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- Eucharistie du Mardi 16 Juillet 2013 : Mardi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 16 Juillet 2013 : Mardi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Mardi 16 Juillet 2013 : Mardi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Fête de Sainte Marie-Madeleine Postel, Fondatrice des Sœurs des Écoles Chrétiennes (+ 1846).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de l'Exode 2,1-15a… Psaume 69(68),3.14.30-31.33-34… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,20-24.
Commentaire de la Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
Autres commentaires de Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapur, Singapour) et de l’Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 16 Juillet 2013 : Fête de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Notre-Dame du Mont-Carmel.
Mardi 16 Juillet 2013 : Fête de Sainte Marie-Madeleine Postel, Fondatrice des Sœurs des Écoles Chrétiennes (+ 1846).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Madeleine Postel.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Exode 2,1-15a.
Un homme de la tribu de Lévi avait épousé une femme de la même tribu.
Elle conçut, et elle donna naissance à un fils. Voyant qu'il était beau, elle le cacha durant trois mois.
Lorsqu'il lui fut impossible de le tenir caché plus longtemps, elle prit une corbeille de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de résine. Elle y plaça le bébé, et déposa la corbeille au bord du Nil, au milieu des roseaux.
La sœur de l'enfant se tenait à distance pour voir ce qui allait arriver.
La fille de Pharaon descendit au fleuve pour s'y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient sur la rive. Elle aperçut la corbeille parmi les roseaux et envoya sa servante pour la prendre.
Elle l'ouvrit et elle vit le bébé. C'était un petit garçon, il pleurait. Elle en eut pitié et dit : « C'est un petit Hébreu. »
La sœur de l'enfant dit alors à la fille de Pharaon : « Veux-tu que j'aille te chercher, parmi les femmes des Hébreux, une nourrice pour allaiter le bébé ? »
La fille de Pharaon lui répondit : « Va. » La jeune fille alla donc chercher la mère de l'enfant.
La fille de Pharaon dit à celle-ci : « Emmène ce bébé et nourris-le. C'est moi qui te donnerai ton salaire. » Alors la femme emporta l'enfant et le nourrit.
Lorsqu'il eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse, en disant : « Je l'ai tiré des eaux. »
Arrivé à l'âge d'homme, Moïse se rendit auprès de ses compatriotes et fut témoin de l'oppression qu'ils subissaient. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu.
Regardant autour de lui et ne voyant personne, il tua l'Égyptien et l'enfouit dans le sable.
Revenu le lendemain, il vit deux Hébreux qui se battaient et il dit à l'agresseur : « Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? »
L'homme lui répliqua : « Qui t'a institué chef et juge sur nous ? Veux-tu me tuer comme tu as tué l'Égyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « Pas de doute, la chose est connue. »
Pharaon en fut informé et chercha à faire périr Moïse. Celui-ci prit la fuite et se retira dans le pays de Madiane.
Psaume 69(68),3.14.30-31.33-34.
J'enfonce dans la vase du gouffre,
rien qui me retienne ;
je descends dans l'abîme des eaux,
le flot m'engloutit.
Et moi, je te prie, Seigneur :
c'est l'heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
Et moi, humilié, meurtri,
que ton salut, Dieu, me redresse.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique,
je vais le magnifier, lui rendre grâce.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,20-24.
Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui.
En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. »
Commentaire du jour.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
A Simple Path, p. 51 (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 69 rev.).
Appelés à choisir d'aimer et à être aimé
Nous sommes tous capables de faire le bien comme de faire le mal. Nous ne sommes pas nés mauvais : tout le monde a quelque chose de bon en soi ; les uns le cachent, les autres le négligent, mais la bonté est là.
Dieu nous a créés pour aimer et être aimé ; ainsi choisir un chemin ou l'autre c'est une sorte de test envoyé par Dieu.
La négligence à aimer peut nous amener à dire « oui » au mal et alors nous ne nous rendons pas compte jusqu'où cela peut nous conduire...
