Eucharistie du Vendredi 28 Septembre 2012 : Vendredi de la 25ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Venceslas, Duc de Bohême et martyr (+ 929).
L’Eglise fait aussi mémoire de la Fête de Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).
Ce jour nous célébrons aussi la Fête de Saint Simón de Rojas, Prêtre Trinitaire (1552-1624).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de l'Ecclésiaste 3,1-11… Psaume 144(143),1a.2abc.3-4… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,18-22.
Commentaire de Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise.
Autre commentaire de l’Abbé Pere OLIVA i March (Sant Feliu de Torelló, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Vendredi 28 Septembre 2012 : Fête de Saint Venceslas, Duc de Bohême et martyr (+ 929).
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Saint Venceslas, Duc de Bohême et martyr.
Vendredi 28 Septembre 2012 : Fête de Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).
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Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon.
Vendredi 28 Septembre 2012 : Fête de Saint Simón de Rojas, Prêtre Trinitaire (1552-1624).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Simón de Rojas, Prêtre Trinitaire.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Ecclésiaste 3,1-11.
Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel :
un temps pour engendrer, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher.
Un temps pour tuer, et un temps pour soigner ; un temps pour détruire, et un temps pour construire.
Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.
Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour les ramasser ; un temps pour s'embrasser, et un temps pour s'abstenir.
Un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter.
Un temps pour déchirer, et un temps pour recoudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler.
Un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour faire la guerre, et un temps pour faire la paix.
Quel profit le travailleur retire-t-il de toute la peine qu'il prend ?
J'ai vu toutes les occupations que Dieu donne aux hommes.
Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l'esprit de l'homme, et pourtant
celui-ci est incapable d'embrasser l'œuvre que Dieu a faite du début jusqu'à la fin.
Psaume 144(143),1a.2abc.3-4.
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il est mon allié, ma forteresse.
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m'abrite,
Qu'est-ce que l'homme, pour que tu le connaisses, Seigneur,
le fils d'un homme, pour que tu comptes avec lui ?
L'homme est semblable à un souffle,
ses jours sont une ombre qui passe.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,18-22.
Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. »
Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne,
en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il
soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Commentaire du jour.
Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise. Révélations de l'amour divin, ch. 27 (trad. Cerf, 1992, p. 105 rev.).
« Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup..., qu'il soit tué et que, le troisième jour, il ressuscite »
Dans ma sottise, je m'étonnais que la sagesse profonde de Dieu n'ait pas empêché le début du péché, car s'il avait fait ainsi, me semblait-il, alors tout aurait été bien... Jésus m'a répondu : « Le péché était inéluctable, mais tout finira bien, tout finira bien, toute chose, quelle qu'elle soit, finira bien ».
Dans ce simple mot « péché » notre Seigneur m'a présenté à l'esprit tout ce qui n'est pas bon : le mépris ignoble et les épreuves extrêmes qu'il a soufferts pour nous, durant sa vie et à sa mort ; toutes les souffrances et les douleurs, corporelles et spirituelles, de toutes ses créatures...
Je contemplais toutes les souffrances qui ont jamais existé ou existeront, et j'ai compris que la Passion du Christ a été la plus grande, la plus douloureuse de toutes et les surpasse toutes...
Mais je n'ai pas vu le péché. Je sais en effet, par la Foi, qu'il n'a ni substance ni aucune sorte d'être ; on ne saurait le connaître autrement que par la souffrance qu'il cause.
J'ai compris que cette souffrance n'est que pour un temps : elle nous purifie ; elle nous amène à nous connaître nous-mêmes et à crier Miséricorde.
La Passion de notre Seigneur nous fortifie contre le péché et la souffrance : telle est sa sainte volonté.
En son tendre amour pour tous ceux qui seront sauvés, notre bon Seigneur les réconforte promptement et aimablement, comme s'il leur disait : « Il est vrai que le péché est la cause de toutes ces douleurs, mais tout finira bien : toute chose, quelle qu'elle soit, finira bien ». Ces paroles, il me les a dites très tendrement, sans le moindre blâme...
Dans ces paroles, j'ai vu un mystère profond et merveilleux caché en Dieu. Ce mystère, il nous le dévoilera et fera connaître pleinement au Ciel.
Lorsque nous en aurons connaissance, nous verrons en toute vérité pour quelle raison il a permis la venue du péché en ce monde.
Et voyant cela, nous nous réjouirons éternellement.
Autre commentaire de ce jour.
Abbé Pere OLIVA i March (Sant Feliu de Torelló, Barcelona, Espagne).
« Pour la foule, qui suis-je? (…). Et vous, que dites-vous? »
Aujourd'hui, dans l'Évangile, il y a deux questions que le Maître lui-même pose à tous. La première question demande une réponse de statistique, approximatif: «Pour la foule, qui suis-je?» (Lc 9,18).
