Eucharistie du Samedi 05 Octobre 2013 : Samedi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska (1905-1938).
Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Baruch 4,5-12.27-29… Psaume 69(68),33-34.36.37b… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,17-24.
Commentaire du Pape François.
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 05 Octobre 2013 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska (1905-1938).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska.
Samedi 05 Octobre 2013 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska (1905-1938).
En approfondissement la vie de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, très liée à la Fête de la Divine Miséricorde, instituée par le Bienheureux Pape Jean-Paul II à la demande de Jésus à Sainte Sœur Faustine, je vous invite à découvrir cette Fête le Dimanche après la Fête de Pâques :
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de la Divine Miséricorde
Samedi 05 Octobre 2013 : Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Fleur (Flore).
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Baruch 4,5-12.27-29.
Courage, mon peuple, toi qui es la part d'Israël réservée à Dieu !
Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n'était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de Dieu : c'est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires.
Car vous avez irrité votre Créateur en offrant des sacrifices aux démons et non à Dieu.
Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés,
car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, Dieu m'a infligé un deuil cruel.
J'ai vu la déportation que l'Éternel a infligée à mes fils et à mes filles.
Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissé partir dans les larmes et le deuil.
Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J'ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu'ils se sont détournés de la loi de Dieu.
Courage, mes enfants, criez vers Dieu ; celui qui vous a infligé l'épreuve se souviendra de vous.
Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d'ardeur à le chercher.
Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »
Psaume 69(68),33-34.36.37b.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage :
demeure pour ceux qui aiment son nom.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,17-24.
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux. Ils racontaient : « Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair.
Vous, je vous ai donné pouvoir d'écraser serpents et scorpions, et pouvoir sur toute la puissance de l'Ennemi ; et rien ne pourra vous faire du mal.
Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. »
Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu. »
Commentaire du jour.
Pape François.
Homélie du 23/04/2013 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana).
« Les soixante-douze disciples que Jésus avaient envoyés revinrent tout joyeux »
« Une foule considérable s'adjoignit au Seigneur. Lorsque Barnabé arriva et qu'il vit la grâce accordée par Dieu, il s'en réjouit » (Ac 11,21.23).
C’est la joie propre à l’évangélisateur. Elle est, comme disait le pape Paul VI, « la douce et réconfortante joie d’évangéliser » (Evangelii nuntiandi, n°80).
Et cette joie commence par une persécution, par une grande tristesse, mais elle finit avec la joie.
Et ainsi l’Église va de l’avant, comme le dit un saint, entre les persécutions du monde et les consolations du Seigneur (Augustin, La Cité de Dieu, 18,51,2).
Ainsi est la vie de l’Église. Si nous voulons aller sur la voie de la mondanité, en négociant avec le monde…, nous n’aurons jamais la consolation du Seigneur.
Et si nous recherchons seulement la consolation, ce sera une consolation superficielle, pas celle du Seigneur, ce sera une consolation humaine.
L’Église avance toujours entre la croix et la résurrection, entre les persécutions et les consolations du Seigneur.
Tel est le chemin : celui qui suit cette route ne se trompe pas.
Pensons aujourd’hui à l’action missionnaire de l’Église : ces disciples qui sont sortis d’eux-mêmes pour aller, et aussi ceux qui ont eu le courage d’annoncer Jésus aux Grecs…
Pensons à l’Église Mère qui grandit ; elle grandit avec de nouveaux enfants, auxquels elle donne l’identité de la Foi, car on ne peut pas croire en Jésus sans l’Église…
Et demandons au Seigneur cette liberté d’esprit, cette ferveur apostolique, qui nous pousse à aller de l’avant, comme des frères, tous ensemble : en avant !
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_240.
Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
A ce moment, Jésus exulta de Joie sous l'action de L'Esprit Saint, et il dit: ‘Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, je proclame ta louange’
Aujourd'hui, l'évangéliste Luc nous raconte l'événement qui provoque la reconnaissance de Jésus envers son Père pour les bienfaits qu'Il a octroyé à l'humanité.
Il rend grâce pour la révélation concédée aux humbles de cœur, aux petits du Royaume. Jésus montre sa Joie en voyant que ceux-ci admettent, comprennent et pratiquent ce que Dieu fait connaître par son intermédiaire.
En d'autres occasions, dans son dialogue intime avec Le Père, Il lui rendra aussi grâce parce qu'Il l'écoute toujours. Il loue le samaritain lépreux qui, après la guérison de sa maladie –en même temps que neuf autres personnes–, lui seul revient trouver Jésus pour le remercier du bienfait reçu.