Heureusement, nous avons le pouvoir de tout surmonter par la Prière. Si nous nous tournons vers Dieu, nous répandons la Joie et l'Amour sur tous ceux qui nous entourent.
En revanche, si le mal s'empare de quelqu'un, cette personne peut répandre le mal autour d'elle.
Si nous sommes en contact avec une telle personne, faisons tout pour l'aider et lui montrer que Dieu se soucie toujours d'elle.
Prions fort afin qu'elle redécouvre la prière, qu'elle revoie Dieu en elle-même et le retrouve dans les autres...
Tous nous avons été créés par la même main aimante. L'Amour du Christ est toujours plus fort que le mal dans le monde.
Il nous faut donc aimer et être aimé. C'est aussi simple que cela, et ce ne devrait pas être un tel combat pour y parvenir.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque (Carmel).
http://www.carmel.asso.fr/Notre-Dame-du-Mont-Carmel-2010.html
Notre-Dame du Mont Carmel
Il est de coutume de dire que le Carmel est tout marial, c’est-à-dire que l’idéal de vie pour les carmes et les carmélites, dans leur suite du Christ, est d’emprunter la voie même de la Bienheureuse vierge Marie.
Il s’agit donc pour les membres de l’ordre, qu’ils soient de l’antique observance ou de la réforme thérésienne, de s’appuyer sur l’exemple même de la mère de Jésus pour mener à leur accomplissement leur vie spirituelle.
Et pour cela chacune des trois lectures que nous venons d’entendre en cette Fête de Notre-Dame du mont Carmel apporte un éclairage particulier pour comprendre la spécificité de la spiritualité mariale au Carmel.
Et nous pourrions résumer cette spécificité autour de deux axes : savoir accueillir aujourd’hui le don de Dieu et tenir dans l’espérance quant à la pleine réalisation de ce don.
Comme au jour de l’annonciation pour la vierge Marie, nous sommes invités à reconnaître et à accueillir le don de Dieu aujourd’hui dans nos vies.
Qu’à l’exemple de la vierge Marie, vigilante dans la Prière, nous sachions reconnaître le moment où Dieu nous visite pour recueillir le don qu’il veut nous faire.
Et ainsi nous pourrions reprendre son cantique d’action de grâces : « mon âme exalte le Seigneur, Il s’est penché sur son humble servante ».
Et l’évangile de ce jour nous invite à reconnaître, comme premier don manifeste pour nous, celui que nous fait Jésus en nous donnant sa mère.
Comme tous disciples de Jésus, nous sommes invités à entendre pour nous cette phrase du Seigneur en Croix qui nous laisse son testament : « voici ta mère ! »
Le Christ totalement appauvri sur la Croix s’appauvrit encore, lui le fils unique, partage avec tous ses disciples sa mère.
Et s’il va jusqu’au bout de cette désappropriation, c’est bien qu’il en discerne l’enjeu capital pour son disciple.
Le rôle maternel de Marie ne se limite plus à la personne de Jésus, mais doit s’étendre à l’ensemble des disciples, à l’ensemble du Corps Mystique du Christ. Le disciple est invité à reconnaître le rôle maternel de Marie dans sa vie spirituelle et, en la prenant chez lui, de lui reconnaître aussi le rôle d’éducatrice.
La parole de Jésus en Croix nous invite donc à reconnaître le don de Marie à son Église au moment même où celle-ci va naître.
Comme le dira saint Louis-Marie Grignon de Montfort : « C’est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus Christ est venu au monde, et c’est aussi par elle qu’il doit régner dans le monde ».
En accueillant ce don de la maternité de la vierge Marie, en tant que disciple de Jésus, nous ne faisons que mettre nos pas dans ceux mêmes de Jésus comme nous le dit l’apôtre Paul : « lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son fils, il est né d’une femme, (…), pour faire de nous des fils. »
Le Chrétien est invité à renaître d’en-haut pour participer à l’héritage des saints, et cette nouvelle naissance à l’imitation de Jésus passe par la médiation de la vierge Marie.
