Eucharistie du Lundi 29 Octobre 2012 : Lundi de la 30ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Saint Gaetano Errico, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (1791-1860).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,32.5,1-8… Psaume 1,1-2.3-4a.4bc-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.
Commentaire attribué à Eusèbe d'Alexandrie (fin du 5ème siècle).
LETTRE DE SAINT CLÉMENT DE ROME AUX CORINTHIENS.
Autre commentaire de l’Abbé Francesc JORDANA i Soler (Mirasol, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Lundi 29 Octobre 2012 : Fête de Saint Gaetano Errico, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Missionnaires des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (1791-1860).
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Saint Gaetano Errico.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,32.5,1-8.
Frères, soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans la Christ.
Oui, cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés.
Vivez dans l'amour, comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.
Comme il convient à des membres du peuple saint, la débauche, l'impureté sous toutes ses formes et l'appétit de jouissance sont des choses qu'on ne doit même plus évoquer chez vous ;
pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux - tout cela est déplacé - mais plutôt des actions de grâce.
Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les jouisseurs (qui sont de vrais idolâtres) ne reçoivent d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
ne laissez personne vous égarer par des paroles creuses. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
N'ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière –
Psaume 1,1-2.3-4a.4bc-6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,10-17.
Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Puis, il lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? »
Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait.
Commentaire du jour.
Homélie attribuée à Eusèbe d'Alexandrie (fin du 5ème siècle).
Sermon sur le dimanche, 16, 1-2 ; PG 86, 416-421 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 251).
« Ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »
La semaine comporte évidemment sept jours : Dieu nous en a donné six pour travailler, et il nous en a donné un pour Prier, nous reposer et nous libérer de nos péchés.
Si donc nous avons commis des fautes durant ces six jours, nous pouvons les réparer le Dimanche et nous Réconcilier avec Dieu.
Rends-toi donc de grand matin à l'église de Dieu, approche-toi du Seigneur pour lui confesser tes péchés, apporte-lui ta Prière et le repentir d'un cœur contrit.
Sois présent pendant toute la Sainte et Divine Liturgie, achève ta Prière, ne sors pas avant le renvoi de l'assemblée.
Contemple ton Seigneur, tandis qu'il est partagé et distribué sans être détruit. Et si ta conscience est pure, avance-toi et Communie au Corps et au Sang du Seigneur...
Ce jour t'a été offert pour la Prière et pour le repos. « Voici donc le jour que fit Le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de Fête et de Joie » (Ps 117,24).
Rendons Gloire à celui qui est Ressuscité en ce jour, ainsi qu'au Père et au Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
LETTRE DE SAINT CLÉMENT DE ROME AUX CORINTHIENS.
Que la vie de la communauté soit une réponse à l'Amour de Dieu
Prenez garde, mes bien-aimés, que les nombreux bienfaits du Seigneur ne tournent à notre condamnation, si nous ne menons pas une vie digne de lui, en pratiquant dans la concorde ce qui est bien et agréable à ses yeux.
Il dit en effet quelque part : L'Esprit du Seigneur est une lampe qui pénètre au fond des entrailles.
Considérons combien il est proche, et que rien ne lui échappe de nos pensées ni de nos calculs. Il est donc juste que nous ne désertions pas sa volonté.
Il vaut mieux nous heurter à des hommes déraisonnables, insensés, pleins d'orgueil et d'arrogance, plutôt qu'à Dieu.
Révérons Le Seigneur Jésus-Christ, dont le Sang a été donné pour nous. Respectons nos chefs ; honorons les anciens ; instruisons les jeunes gens en leur enseignant la crainte de Dieu ; dirigeons nos femmes vers le bien.
Que l'on reconnaisse en elles le charme de la chasteté ; qu'elles se montrent sincèrement décidées à la douceur ; qu'elles manifestent leur silence, la modération de leur langue ; qu'elles exercent la charité non pas selon leur attrait mais de façon sainte et impartiale envers tous ceux qui craignent Dieu.
Que vos enfants bénéficient de l'éducation dans Le Christ. Qu'ils apprennent quelle est auprès de Dieu la puissance, quel est auprès de Lui le pouvoir d'un Amour chaste, combien la crainte de Dieu est belle et grande. Dieu pourra sauver ceux qui la pratiquent saintement avec un coeur pur.
Car il pénètre nos pensées et nos désirs, son souffle est en nous et il le reprendra quand il voudra.
Tout cela est garanti par la Foi dans Le Christ. C'est Lui en effet qui nous invite ainsi par la voix du Saint-Esprit : Venez, mes enfants, écoutez-moi ; je vous enseignerai la crainte du Seigneur.
Quel est l'homme qui désire la vie, qui désire voir des jours de bonheur ? Garde ta langue du mal, et tes lèvres de la parole trompeuse. Détourne-toi du mal et fais le bien. Recherche la paix et poursuis-la. ~
Le Père, compatissant en tout et prodigue de bienfaits, est Miséricordieux envers ceux qui le craignent. Avec douceur et bonté, il répand ses grâces sur ceux qui s'approchent de Lui avec un cœur simple.
Aussi, n'ayons pas une âme double, et ne tirons pas avantage de ses dons magnifiques et glorieux.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_271.
Abbé Francesc JORDANA i Soler (Mirasol, Barcelona, Espagne).
« Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat… ».