Saint Augustin écrit: «Qu'y-a-t-il de mieux à porter dans le cœur, à prononcer avec la bouche, à écrire avec la plume, que ces mots: ‘grâce à Dieu’?
Rien de plus bref à dire, rien de plus joyeux à entendre, de plus élevé à ressentir, de plus utile à pratiquer».
C'est ainsi que nous devons toujours agir envers Dieu et envers le prochain, même pour les dons que nous ignorons, comme l'écrivait saint Josémaria Escriva.
Gratitude envers nos parents, nos amis, nos maîtres, nos camarades. Envers tous ceux qui nous aident, qui nous stimulent, qui nous servent. Gratitude aussi, comme il se doit, envers notre Mère l'Église.
La gratitude n'est pas une vertu très “en usage” ou habituelle; mais c'est l'une de celles qui procurent le plus de plaisir.
Nous devons reconnaître que, parfois, elle n'est pas non plus facile de la vivre. Sainte Thérèse affirmait: «Je suis si reconnaissante de tempérament qu'on m'achèterait avec une sardine».
Les saints ont toujours agit ainsi. Et ils l'ont fait des trois façons indiquées par saint Thomas d'Aquin: d'abord, par la reconnaissance intérieure des bienfaits reçus; ensuite, en louant Dieu par des paroles; enfin, en cherchant à récompenser le bienfaiteur par des œuvres, selon les possibilités de chacun.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Samedi-de-la-26eme-semaine-annee-impaire.html#evenement1870
Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les Cieux.
« Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont soumis en ton nom.
Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
Jésus exulta de Joie sous l’action de L’Esprit Saint » : Nous demandons la grâce d’entrer dans cette exultation de Jésus, sous l’action de L’Esprit Saint.
L’Esprit Saint Lui-même se joint à notre esprit pour que nous criions vers Dieu notre reconnaissance.
C’est dans la Foi et l’Espérance : « Fille de Jérusalem, quitte ta robe de tristesse ! » Cette robe de tristesse, quelle qu’en soit la provenance, nous colle à la peau. Nous sommes comme identifiés à elle. Le retournement vers Dieu nous sauve et nous libère.
« Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J’ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants ».
Ce texte d’une force étonnante peut s’appliquer à Marie. La mère de Compassion peut s’écrier à la Croix : » J’ai été abandonnée à cause du péché de mes enfants".
Ceux qui savent le mystère de Marie, vivent de son mystère dans les jours de ténèbres et d’angoisse.
Avec elle, l’immaculée, nous portons la souffrance de notre peuple. « Courage, mes enfants, criez vers Dieu. »
En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint Esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi.
Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
La femme est là, avec son Dieu, pour relever le défi de la violence et redire à ses enfants qu’ils n’ont rien à craindre :
« Celui qui vous a infligé l’épreuve se souviendra de vous. Votre pensée vous a égaré loin de Dieu, une fois convertis mettez dix fois plus d’ardeur à le chercher ».
Les Apôtres font cette expérience de libération et de Salut : « Même les démons nous sont soumis, » disent-ils. Ils ont retrouvé la liberté, l’espace dont ils ont besoin pour vivre.
Ils sont dans une Joie immense. Jésus dit alors : « Je voyais Satan tomber du ciel". Mais Jésus reprend immédiatement la raison du vrai Bonheur : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
Et, se tournant vers les disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Demeurer dans la joie du Seigneur. Il ne nous faut pas quitter cette Joie du Créateur et Sauveur, le Bien-aimé.
« Cependant, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis, réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
Voilà l’essentiel et l’espérance ! Ce serait un « piège » de s’arrêter aux œuvres et d’oublier Dieu qui est l’auteur des œuvres.
Courage mon peuple dit Dieu, je combats pour vous, je suis avec vous, je suis victorieux.
Cette victoire de l’Amour est la victoire de Jésus Lui-même.
Devant leur joie, « Jésus exulta sous l’action de L’Esprit Saint : « Vos noms sont inscrits dans les Cieux. »
Jésus se tourne vers ses disciples : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. »
Avec les disciples nous sommes dans la joie : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Nous demandons la Grâce d’entrer dans le mystère du Salut de Jésus Christ. Que par notre attitude de Foi, de confiance et d’abandon total, nous puissions faire advenir en nous et autour de nous le Salut de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta Grâce, fais que notre existence te soit consacrée.
Parole de Dieu : (Rm 12, 14-16a)… (Office des Laudes).
Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la Joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
Soyez bien d’accord entre vous ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple.