Eucharistie du Vendredi 26 Octobre 2012 : Vendredi de la 29ème semaine du Temps Ordinaire. Fête du Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère Mineur (1651-1711).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-6… Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,54-59.
Commentaire du Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Autre commentaire de l’Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Vendredi 26 Octobre 2012 : Fête du Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère Mineur (1651-1711).
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Bienheureux Bonaventure de Potenza.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,1-6.
Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous encourage à suivre fidèlement l’appel que vous avez reçu de Dieu :
ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
ayez à cœur de garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix.
Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il n'y a qu'un seul Corps et un seul Esprit.
Il n'y a qu'un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
un seul Dieu et Père de tous, qui règne au-dessus de tous, par tous, et en tous.
Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent,
qui recherchent la face de Dieu !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,54-59.
Jésus disait à la foule : " Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive.
Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive.
Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison.
Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »
Commentaire du jour.
Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Encyclique « Dives in Misericordia » § 15 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)
Discerner les signes de notre temps
L'Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la Miséricorde « avec de grands cris » (He 5,7) : ces « grands cris » doivent caractériser l'Église de notre temps..., un cri qui implore la Miséricorde selon les nécessités de l'homme dans le monde contemporain...
Dieu est fidèle à Lui-même, à sa Paternité, à son Amour ! Comme les prophètes, faisons appel à l'aspect maternel de cet Amour qui, comme une mère, suit chacun de ses fils, chacune des brebis perdues, et cela même s'il y avait des millions d'égarés, même si dans le monde l'iniquité prévalait sur l'honnêteté, même si l'humanité contemporaine méritait pour ses péchés un nouveau déluge, comme la génération de Noé l'a mérité jadis.
Ayons recours à l'Amour paternel que Le Christ nous a révélé par sa mission messianique, et qui a atteint son sommet dans sa Croix, sa mort et sa Résurrection.
Ayons recours à Dieu par Le Christ, nous souvenant des paroles du Magnificat de Marie, proclamant sa Miséricorde « d'âge en âge » (Lc 1,50).
Implorons la Miséricorde Divine pour l'âge contemporain... : élevons nos supplications, guidés par la Foi, l'Espérance et la Charité que Le Christ a implantées dans notre cœur.
Cette attitude est également Amour envers ce Dieu que l'homme contemporain a parfois repoussé loin de lui, considéré comme étranger à lui-même, en proclamant de diverses manières qu'il est inutile.
Elle est Amour de Dieu, dont nous ressentons profondément combien l'homme contemporain l'offense et le refuse.
C'est pourquoi nous sommes prêts à crier comme Le Christ en Croix : « Père, Pardonne-leur ; ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23,24).
Elle est en même temps Amour des hommes, de tous les hommes, sans aucune exception ou discrimination, sans différence de race, de culture, de langue, de conception du monde, sans distinction entre amis et ennemis.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_266.
Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne).
« Le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger? Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste? ».
Aujourd'hui, Jésus veut que nous élevions notre regard vers le Ciel. Après trois jours de pluie persistante, ce matin le ciel était lumineux et dégagé faisant de ce jour un des plus beaux de cet automne.
Nous comprenons mieux le sujet du changement de climat, puisque de nos jours le météorologiste fait quasiment partie de notre famille.
Par contre nous avons toujours du mal à comprendre l'époque où nous vivons: «L'aspect de la Terre et du Ciel, vous savez le juger; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger?» (Lc 12,56).
Parmi ceux qui écoutaient Jésus, nombre d'entre eux ont laissé passer une opportunité unique dans l'histoire de l'humanité. Ils n'ont pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu. Ils n'ont pas reconnu l'heure du Salut.
Le concile Vatican II, dans la constitution Gaudium et Spes (n? 4), actualise l'Évangile de ce jour: «Pour mener à bien cette tâche, l'Église a le devoir, à tout moment, de scruter les signes des temps et de les interpréter à la Lumière de l'Evangile, (...). Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique».
Quand nous contemplons l'histoire, nous n'avons pas de mal à repérer les occasions manquées de l'Église où elle n'a pas su reconnaître le moment vécu.
