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Eucharistie du Lundi 04 Août 2014 : Lundi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Lundi 04 Août 2014 : Lundi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire et Fête dans le diocèse de Lyon) de la Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 28,1-17… Psaume 119(118),29.43.79.80.95.102… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Commentaire de Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr.
CATÉCHISME DE S. JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE.
Autre commentaire du jour : Jésus et Pierre marchant sur les eaux.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 04 Août 2014 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Fête dans le diocèse de Lyon, mémoire obligatoire ailleurs.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.
Lundi 04 Août 2014 : Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney, Prêtre, Curé d’Ars, Patron de tous les Curés (1786-1859).
Pour en découvrir mon commentaire personnel sur lui (en 3 parties) et sur l’évangile du jour, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°66 » ou sur le lien suivant :
Fête de Saint Jean-Marie Baptiste Vianney.
Lundi 04 Août 2014 : Fête du Bienheureux Frédéric Jansoone, Prêtre Franciscain (1838-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Frédéric Jansoone.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 28,1-17.
La quatrième année du règne de Sédécias, roi de Juda, au cinquième mois, le prophète Ananie, fils d'Azzour, originaire de Gabaon, parla ainsi à Jérémie, dans le temple du Seigneur, en présence des prêtres et de tout le peuple :
« Parole du Seigneur de l'univers, Dieu d'Israël : J'ai brisé le joug du roi de Babylone !
Dans deux ans, jour pour jour, je ferai revenir en ce lieu tout le mobilier du Temple que Nabucodonosor, roi de Babylone, a enlevé pour l'emporter à Babylone.
Je ramènerai ici Jékonias, fils de Joakim, roi de Juda, avec tous les déportés de Juda qui sont partis à Babylone, déclare le Seigneur, car je vais briser le joug du roi de Babylone ! »
Le prophète Jérémie répondit au prophète Ananie en présence des prêtres et de tout le peuple, qui se tenaient dans le temple du Seigneur.
Il lui dit : « Amen ! Dieu veuille agir ainsi et accomplir ta prophétie : qu'il fasse revenir de Babylone le mobilier du Temple et tous les déportés.
Cependant, écoute bien cette parole que je vais te faire entendre, à toi et à tout le peuple :
Les prophètes qui nous ont précédés, toi et moi, depuis bien longtemps, ont prophétisé contre de nombreux pays et de grands royaumes la guerre, le malheur et la peste.
Le prophète qui annonce la paix n'est reconnu comme prophète vraiment envoyé par le Seigneur, que si sa parole s'accomplit. »
Alors le prophète Ananie enleva le joug que le prophète Jérémie s'étais mis sur la nuque, et il le brisa.
Et Ananie déclara devant tout le peuple : « Parole du Seigneur : C'est ainsi que dans deux ans, jour pour jour, je briserai le joug de Nabucodonosor, roi de Babylone, pour en délivrer toutes les nations. » Alors le prophète Jérémie s'en alla.
La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie après que le prophète Ananie eut brisé le joug qui était sur sa nuque.
« Va dire à Ananie : Ainsi parle le Seigneur : Tu as brisé un joug de bois, je le remplacerai par un joug de fer.
Car ainsi parle le Seigneur de l'univers, Dieu d'Israël : C'est un joug de fer que je mets sur la nuque de toutes ces nations, pour les asservir à Nabucodonosor, roi de Babylone. Elles le serviront, et je lui ai remis jusqu'aux bêtes des champs. »
Le prophète Jérémie dit alors au prophète Ananie : « Écoute, Ananie : le Seigneur ne t'a pas envoyé, et toi, tu rassures ce peuple par un mensonge.
C'est pourquoi le Seigneur parle ainsi : Je te chasse de la surface de la terre ; tu mourras cette année, car ce que tu as prêché, c'est la révolte contre le Seigneur. »
Le prophète Ananie mourut cette même année, au septième mois.
Psaume 119(118),29.43.79.80.95.102.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
N'ôte pas de ma bouche la parole de vérité,
car j'espère tes décisions.
Qu'ils se tournent vers moi, ceux qui te craignent,
ceux qui connaissent tes exigences.
