Eucharistie du Mardi 01 Avril 2014 : Mardi de la 4ème semaine du Temps de Carême.
Fête de Saint Hugues, Évêque de Grenoble (1053-1132).
Fête du Bienheureux Ludovic Pavoni, Fondateur de l'Institut des fils de Marie Immaculée (✝ 1849).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12… Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
Commentaire de Saint Maxime de Turin (?-v. 420), Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 01 Avril 2014 : Fête de Saint Hugues, Évêque de Grenoble (1053-1132).
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Saint Hugues, Évêque de Grenoble.
Mardi 01 Avril 2014 : Fête du Bienheureux Ludovic Pavoni, Fondateur de l'Institut des fils de Marie Immaculée (✝ 1849).
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Bienheureux Ludovic Pavoni.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 47,1-9.12.
Au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme qui me guidait me fit revenir à l’entrée du Temple, et voici : sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait en direction de l’orient, puisque la façade du Temple était du côté de l’orient. L’eau descendait du côté droit de la façade du Temple, et passait au sud de l’autel.
L'homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l'extérieur, jusqu'à la porte qui regarde vers l'orient, et là encore l'eau coulait du côté droit.
L'homme s'éloigna vers l'orient, un cordeau à la main, et il mesura une distance de mille coudées ; alors il me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux chevilles.
Il mesura encore mille coudées et me fit traverser l'eau : j'en avais jusqu'aux genoux. Il mesura encore mille coudées et me fit traverser : j'en avais jusqu'aux reins.
Il en mesura encore mille : c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau avait grossi, il aurait fallu nager : c'était un fleuve infranchissable.
Alors il me dit : « As-tu vu, fils d'homme ? » Il m'emmena, puis il me ramena au bord du torrent.
Et, au retour, voici qu'il y avait au bord du torrent, de chaque côté, des arbres en grand nombre.
Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l'orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu'elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d'arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.
Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.
Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s'effondrent au creux de la mer ;
Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.
Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
Il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.
A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés.
Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
Commentaire du jour.
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), Évêque.
Sermon pour le carême ; CC Sermon 50, p. 202 ; PL 57, 585 (trad. Migne 1996, p. 89 rev.).
« Veux-tu guérir ? » Le Carême conduit au Baptême
Nous lisons dans l'Ancien Testament qu'au temps de Noé, comme tout le genre humain était gagné par le péché, les cataractes du Ciel se sont ouvertes et que pendant quarante jours les eaux de la pluie se sont abattues…
C’était symbolique : il s'agit moins d'un déluge que d'un Baptême. C'est bien un Baptême qui a emporté la méchanceté des pécheurs et épargné la droiture de Noé.
Ainsi donc, comme à cette époque, aujourd’hui Le Seigneur nous a donné le Carême pour que les Cieux s'ouvrent pendant le même nombre de jours, pour nous inonder de l’ondée de la Miséricorde Divine.
Une fois lavés dans les eaux du Baptême qui sauvent, ce Sacrement nous illumine ; comme autrefois, les eaux emportent le mal de nos fautes et affermissent la droiture de nos vertus.
La situation aujourd'hui est la même qu’au temps de Noé. Le Baptême est déluge pour le pécheur et Consécration pour ceux qui sont fidèles.
Dans le Baptême, Le Seigneur sauve la Justice et détruit l'injustice.
Nous le voyons dans l'exemple d'un seul et même homme : l’apôtre Paul, avant d'être purifié par les commandements spirituels, était un persécuteur et un blasphémateur (1Tm 1,13).
Une fois baigné de la pluie Céleste du Baptême, le blasphémateur est mort, le persécuteur est mort, Saul est mort.
Alors prend vie l'apôtre, le juste, Paul… Quiconque vit religieusement le Carême et observe les prescriptions du Seigneur voit mourir en lui le péché et vivre la Grâce…; il meurt comme pécheur et vit comme juste.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_36
Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne).
Jésus, le voyant couché là: ‘Est-ce que tu veux retrouver la santé?’
Aujourd'hui saint Jean nous parle de la scène de la piscine de Bézhata. Elle ressemblait, plutôt, à la salle d'attente d'un hôpital pour traumatisés: «Une foule de malades étaient couchés: aveugles, boiteux et paralysés» (Jn 5,3). Et Jésus s'y rendit.
Comme c'est étonnant! L'on trouve toujours Jésus au beau milieu des problèmes. Là où il existe une possibilité de “libérer”, de rendre quelqu'un heureux, le voici.
Les pharisiens, par contre, ne songeaient qu'au Sabbat. Leur mauvaise foi tuait l'esprit. La colère du péché dégoulinait de leurs yeux. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!
Le protagoniste du miracle était malade depuis trente-huit ans. «Est-ce que tu veux retrouver la santé?» (Jn 5,6), lui dit Jésus.
Depuis longtemps qu'il luttait dans le vide, faute d'avoir rencontré Jésus. Mais, maintenant, il avait trouvé l'Homme.
Les cinq colonnades de la piscine de Bézhata retentirent lorsqu'on entendit la voix du Maître: «Lève-toi, prends ton brancard, et marche» (Jn 5,8).
Ce fut l'affaire d'un instant.
La voix du Christ est la voix de Dieu. Tout était neuf dans ce vieux paralysé, usé par le découragement.
Plus tard, saint Jean Chrysostome nous dira que dans la piscine de Bézhata les maladies du corps étaient guéries, et qu'avec le Baptême ce sont les maladies de l'âme qu'on guérit.
Là, c'était de temps en temps et pour un seul malade à la fois.
Dans le Baptême, c'est pour toujours et pour tous. Dans le deux cas, le pouvoir de Dieu est manifesté par l'eau.
Le paralytique impuissant au bord de l'eau, ne te fait-il pas songer à l'expérience de notre propre impuissance à faire le bien?
Comment essayons–nous de résoudre, tout seul, ce qui relève d'un pouvoir surnaturel? Te rends-tu compte que chaque jour, autour de toi, il a une foule de paralytiques qui “se remuent” beaucoup, mais n'arrivent pas à échapper de leur manque de liberté?
Le péché paralyse, vieillit, tue.
Il nous faut regarder Jésus. Il est nécessaire qu'Il —sa Grâce— nous plonge dans les eaux de la Prière, de la Confession, de l'ouverture de l’esprit.
Toi et moi, nous pouvons être de sempiternels paralytiques, ou des porteurs et des instruments de lumière.
Hymne : Comme le feu calcine
Comme le feu calcine
L'arbre mort jusqu'aux racines,
Quand le péché nous domine,
Esprit de Dieu, purifie nous.
Comme le fleuve entraîne
Les torrents jusqu'à la plaine,
Que ta puissance reprenne
Nos forces vives dispersées.
Comme autrefois ton souffle
Dans la mer fit une route,
Quand nous submerge le doute,
Dans l'impossible ouvre une issue.
Invente encore aux hommes
Les chemins de leur exode ;
Viens à ton heure et consomme
L'œuvre accomplie par Jésus Christ.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à tes fidèles, Seigneur, en ce temps de pénitence, une vraie générosité à te servir : qu'ils se disposent ainsi à recevoir dans un cœur purifié l'annonce du mystère pascal et à transmettre au monde la joyeuse nouvelle du Salut.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et Miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ? Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte. Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.