Aujourd'hui, nous assistons à un acte de Jésus qui proclame qu'il est le Messie. Face à ce fait, le chef de la synagogue s'indigne et sermonne les gens afin de les dissuader de venir se faire guérir le samedi:
«Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat» (Lc 13,14).
J'aimerais que nous nous concentrions sur l'attitude de ce personnage. J'ai toujours été frappé de constater comme l'homme est parfois capable de se refermer, à tel point que, face à un miracle pourtant évident, ce à quoi il vient d'assister le laisse indifférent.
C'est comme s'il n'avait pas vu ce qui vient de se passer et ce que cela signifie. Et la raison se trouve dans l'interprétation erronée des enseignements de Dieu par les juifs à l'époque.
Pour certaines raisons —anthropologiques, culturelles, ou dessein divin— il est inévitable qu'entre Dieu et les hommes il y ait des conventions.
Le problème est que les juifs faisaient de ces conventions un absolu. Or ces conventions ne les mettent pas en relation avec Dieu, mais ils restent bloqués dans leur propre convention.
De ce fait, Dieu ne peut pas agir pour leur donner ses grâces, dons, amour et donc leur pratique religieuse n'enrichira pas leur vie.
Tout cela les conduit à une interprétation rigoureuse de la religion, à enfermer leur Dieu dans leurs limites.
Ils se fabriquent un dieu sur mesure et ils ne le laissent pas rentrer dans leur vie. Dans leur pratique de la religion, ils croient que du moment qu'ils obéissent aux règles tout est résolu. On comprend tout à fait la réaction de Jésus:
«Esprits faux que vous êtes! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire?» (Lc 13,15). Jésus dévoile ainsi que la pratique erronée du sabbat n'a aucun sens.
La Parole de Dieu devrait nous aider à examiner notre interprétation de la religion et nous aider à discerner si nos conventions nous mettent en rapport avec Dieu et avec la vie.
C'est seulement à partir d'une interprétation correcte des règles que nous pourrons comprendre la phrase de Saint Augustin: «Aime et fais ce que tu veux».
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Lundi-de-la-30eme-semaine-annee-paire.html#evenement3509.
Jésus voit une femme toute courbée ! « Femme, dit-il, te voilà délivrée de ton infirmité. »
« La voyant, Jésus l’interpella et lui… imposa les mains. Et, à l’instant même, elle se redressa, et elle glorifiait Dieu. »
« Or Jésus enseignait dans une synagogue le jour du sabbat. Et voici qu’il y avait là une femme toute courbée. Jésus lui dit : « Femme, te voilà délivrée. »
Cette femme ayant depuis dix-huit ans un esprit qui la rendait infirme, toute courbée, ne pouvant absolument pas se redresser n’a rien demandé !
Cependant Jésus dit : « Cette femme, une fille d’Abraham que Satan avait liée, » sans lui demander de consentement. Nous sommes devant le mystère de l’humanité souffrante, bafouée, humiliée et paralysée.
Quand Jésus la voit il ne supporte pas ce mal ! « Femme, dit-il, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Nous contemplons Jésus qui remet debout cette femme toute courbée, incapable de se redresser, elle symbolise l’humanité sous le joug de Satan, humanité courbée, incapable d’être debout pour la louange de son Créateur.
« Cette femme, une fille d’Abraham que Satan avait liée ! »Comme il disait cela, tous ses adversaires étaient remplis de confusion,"
tandis que toute la foule était dans la joie de toutes les choses magnifiques qui arrivaient par lui.
Nous sommes devant le mystère de la souffrance de Jésus, la souffrance de l’humanité. L’humanité est en souffrance d’enfantement. Jésus délie cette femme, mais il sera lié sur le bois.
C’est le risque qu’il prend en déliant cette femme. Les mains qui ont délié seront liées sur la Croix.
Jésus l’accepte, par Amour pour nous. Nous savons combien nos liens, nos entraves ont besoin de délivrance.
Cette délivrance passe par Jésus le Sauveur, par L’Esprit Saint qui nous est donné. « La foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. » Or il enseignait dans une synagogue le jour du sabbat.
« Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus eût fait une guérison le sabbat, prit la parole et dit à la foule :
« Il y a six jours pendant lesquels on doit travailler ; venez donc ces jours-là vous faire guérir, et non le jour du sabbat ! »
Nous avons besoin d’un Esprit de discernement car beaucoup de mensonges se sont répandus dans le monde ! « Esprit faux, » dira Jésus au chef de la synagogue !
L’Esprit de Dieu a accompagné cette femme à la synagogue pour la Prière. L’Esprit saint doit animer notre Prière comme il animait la vie de Jésus.
Il anime maintenant la vie de cette femme remise debout, c’est L’Esprit qui ressuscite. Jésus travaille l’humanité qui veut être remise debout et L’Esprit Saint affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Nous demandons la Grâce d’être dans la Joie des actions éclatantes que Jésus fait encore aujourd’hui.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous as fait parvenir au début de ce jour, sauve-nous aujourd’hui par ta puissance : que nos cœurs ne s’abandonnent pas au péché mais que, par nos pensées, nos paroles et nos actes, nous cherchions la Justice du Royaume.
Parole de Dieu : (Jr 15, 16)… (Office des Laudes).
Quand je rencontrais tes Paroles, Seigneur, je les dévorais ; elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur, parce que ton Nom a été invoqué sur moi, Seigneur, Dieu de l’univers.