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- Eucharistie du Mardi 01 Octobre 2013 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 01 Octobre 2013 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 01 Octobre 2013 : Mardi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-patronne secondaire de la France (1873-1897).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Zacharie 8,20-23… Psaume 87(86),2.1.3.4cd.5.6-7… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
En Afrique du Nord, L’Église Célèbre sa Fête : Lecture propre à la Fête de Ste Thérèse :
Livre d’Isaïe 66,10-14c… Psaume 130,1-3… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,1-5…Pour voir les textes en entier, ouvrir le lien ci-dessous :
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20131001&id=246&fd=1
Commentaire du Concile Vatican II.
LETTRE DE SAINTE THÉRÈSE À SŒUR MARIE DU SACRÉ-CŒUR (8 SEPTEMBRE 1896).
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Llucià POU i Sabater (Vic, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne (Sur les lectures propres à Ste Thérèse.
Chant, Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 01 Octobre 2013 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-patronne secondaire de la France (1873-1897).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
Mardi 01 Octobre 2013 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-patronne secondaire de la France (1873-1897).
Pour voir sa vie au milieu de ses parents (Les Bienheureux Louis Martin et Zélie Guérin) et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » au 12 Juillet ou sur le lien suivant :
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et ses parents.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Zacharie 8,20-23.
Ainsi parle le Seigneur de l'univers : Voici que, de nouveau, des peuples afflueront, venus de la multitude des villes.
On se dira d'une ville à l'autre : « Allons implorer le Seigneur, allons chercher la face du Seigneur de l'univers ; moi, en tout cas, j'y vais. »
Des peuples nombreux et des nations puissantes viendront à Jérusalem implorer le Seigneur de l'univers et chercher sa face.
Ainsi parle le Seigneur de l'univers : En ces jours-là, il y aura pour un Juif dix hommes de toute langue et de toute nation, qui le saisiront par son vêtement et lui diront : « Nous allons avec vous, car nous avons appris que Dieu est avec vous. »
Psaume 87(86),2.1.3.4cd.5.6-7.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Pour ta gloire on parle de toi,
ville de Dieu !
Voyez Tyr, la Philistie, l'Éthiopie :
chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.
Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Déclaration sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes « Nostra Aetate », §2-3 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana).
« Jésus se retourna et les interpella vivement »
L’Église Catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans [les] religions [non chrétiennes].
Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, tout en différant sous bien des aspects de ce qu’elle-même tient et propose, reflètent cependant souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes.
Mais elle annonce sans cesse, et elle est tenue de le faire, Le Christ qui est « la Voie, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6), en qui les hommes trouvent la plénitude de la vie religieuse et en qui Dieu s’est réconcilié toutes choses (2Co 5,18s).
Elle exhorte donc ses enfants pour que, avec prudence et charité, par le dialogue et par la collaboration avec ceux qui suivent d’autres religions, et tout en témoignant de la Foi et de la vie chrétiennes, ils reconnaissent, préservent et fassent progresser les biens spirituels, éthiques et socio-culturels qui se trouvent chez eux.
L’Église regarde avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes.
Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers.
Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété.
De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités.
C’est pourquoi ils accordent du prix à la vie morale et rendent un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à pratiquer sincèrement une compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.
LETTRE DE SAINTE THÉRÈSE À SŒUR MARIE DU SACRÉ-CŒUR (8 SEPTEMBRE 1896)
À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre, j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.
Les chapitres XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux...
J'y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs... que l'Église est composée de différents membres et que l’œil ne saurait être en même temps la main... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ».
Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'Amour... Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La Charité me donna la clé de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un Corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas ; je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d'Amour.
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ; en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma Joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'Amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serais l'Amour... ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!...
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/Ste-Therese-de-l-Enfant-Jesus-2010.html.
Thérèse et le Sacerdoce de la Prière.
Pour découvrir ou approfondir la spiritualité de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus : visitez notre rubrique Sainte Thérèse de Lisieux
Ici, à Lisieux, avec les fêtes thérésiennes 2010, nous achevons par des journées d’action de grâces l’année Sacerdotale, avec la présence du cardinal Humes, préfet de la Congrégation pour le clergé.
Cette année fut l’occasion de méditer sur le ministère Sacerdotal et de prier pour que nous soient accordés les Prêtres dont l’Église a besoin.
