Eucharistie du Jeudi 08 Novembre 2012: Jeudi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête du Bienheureux Jean (John) Duns Scot, Prêtre o.f.m., théologien († 1308).
Fête de Saint Geoffroy, Évêque d'Amiens (*1066 † 1115).
Fête de la Bienheureuse Marie de la Crucifixion (Élisabeth Marie Satellico), abbesse Clarisse († 1745).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,3-8a… Psaume 105(104),2-3.4.6.5.7… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10.
Commentaire de Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Francesc NICOLAU i Pous (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Jeudi 08 Novembre 2012 : Fête du Bienheureux Jean (John) Duns Scot, Prêtre o.f.m., théologien († 1308).
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Bienheureux Jean (John) Duns Scot.
Jeudi 08 Novembre 2012 : Fête de Saint Geoffroy, Évêque d'Amiens (*1066 † 1115).
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Saint Geoffroy, Évêque d'Amiens.
Jeudi 08 Novembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Marie de la Crucifixion (Élisabeth Marie Satellico), abbesse Clarisse († 1745).
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Bienheureuse Marie de la Crucifixion.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3,3-8a.
Car la vraie circoncision, c'est nous qui l'avons reçue, nous qui adorons Dieu selon son Esprit, nous qui mettons notre orgueil dans le Christ Jésus et qui ne plaçons pas notre confiance dans les valeurs charnelles.
J'aurais pourtant, moi aussi, des raisons de placer ma confiance dans les valeurs charnelles. Si quelqu'un pense avoir des raisons de le faire, moi, j'en ai bien davantage.
J'ai reçu la circoncision quand j'avais huit jours ; je suis de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d'Hébreux ; pour la Loi, j'étais un pharisien ;
pour l'ardeur jalouse, j'étais un persécuteur de l'Église ; pour la justice que donne la Loi, j'étais irréprochable.
Mais tous ces avantages que j'avais, je les ai considérés comme une perte à cause du Christ.
Oui, je considère tout cela comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. A cause de lui, j'ai tout perdu ; je considère tout comme des balayures, en vue d'un seul avantage, le Christ,
Psaume 105(104),2-3.4.6.5.7.
Chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face ;
vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça,
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! '
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Commentaire du jour.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, Docteur de l'Église.
Sermon 168, 4-6 ; CCL 24 B, 1032-1034 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 439).
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »
Cet homme qui possède cent brebis est le bon pasteur (Jn 10,11), Le Christ, le pasteur Miséricordieux qui avait établi tout le troupeau de la race humaine en une seule brebis, c'est-à-dire en Adam.
Il avait placé la brebis dans le Paradis enchanteur et dans la région des pâturages de vie. Mais elle, se fiant aux hurlements des loups, a oublié la voix du berger ; elle a perdu le chemin qui conduit au bercail du Salut et s'est trouvée toute couverte de blessures mortelles.
Le Christ est venu dans le monde chercher la brebis et l'a retrouvée dans le sein de la Vierge. Il est venu, il est né dans la chair, il a placé la brebis sur la Croix, et l'a prise sur les épaules de sa Passion.
Puis, tout rempli de la Joie de la Résurrection, il l'a élevée, par son Ascension, jusqu'à la demeure du Ciel.
« Il réunit ses amis et ses voisins », c'est-à-dire les anges, « et il leur dit : ' Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ' ».
Les anges jubilent et exultent avec Le Christ pour le retour de la brebis du Seigneur. Ils ne s'irritent pas de la voir siéger devant eux sur le Trône de Majesté.
Car l'envie n'existe plus au Ciel dont elle a été bannie avec le diable. Grâce à l'Agneau qui a enlevé le péché du monde (Jn 1,29), le péché d'envie ne peut plus pénétrer dans les Cieux.
Frères, Le Christ est venu nous chercher sur la Terre ; cherchons-le dans les Cieux. Il nous a emportés dans la Gloire de sa Divinité ; nous, portons-le dans notre corps par la sainteté de toute notre vie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_283.
Abbé Francesc NICOLAU i Pous (Barcelona, Espagne).
« Il y aura de la Joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se convertit ».
Aujourd'hui, l'évangéliste de la Miséricorde de Dieu nous relate deux paraboles de Jésus qui illuminent la manière d'agir de Dieu vis-à-vis des pécheurs qui reprennent le droit chemin. Avec l'image humaine de la Joie, Il nous révèle la Bonté Divine et comment Dieu se complaît avec le retour de celui qui s'est éloigné du péché.
C'est comme le retour à la maison du Père (comme Il le dira plus nettement dans Lc 15,11-32). Le Seigneur n'est pas venu pour condamner le monde mais pour le sauver (cf. Jn 3,17) et Il a fait cela en accueillant les pécheurs qui remplis de confiance «venaient tous à Jésus pour l'écouter» (Lc 15,1), puisqu'Il guérissait leurs âmes de la même façon dont un médecin guérit le corps d'un malade.
Les pharisiens se considéraient comme des hommes bons et ne ressentaient pas le besoin d'aller voir le médecin, et l'évangéliste nous dit que c'est à eux que Jésus adressait les paraboles que nous lisons aujourd'hui.
Si nous sommes "spirituellement" malades, Jésus s'occupera de nous et se réjouira que nous recourions à Lui.
Mais, par contre, si comme les pharisiens orgueilleux nous croyons que nous n'avons pas besoin de demander pardon, le médecin divin ne pourra rien pour nous.
Nous devons nous sentir pécheurs à chaque fois que nous récitons le Notre Père, puisque dans cette Prière nous lui demandons de «Pardonner nos offenses…».
Et comme nous devons Lui être reconnaissants de le faire! Et comme nous devons Le remercier pour le Sacrement de la Réconciliation qu'Il a mis à notre portée avec tant de Compassion! Que l'orgueil ne nous fasse pas le mépriser.
Saint Augustin nous dit que Le Christ, Dieu Homme, nous a donné l'exemple de l'Humilité pour nous guérir du "cancer" de l'orgueil, «car l'homme orgueilleux est une grande misère, mais un Dieu Humble est une plus grande Miséricorde».
Nous devons encore dire que la leçon de Jésus aux pharisiens est aussi un exemple pour nous, nous ne pouvons pas éloigner de nous les pécheurs.
Le Seigneur veut que nous nous aimions comme Lui nous a aimés (cf. Jn 13,34) et nous devons ressentir une grande Joie quand nous ramenons une brebis égarée au bercail ou que nous récupérons une pièce que nous avions perdue.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Jeudi-de-la-31eme-semaine-annee-paire.html#evenement3536.
« Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et vient à en perdre une, n’abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour s’en aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ? »
« Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les Pharisiens et les scribes de murmurer : « Cet homme, disaient-ils, fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! »
Dieu est un Père infiniment tendre, Il veille sur chacun de ses enfants et en particulier ceux qui sont mis de côté à cause à cause des difficultés de la nature, ou de la méchanceté des hommes.
Pour accomplir son œuvre, Il se fait pauvre. Il se sert aussi des pauvres pour chercher sa brebis égarée.
Bien souvent, les pécheurs sont des « brebis égarées. » Ils subissent le contrecoup du non accueil : « Ne jugez pas, » dit Jésus !
Combien de gens, que nous appelons des pécheurs, sont des pauvres, des rejetés. Si nous apprenions ce qu’ils ont eu à subir à un moment de leur existence, nous reverrions nos positions et nos jugements.
« C’est ainsi, dit Jésus, qu’il y aura plus de Joie dans le Ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir. »
Jésus est plein de Tendresse et d’Amour pour toute sa Création. Cet Amour s’adresse en particulier à l’homme et à la femme, créés à son image et à sa ressemblance.
Quelles que soient les conditions de notre conception, de notre naissance, de la couleur de notre peau, ou de notre rang social, nous sommes appelés par Jésus.
Ceux dont la vie s’est passée à soigner les pauvres font partie des amis de Jésus qui sans cesse cherchent la brebis perdue. En effet, Il faut chercher la brebis perdue de notre famille, de notre communauté !
Il faut regarder où sont les brebis perdues, demander à Jésus de nous donner un cœur plein d’Amour comme le sien.
« Et, quand il l’a retrouvée, il la met, tout joyeux, sur ses épaules et, de retour chez lui, il assemble amis et voisins et leur dit : « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue ! »
Dieu a pris la nature humaine, toute chair verra le Salut de Dieu, il est à la recherche de la brebis égarée.
Il nous faudrait chercher la brebis la plus pauvre, regarder où sont les brebis perdues et demander à Jésus un cœur plein d’Amour comme lui.
La brebis perdue qui a été éjectée ou celle qui s’est éloignée est sauvée, Dieu vient à son secours.
Nous savons combien il est difficile d’être « à côté » de la communauté des hommes qui est si importante !
C’est le lieu où les plus petits et les plus pauvres peuvent se retrouver. Tout humain est précieux aux yeux de Dieu, Il est présent en chacun, Il est au cœur de la petite brebis perdue. C’est ainsi qu’il naît de la Joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir.
Nous demandons à Dieu la Grâce d’être soucieux de tous nos frères qui sont en dehors de la maison.
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Dieu qui as relevé le monde par les abaissements de Ton Fils, donne à tes fidèles une Joie sainte : tu les as tirés de l'esclavage du péché ; fais-leur connaître le Bonheur impérissable.
Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)… (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme Don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le Don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le Don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique. Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus Christ.