Jésus, qui est né d’une femme pour nous libérer de la loi et répandre en nos cœurs L’Esprit-Saint qui fait de nous des fils, nous invite au moment de sa mort à reconnaître le rôle maternel de la vierge Marie dans notre vie spirituelle.
En prenant chez lui la mère de Jésus, le disciple est invité à reconnaître aussi un rôle d’éducatrice à la vierge Marie, elle lui montrera, à son exemple, à accueillir la Parole de Dieu et lui faire porter du fruit.
Avec la vierge Marie, nous reconnaîtrons que Le Seigneur a fait pour nous des merveilles, comme elle nous le dit dans son cantique d’action de grâces.
Avec elle, nous reconnaîtrons que nous sommes des bienheureux puisque les promesses de Dieu se sont réalisées pour nous.
La vierge Marie nous apprendra à les reconnaître, à nous réjouir du don que Le Seigneur nous a déjà fait, à être attentif aux mystères qui nous habitent. En effet, la preuve que nous sommes des fils, nous dit saint Paul, c’est que L’Esprit Saint est déjà présent en au cœur et nous permet de dire à Dieu « notre Père ! »
C’est en nous appuyant sur cette reconnaissance du don de Dieu pour nous que nous pourrons tenir dans l’espérance quant à la pleine réalisation de ce don.
Car si nous sommes enfants de Dieu, cela ne paraît pas encore clairement, comme dit l’apôtre Saint-Jean, il nous faut encore passer par les douleurs de l’enfantement.
Marie nous apprendra à nous tenir debout au pied de la Croix, à ne pas nous laisser écraser par ce qui semble contredire ou même anéantir le don de Dieu.
Elle qui a su accueillir la Parole de Dieu au jour de l’Annonciation, avec toutes les promesses de l’ange, elle qui aimait parfaitement son fils, elle ne s’est pas laissé effondrer par sa crucifixion, même si cela lui perçait le cœur.
Elle est là, debout, tenant dans l’espérance contre toute espérance. Cette force qui lui permet de tenir debout, la mère de Jésus la tient tout d’abord de sa confiance en la Parole de Dieu entendue au jour de l’incarnation, cette parole de Dieu qu’elle garde en son cœur et qu’elle médite chaque jour.
Notre force se trouve dans la Prière, l’Oraison où nous prenons racine, méditant jour et nuit la Parole de Dieu.
Comme avant elle, le prophète Élie nous est donné en exemple dans la première lecture, la promesse de Dieu lui avait été adressée que la pluie tomberait après sept années de sécheresse, il devait la demander dans la Prière, et il a su tenir dans cette prière persévérante puisqu’il lui a fallu insister par sept fois avant qu’on aperçoive un petit nuage.
Et la vue de ce petit signe infime à l’horizon, lui donne l’assurance de la réalisation des promesses.
De même, au pied de la Croix, puis dans l’attente du samedi saint, la vierge Marie demeurera vigilante dans la Prière et confiante, sûre la parole du Seigneur et sachant lire les moindres signes qui révèlent la réalisation des promesses.
Prendre Marie comme mère et éducatrice de notre Foi, c’est entrer dans ce combat de l’espérance.
Ou pour reprendre le mot de notre règle du Carmel, savoir que ce dans le silence et l’espérance qu’est notre force.
Silence et espérance qui deviennent force, s’ils sont habités par la parole de Dieu, par une vigilance dans la Prière. Silence et espérance de l’Oraison qui nous permet de discerner les signes de Dieu dans notre vie, de nous appuyer sur sa Parole, de tenir debout à travers toute épreuve.
Nous voici donc à l’école de la vierge Marie, reine et beauté du Carmel, pour apprendre avec elle à devenir fils et filles de Dieu, pour dire avec elle, dans la puissance de L’Esprit Saint « Abba ! Père ! »
Que ce soit dans la louange pour les dons reçus de Lui, ou dans la supplication à travers toute épreuve.