Thérèse de l’Enfant-Jésus, fidèle au charisme initié par sa sainte patronne, Thérèse de Jésus, réformatrice du Carmel, avait eu soin de porter les Prêtres dans sa Prière pour soutenir ainsi l’œuvre missionnaire de l’Église.
En particulier, depuis son pèlerinage à Rome en 1887, durant lequel elle avait eu l’occasion de vivre quelques semaines avec des Prêtres, elle avait mesuré la nécessité de prier pour eux.
Par la suite, elle avait porté dans la Prière plus particulièrement deux missionnaires, les pères Rouland et Bélière.
Mais le lien profond de Thérèse de Lisieux avec le Sacerdoce ne se limite pas à l’offrande de sa Prière et de sa vie pour soutenir les Prêtres ordonnés.
Nous connaissons tous le texte dans le manuscrit B (Ms B f°3) de la découverte de sa place et de sa mission dans le cœur de l’Église comme l’Amour offert.
Elle y exprime en préambule son désir d’embrasser toutes les vocations notamment de martyre, de missionnaire et de Prêtre.
Et elle comprend que l’immensité de ses désirs se réalisera par la transformation de toute sa vie en un acte d’Amour.
Son offrande à l’Amour Miséricordieux, fait en juin 1895, trouve là l’ouverture missionnaire dont Thérèse a toujours eu le souci.
Par l’accueil de l’Amour de Jésus et son offrande à cet Amour, Thérèse peut réaliser son désir d’être Prêtre, non pas en recevant l’Ordination, mais en participant au Sacerdoce même du Christ.
Ainsi elle montre la voie à tous les baptisés en dévoilant la manière de réaliser le Sacerdoce Baptismal.
Thérèse de l’Enfant-Jésus met en lumière ce mystère de la participation au Sacerdoce du Christ dans le manuscrit C, un passage un peu moins connu que d’autres du grand public (Ms C f°34).
Dans ce texte, Elle se s’approprie la Prière Sacerdotale de Jésus que nous lisons au chapitre 17 de l’Évangile selon saint Jean, voilà ce que Thérèse ose dire : « Je vous ai glorifié sur la terre, j’ai accompli l’œuvre que vous m’avez donnée à faire, j’ai fait connaître votre nom à ceux que vous m’avez donnés, ils étaient à vous et vous me les avez donnés. C’est maintenant qu’ils connaissent que tout ce que vous m’avez donné vient de vous, car je leur ai communiqué les paroles que vous m’avez communiquées, ils les ont reçues et ils ont cru que c’est vous qui m’avez envoyée. Je prie pour ceux que vous m’avez donné parce qu’ils sont à vous, Je ne suis plus dans le monde, pour eux, ils y sont et moi je retourne à vous. Père Saint, conservez à cause de votre nom ceux que vous m’avez donnés. Je vais maintenant à vous, et c’est afin que la joie qui vient de vous soit parfaite en eux, que je dis ceci pendant que je suis dans le monde. Je ne vous prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont point du monde, de même que moi je ne suis pas du monde non plus. Ce n’est pas seulement pour eux que je prie, mais c’est encore pour ceux qui croiront en vous sur ce qu’ils leur entendront dire. Mon Père, je souhaite qu’où je serai, ceux que vous m’avez donnés y soient avec moi, et que le monde connaisse que vous les avez aimés comme vous m’avez aimée moi-même. »
Quelle audace de Thérèse ! Elle prend tout simplement les paroles de Jésus, elles se les attribuent en les mettant au féminin (chose qui se remarque moins lorsque l’on entend simplement le texte !).
Comment peut-elle oser reprendre la Prière qui caractérise le mieux le Sacerdoce du Christ, c’est-à-dire son offrande au Père et sa Prière pour l’Église.
Certes, Thérèse a su ne pas reprendre toute la Prière de Jésus, elle omet volontairement tout ce qui concerne l’origine Divine de Jésus et son unité avec Le Père dans le mystère de la Trinité.
Mais sinon, tout le reste de la Prière Sacerdotale de Jésus, Thérèse ose le redire pour elle-même.
Comment cela est-il possible ? Tout simplement parce que Thérèse a pris conscience de notre vocation filiale, du désir du Père de faire de nous ses fils par Jésus Christ.
