Eucharistie du Lundi 17 Septembre 2012 : Lundi de la 24ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Robert Bellarmin, Jésuite, Cardinal, Docteur de l'Église (1542-1621).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-26.33… Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,1-10.
Commentaire de Saint François d'Assise (1182-1226), Fondateur des Frères mineurs.
Autre commentaire de l’Abbé John A. SISTARE (Cumberland, Rhode Island, Etats-Unis).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Lundi 17 Septembre 2012 : Fête de Saint Robert Bellarmin, Jésuite, Cardinal, Docteur de l'Église (1542-1621).
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Saint Robert Bellarmin.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,17-26.33.
Puisque j'ai commencé à vous faire des critiques, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien.
Tout d'abord, quand votre Église se réunit, il paraît qu'il subsiste parmi vous des divisions, et je crois que c'est assez vrai,
car il faut bien qu'il y ait parmi vous des groupes qui s'opposent, pour qu'on reconnaisse ceux d'entre vous qui ont une valeur éprouvée.
Donc, quand vous vous réunissez tous ensemble, ce n'est plus le repas du Seigneur que vous prenez :
en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas ; alors l'un reste affamé, tandis que l'autre a trop bu.
N'avez-vous donc pas de maisons pour manger et pour boire ? Méprisez-vous l'Église de Dieu au point d'humilier ceux qui n'ont rien ? Que puis-je vous dire ? vous féliciter ? Non, pour cela je ne vous félicite pas !
Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, ayez soin de vous attendre les uns les autres ;
Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice dans
la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,1-10.
Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir.
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.
Commentaire du jour.
Saint François d'Assise (1182-1226), Fondateur des Frères mineurs.
Première Règle, 17 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 70).
« Je ne suis pas digne de te recevoir ».
Dans l'amour qu'est Dieu, je supplie tous mes frères -- ceux qui prêchent, ceux qui prient, ceux qui travaillent manuellement, clercs et laïcs -- de s'appliquer à l'humilité en tout : de ne pas se glorifier, trouver sa joie ou s'enorgueillir intérieurement des bonnes paroles et des bonnes actions que Dieu dit ou accomplit parfois en eux ou par eux.
Selon la Parole du Seigneur : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous sont soumis » (Lc 10,20). Soyons-en fermement convaincus : nous n'avons à nous que les fautes et les péchés.
Réjouissons-nous plutôt dans les épreuves lorsque nous avons à supporter, dans notre âme et dans notre corps, toutes sortes d'angoisses et de tribulations en ce monde pour la vie éternelle.
Frères, gardons-nous donc de tout orgueil et de toute vaine gloire ; gardons-nous de la sagesse de ce monde et de la prudence égoïste.
Celui qui est esclave de ses tendances égoïstes met beaucoup d'application à tenir des discours, mais beaucoup moins à passer aux actes.
Au lieu de rechercher la religion et la sainteté intérieures de l'esprit, il désire une religion et une sainteté extérieures bien visibles aux yeux des hommes.
C'est d'eux que le Seigneur dit : « Je vous le dis en vérité, ils ont reçu leur récompense » (Mt 6,2).
Celui, au contraire, qui est docile à l'esprit du Seigneur veut mortifier et humilier ce qui est égoïste, vil et abject dans cette chair.
Il s'applique à l'humilité et à la patience, à la pure simplicité et à la paix véritable de l'esprit ; ce qu'il désire toujours et par-dessus tout, c'est la crainte filiale de Dieu, la sagesse de Dieu, et l'amour de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit.
Autre commentaire de ce jour.
Abbé John A. SISTARE (Cumberland, Rhode Island, Etats-Unis).
« Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle Foi! ».
Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une question intéressante. Pourquoi le centurion de l'Évangile n'alla-t-il pas trouver personnellement Jésus, mais envoya en ambassade quelques notables juifs, pour qu'ils Lui demandent de venir guérir son serviteur?
Le centurion lui-même répond à notre place dans le passage évangélique: «Seigneur, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri» (Lc 7,7).
Ce centurion avait la vertu de Foi, qui croyait que Jésus pourrait opérer le miracle —s'il le souhaitait— par le seul effet de sa Divine Volonté.
Sa Foi lui faisait croire que, quelque soit l'endroit où Jésus se trouvât, il serait capable de guérir le serviteur malade.
Ce centurion était très convaincu de ce qu'aucune distance ne pouvait empêcher ou arrêter Jésus-Christ, s'il voulait mener à bien son œuvre de Salut.
Nous aussi, nous sommes appelés à avoir la même Foi dans nos vies. Parfois, nous pouvons être tentés de croire que Jésus est loin et qu'il n'écoute pas nos Prières.