Que j'aie par tes commandements le cœur intègre :
alors je ne serai pas humilié.
Des impies escomptent ma perte :
moi, je réfléchis à tes exigences.
De tes décisions, je ne veux pas m'écarter,
car c'est toi qui m'enseignes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l'écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils disaient : « C'est un fantôme », et la peur leur fit pousser des cris.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c'est moi ; n'ayez pas peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant qu'il y avait du vent, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui la touchèrent furent sauvés.
Commentaire du jour.
Saint Thomas More (1478-1535), homme d'État anglais, martyr.
Lettre écrite en prison, 1534 (trad. Rogers/bréviaire 22/06 rev.)
« Seigneur, sauve-moi ! »
Ma chère Meg, je ne peux pas manquer de confiance en Dieu ; pourtant je sens que la peur pourrait bien me submerger.
Je me rappellerai que Saint Pierre, à cause de son peu de Foi, commençait à s'enfoncer sous un coup de vent, et je ferai comme lui : j'en appellerai au Christ et lui demanderai son secours.
Ainsi j'espère qu'il me tendra la main, me saisira et ne me laissera pas sombrer dans la mer démontée.
Et s'il permet que je joue le rôle de Pierre dans sa conduite ultérieure, que je tombe tout à fait, en jurant et en abjurant (mais que Notre Seigneur, dans la tendresse de sa Miséricorde, m'en préserve, et qu'une telle chute me nuise plutôt que de me rapporter aucun avantage)..., s'il permet que je tombe, j'espère pourtant que dans sa bonté il jettera sur moi, comme sur Pierre, un regard plein de Compassion (cf Lc 22,61) et qu'il me relèvera pour que je confesse de nouveau la vérité et que je libère ma conscience.
J'espère aussi qu'il me fera supporter courageusement le châtiment et la honte d'un tel reniement.
Bref, ma chère Margot, je suis absolument certain que, sauf péché de ma part, Dieu ne m'abandonnera pas.
En toute espérance et sécurité, je vais donc me confier totalement en Lui... Donc, ma chère fille, garde un bon moral, ne te laisse troubler par rien de ce qui peut m'arriver en ce monde.
Rien ne peut arriver sans que Dieu le veuille.
Et, j'en ai la certitude, tout ce que cela peut être, si mauvais que cela nous paraisse, sera vraiment le meilleur.
CATÉCHISME DE SAINT JEAN-MARIE VIANNEY SUR LA PRIÈRE
Voyez, mes enfants : le trésor d'un Chrétien n'est pas sur la Terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor.
L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer. Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la Terre !
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit.
Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer.
C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut comprendre.
Nous avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu, dans sa bonté, nous a permis de lui parler. Notre prière est un encens qu'il reçoit avec un extrême plaisir.
Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis.
Elle ne nous laisse jamais sans douceur.
C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.
La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement, qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée.
Tenez, quand je courais la Bresse, dans le temps que les pauvres curés étaient presque tous malades, je priais le bon Dieu le long du chemin. Je vous assure que le temps ne me durait pas.
On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l'eau, parce qu'ils sont tout au bon Dieu.
Dans leur cœur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh ! Que j'aime ces âmes généreuses ! Saint François d'Assise et Sainte Colette voyaient Notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlions.
Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander !
Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous...»
Je pense souvent que, lorsque nous venons Adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une Foi bien vive et un cœur bien pur.
Autre commentaire du jour.
Mt 14, 22-36 — Jésus et Pierre marchant sur les eaux
Je suis invité, comme disciple du Christ, à monter dans la barque pour passer sur l’autre rive, la barque de l’Église, la barque de ma mission.
Pour m’aider, Jésus s’engage à renvoyer les « foules » : mes foules d’inquiétudes, mes foules de peurs.
Il me montre l’importance de se retirer à l’écart pour prier et voir plus clair dans la mission qu’Il me confie; prier aussi pour rester fort et confiant quand surviennent les vagues des doutes et des épreuves.