Ne dit-elle pas que dans la prière nous sommes appelés à nous unir à Jésus et même d’être transformé pour devenir un seul et même Amour avec Lui ?
« Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! (…) c’est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. » (Ms C f°25).
Et Thérèse précise plus loin ce que c’est que cette union avec Jésus : « Qu’est-ce donc de demander d’être Attiré, sinon de s’unir d’une manière intime à l’objet qui captive le cœur ? (…)
Mère bien-aimée, voici ma prière, je demande à Jésus de m’attirer dans les flammes de son Amour, de m’unir si étroitement Lui, qu’Il vive et agisse en moi. (Ms C f°35v°-36r°).
Ainsi, si Thérèse peut reprendre la Prière Sacerdotale de Jésus, c’est qu’elle a conscience que, par son accueil et son offrande totale à l’Amour Miséricordieux, Jésus vit et agit à travers elle.
Non seulement dans la Prière mais aussi dans la vie quotidienne, dans ses relations communautaires, ainsi dira-t-elle au sujet de la Charité fraternelle : « oui je le sens, lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ; plus je suis uni à lui, plus aussi j’aime toutes mes sœurs » (Ms C f°12v°).
À la suite de saint Jean de la Croix, dans sa Prière de l’âme énamourée, Thérèse sait que tout ce qui est au Christ lui appartient, car Le Christ est tout entier pour elle par l’accueil et l’offrande d’elle-même à l’Amour.
Elle est donc comme tout Baptisé, Prêtre, Prophète et Roi, en tant qu’elle est unie au Christ par la grâce de son Baptême et l’offrande d’elle-même, c’est pourquoi elle peut redire avec Jésus sa Prière Sacerdotale.
Cette participation au Sacerdoce du Christ est offerte à tout Baptisé ; et la Prière est l’œuvre Sacerdotale simple mais essentielle où s’exprime notre vocation de Prêtre à la suite de Jésus.
Thérèse nous montre que le Baptisé devient Prêtre en ce sens qu’il devient responsable du Salut des autres, et solidaire dans l’Amour, le don de soi et la participation au Sacrifice et au Sacerdoce du Christ, et ainsi peut intercéder pour tous.
L’union au Christ vivant dans le cœur des Baptisés permet à chacun de faire de sa vie un sacrifice Eucharistique pour le Salut du monde.
Cette participation au Sacerdoce du Christ dans la Prière est une œuvre essentielle pour le Carmel, au-delà de la grâce que nous offre Jésus de s’unir à Lui, c’est pour nous, Carmes et Carmélites, une responsabilité à porter pour réaliser notre vocation et mission dans l’Église.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
Abbé Llucià POU i Sabater (Vic, Barcelona, Espagne).
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda.
Aujourd'hui, nous contemplons comment «Jacques et Jean, voyant cela, dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?’.
Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda» (Lc 9,54-55). Le Seigneur corrige les défauts des apôtres.
L'histoire d'un porteur d'eau indien raconte qu'il avait deux grandes jarres, suspendues aux extrémités d'un bâton qu'il portait sur ses épaules: l'une était parfaite, alors que l'autre jarre avait un éclat et perdait de l'eau.
Celle-ci voyait l'autre si parfaite et avait honte, alors un jour elle dit au porteur d'eau qu'elle était triste car à cause des fissures elle ne portait que la moitié d'eau qu'il pouvait porter et vendre.
Alors le porteur lui dit: «En rentrant à la maison regarde les fleurs qui poussent au bord du chemin.
Et la jarre vit des fleurs magnifiques, mais à nouveau elle se rendit compte qu'elle perdait de l'eau, elle se mit à dire «Je ne sers à rien. Je fais tout de travers».
Le porteur lui répondit: «T'es-tu rendu compte qu'il n'y a de belles fleurs que de ton côté? Je connaissais déjà tes fissures et j'ai voulu en tirer parti et j'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et tu les arroses tout au long du chemin et j'ai pu cueillir ces fleurs pour l'autel de la Sainte Vierge. Sans toi, telle que tu es, je n'aurais pas pu faire une telle beauté».
D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous des jarres fissurées, mais Dieu connaît ses enfants et nous donne la possibilité de tirer parti de nos fissures-défauts pour faire quelque chose de bien.
