Eucharistie du Mardi 12 Novembre 2013 : Mardi de la 32ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
Fête de Saint Émilien de Tarragone, ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de la Sagesse 2,23-24.3,1-9… Psaume 34(33),2-3.16-17.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,7-10.
Commentaire de Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine missionnaire, Évêque.
LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT.
Autres commentaires de l’Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 12 Novembre 2013 : Fête de Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych, Archevêque de Polotsk et martyr (1580-1623).
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Saint Josaphat (Jean) Kuntsevych.
Mardi 12 Novembre 2013 : Fête de Saint Diégo Didace, Frère Mineur à Ségovie (1400-1463).
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Saint Diégo Didace.
Mardi 12 Novembre 2013 : Fête de Saint Émilien de Tarragone, ermite à Tarazona, en Aragon († v. 574).
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Saint Émilien de Tarragone.
Mardi 12 Novembre 2013 : Fête de Saint Cunibert, Archevêque de Cologne (✝ v. 660).
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Saint Cunibert.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Sagesse 2,23-24.3,1-9.
Dieu a créé l'homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu'il est en lui-même.
La mort est entrée dans le monde par la jalousie du démon, et ceux qui se rangent dans son parti en font l'expérience.
Mais la vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n'a de prise sur eux.
Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ;
quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix.
Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité.
Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de lui.
Comme on passe l'or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis.
Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui court à travers la paille.
Ils seront les juges des nations et les maîtres des peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour toujours.
Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.
Psaume 34(33),2-3.16-17.18-19.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 17,7-10.
Jésus disait aux Apôtres : " Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table'?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour. '
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir. ' »
Commentaire du jour.
Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine missionnaire, Évêque.
Confession, 12-14 ; SC 249 (trad. SC p. 83 rev.)
« Nous sommes des serviteurs quelconques »
Moi qui étais d'abord un rustre fugitif et sans instruction, moi « qui ne sais pas prévoir l’avenir », je sais cependant une chose avec certitude : c'est qu’« avant d'être humilié » j'étais comme une pierre gisant dans une boue profonde.
Mais il est venu, « celui qui est puissant », et dans sa Miséricorde il m’a pris ; il m’a hissé vraiment bien haut et m’a placé au sommet du mur.
C’est pourquoi je devrais élever la voix très fort, afin de rendre quelque chose au Seigneur pour ses bienfaits ici-bas et dans l'éternité, bienfaits si grands que l’esprit des hommes ne peut pas les compter.
Soyez donc dans l'admiration, « grands et petits qui craignez Dieu » ; et vous, seigneurs et beaux parleurs, écoutez et examinez attentivement.
Qui m’a suscité, moi l’insensé, du milieu de ceux qui passent pour sages, experts de la loi, « puissants en paroles » et en toutes choses ?
Qui m’a inspiré plus que d’autres, moi le rebut de ce monde, pour que « dans la crainte et le respect »…je fasse loyalement du bien au peuple vers lequel l’Amour du Christ m’a porté et à qui il m’a donné, pour que, si j’en suis digne, je le serve toute ma vie avec humilité et vérité ?
C’est pourquoi, « selon la mesure de ma Foi » en la Trinité, je dois reconnaître et…proclamer le don de Dieu et sa « consolation éternelle ».
Je dois répandre sans crainte mais avec confiance le Nom de Dieu en tout lieu, afin que, même après ma mort, je laisse un héritage à mes frères et à mes enfants, à tant de milliers d’hommes que j’ai baptisés dans Le Seigneur.
(Références bibliques : Eccl 4,13 Vulg; Ps 118,67; Lc 1,49; Ap 19,5; Lc 24,19; He 12,28; Rm 12,6; 2Th 2,16)
LETTRE ENCYCLIQUE DU PAPE PIE XI POUR LE III° CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT JOSAPHAT
L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée pour être à la plénitude des temps, comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques, elle est reconnaissable à son unité œcuménique.
En effet, le Christ Seigneur a dit : Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples.
Par ces paroles, il a confié aux seuls Apôtres la charge que lui-même avait reçue de son Père ; et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un, rendu solidaire par un double lien très étroit : intérieurement, par une même Foi et par cet Amour qui a été répandu dans nos cœurs par L'Esprit Saint ; extérieurement, par l'autorité exercée sur tous par un seul, puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres à Pierre comme au principe constant et au fondement visible de l'unité.
Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie, la Providence de Dieu les a consacrées comme par le sceau de la sainteté et du martyre
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat, Archevêque de Polotz, du rite slave oriental, en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre et le plus noble soutien de l'Orient slave.
Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur à cette dénomination et qui ait contribué davantage au Salut de ces peuples que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre, du fait surtout qu'il a versé son sang pour l'unité de la sainte Église.
Il se sentit poussé par un mouvement venu du Ciel à restaurer l'unité Chrétienne dans le monde entier ; et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle le rite slave oriental et l'ordre des Moines Basiliens.
Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de saint Pierre, il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union ; en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux, y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.
Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ; et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès, que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent « le voleur des âmes ».
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_290
Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Nous n'avons fait que notre devoir
Aujourd'hui, l'Évangile n'attire pas notre attention sur l'attitude du maître, mais sur celle des serviteurs.
Jésus invite ses apôtres, en utilisant l'exemple de cette parabole à considérer l'attitude du service: le serviteur doit obéir et faire son devoir sans attendre récompense
«Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres?» (Lc 17,9). Nonobstant, cette leçon n'est pas la dernière à ce sujet.
Jésus dira plus tard à ses disciples: «Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître» (Jn 15,15).
Les amis ne font pas les comptes. Si les serviteurs doivent obéir et faire leur devoir, d'autant plus les disciples de Jésus, ses amis, nous devons accomplir la mission que Dieu nous a confiée tout en sachant que notre travail ne mérite aucune récompense car nous l'exécutons joyeusement car tout ce que nous sommes et ce que nous avons est un don de Dieu.
Pour le Chrétien tout est un signe, pour celui qui aime tout est un don. Travailler pour le Royaume de Dieu est notre récompense, et c'est pour cela que nous ne devons pas dire «Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir» (Lc 17,19) avec tristesse et à contrecœur mais nous devons le dire avec la joie de celui qui a été appelé à transmettre l'Évangile.
Ces jours-ci nous devons nous souvenir également de la Fête d'un grand saint, d'un grand ami de Jésus qui est très populaire en Catalogne, saint Martin de Tours, qui consacra sa vie au service de l'Évangile du Christ.
Sulpio Severo écrivit à son sujet: «Homme aux vertus ineffables, qui n'a pas été vaincu par la peine et ne pourrait être vaincu par la mort: il n'a pas voulu se laisser pencher d'aucun coté, ne craignant pas de mourir et ne refusant pas de vivre…
Cependant les yeux et les mains toujours tendus vers le Ciel, l'âme invincible, il priait sans relâche».
Dans la Prière, dans le dialogue avec l'Ami, nous trouvons effectivement, le secret et la force de notre service.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Réveille en ton Église, Seigneur, l'esprit d'Amour dont fut rempli l'Évêque saint Josaphat qui donna sa vie pour son peuple : permets qu'avec l'appui de sa Prière, et fortifiés par le même esprit, nous n'hésitions pas à livrer notre vie pour nos frères.
Parole de Dieu : (Is 55, 1)… (Office des Laudes).
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer.
Parole de Dieu : (Col 3, 16)… (Office des Vêpres).
Que la Parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres avec une vraie Sagesse ; par des psaumes, des hymnes et de libres louanges, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.