaume deuxième : Tu es mon Fils, aujourd’hui je t’ai engendré.
Parole de Dieu : (1 P 2, 4-5)… (Office des Vêpres).
Approchez-vous du Seigneur : il est la Pierre Vivante, que les hommes ont éliminée mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez des pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel, et vous serez le Sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.