Ainsi l'apôtre Jean —qui aujourd'hui a envie de tout détruire— se convertit, après la réprimande du Seigneur, en l'apôtre de l'Amour.
Il n'a pas été découragé par les corrections, mais il a tiré parti de son caractère fougueux —sa passion— pour le mettre au service de l'Amour.
Nous aussi, nous devons tirer profit des corrections, des contrariétés —de la souffrance, de l'échec, des limitations— pour tout commencer et recommencer comme Saint Joseph-Marie définissait la sainteté: être docile au Saint Esprit afin de se convertir à Dieu et devenir ses instruments.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne (Sur les lectures propres à Ste Thérèse.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus-et-de-la-Sainte-Face.html#evenement3479.
« Jésus dit : Amen, je vous le dis, si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez jamais dans le Royaume des Cieux. »
« A ce moment même, les disciples vinrent demander à Jésus : Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Église, a merveilleusement révélé cette Parole de Dieu, elle en a fait son Nom : « Thérèse de l’enfant Jésus ».
Dans sa courte vie, mue par L’Esprit Saint, elle a manifesté l’abandon de l’enfant. « L’Esprit Saint Lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »
Cela ne va pas de soi, il faut le devenir ! Thérèse a compris, que dans la toute petitesse, et dans l’immense pauvreté qu’elle ressentait en elle, il lui faudrait une autre dimension, celle L’Esprit Saint, celle de « l’enfant Jésus né d’une heure qui l’a guérie ».
« Je garde mon âme égale et tranquille comme un tout petit enfant contre sa mère. »
« Jésus appela un enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi–tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le Royaume des Cieux. »
C’est un travail de confiance et d’abandon qui correspond au Don de Dieu. Thérèse a dit d’elle même : « Je suis un bébé qui a un visage de vieillard. »
L’épreuve est arrivée quand son père « a perdu la tête. » Elle était trop petite pour porter cette épreuve ! Alors elle s’est plongée dans la Passion de Jésus.
Elle s’est laissé guider par L’Esprit Saint, elle a modifié son Nom : elle s’est appelée Thérèse de l’Enfant Jésus et de la sainte Face.
« C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le Royaume des Cieux. »
L’icône du Père en sa bonté s’est manifestée en Jésus dans son agonie et dans sa souffrance. Son « petit père chéri » est devenu icône du visage de Jésus crucifié !
Elle passera son ciel à faire du bien sur la terre : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ! » En ces temps où l’on se passe si facilement de Dieu, la petite voie de confiance et d’abandon parcourt la terre, elle fera une multitude de disciples dont la lumière est la toute petitesse et l’intense pauvreté.
Nous demandons à Thérèse cette grâce de conversion dans l’Évangile de Jésus pour notre vie. Que la surabondance d’Amour du cœur de Jésus inonde nos terres arides.
Chant.
R/Voyez quel grand amour nous est donné !
Enfants de Dieu, nous le sommes,
discernés par avance dans le Fils unique.
Au prix du sang qu'il a versé,
Jésus nous conduit vers le Père.
Nos yeux sont fixés sur la cité de fête
où nous verrons le visage de Dieu.
Au-delà de toute souffrance,
une joie éternelle nous attend.
Hymne : Thérèse de l'Enfant Jésus
Thérèse de l'Enfant Jésus,
le plus
petit peut suivre ta voie
ouverte
vers le Seigneur de toute joie
qui a reçu ta vie offerte.
R/Chaque geste pour Lui,
chaque instant avec Lui
et brûler les ombres de la terre,
au feu de la prière,
dans l'Esprit !
Au Père, le grand abandon,
le don
du bien caché, tu l'as fait
d'avance,
et Lui qui voit dans le secret
a dépassé ton espérance.
Tu as demandé d'être un jour
l'Amour
au cœur de l'Église, à part
entière,
et l'Époux chaste, sans retard,
t'a consumée à Sa lumière.
Amen, amen, rappelle-nous
que tout,
jusqu'à l'extrême douleur,
est grâce
par le Seigneur, Fils du Seigneur,
Thérèse de la Sainte Face.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ouvres Ton Royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta Gloire.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16).
Quand je rencontrais tes Paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma Joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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