Mais la Foi éclaire nos esprits et nos cœurs en nous faisant croire que Jésus est toujours proche pour nous aider.
De fait, la présence salvifique de Jésus dans l'Eucharistie doit nous rappeler en permanence que Jésus est toujours proche.
Saint Augustin, avec les yeux de la Foi, croyait en cette réalité: «Ce que nous voyons, c'est le pain et le calice; c'est là ce que tes yeux te disent.
Mais ce que ta Foi t'oblige à accepter, c'est que le pain est Le Corps de Jésus-Christ et que dans le calice se trouve Je Sang de Jésus-Christ».
La Foi illumine nos esprits pour nous faire voir la présence de Jésus au milieu de nous. Et, comme le centurion, nous dirons: «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Lc 7,6).
Lorsque nous nous humilions devant notre Seigneur et Sauveur, Il vient et s'approche pour nous guérir.
Nous laissons ainsi Jésus pénétrer notre esprit, entrer dans notre maison, pour guérir et fortifier notre Foi et nous amener jusqu'à la Vie éternelle.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Lundi-de-la-24eme-semaine-annee-paire.html.
« Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. »
« Un centurion de l’armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir. »
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Ce centurion de l’armée romaine est étonnant, c’est pour son esclave qui est malade qu’il demande à Jésus d’intervenir.
Il ne fait pas seulement preuve de charité mais encore d’une grande humilité avec une grande foi.
Il envoie ses amis dans le judaïsme vers Jésus car il ne se considère pas digne de rencontrer Jésus.
La grande charité de cet homme envers son esclave et la confiance qu’il montre envers Jésus est ainsi proposée à ceux qui partagent le Corps et le Sang de Jésus : Seigneur je ne suis pas digne…
Nous resituerons ainsi cet Évangile en Église alors que nous célébrons l’Eucharistie qui vivifie notre amour du Père et le service des pauvres.
Jésus était en route avec eux, et déjà il n’était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Cette Parole est reprise dans la Célébration de l’Eucharistie, avant que nous recevions Le Corps du Christ :
« Seigneur, je ne suis pas digne que tu viennes chez moi, mais dis seulement une parole et je serai guéri. »
Le Don de Jésus dans Son Corps et dans Son Sang est sommet de la Charité fraternelle. Le lien entre Le Corps Eucharistique du Christ et Son Corps qui est l’Eglise est ainsi manifesté. Dans le service des pauvres nous avons besoin d’être nourri du Corps et du Sang de Jésus. Ainsi une vie nouvelle nous est donnée, des relations nouvelles avec le monde.
Le mystère de l’Eucharistie est le mystère de la Foi. « Il est grand le mystère de la Foi » ! Devant ce Don que Jésus nous fait de Lui-même nous entrons dans l’Humilité, la Miséricorde et la Tendresse infinie du Cœur de Dieu.
Moi qui suis un subalterne, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : ’Va’, et il va ; à l’autre : ’Viens’, et il vient ; et à mon esclave : ’Fais ceci’, et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l’admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
Nous rendons grâce à Dieu pour la Parole qu’Il nous donne, elle est aujourd’hui essentielle. Notre sollicitude pastorale nous donne de respecter profondément ceux qui ont d’autres nourritures comme ce centurion nous est donné en exemple de Foi.
Nous sommes abreuvés au Corps et au Sang de Jésus pour qu’une Vie nouvelle jaillisse de nos cœurs.
Des liens d’Amour privilégiés sont donnés pour les frères liés au Cœur de Jésus, par Son Sang et par Sa Chair.
Nous faisons mémoire de l’Amour de Jésus qui nous a aimés jusqu’au bout. Plongés au cœur du mystère de l’Amour de Dieu par le Sacrifice de Jésus, nous sommes plongés dans une Vie nouvelle.
Rachetés pas la vie d’Amour de Jésus nous sommes uni à toute l’humanité. Jésus a voulu que ce témoignage retentisse au cœur de l’Eucharistie.
Nous demandons la Grâce d’être trouvés fidèles, toujours en souci des frères donnés par Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu demandes à l'humanité, Dieu Créateur, de se perfectionner de jour en jour et d'achever par son travail l'œuvre immense de la Création ; aide-nous à faire que tous les hommes aient des conditions de travail qui respectent leur dignité : qu'en s'efforçant d'améliorer leur propres sort, ils agissent avec un esprit de solidarité et de service.
Parole de Dieu : (Lv 20, 26)… (Office de Tierce).
Soyez à Moi, saints car je suis Saint, Moi, Le Seigneur ; et je vous ai distingués du milieu des peuples pour que vous soyez à Moi.