Eucharistie du Jeudi 12 Septembre 2013 : 23ème Jeudi du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête du Saint Nom de Marie.
Fête de Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht (950-1012).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-17… Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,27-38.
Commentaire du Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Autre commentaire de Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 12 Septembre 2013 : Fête du Saint Nom de Marie.
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Saint Nom de Marie.
Jeudi 12 Septembre 2013 : Fête de Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht (950-1012).
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Saint Guy ou Guidon d'Anderlecht.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-17.
Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, et de patience.
Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même.
Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour : c'est lui qui fait l'unité dans la perfection.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps. Vivez dans l'action de grâce.
Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6.
Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !
Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !
Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au Seigneur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,27-38.
Jésus déclarait à la foule : « Je vous le dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
A celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. A celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Commentaire du jour.
Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Encyclique « Dives in Misericordia » § 3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Soyez Miséricordieux comme votre Père est Miséricordieux »
Nombreux sont les passages de l'enseignement du Christ qui manifestent l'amour-miséricorde sous un aspect toujours nouveau.
Il suffit d'avoir devant les yeux le bon pasteur qui part à la recherche de la brebis perdue (Mt 18,12s; Lc 15,3s) ou encore la femme qui balaie la maison à la recherche de la pièce d’argent perdue (Lc 15,8s).
L'évangéliste qui traite particulièrement ces thèmes dans l'enseignement du Christ est saint Luc, dont l'évangile a mérité d'être appelé « l'évangile de la Miséricorde »...
Le Christ, en révélant l'amour-miséricorde de Dieu, exigeait en même temps des hommes qu'ils se laissent aussi guider dans leur vie par l'Amour et la Miséricorde.
Cette exigence fait partie de l'essence même du message messianique, et constitue l'essence de la morale — de l'ethos — de l’Évangile.
Le Maître l'exprime aussi bien au moyen du commandement défini par lui comme « le plus grand » (Mt 22,38) que sous forme de Bénédiction, lorsqu'il proclame dans le Sermon sur la montagne : « Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde » (Mt 5,7).
De la sorte, le message messianique sur la miséricorde a une dimension Divine et humaine particulière.
En devenant l'incarnation de l'Amour qui se manifeste avec une force particulière à l'égard de ceux qui souffrent, des malheureux et des pécheurs, Le Christ —accomplissement des prophéties messianiques — rend présent et révèle aussi plus pleinement Le Père, qui est Le Dieu « riche en Miséricorde » (Ep 2,4).
En même temps, devenant pour les hommes le modèle de l'Amour Miséricordieux envers les autres, Le Christ proclame, par ses actes plus encore que par ses paroles, l'appel à la Miséricorde qui est une des composantes essentielles de la morale de l'Évangile.
Il ne s'agit pas seulement ici d'accomplir un commandement ou une exigence de nature éthique, mais de remplir une condition d'importance capitale pour que Dieu puisse se révéler dans sa Miséricorde envers l'homme : « Les Miséricordieux...obtiendront Miséricorde ».
Autre commentaire.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Homélies sur ces paroles de l'Évangile : « L'ange fut envoyé », n°2, 17.
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ ».
« Le Nom de la Vierge était Marie » (Lc 1,27). Ce Nom signifie, dit-on, « étoile de la mer », et il convient admirablement à la Vierge mère.
Rien n'est plus juste que de la comparer à une étoile qui donne ses rayons sans être altérée, comme elle enfante son fils sans dommage à son corps vierge.
Elle est bien cette noble « étoile issue de Jacob » (Nb 24,17), dont la splendeur illumine le monde entier, qui brille dans les cieux, pénètre les enfers, se répand jusqu’à la terre, réchauffe les âmes plutôt que les corps, fait éclore les vertus, brûle les vices. Oui, c’est elle, cette étoile brillante et magnifique que rien n’empêche de s’élever au-dessus de cette mer vaste et immense (Ps 103, 25), étincelante de mérites, éclairant par son exemple.
O, qui que tu sois, quand tu te vois, dans les fluctuations de ce monde, ballotté au milieu des bourrasques et des tempêtes plutôt que de marcher sur la terre ferme, ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas être submergé par les flots (cf. Mt 14, 30).
Si se lèvent les vents des tentations, si tu cours aux écueils des épreuves, regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance ou de la jalousie, lève les yeux vers l'étoile, invoque Marie...
Si tu es troublé par la grandeur de tes péchés, humilié par la honte de ta conscience, épouvanté par la crainte du jugement, si tu es sur le point de sombrer dans le gouffre de la tristesse et du désespoir, pense à Marie.
Dans le péril, l'angoisse, le doute, pense à Marie, invoque Marie !
Que son Nom ne quitte jamais tes lèvres ni ton cœur... En la suivant, tu ne t'égareras pas ; en la Priant, tu ne désespéreras pas ; en pensant à elle, tu éviteras toute fausse route.