Il nous amène à regarder autour de nous et observer comment les autres résolvent cette question: les voisins, les collègues de travail, les amis, les proches.
Nous regardons dans notre entourage et nous nous sentons plus ou moins responsables (cela dépend des cas) ou proches de certaines de ces réponses formulées par ceux qui ont affaire à nous et avec notre milieu, les gens.
Et la réponse nous en dit long, elle nous informe, ce dont ces gens proches de nous désirent, ou ils sont besoin, ou ce qu'ils cherchent.
Elle nous aide à nous synchroniser, à découvrir un point commun avec l'autre pour aller de l'avant… Il y a une seconde question qui nous concerne nous-mêmes: «Et vous, que dites-vous?» (Lc 9,20).
C'est une question fondamentale qui frappe à notre porte, qui mendie auprès de chacun d'entre nous: une adhésion ou un rejet; une vénération ou une indifférence; marcher avec Lui et en Lui ou finir par faire un rapprochement par simple sympathie…
Cette question est délicate, elle est déterminante car elle nous touche. Que disent nos lèvres et nos actes?
Veut-on être fidèle à Celui qui est et qui donne un sens à notre être? Y a-t-il en nous une sincère volonté de le suivre dans les chemins de la vie? Sommes-nous disposés à le suivre à Jérusalem sur le chemin de la Croix et de la Gloire? «C'est un chemin de Croix et de Résurrection (…). La Croix est une exaltation du Christ.
Il l'a dit Lui-même: ‘Quand Je serai levé sur la Croix, J'attirerai tous à moi’. (…)
La Croix, donc, est Gloire et exaltation du Christ» (Saint André de Crête).
Êtes-vous partant pour faire la route vers Jérusalem? Seulement avec Lui et en Lui, n'est pas?
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Vendredi-de-la-25eme-semaine-Annee-paire.html#evenement3478
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un prophète d’autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus qui reçoit sa vie du Père est en Prière, à l’écart. S’il il y a des moments de consolation dans notre vie, il y a aussi des moments de désolation, d’angoisse.
« Un jour, Jésus priait à l’écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea, il leur dit : Pour la foule, qui suis-je ?
Le Père a tellement aimé le monde qu’il a donné le Fils unique. Dans son immense Amour Il l’enveloppe de sa tendresse sans cesse.
Chacun de nous a été créé vis-à-vis d’un autre, « du tout Autre » qui est Dieu. « Je ne sais pas qui je suis » entent- on souvent dire ! « Qu’est-ce que l’homme pour que tu le connaisses, Seigneur ? L’homme n’est que du vent, ses jours sont une ombre qui passe.
Aimés de Dieu, nous recevons notre identité de Dieu même si cette révélation passe aussi par des médiations humaines.
En effet c’est toujours un autre qui nous dit : "Tu as de la valeur !
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. »
Jésus demande à ses disciples de le soutenir ! Pour vous qui suis-je ? Cette parole est importante, elle manifeste Jésus devant sa Passion dans cette « vulnérabilité » qui est étonnante, pour lui l’envoyé du Père.
Quand nous aimons, notre vie est dans l’aimé, nous allons « dépendre » de l’aimé et nous serons encore plus libres !
C’est dans cette lumière que pour nous Jésus livre son cœur. Il est le fils de Marie qui le garde tendrement dans son cœur.
Mais malgré qu’il soit enveloppé de cette tendresse, Jésus est là, seul, et Il demande le soutien de ses disciples.
Le Fils de l’homme confie son cœur à ceux qu’il aime. L’Esprit Saint souffle dans le cœur de Pierre : « Tu es le Messie de Dieu. »
Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne, en expliquant : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
C’est terrible pour un cœur aimant de se savoir traqué, condamné. « Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne. »
C’est un très grand mystère car pour Jésus tout ce qu’il dit, tout ce qu’il fait est analysé. On ne cherche qu’à le rejeter et à le mettre à mort et il le sait.
Au moment où il sera le plus seul, il recevra la Tendresse de Dieu. Mais « il faut », à cause de la méchanceté des hommes, qu’il vienne secourir tant d’angoissés, de gens dans la détresse, il ira jusque dans la mort pour les sauver.
« Et le troisième jour, il ressuscite. » Jésus s’est offert dans un Esprit éternel. Jésus parle pour nous car nous aurons avec lui à assumer l’humanité dans la détresse.
Nous rendons Grâce à Dieu qui nous donne un tel Sauveur, nous demandons la grâce d’être présent au Cœur de Jésus qui nous Aime.
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Tu as voulu, Seigneur, qu'en recevant ta Grâce nous devenions des fils de Lumière ; ne permets pas que l'erreur nous plonge dans la nuit, mais accorde-nous d'être toujours rayonnants de ta Vérité.
Parole de Dieu : (Ph 2, 2b-4)… (Office de Tierce).
Ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l’unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais plutôt des autres.