Comme nous le dit la petite Thérèse : « Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. (…)
Pour moi la Prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’Amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »
Que chacun de nous au Carmel entre sur ce chemin de la Prière à l’école de la Vierge Marie, dans la force et la douceur de L’Esprit Saint !
Pour approfondir votre méditation, visitez notre rubrique La Vierge Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_137
Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapur, Singapour)
«"Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!" »
Aujourd'hui, Le Christ réprimande deux villes de Galilée, Corazine et Bethsaïde à cause de leur manque de Foi: "Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, … les gens se seraient convertis" (Mt 11,21).
Jésus Lui-même témoigne en faveur des villes phéniciennes, Tyr et Sidon: elles auraient fait pénitence avec une grande humilité si elles avaient vu les merveilles du pouvoir divin.
Personne n'est heureux de recevoir une bonne réprimande.
En effet, il doit être particulièrement douloureux de se faire réprimander par Le Christ, Lui qui nous aime d'un cœur infiniment Miséricordieux.
Simplement, il n'y a pas d'excuse, il n'y a pas d'immunité quand on est réprimandé par la Vérité même. Recevons donc chaque jour, avec humilité et responsabilité, l'appel de Dieu à la conversion.
Il faut noter également que Le Christ ne tourne pas autour du pot. Il met ses auditeurs face à la vérité. Nous devons analyser la façon dont nous parlons du Christ aux autres.
Souvent, nous aussi nous devons lutter contre le respect que nous avons pour les personnes afin de mettre nos amis face aux vérités éternelles, telles que la mort et le jugement final.
Le Pape François décrit saint Paul, sciemment, comme un "fauteur de troubles": "Le Seigneur veut que nous allions toujours plus loin…que nous ne nous réfugions pas dans une vie tranquille ni dans des structures obsolètes (…)".
Et Paul dérangeait en prêchant Le Seigneur. Mais il allait de l'avant, car il avait dans son for intérieur cette attitude Chrétienne qu'est le zèle apostolique. Il n'était pas un "homme de compromis". Ne fuyons pas notre devoir de Charité!
Vous trouverez peut-être, comme moi, les paroles de San Joseph Marie Escrivá édifiantes: "(…) il s'agit de parler comme un sage, comme un Chrétien, mais de façon accessible à tous". Nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers – nous accommoder- afin d'être entendus de tous, mais au contraire nous devons demander la grâce d'être des instruments du Saint Esprit, afin de situer pleinement chaque homme et chaque femme face à la Vérité Divine.
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!
Aujourd'hui, l'Évangile nous parle du jugement historique que Dieu fera sur Corazine, Capharnaüm et autres villes: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence» (Mt 11,21).
J'ai médité ce passage à l'endroit où se trouvaient ces villes et où il ne reste que des ruines noires.
Ma pensée ne m'a pas amené à me réjouir du sort qu'elles ont subi. Je pensais plutôt à nos villes, nos arrondissements, nos maisons,… Le Seigneur est passé par là aussi, est-ce que nous lui avons prêté attention? Est-ce que je lui ai prêté attention?
En ramassant une de pierre de ces ruines, je me suis dit qu'il restera de mon existence quelque chose de semblable à ces ruines si je ne vis pas de façon responsable la visite du Seigneur.
Je me suis rappelé le poète qui dit: «Âme regarde par la fenêtre et tu verras comme Il insiste avec Amour» et honteux je reconnais que moi aussi j'ai dit: «On lui ouvrira demain… pour répondre la même chose le lendemain».
Quand je traverse les rues inhumaines, de nos villes “dortoir”, je réfléchis à ce que je peux faire pour ces habitants avec lesquels je me sens incapable d'entamer une conversation, avec lesquels je ne peux pas partager mes illusions, et à qui je suis incapable de transmettre l'Amour de Dieu.