Si elle te tient par la main, tu ne sombreras pas ; si elle te protège, tu ne craindras rien ; sous sa conduite, tu ignoreras la fatigue ; sous sa protection, tu arriveras jusqu'au but.
Et tu comprendras par ta propre expérience combien sont justes ces paroles : « Le Nom de la Vierge était Marie ».
Saint Bernard de Clairvaux.
Consulté par les princes et les Papes, saint Bernard († 1153), Moine de Cîteaux, a fait rayonner, au XII ème siècle, l’Ordre Cistercien dans toute l’Europe.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_211
Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Soyez Miséricordieux comme votre Père est Miséricordieux
Aujourd'hui, dans l'Évangile, par deux fois Le Seigneur nous dit d’aimer nos ennemis. Et, tout de suite, Il nous précise trois fois comment: faites du bien à ceux qui vous haïssent, souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
C'est une besogne qui semble difficile à accomplir: comment pouvons-nous aimer ceux qui ne nous aiment pas?
Pire encore, comment pouvons-nous aimer ceux qui nous maudissent?
Aimer de cette façon est un don de Dieu, mais il faut que nous soyons toujours ouverts à Lui.
D'ailleurs, et humainement parlant, le plus sage est d'aimer nos ennemis: l'ennemi aimé se verra apaisé; l'aimer peut être la condition pour qu'il cesse d'être notre ennemi.
Et Jésus continue à dire: «À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre» (Lc 6,29). Il pourrait sembler un excès de soumission.
Mais, qu'est ce que Jésus fit lorsqu'un des gardes lui donna une gifle lors de sa Passion?
Certainement, il n'a pas contré.
Au contraire, Il lui répliqua si fermement, plein de Charité, qu'Il a fait réfléchir à ce garde tellement exaspéré:
«Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?» (Jn 18,22-23).
Dans tous les religions il y a une règle d'or: «Ne fais pas aux autres ce qui tu n'aimerais pas qu'on te fasse».
Cependant, Jésus est le seul à la formuler en positive: «Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux» (Lc 6,31).
Cette règle d'or est le fondement de la morale. Saint Jean Chrysostome, en commentant ce strophe, nous enseigne: «mais il y a en plus, car Jésus n'a pas dit seulement: ‘souhaitez-vous du bien les uns aux autres’, mais aussi ‘faites le bien aux autres’»; c'est pour cela qu'il ne faut pas que la règle d'or proposé par Jésus reste un simple souhait, mais il nous faut la transformer en faits tangibles.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-de-la-23eme-semaine-annee-impaire.html#evenement1838
Soyez donc Miséricordieux, comme votre Père est Miséricordieux.
Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.
L’Evangile, la Bonne Nouvelle, nous donne un message des plus précieux. "La mesure dont vous vous servez pour les autres, servira aussi pour vous. »
C’est si merveilleux que nous puissions affirmer notre désir de Dieu en le liant à l’Amour que nous nous portons les uns aux autres. Bonheur pour nous d’être inscrits dans cette sagesse Chrétienne si différente de toutes les autres. Cette Sagesse, Jésus l’énonce d’une manière si belle et si réconfortante :
Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi agissent de même. Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.
Par sa venue dans la chair humaine, Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, apporte à l’humanité un message fondamentalement nouveau qui est révélé une fois encore dans cet Evangile.
Nous aimons cette parole si difficile à mettre en pratique : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous maudissent, Bénissez. »
Il est évident que sans la grâce de Dieu, nous ne pouvons pas la réaliser. Nous retrouvons alors notre lien -religion- à Dieu si vital : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. »
Aujourd’hui, nous avons dans l’Evangile le message d’Amour qui change le monde :
« Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.
Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.
Il s’agit dans ce message de ce qui est le plus précieux dans le Christianisme. Ce que Jésus énonce, il l’a vécu, et à sa suite, celui qui est bien formé par lui sera comme son Maître.
C’est la réalité de l’Évangile : Etre comme Jésus Lui-même.
C’est notre vocation Chrétienne. Depuis que nous sommes Baptisés dans Le Christ cette suite de Jésus est rendue possible.
Jésus a toujours fait ce dont Il a parlé ; Il a toujours consolé. Il a toujours pris sur lui par sa Croix toute la misère du monde.
Comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, il a porté sur son dos la haine du monde. Marie l’immaculée l’a suivi jusqu’au bout.
Nous demandons à Dieu notre Père la Grâce que notre Prière et notre vie soit semblable à celle de Jésus.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Oui, ô Marie ! Votre Nom sublime et admirable est sorti du Trésor de La Divinité ; car c'est La Sainte Trinité tout entière qui vous a donné ce Nom au-dessus de tous les noms après celui de Votre Divin Fils, et qui l'a enrichi de tant de Majesté et de Puissance, qu'il faut que, par respect pour ce saint Nom, dès qu'il est prononcé, tout genou fléchisse dans le Ciel, sur la Terre et aux Enfers.
Richard de Saint-Laurent.
Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)… (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus Christ.