Mais Seigneur: combien d'occasions avons-nous manquées car nous n'avons pas su reconnaître les signes des temps ou, ce qui revient au même, parce que nous n'avons pas su vivre et illuminer les problématiques de nos jours avec la Lumière de l'Évangile?
Jésus nous rappelle à nouveau: «Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste?» (Lc 12,57).
Nous ne vivons pas dans un monde de méchanceté même si elle est partout. Dieu n'a pas abandonné son monde.
Comme nous le rappelait Saint Jean de la Croix, nous habitons une terre que Dieu Lui même a parcourue et a rempli de beauté.
La bienheureuse Thérèse de Calcutta a su capter les signes de son temps et son temps, c'est-à-dire notre époque, a su comprendre Thérèse de Calcutta.
Demandons-lui de nous encourager. Ne cessons pas de tourner notre regard vers le Ciel sans perdre de vue la Terre.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Vendredi-de-la-29eme-semaine-annee-paire.html#evenement3505.
« Jésus disait encore aux foules : Quand vous voyez un nuage se lever à l’ouest, vous dites aussitôt : « La pluie vient. » Et cela arrive. »
« Et quand c’est le vent du sud qui souffle, vous dites : « Il va faire chaud. » Et cela arrive. »
Jésus s’appuie sur les signes du quotidien pour nous dire l’Amour de Dieu, sa Tendresse pour nous.
Il est venu jusqu’à nous, il nous apporte un Amour fondamentalement nouveau. Sa venue est un don surabondant de l’Amour du Père donné gratuitement.
La présence de Jésus est pour nous le « signe » de l’Amour infini de Dieu. L’homme au cœur pur, aux mains innocentes est celui qui sait que tout vient de Dieu et qui se situe fraternellement avec ses frères.
Recevoir le don de Dieu, consiste à accueillir le don surabondant de son Amour gratuit, donné en surabondance.
« Hypocrites, vous savez apprécier l’aspect de la terre et du ciel ; comment pouvez–vous ne pas savoir apprécier ce temps–ci ? »
« Vous savez discerner parmi les signes des temps, » mais au milieu de vous se tient le Fils de l’homme, et vous ne savez pas l’accueillir !
« Lorsque tu vas avec ton adversaire devant un chef, tâche en chemin de te dégager de lui, de peur qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’huissier, et que l’huissier ne te fasse mettre en prison. »
Jésus prend l’existence humaine du conflit, pour nous aider à avancer. Il nous faut régler nos différents avant d’arriver chez le juge dit-il, sinon le juge prendra nos biens et nous serons dépouillés.
Jésus nous situe par rapport à Dieu à qui tout appartient, dans une attitude d’Adoration, nous pouvons donc tout lui remettre. Tout vient de Dieu et tout repart vers Lui.
« Et pourquoi ne jugez–vous pas par vous–mêmes de ce qui est juste ? »
Avec beaucoup d’humilité, nous savons que nous appartenons à Dieu, nous voulons demeurer dans son cœur surabondant d’Amour.
Nous nous étions imaginé qu’en accomplissant la loi de Moise nous serions justifiés ! Or recevoir l’Amour de Dieu avec confiance et d’abandon c’est être sauvé.
« Ayez beaucoup d’humilité, de douceur, de patience, dit la parole. » Garder le respect des uns vis-à-vis des autres, c’est accomplir ce qui est à notre portée.
Nous nous ajustons dans l’humilité et la douceur à Dieu qui nous donne tout ce que nous lui demandons.
Dans la surabondance de son Amour Il nous fait Miséricorde et nous pouvons faire Miséricorde à nos frères.
Nous demandons à Jésus la Grâce de nous apprendre la voie de l’Amour, de l’abandon et de la douceur.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu demandes à ton Église d’être le lieu où l’Évangile est annoncé en contradiction avec l’esprit du monde.
Donne à tes enfants assez de Foi pour ne pas déserter mais témoigner de Toi devant les hommes en prenant appui sur ta Parole.
Par Jésus Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Ep 4, 29-32)… (Office des Laudes).
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent.
En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a Pardonné dans Le Christ.