Lorsqu'arrivent ces situations, ces nuits, j’ai plus de difficulté à Le reconnaître et j’ai peur. Je voudrais tout de suite être au-dessus de tout ça (marcher sur les eaux comme Pierre) mais mon piège, c’est de marcher sur ces eaux par orgueil et par ma seule volonté, plutôt que par la Foi, l'abandon et la grâce de L'Esprit...
Comme pour le rétablissement que j'ai vécu depuis le burn-out, Dieu me laisse libre; je m’enfonce quand je ne respecte pas mes limites et que je m’éloigne de Lui. J'ai à réaliser que je ne puis RIEN sans Lui, que tout est Grâce.
Il me fait comprendre qu’Il est toujours là pour me tendre la main et me ramener dans ma barque, à faire tomber les vents… si j’ai assez d’humilité pour crier vers Lui.
Pour une autre réflexion sur cet Évangile, voici un article que j'avais écrit dans la revue « Je crois » de mars 1993:
Vous avez sûrement déjà entendu cette belle page d’Évangile où Jésus, après avoir multiplié les pains pour cinq milles hommes, va rejoindre la barque de ses disciples en marchant sur les eaux.
Le geste que Pierre pose alors m’interpelle beaucoup et m’amène à remettre en question ma Foi et mon abandon.
Pierre était un humble travailleur, limité tout comme chacun de nous; mais nous savons qu’il sera appelé à devenir le berger qui succèdera à Jésus, que Jésus lui confiera les clés du Royaume, qu’il sera le premier Pasteur.
C’était sa mission à lui; la nôtre est différente, probablement beaucoup plus effacée, mais tout aussi importante dans le plan de Dieu.
Un morceau manquant dans un casse-tête dérange tout autant qu’il s’agisse d’un morceau ou d’un autre !
Tout comme Pierre nous avons des combats à livrer, notre Foi à faire grandir, des peurs à vaincre, notre confiance en L’Esprit Saint à laisser croître.
Au début de cet épisode, Jésus envoie Pierre et les autres disciples traverser le lac. Il les laisse volontairement seuls dans la nuit à affronter le vent et les vagues afin d’affermir leur Foi et leur abandon.
Nous vivons aussi de ces moments d’épreuves où, apparemment, Jésus nous abandonne. Nous croyons qu’Il nous laisse tomber en plein au moment où nous avons le plus besoin de Lui.
Nous frappons alors nos limites comme jamais auparavant et nous nous rendons compte de notre fragilité et de notre petitesse.
Justement, c’est souvent une période où nous avons un dépassement à faire, un renoncement à effectuer, une peur à vaincre.
Ces périodes de nos vies sont également un temps où Jésus nous travaille, nous prépare à une nouvelle étape, à un pas de plus vers Lui.
C’est un nouveau feu, une nouvelle mission qui s’amorce, que nous en soyons conscients ou non. Si nous en sommes conscients, nous pouvons faire ce passage avec beaucoup plus d’espérance et de paix.
Lorsque Jésus vient vers les disciples en marchant sur les eaux, ils sont bouleversés par la peur, croient que c’est un fantôme, poussent des cris de frayeur.
Comme Pierre, nous manquons de sécurité devant l’inconnu; tout ce qui sort de notre façon habituelle de voir les choses nous dérange beaucoup et, à plus forte raison, lorsqu’il s’agit des choses de la Foi.
Nous sommes toujours surpris lorsque nous avançons dans la vie spirituelle et que Jésus surgit de façon différente dans nos vies.
Nous sommes habitués à une manière de le prier, à une façon de sentir sa présence, et oups ! Qu’est-ce qui se passe ?
Ça ne fonctionne plus de la même manière; nous sommes désorientés, nous ne reconnaissons plus Jésus.
Ça nous perturbe et nous fait peur car nous nous demandons ce qui va bien se passer, ce que ça exigera de nous, jusqu’où ça nous mènera.
Pourtant, c’est toujours le même Jésus, mais plus profond en nous; nous sommes alors plus près de la Sainte Trinité.
C’est à ce moment que Jésus nous interpelle à marcher sur les eaux, à faire un acte de Foi, à nous laisser guider et transformer par L’Esprit-Saint.