Je me souviens alors de la devise de Saint François de Sales, au moment d'être nommé Évêque de Genève, qui était à l'époque le centre de la réforme protestante: «Là où Dieu nous a plantés, il faut savoir porter du fruit».
Et si avec une pierre dans la main je méditais sur le jugement sévère que Dieu pouvait porter sur moi, à un autre moment —avec une petite fleur des champs née entre les herbes et le fumier de la haute montagne— je pense que je ne dois pas perdre espoir.
Je dois répondre à la bonté avec laquelle Dieu m'a traité et ainsi ce petit élan de générosité que j'ai déposé dans le cœur de celui que je salue, le regard intéressé et attentif envers celui qui me demande un renseignement, le sourire que j'offre à celui qui me cède le passage, s'épanouira dans le futur.
Et notre entourage ne perdra pas la Foi.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
(Textes de la Fête de ND du Mont Carmel : 1R 18,42b_45a Ps. 14,1,2-3a3b-4 Jn.19.25-27).
http://vallee-aisne60.cef.fr/Notre-Dame-du-Mont-Carmel.html#evenement3381
« Jésus dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »
« Or, près de la Croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. »
L’Évangile, en cette Fête de Notre-Dame du Mont Carmel, nous livre notre Alliance avec Marie dans la prolongation du mystère de l’incarnation de Jésus : « Près de la Croix de Jésus se tenait Marie, sa Mère. »
Nous sommes cette humanité en désarroi qui ne sait plus ou aller. Le peuple est désorienté par les grands Prêtres qui crient contre Jésus : « Crucifie-le ! » et souvent nous crions avec eux.
Jésus lui, crie vers son Dieu : « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
Il prend sur lui les ténèbres du cœur de l’homme qui a rejeté Dieu, Il porte son Peuple le régénérant par sa Passion.
C’est parce qu’il est doux et humble de cœur qu’Il sauve l’humanité du péché :
« C’est mon Corps livré pour vous, c’est mon Sang versé pour la multitude en rémission des péchés. »
« Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Marie est debout au pied de la Croix, elle est intercession vers son Dieu, elle supplie Dieu pour son Peuple. »
Ils ne savent pas ce qu’ils font.
« L’Alliance nouvelle et éternelle de l’Amour infini de Dieu prend corps ! Ce mystère de Marie était annoncé par Élie et les ermites du Mont Carmel, Marie est préfigurée par un petit nuage dans le Ciel.
Élie monte sur le sommet du Carmel à ce moment difficile car c’est la sécheresse et dans le désert il n’y a plus d’eau.
Seule la mer s’étend au loin. Le symbolisme de la mer est celui des ténèbres et de toutes les forces du mal qui y sommeille. »
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Désormais la vie de l’humanité va refleurir avec Marie et le désert va reverdir. C’est le mystère d’une l’humanité qui sait lire les signes de Dieu, c’est le mystère de l’Église qui reconnaît ses lieux de fondation.
« Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. »
C’est à l’intérieur de la Relation nouvelle qui existe entre Jésus et Marie que nous allons demeurer pour la Gloire de Dieu notre Père.
Là L’Esprit Saint nous est donné. Marie sera là, fidèlement quand les Apôtres, à la demande de Jésus, prieront pour que L’Esprit Saint leur soit donné.
Désormais il nous faut demeurer dans cet Amour et ne plus le quitter. Le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie sont le lieu où se vit le plus grand Amour de Dieu envers l’humanité.
Désormais les sources d’eau jaillissantes vont bondir. Jean, le disciple que Jésus aimait, son « serviteur » regarde vers le Ciel ! C’est le mystère de celui qui croit, envers et contre tout que le ciel entend.
Le mystère de Marie dans son accueil de la Parole de Dieu va changer le cours de l’histoire de l’humanité.
Nous demandons la Grâce de recevoir Marie pour que notre espérance soit vivifiée.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ne cesses de créer l’univers, tu as voulu associer l’homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu’il nous permette de gagner notre vie, qu’il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l’avènement de ton Royaume.
Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).
Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021
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