Comme Pierre, nous hésitons, nous demandons une confirmation, un signe pour être certain que cet appel vient de Dieu.
Même si nous voulons nous abandonner et que nous savons que nous n’avons pas nécessairement tout ce qu’il faut pour répondre à cet appel, nous avons besoin d’être confirmé par Jésus et d’être plus sûr que les grâces nécessaires nous seront données.
Nous faisons finalement le pas, tout comme Pierre, et entrons dans un combat entre la volonté de Dieu et l’esprit du monde qui nous met des bâtons dans les roues.
Le vent des remarques de notre entourage vient brouiller notre esprit et nous nous mettons à douter de l’appel plutôt que de persévérer dans la Foi et l’abandon total à Dieu. Nous nous demandons si nous ne sommes pas victime de notre imagination ou de la folie.
Peut-être aussi avons-nous peur de ce qui nous arriverait si nous nous abandonnions vraiment ? Mais posons-nous donc ces questions.
Qu’est-ce qui pourrait-nous arriver de si embêtant ? De quoi avons-nous peur au juste ? De l’amour avec un grand A ? De la souffrance ? De ce que les gens vont dire de nous ? De déranger notre petit égoïsme, nos petits plaisirs, notre confort, nos rêves ?
Oui, posons-nous honnêtement les bonnes questions; en entrant en nous-mêmes, nous savons quelle est la peur qui nous habite et que nous cherchons à nier. Nous savons habituellement très bien identifier ce que nous sommes vraiment et nous avons à vaincre notre orgueil et à se l’avouer.
Nous n’avons pas à craindre la volonté de Dieu car Il nous a tous créés avec Amour… Il ne souhaite sûrement pas notre malheur.
Il veut tout simplement se révéler de plus en plus à nous, nous faire connaître ses richesses, le trésor qui est en nous et nous préparer à la grande rencontre!
Nous n’avons qu’à songer à la multitude de saints et de saintes qui n’ont pas craint de s’abandonner, et aux merveilles que Dieu a pu opérer en eux et par eux.
S’ils sont devenus saints et saintes, ce n’est pas parce qu’ils étaient plus fins, mais bien parce qu’ils aimaient follement Dieu et n’avaient pas peur de l’amour.
Si nous y pensons bien, l’amour de Dieu nous fait peur un peu comme l’amour humain. La panique nous prend lorsque nous nous sentons trop aimé par quelqu’un; on cherche à éteindre ce feu trop brûlant pour nous et nous fuyons souvent.
Oui, comme Pierre, nous sommes tous appelés au grand amour, à nous laisser transformer par cet amour et à porter du fruit en abondance.
Il n’en tient qu’à nous de faire comme Pierre, d’aller jusqu’au bout de notre mission et de réaliser pleinement ce pour quoi nous sommes faits !
Hymne : Un jour nouveau commence
Un jour nouveau commence,
Un jour reçu de toi,
Père,
Nous l’avons remis d’avance
En tes mains tel qu’il sera.
Émerveillés ensemble,
Émerveillés de toi,
Père,
Nous n’avons pour seule offrande
Que l’accueil de ton amour.
Marqués du goût de vivre,
Du goût de vivre en toi,
Père,
Nous n’avons pas d’autres vivres
Que la faim du pain rompu.
Comment chanter ta grâce,
Comment chanter pour toi,
Père,
Si nos cœurs ne veulent battre
De l’espoir du Corps entier ?
Le jour nouveau se lève
Le jour connu de toi,
Père ;
Que ton Fils dans l’homme achève
La victoire de la croix !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu de puissance et de bonté, tu as fait de Saint Jean-Marie Vianney, un Prêtre admirable, passionnément dévoué à son Ministère ; accorde-nous, par sa Prière et à son exemple, d'avoir pour nos frères une Charité qui les gagne au Christ, et d'obtenir avec eux l'éternelle gloire.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes Paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma Joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.
Parole de Dieu : (1 Th 2, 13)… (Office des Vêpres).
Voici pourquoi nous ne cessons de rendre grâce à Dieu. Quand vous avez reçu de notre bouche la Parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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